Jean Arthuis, Président de la Commission des Finances du Sénat, vient de publier un ouvrage que je vous recommande : « Mondialisation – La France à contre emploi ». Dans ce livre, il nous fait part de sa vision documentée et argumentée de la mondialisation qui donne toute sa place à l’Europe. Merci, Jean, de nous avoir fait part de tes réflexions si pertinentes.
Voici la présentation de l’ouvrage : Enfin, un tabou se brise. Il est maintenant admis que les délocalisations à répétition ont entraîné la France sur la pente d’une désindustrialisation catastrophique. En effet, la mondialisation, loin d’être comme ailleurs un «accélérateur de croissance», agit en France comme une pompe aspirant des emplois de plus en plus qualifiés vers les pays émergents et refoulant dans les rayons de nos hypermarchés des produits toujours moins chers. Tout cela sous l’oeil bienveillant des pouvoirs publics, qui refusent de comprendre que le consommateur est aussi un salarié et que, en cassant les prix, la grande distribution casse aussi des emplois. Oui, la France, où les banques prêtent plus facilement pour consommer que pour investir et produire, est aujourd’hui à contre-emploi dans tous les sens du terme. Et non, la mondialisation n’est pas «une chance pour la France»… sauf, nous dit Jean Arthuis dans ce livre décapant, si un président déterminé à inverser la spirale infernale rompt avec la politique «virtuelle» faite d’hypocrisie et de pieux mensonges, conditionne l’accès à notre marché à des contreparties véritables et brise le carcan administratif et fiscal dans lequel un État devenu parasitaire enserre nos entreprises, les acculant, toujours plus nombreuses, à la délocalisation… ou à la faillite. Sauf si l’Europe entend enfin exister politiquement et assumer les prérogatives que ses membres lui ont confiées. Un coup de sang argumenté et documenté, à la veille d’échéances cruciales pour le pays, par un homme politique libre, connu pour sa pugnacité et son franc-parler, qui ne se résout pas au déclin économique de son pays.
Achetez et lisez le livre !
Je ne comprends pas ce coup de sang de M. ARTHUIS : selon le porte parole du gouvernement les emplois délocalisés ne représentent que moins de 5 % du total de nos actifs….Ce meme porte parole est également ministre du budget ….SVP M.LAMBERT décrypter nous tout cela car je n’y comprends plus rien !!!
Je découvre ce texte après avoir envoyé un message à Mr Guy. Pour l’Europe c’est mon discours depuis 1962 quand jeune fédéraliste européen j’ai choisi d’aller en Allemgane pour un an après HEC en misssion pour le CFCE puis un an à Berlin comme officier de réserve.
ET c’est pourquoi j’ai refusé le fatras proposé en 2005 (au surplus j’étais opposé à l’entrée d ela Turquie comme à la précipitation pour l’élargissement sans préalable structurel ni définitionsl Penser que l’on demandait la ratification de la signature de la Turquie au bas des principaux documents annexes! Je me suis même d’emandé si JC n’avait pas fait expres de soumettre ce machin au referendum , s’étant fourvoyé comme François 1er ).
Pour ce qui concerne la mondialisation, je vois ici , en NZ, comment on peut agir. Il nous appartient de déterminer nos points forts , d’en faire la prévision et d’investir dessus mais aussi de déterminer (démarche prospective) les nouvelles pistes des développements qui nous sont largement ouverts à raison de nos fondamentaux (dont il importe évidemment de faire un recensement exhaustif et objectif) et de la concurrence.
Evidemment cela requiert des esprits ouverts, créatifs, libres!
Or l’impasse que font la plupart des littérateurs (et donc sans s’engager à ces réformes structurelles là) ce sont , depuis des décennies, les causes psychologiques de nos refus collectifs car nos politiques sont, évidemment en grande part, la représentation de ce qu’est le peuple.
Je sais que mon approche irrite , ce n’est pas de hier. Mais j’affirme que , à défaut d’un chaos destructeur et peut être reconstructeur (mais bien aléatoire) , si l’on ne trouve pas la psychothérapie adaptée, rien n’y fera. J’en ai eu trop la confirmation en développant des actions innovantes en faveur de cadres au chômage…Ces actions ont été appuyées par des pouvoirs publics et des entreprises mais j’ai fini abattu par un fonctionnaire…de Dieu (c’est dire où nous en sommes) .
