Selon l’AFP, Nicolas Sarkozy a laissé parler l’affectif ce jeudi soir à Marseille lors de la dernière grande fête de l’UMP avant le premier tour présidentiel, acceptant d’évoquer sa propre vulnérabilité et sa « souffrance » dans une campagne devenue, selon ses propres termes « épreuve de vérité ».

« Les insultes, les mensonges, j’en ai eu mon lot », a-t-il rappelé. « Je ne répondrai pas aux injures et aux insultes ». « Ce n’est pas digne de la fonction présidentielle et de la France ».

« Les polémiques hystériques ne m’intéressent pas ». « Quand des candidats n’ont pas d’idées, pas d’arguments, pas de convictions; quand ils ne croient en rien et ne travaillent pas, ils n’ont pas d’autre recours que l’insulte, le mensonge et l’insinuation », a-t-il affirmé.

Vous trouverez sur son site, dans les heures qui viennent, la vidéo de son discours.

Nous allons vivre des derniers jours éprouvants durant lesquels les passions vont se déchaîner. Essayons de nous souvenir, à chaque instant, que seuls les grands peuples méritent les grandes démocraties. Nous ne serons jamais une grande démocratie, si nous ne sommes pas aptes à nous comporter en grand peuple, par notre sérénité, notre sens élevé de la responsabilité, au moment du choix de notre futur Chef de l’Etat.