Afin que les Français sachent tous qu’elle ne se sent pas tout à fait prête pour exercer la fonction de Chef de l’Etat, notre Ségolène nationale et Royal(e) nous place sur étagère tous les premiers ministres possibles. François Bayrou, hier ? Dominique Strauss-Kahn aujourd’hui ! Qui donc demain ? Même les experts les plus fins, qui analysent la politique française depuis des décennies, en perdent leur latin. Son entretien au Monde est-il une annonce ou un signal ? Le magistral « si tel est mon choix » est magnifique, il résume en cinq mots le tempérament de la candidate. Distante, hautaine, condescendante, suffisante, cinglante. Le pauvre DSK est présent à ses côtés « à sa demande » ! A lui ! Pas celle de la Dame, mais celle du manant Dominique. Pauvre garçon, traité comme cela avant, il n’en serait qu’à ses premières vexations, s’il y avait un après. A sa place, je préfèrerais Nicolas !