Il ya des préalables à tout et je ne sais si Monsieur Arthuis en fait état; son livre ne sera pas vendu en NZ et son expédition prendra bcp de temps d’autant que je bouge aussi.
Comme Yffic 31, j’ai du mal à comprendre la citation de l’ouvrage de Jean Arthuis. En effet, il ne faut pas éxagerer l’importance des délocalisations, d’autant qu’une grande partie a pour vocation de se rapprocher des centres de consommation. Par ailleurs, je n’ose penser au nombre d’emplois détruits s’il n’ y avait les grandes surfaces qui en rationalisant les couts de distribution ont contribué au pouvoir d’achat.
A moins qu’il ne s’agisse d’une dénonciation d’idées reçues ?
Alain Lambert est un ami très proche de Jean Arthuis, j’imagine qu’il souhaite faire de la publicité pour son livre.
bonjour Alain!
bon week-end!!!!
à Djiheldé
C’est peut-être une idée reçue que de dire que les grandes surfaces ont rationalisé les couts de distribution.
Les produits n’ont jamais autant voyagé. La marge sur les produits agricoles est toujours plus importante.
Plus de pouvoir d’achat pour des produits toujours moin bons…
Les constats existent depuis des années , les reponses avec , comme les idées pour les mettre en place …
Marre de ces gens qui font mille promesses et se degonflent a la premiere greve des "Yaka Fokon"
30 ans de problèmes , 30 de promesses deçues…
A quand la volonté farouche d’agir malgrés les vents et les marées , malgré l’inertie …?
Monsieur Lambert,
J’ai eu l’occasion de discuter avec Jean Arthuis qui était client de mon établissement.
J’ai eu l’occasion de l’entendre réçamment sur, I>télé ?
Je partage une bonne partie de ses vues sur l’économie, moi qui ait pesté toute ma vie sur le fait que fiscalement l’état m’incitait fortement à faire des bénéfices, m’acheter une belle maison et surtout à ne pas embaucher.
Thierry BRETON et Michel SAPIN sont des minus habens économiques, qui n’ont pas compris qu’un reprise forte passe par 50% de diminutiuon des charges avec transfert sur d’autres supports (TVA, bénéfices, revenus, TIPP, Taxes sur les produits de luxe etc.) moins embauchissides. Je dis 50% parce que j’ai fait le calcul, à 60% il est quasi impossible de compenser.
Un ministre des finance qui n’a pas compris çà ne mérite pas d’occuper ce poste: non seulement c’est prioritaire mais c’est le NOEUD du problême.
«… si un président déterminé à inverser la spirale infernale rompt avec la politique «virtuelle» faite d’hypocrisie et de pieux mensonges, conditionne l’accès à notre marché à des contreparties véritables et brise le carcan administratif et fiscal dans lequel un État devenu parasitaire enserre nos entreprises, les acculant, toujours plus nombreuses, à la délocalisation… ou à la faillite. Sauf si l’Europe entend enfin exister politiquement et assumer les prérogatives que ses membres lui ont confiées. »
N. Sarkozy est un européen convaincu, sans aucun doute, mais il partage avec J. Arthuis le souhait d’avancer pour que UE soit enfin doté d’une instance économique régulatrice vis-à-vis de l’extérieur, ce qui me semble nécessaire face aux grands blocs concurrents qui se sont formés et qui ont des pratiques sociales et environnementales telles qu’elles constituent une concurrence déloyale pour l’UE et ses adhérents. Il me semble que le souhait commun de NS et de JA va dans le sens de rajouter cette dimension de soutien/régulation économique aux instances de l’UE et à la mission de la BCE.
@ RVFO
… mais vous même, n’agiteriez vous pas des idées reçues, au moins sur la qualité des produits ?
