Pour entrer dans l’Histoire, il faut l’homme et les circonstances.
Le retard accumulé depuis ¼ de siècle dans la modernisation de notre Pays vient de se transformer en un appel puissant du peuple à la renaissance de la France afin qu’elle soit engagée sur le champ.
Une vision, une volonté, une autorité sont attendues par les Français.
Nicolas Sarkozy incarne ce choix. Il doit maintenant confirmer aux Français qu’il consacrera toutes ses forces pour mettre immédiatement en oeuvre toutes les réformes, si longtemps différées, et dont le pays a tant besoin. C’est un Chef d’Etat Gaullien qui doit leur révéler que rien n’aura raison de sa détermination et qu’il demande à la Nation de lui apporter tout son soutien notamment en lui donnant à l’Assemblée nationale la majorité nécessaire.
La grande porte de l’Histoire de la France s’ouvre devant Nicolas Sarkozy. Il lui revient de marquer qu’il a la foi, la force, la volonté de l’ouvrir à deux battants.
@Renato
Vous dénoncez un excès ? Au nom de quel principe moral définissez vous la notion d’excès ? Si vous faîtes 2 minutes d’introspection, vous ne trouverez que la jalousie, sentiment bien humain et nécessaire quand elle est utilisé de manière constructive, comme moteur du dépassement de soi. La "couche" morale n’est qu’un paravent.
Plus globalement, cette pseudo-philosophie misérabiliste plombe depuis trop longtemps le moral de cette nation, nous conduit à la déprime et au déclin.
C’est finalement une excellente idée de NS, d’avoir passé ces quelques jours dans un yacht. Cela va aider décomplexer les français par rapport à l’argent. Et c’est probablement notre principal handicap dans la compétition mondiale.
Monsieur le Ministre,
Un simple mot de félicitations pour cette belle victoire !
Je me souviens notamment d’un débat économique et relativement technique fort bien conduit, chez Madame Ockrent. Vous aviez été à la fois précis et honnête, aidé en cela il est vrai par l’admiration respectueuse que semble vous porter M. Migaud.
Ainsi par exemple – et en comparaison – quelle tristesse de voir Michel Sapin aligner les contre-vérités économiques avec un aplomb gras, face à Valérie Pécresse lors d’un débat sur France 2.
Quoi qu’il en soit, la victoire est belle, et nous sommes nombreux à en comprendre les enjeux.
Pourtant, il y a une petite inquiétude qui se diffuse déjà, dans la mesure où une fois de plus – s’il en est besoin – quelques uns nous prouvent que ce sont souvent ceux qui se réclament le plus de la liberté d’expression qui la favorisent le moins.
Je tenais à vous en faire part.
Je suis notamment particulièrement outré par l’emploi du terme "résistance" utilisé par une partie de la population pour décrire son attitude face à la victoire du Président Sarkozy. Les mots ont un sens, et la légèreté ambiante m’inquiète !
Sur le fond, le Président Sarkozy a été élu sur son programme. Libre à certains de ne pas l’approuver (le Président va néanmoins essayer de rassembler en donnant, je le crois, une véritable leçon d’ouverture, de tolérance, de parité et de calme).
Il n’en reste pas moins que le rapport de force est inégal, quelques centaines de casseurs arrivant dans la rue à causer bien plus de "barouf" que quelques millions de citoyens respectueux des lois !
Il me semble donc que le discours des politiques doit être ferme et parvenir à délégitimer les faux-révoltés : il doit être rendu difficile pour les minoritaires agités de faire croire à l’opinion – cette fois – qu’ils défendent le peuple et les braves gens. Car les braves gens ont désigné Nicolas Sarkozy. Ce dernier va donc le plus naturellement et le plus démocratiquement mettre en oeuvre ce qu’il a promis. Ni plus, ni moins.
Car si la police n’arrive pas à contenir les révoltes illégitimes, nul doute que cette fois-ci il y aura des démocrates pour descendre dans la rue, et essayer de faire respecter les principes démocratiques.
Comme disait Voltaire…
Et tout cela ne serait pas vraiment un bon début de quinquennat, vous en conviendrez.
En espérant que cette petite inquiétude ne soit pas fondée !
Bien à vous !
Bravo pour cette victoire éclantante qui nous laisse de grands espoirs.
Mais quelle faute "d’image" que d’aller en vacances sur le bateau d’un milliardaire, dont le prix est exorbitant, à moins qu’il ne soit invité, ce qui serait pire.
vraiment je ne comprends pas qu’on puisse faire une telle erreur que l’opposition ne se privera pas d’exploiter à l’heure où l’on va demander des efforts aux français, qui y sont prêts, mais l’exemple doit venir d’en haut.
Pour moi la présidence commence mal, certes Mr SARKOZY n’a pas pris ses fonctions, mais il est LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
à Julie,
Bonne question, je ne vais pas me faire que des amis!
Toutes les grandes villes (ou presque) de gauche bien gérées ont voté massivement S.R.( il suffit de regarder le dynamisme de Nantes Rennes…), toutes les grandes villes(ou presque) de droites ont aussi voté S.R. avec un score souvent plus serré, N.S. plus la gestion des villes ne sont pas convaincants.
Et malheureusement plus les départements sont viellissants, en manque de dynamisme en manque d’attraits par exemple pour les professions médicales et plus ils votent à droite… à ne rien comprendre. Et pour l’Orne la rupture n’est sans doute pas encore pour demain…
@ REUTERS UNE ANALYSE UN PEU DIFFERENTE ?
Dans les grandes villes il y a aussi parfois , malheureusement , un pourcentage élevé de personnes bénéficiant d’aides diverses qui ne souhaitent pas que cela change, donc ils se sentent plus proches de la gauche.
Il faut bien admettre, quelque soit l’opinion qu’on peut avoir de notre nouveau président, qu’il a été élu de la manière la moins contestable qui soit, à la fois par une large majorité et aussi avec une participation record. De cette élection on pourra tirer a posteriori bien des enseignements.
En premier lieu le peuple de France n’est pas comme on le croyait indifférent aux enjeux de la politique et notre nouveau président devra s’en souvenir, cette élection n’a rien à voir avec le tout sauf Le Pen d’il y a 5 ans : c’est un choix délibéré d’une majorité de de nos compatiotes qui, à tort ou à raison, espèrent que NS changera quelque chose à leur condition (que beaucoup estiment précaire), il va sans dire que leur adhésion majoritaire à NS sera directement corrélée à leur séverité si le nouveau président ne répondait pas à leur attentes.
En deuxième lieu, force est de constater, que malgré une gauche peu convaincante 47 % des français ne se sont pas reconnus dans la figure de NS et ont pour une majorité d’entre eux voté contre NS plus que pour SR, et pour cet électorat aussi modéré soit-il habituellement, il va être difficile voire impossible de voir en NS le président de tous les français, il y a indiscutablement une fracture politique plus marquée que jamais dont on peut penser qu’elle va se manifester par une forte résistance politique dans les mois qui viennent.
En conclusion et sans préjuger des intentions réelles de NS on peut se demander légitmement s’il pourra véritablement gouverner un pays où d’un côté la majorité qui l’à porté au pouvoir l’attend de pied ferme sur des résultats qui sont loin d’être acquis (tels que le plein emploi,,, ou une politique d’immigration gérée…)et de l’autre côté une petite moitié du pays et totale opposition politique prête à défendre bec et ongles à tort ou à raison des principes socio-économiques incompatibles avec les objectifs de NS
Sauf à employer la manière forte….je vois mal comment NS pourrait s’en sortir