La Tribune publie aujourd’hui une « tribune » que nous avons cosignée avec Didier Migaud, mon « jumeau » dans la paternité de la LOLF, et deux économistes prestigieux Christian de Boissieu, Président du Conseil d’Analyse Economique et Jean-Hervé Lorenzi Président du Cercle des Economistes. Ensemble, avec nos sensibilités et nos expériences différentes nous avons voulu montrer que la politique était une oeuvre noble, qu’elle n’était pas une guerre civile, mais au contraire, un lieu, des moments de rencontres et d’échanges pour ouvrir ensemble de voies de progrès pour le pays, en les offrant au débat public. Parce que nous avons nos propres convictions politiques, que chacun les connaît, que nous y sommes fidèles, nous n’en sommes que plus à l’aise pour présenter ensemble les solutions qui doivent nous rassembler tous : la croissance et la modernisation de la gestion publique. Je pense que les campagnes électorales gagneraient à offrir davantage de points de vues convergents sur des sujets vitaux portés par des personnes d’expérience issues de sensibilités différentes. C’est en tout cas le sens de notre démarche que nous souhaitons poursuivre pour participer à l’épanouissement d’un « mieux démocratique ». Merci de nous donner votre sentiment.

Voic le chapô du texte :
« Alors que la polémique bat son plein sur le chiffrage des programmes des candidats à la présidentielle, les deux pères de la LOLF (loi organique relative aux lois de finances), Didier Migaud, ancien rapporteur général (PS) du Budget et conseiller budgétaire de Ségolène Royal depuis jeudi, Alain Lambert, ancien ministre du Budget dans le gouvernement Raffarin, aujourd’hui sénateur UMP et proche de Nicolas Sarkozy signent, avec Christian de Boissieu, président du Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre et Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des Economistes, le texte suivant. »

Avec l’aimable autorisation de la Tribune : Lire le texte

Voir aussi article du Monde.