Toutefois, je me garde bien de considérer que les grandes surfaces sont la panacé. Mais, je n’ose imaginer quel serait notre pouvoir d’achat si elle n’était pas là …
Il existe une asymétrie de pouvoir, mais l’agriculture a trop longtemps préféré se mettre à l’abri de prix garantis (et de manif) plutot que d’organiser le contrepouvoir économique.
Vienne,
Sans doute avez vous raison sur le fond, mais je crois que le rôle de la BCE est avant tout une excuse (puisque d’autre Pays s’en accomodent fort bien.
Charité bien ordonnée commence par soi même.
Cela veut dire qu’avant d’accuser X ou Y, assurons nous déja d’être les premiers de la zone euro.
Vous dîtes "Sarkozy est Européen convaincu", oui certes, dans la mesure ou l’Europe s’est montrée Atlantiste et ou elle sert ses intérets propres.
D’abord comprendre que pénaliser le travail c’est être complice involontaire de la mort de la FRANCE, ensuite établir une constitution réduite votée le même jour par tous les peuples d’Europe.
Je suis abasourdi par le raisonnement de m.VIENNE : cela veut il dire que nos dirigeants n’ont pas été éclairés par les modèles mathématiques et autres des conséquences de la suppression des droits de douane pour nos importations ? Je pensais naivement que gouverner c’est prévoir ….ou alors il y a beaucoup d’hypocrisie à faire croire que l’on découvre des problèmes qui n’avaient pas été imaginés par nos responsables….Ce débat est il seulement franco-français ou bien les souhaits d’une instance européenne régulatrice est elle souhaitée par nos 26 partenaires ?
@ Gilbert Sorbier et yffic31
Demandez donc à nos chers dirigeants des dernières décennies Mitterrand et Chirac ce qu’ils ont fait pour que la France reste compétitive face aux pays émergeants ! Ont-ils été prévoyants ? Que Mitterrand et sa clique de socialo-communistes aient joyeusement commencé le massacre, tout le monde s’en doutait avant et a constaté avec effarement la réalisation, mais Chirac …
N. Sarkozy est le seul qui propose des changements positifs de la politique économique française pour alléger le fardeau de l’aberration étatique (ont charge la barque de prélèvements et taxes de toutes sortes et de l’autre côté ont distribue des subventions pour écoper la barque qui coule, on affirme que le travail est un gâteau à partager, qu’il suffit pour chacun de travailler moins pour que tout le monde ait un travail et on subventionne la diminution du travail en ponctionnant encore plus le contribuable, etc. etc. ). Aberrations que nos derniers présidents ont empilé sur le dos des entreprises françaises et de leurs citoyens.
Il y a des moments je me demande si les mesures proposées par NS sont assez révolutionnaires, tellement je suis révoltée… Mais le bon peuple français est tellement endoctriné et dépendante que les quelques mesures proposées risquent déjà de l’effaroucher.
Qu’il souhaite en plus que l’UE s’occupe un peu plus à défendre l’intérêt économique de ses adhérents n’est qu’un point en plus qui devrait évidemment être discuté avec les 26. En quoi est-ce critiquable de se fixer ce but et de travailler dans ce sens avec les partenaires européens ?
lire sur Yahoo l’article sur la compétitivité de l’UE et la contre performance de la France qui régresse à la 9ème place sur 10 juste avant l’Itaqlie.
Le reste? Bla bla bla! A moins que (peut-on rêver?) la campagne commençant le 11 mars, un candidat va enfin se démarquer par un discours de vérité et des actions de communication appropriées.
Il est temps que les français sortent de leur bulle. Dire à des pays que nous avons malmenés au cours des siècles précédents qu’ils trichent est oublier notre passé. Pour parler de la Chine, nous leur avons fait la guerre pour qu’ils acceptent de l’opium comme paiement pour leur thé et leur porcelaine.
La mondialisation est juste le rééquilibrage des échanges mondiaux en faveur de certains pays que nous avions asservi et humilié. L’histoire prend sa revanche.
Si nous voulons survivre en tant que civilisation il faut partir chercher les marchés, y compris dans les pays difficiles et arrêter de se voiler la face. Du "sang et des larmes", c’est ce qu’il nous attends si nous ne voulons pas sombrer. Les périodes faciles et insouciantes sont finies.
Compter sur l’Europe pour nous protéger de la rigueur du monde est illusoire. Les autres pays européens se sont réveillés, de la Scandinavie à l’Espagne. L’Allemagne n’a jamais autant exporté. Jamais ils n’accepteront de cautionner notre replis sur soi.
C’est aux français de se réveiller de ce paternalisme étatique. Et, si, pire, nous sombrons dans le maternalisme, les rats quitteront le navire …
Un billet plutôt critique envers les analyses de Jean Arthuis sur mon blog (les trackbacks ne fonctionnent pas, désolé) : obouba.over-blog.com/arti…
Ca devrait permettre à Yffic31 (premier commentaire ci-dessus) de mieux comprendre certaines choses…
SANS AVOIR FAIT DE GRANDES ETUDES, tout citoyen avec un minimum de sagesse a su comprendre ,depuis longtemps , que nous étions sur la pente descendante, alors pourquoi nos politiques de gauche comme de droite n’ont pas réagi, et pis encore, certains , dans leur programme présidentiel, veulent accentuer la chute en faisant fuire les plus "visionnaires" et en agitant des "promesses" pour les autres (promesses couteuses alors qu’il n’y a pas les recettes équivalentes ?) donc , même sans avoir fréquenté l’E.N.A., soit elles ne seront pas tenues, soit il est facile de comprendre que le seul recours possible est LA FISCALITE .
Question : apparemment beaucoup de "têtes pensantes" et "conseillers" AVAIENT TOUT PREVU alors que l’on nous dise pourquoi rien n’a été fait ?
s’il y avait les mêmes sanctions pour nos dirigeants politiques que pour nos dirigeants d’Entreprises , les choses bougeraient peut-être plus vite …
la phrase "même sans avoir fréquenté l’.E.N.A." est à mettre entre parenthèses.
Vienne, vous dîtes:
"@Gilbert Sorbier et yffic31
Demandez donc à nos chers dirigeants des dernières décennies Mitterrand et Chirac ce qu’ils ont fait pour que la France reste compétitive face aux pays émergeants ! Ont-ils été prévoyants ? Que Mitterrand et sa clique de socialo-communistes aient joyeusement commencé le massacre, tout le monde s’en doutait avant et a constaté avec effarement la réalisation, mais Chirac …"
Mais personne (en tous cas pas moi) ne vous dît le contraire, je dis seulement qu’ayant dirigé 3 Sarl et une S.A. je vois que ce que proposent l’UMP de Thiérry BRETON et le PS de Michel SAPIN pour les cinq années à venir est conforme à l’image du désastre de ces 10 dernières années.
Ces deux partis ont conjointement gouverné à droite en matière de social et à gauche en ce qui concerne l’économie: juste l’inverse de ce que font tous les pays modernes d’Europe qui nous laissent sur place.
Le choix est simple: Ou le prochain gouvernement comprend cela, ou la FRANCE repart pour 5 années de galères. BRETON ne veux pas du programme économique de Borloo qui est le seul à avoir compris cela à l’UMP, car Breton roule pour le club des 4 (Bouygues, Lagardère, Rothchild, Dassault) et se moque royalement des PME.
Je ne suis pas à l’UDF, je suis pour une constitution Européenne tenant en une page et signée par tous les PEUPLES le même jour.
Vous voyez je ne suis pas un chien inféodé à un maïtre, mais un homme libre de son jugement, et je ne roule que pour la FRANCE.
chère madame (?) VIENNE : je ne critique pas l’idée de NS mais seulement le fait que l’on ait mis en marche une machine sans se demander s’il y avait un accélérateur et des freins quelque part afin de réguler cette économie mondialisée ….Il nous faudra un Président courageux pour convaincre nos partenaires (s’il n’est pas déjà trop tard…) et pour rassembler nos compatriotes au redressement du pays.
@ Yffic,
Mais cette organisation de régulation que vous appelez de vos voeux est en train d’émerger : c’est l’OMC. Ce n’est pas par hasard que les alter mondialistes – dont la pensée est fortement teintée d’extremisme de droite à la José Bové – s’en prennent régulièrement à cette organisation. Car si elle réussit, ils perdent et avec eux un modèle de société basée sur l’inégalité naturelle des hommes.
comment, en étant doué de la plus élémentaire raison, ne pas être d’accord avec BS et Gilbert Sorbier (notamment).
Mais qu’ils sachent que cela fait 40 ans que je dis et écris cela, pour rien, et agis en conséquence, pour beaucoup de coups.
Alors il y a en nous, je veux dire le corps social français, une maladie qui nous détruit, une sorte de cancer que nous voulons ignorer jusqu’au moment où il sera inopérable (si ce moment n’a pas déjà été dépassé).
Et que l’on ne m’accuse pas d’être Cassandre. Cela pouvait peut-être être "dénoncé" il ya 40 ans mais plus maintenant.
Pour l’Europe, j’ai hélas compris en janvier 1963 (j’étais alors à Hambourg) qu’elle ne se ferait pas et c’était nous les Français qui étions responsables de cet échec.
@ Gilbert Sorbier
Pouvez vous m’expliquer ce que vous entendez par « l’UMP de Thierry Breton » ? Je ne connais que le programme de l’UMP et les discours de N. Sarkozy, qui me semblent aller dans le bon sens sans pour autant être révolutionnaires.
Mais est-il possible de se faire élire en France avec un programme trop drastique ? Il me semble que N. Sarkozy a déjà beaucoup de courage de proposer autant de mesures qui vont à contre-courant de la pensée unique basée sur un mammouth étatique omnipotent et des vieilles théories économiques d’un Keynes mal lu et mal digéré.
Je n’ai pas fait de grandes études économiques mais j’ai grandi dans une famille d’entrepreneurs de PME, je connais donc pas mal les charges et autres règlementations que nos gouvernements successifs ont petit à petit inventées pour protéger tout et tout le monde … sauf les entrepreneurs des TPE ou des PME.
@ yffic31
Déjà en 1995 et 1997 nous avions espérés un changement et déchantés, puis contraints et forcés sans aucune illusion en 2002, nous savions que 5 années seraient encore perdues pour le pays et pour nous, que Chirac n’aurait ni le courage, ni la manière pour impulser et diriger ce changement.
Il me semble que N. Sarkozy est un candidat courageux et suffisamment clairvoyant, qui, si nous lui donnons les moyens et le soutien nécessaire puisse réussir à renverser enfin la vapeur.
Vienne (est une jolie ville où je suis née) :-))
oui,bien sur M. DJIHELDE : je m’intéresse comme vous aux travaux de l’OMC et à ceux de P.LAMY qui a déclaré il y a quelques mois ne pouvoir obtenir un consensus dans la jungle des intérets contradictoires en présence ( y compris bien entendu la position de la France et sa politique agricole …) OMC oui c’est ambitieux mais je pense qu’on aurait du commencer par organiser l’Europe au lieu de la laisser s’agrandir sans boussole et donc sans navigation lisible par les citoyens.
à BERNIQUE " et j’ai fini abattu par un fonctionnaire de Dieu…"
Vous m’intriguez , pouvez vous développer SVP ?
PS :nous avons en 1963 respiré ( presque ) le meme air , vous à Hambourg et moi dans le Wurtemberg….
Pour répondre à Bernique Funambule, je pense que l’on se trompe sur la nature de l’Europe et donc on lui attribue des échecs qui ne sont en fait qu’une interprétation inadéquate.
A mon sens, l’Europe constitue un étage supplémentaire dans la complexification de la société humaine. La nature nous montre que le stade ultime de la compétition est la coopération. L’Europe est donc une coopération rationnelle d’Etats nations, qui mettent en commun certaines ressources pour être plus efficace et arbitrent leurs antagonismes grâce à la négociation, méthode beaucoup moins coûteuse que la guerre. On pourrait définit cet ensemble comme une meta-nation.
Les composantes émotionnelles et affectives ne seront à mon avis jamais présentes dans l’Europe. Seules les nations en sont le réceptacle, n’en déplaise au fédéraliste. Je pense par contre que ce modèle est destiné à s’étendre à l’ensemble de la planète comme mode de gouvernement global, probablement divisé en "super blocs". Mais là, on rentre dans le spéculatif.
En ce sens, l’Europe n’est pas un échec.
Chère Vienne,
Le monde et l’Europe nous montre qu’il n’y a pas de salut tant qu’on taxe et donc handicape le travail.
Hors nous sommes les plus gros pénalisateurs du travail au monde!
C’est pourtant facile à comprendre, tous le monde comprend çà , hors de nos frontière, pas vous ?
Je ne suis pas, moi, infèodé à un candidat, mais seulement à la France?
Dès que l’on sort de la pensée unique de la presse officielles et du domaines des idées reçues, on sait que l’on va recevoir une volée de bois vert et des noms d’oiseaux.
Bien sûr, la réponse ne sera jamais sur le fond, puisque sur le fond les médias et les politiques français qui en sont encore à opposer Libéralisme et Social ont SEULEMENT 25 ans de retard.
Les pays Nordiques sont l’exemple incontournable de l’association d’un libéralisme économique associé avec un volet social beaucoup plus à gauche que le notre (Plafonds d’aides plus bas et planchers plus hauts).
Contester ces faits établis c’est se mentir à soi même dans le seul but de pouvoir continuer le petit raisonnement douillet et suranné auquel on est bien habitué.
Alors quand on peut répondre sur le fond, on se contente de contester pour le plaisir de contester.
@ gilbert Sorbier,
Il me semble avoir déjà lu une thèse similaire à la vôtre sur ce blog … La social démocratie est d’inspiration libérale, étant entendu que le liberalisme est protéiforme.
à OLIVIER-BOUBA : pour répondre à votre invitation j’ai parcouru votre site et je comprends votre réaction d’universitaire ( jai un diplome de Paris Dauphine IAE 1975…) que j’aurais aimé avoir comme professeur…..Je n’ai pas lu l’ouvrage de M.ARTHUIS mais je pense que sa thèse est celle d’un homme témoin impuissant de la disparition d’emplois dans des PME de la France profonde alors que vous raisonnez en macro comme le montrent vos courbes.Peut on savoir en quoi consiste l’ accroissement en volume du développement industriel ?Avions ? Armement ? Nucléaire ? Il y a longtemps que je n’ai pas entendu de cocoricos…..
A BS
Ce point de vue est intéressant . Mais le fédéraliste européen que je reste encore considère que ce point de vue est, au moins, prématuré. Et qu’il ya des économies d’echelle qui valent pour toutes les entreprises humaines, y compris politiques.
Que l’Europe ne peut pas se permettre d’innover en la matière et qu’elle a perdu beaucoup de temps.
La négotiation a toujours cette limite là, le temps et quand le temps presse, cela finit toujours d ela même manière. Et il ne cesse d epresser (ce qu’avait parfaitement vu Guitton dans son "silence sur l’essentiel").
On le voit bien notamment sur le plan international, diplomatique comme militaire. Le fédéralisme aurait assuré une convergence alors que, actuellement, nous sommes ne pleine divergence (l’article de Kerdrel sur le Figaro ma parait justifié). Et un pays comme le notre, justement, en raison de son Histoire devait trouver, pour éliminer les démons qui le travaillent mais aussi ses anciennes structures mentales, le myen nécessaire et suffisant dans une intégration européenne dès 1963!
L’idée de méta-nation est donc originale mais je doute qu’elle s’applique vraiment à l’Europe où nous avons pris le plus mauvais chemin.
F.Bayrou qui fut membre de la commission trilerale (comme R Barre ) et très certainement plus compétent en
économie que trou du cul a haut parleur et l’on comprend mal là place que ce dernier occupe si ce n’est qu’il est porté par des solidarités de clan et par les réseaux qui en émanent
@Bernique
Le fédéralisme ne résout pas le problème de l’Hubris des nations. Au vu des résultats catastrophiques du 20ème siècle sur ce plan, il fallait inventer un autre modèle.
Les sciences de la complexité nous indiquent que le processus de complexification s’effectue par auto-organisation ou émergence. En cela, les processus en jeux échappent totalement à l’entendement humain car on ne peux comprendre un système plus complexe que celui dans lequel on se situe.
Par contre, le processus européen possède toutes les caractéristiques d’une émergence de complexité (accélération brutale du temps en interne, expansion extrêmement rapide, processus échappant à tout contrôle centralisé, épisodes chaotiques etc …)
Ce qui se passe en fait est d’une ampleur bien plus importante qu’un simple regroupement fédéral et est entièrement nouveau dans l’histoire de l’homme et donc nous n’avons aucune référence pour l’appréhender.
Bien que cela peut paraître lent à l’échelle d’une vie humaine (et encore !), le rythme des changements est considérable si on en mesure l’ampleur.
Un des derniers épisodes en date est la crise identitaire majeure qui secoue la Grande Bretagne après le fiasco de la guerre d’Irak. Les "Specials relations" avec les US sont remis en cause. Et c’est probablement un des derniers obstacles significatifs à une intégration européennes bien plus poussée.
Au delà des péripéties, le processus historique qu’est la construction européenne est à mon avis d’une portée comparable à la révolution du néolithique et suit des chemins qui ne nous sont pas forcément intelligible. (On appelle cela de la percolation).
L’avenir nous réservera probablement de belles surprises !
@ nunuche
Allez donc porter votre prose de primate sur un autre blog, SVP. Ici on essaye de commenter après réflexion, d’une façon constructive et non pas avec des houba houba.
à nunuche
pour faire avancer et changer les choses, il faut être constructif …
la vulgarité n’est pas la base de la reflexion, on a le droit de pouvoir s’exprimer et tant mieux, mais cela peut être fait avec un peu plus d’élégance …
Mais enfin Vienne, c’est un ou une nunuche qui s’exprime.
La couleur est annonçée. Soyons donc tolérant!
@ NUNUCHE
si vous êtes le reflet de votre candidat préféré, bonjour les dégâts ! ….
à NUNUCHE
QUI est TROU DU C..? précisez si vous le savez ? mais ce n’est peut-être pas celui auquel vous pensez! ….
à BS
je lis avec un grand intéret votre réaction. Je suis d’accord sur le chaos déconstructeur et constructeur d’autre chose. L’Histoire enseigne là-dessus.
L’ennui du chaos est qu’il engendre toujours, du moins a toujours engendré, des situations humaines tragiques.
En ce sens je suis certain que nous avons raté une occasion historique en 1963 et je l’ai vécu à Hambourg où pendant un mois mes amis allemands (entre 20 et 25 ans et tous de formation supérieure et la plupart ayant déjà une expérience internationale) m’ont fait la g….. Ils étaient choqués et ils voyaient bien des risques à ne pas assurer une approche "fusionnelle" avant ce regroupement des deux allemagne ce que nul à l’époque à Hambourg en tout cas ne jugeait impossible (Fassbinder avait d’ailleurs réalisé un film métaphorique sur cette réunification – de toute manière souhaitée y compris par moi : le maraige de Maria Braun).
La véritable aventure de l’Europe n’était pas cette structure molle actuelle mais celle du mariage des cultures et des Histoires respectives et pour cela il fallait des géants, évidemment. Ce qui est apparu en 1963 c’était bien que de Gaulle ne l’était pas en temps de paix (et cela dès 1945) et qu’il confinait la France dans son passé, en la stérilisant.
Je dis fédération…pour l’époque; je serais au moins heureux d’une confédération.
Car la question de la complexité et des interactions est pertinente mais il me semble qu’elle se situe à un autre niveau désormais: celui de la gouvernance mondiale ou , étape provisoire, de nouveaux blocs.
Et je me souviens des théories et des cours de Vindry d’Hinvery qui en 1961/1962 parlait de l’Europe et de l’Eurafrique.
Le fait même d’ignorer ce que l’Histoire met en oeuvre en Europe et que vous saluez comme une sorte de main invisible qui organise méthodiquement notre futur me trouble car justement c’est le chaos qui est l’instrument privilégié et que ce chaos pase inévitablement par une dictature.
C’est bien ce que Huxley avait pressenti, certainement aidé par sa famille de scientifiques…ce que reprend , dfféremment et à mon avis de manière moins pertinente, Ruffin dans Globalia.
Cette dictature est scientifique et biologique.
Je suis donc convaincu que noius avons raté une marche et que nous sommes entrés dans l’aventure sans la moindre boussole! Et que cette aventure a déjà commencé à Durban en Août 2001.
Il faut analyser Durban…
Sortons de notre petit hexagone et regardons ce qui se passe dans les pays du Nord ou en Irlande !
Et nos cousins Germains qui sont revenus sur les avantages acquis et sérré la ceinture ? Ils exportent malgré la mondialisation et un Euro fort !
Regardez la Belgique : la Flandre gagne et la Wallonie décline. La Flandre était pauvre et rurale, la Wallonie riche et industrielle.
1) Serrer la ceinture de l’Etat qui engloutit 54 % de notre richesse
2) Libérer le travail. Relire la fable de La Fontaine ; le laboureur et ses enfants.
3) Baisser les taxes et charges qui étouffent l’initiative et la consommation.
Nous sommes victimes de notre obésité.
@ Bernique
Ce que vous appelez "la main invisible", ce sont tout simplement les lois de l’univers. Il est vrai que plus on avance dans la connaissance, plus on s’enfonce dans la bizarrerie et l’exotique.
Pour info, l’auto-organisation à lieu lorsque le système se trouve en limite de stabilité, c’est à dire entre ordre et chaos. Cette mince "fenêtre" permet au système de rester cohérent tout en autorisant de multiples déconstructions/construction à travers des "bouffées" chaotiques.
Le problème, il est vrai, c’est que les lois de l’Univers se moquent totalement des situations humaines tragiques. Mais cela est notre fardeau en tant qu’être humain. Cela ne vaut pas dire non plus qu’il ne faut rien faire sur ce sujet.
Si le chaos peut générer des dictatures, c’est l’excès d’ordre qui les détruit. Leur immobilisme les rends totalement obsolète au bout d’un temps plus ou moins long. C’est même l’avantage fondamental des démocraties. Elles ont tendance à fonctionner en limite de stabilité. La situation politique française en est un bon exemple, bien que cela ne soit pas forcément agréable à vivre.
Pour le reste, je reste persuadé qu’émergera de tout cela quelque chose d’entièrement nouveau et finalement bien plus intéressant qu’une fédération (c’est mon opinion et je la partage comme disait Joseph Prudhomme !).
AFP ce jour
MILAN (AFP) – Problèmes logistiques, qualité défaillante ou volonté de se réorienter vers le haut de gamme: dans des secteurs de prédilection du Made (Paris: FR0010328302 – actualité) in Italy comme le textile ou l’industrie mécanique des industriels réinvestissent en Italie après avoir délocalisé.
"Dans la mécanique, le meuble ou même le textile, pourtant durement touché par les délocalisations, on constate que certaines productions reviennent en Italie", explique Marco Fortis, économiste et vice-président de la fondation Edison (Milan: EDN.MI – actualité) , spécialisée dans l’économie industrielle.
"Des industriels ont été déçus par la qualité des produits fabriqués à l’étranger ou touchés par des problèmes de livraison. ………
Travail + Innovation +Qualité ! Comme les Allemands, les Japonais, les Coréens etc…
Tous les jours on parle de suppression d’emplois, du nombre de chômeurs élevé etc., de postes postes non pourvus, faute de candidats ?
Que fait-on pour enrayer ce déséquilibre ?
En parallèle on peut entendre et lire que nous allons manquer de main-d’oeuvre, qu’il faut envisager un apport extérieur ,surtout dans les années à venir. TANT MIEUX cela voudrait dire qu’il n’y aura plus de problèmes de chômage .
Il est à croire qu’il y a eu des études faites pour le futur ?
Comment peut-on avancer de tels propos quant à l’avenir, nos Sociétés françaises face à l’europe et le monde. Il peu encore y avoir des délocalisations donc suppression d’emplois ….etc
TOUT CE CECI parait incohérent?