La France a connu une hausse des offres d’emplois au 3ème trimestre de 0,9 % par rapport au 2ème trimestre 2006, alors que le nombre de nouveaux demandeurs d’emploi diminuait de 1,1 %, ce qui a suscité des difficultés de recrutement, indique une étude du ministère de l’Emploi (Dares) parue hier. Les tensions sur le marché du travail qui poursuivent ainsi une progression entamée fin 2003, ont enregistré une « forte croissance » notamment pour les ouvriers qualifiés ou les techniciens de la maintenance, ainsi que pour les ouvriers de la réparation automobile.
Une étude précise des offres d’emplois durablement non satisfaites mériterait d’être publiée.
Ca arrive parfois : je suis d’accord avec vous sur le fait que les offres d’emploi qui ne trouvent pas preneur devraient être facilement et systématiquement accessible sur Internet. Avec l’informatique et les bases de données c’est un jeu d’enfant !
Plus précisément, un classement des offres d’emploi par dates d’ancienneté suffiraient à rendre ce service.
Il me semble qu’il manque toujours à ces analyses une analyse au fond de la situation et du trend!
Une solution simple serait de convaincre l’ANPE de la nécessité de mettre à disposition du plus grand nombre, c’est à dire sur internet, et dans un format ouvert[*], toutes les informations concernant une offre d’emploi non-pourvue 15 jours après sa parution.
Et d’autoriser toutes les exploitations, y compris commerciales, des informations devenues publiques.
[*] par exemple, conforme au projet décret consacrant le référentiel général d’interopérabilité égaré quelque part aux alentours des services de la DGME.
Il serait souhaitable que l’A.N.P.E. puisse proposer d’avantage de postes. POURQUOI ne pas faire en sorte que toutes les offres d’emplois soient transmises à l’ A.N.P.E ce qui permettrait aux demandeurs d’avoir connaissance de l’ensemble des offres et non pas que de celles qui transitent par cet organisme.
Pourquoi ne pas créer une fiche par personne sur internet (avec code confidentiel) avec des propositions de postes correspondant à ses connaissances, mises à jour régulièrement PAR LES SERVICES A.N.P.E. avec obligation des demandeurs de faire acte de candidature et aux employeurs de répondre à chacun.
Ceci permettrait d’être certes plus efficaces et aussi de faire le tri entre les vrais demandeurs pour qui il est indispensable et vital de retrouver rapidement un travail et ceux qui, pour des raisons diverses et variées le sont un peu moins (parfois plus d’intérêts à rester chez soi : moins de frais de route, de garde d’enfants et aussi plus d’aides etc..)
IL est évident que les "offres" doivent correspondre aux "demandes"
mais pourquoi les employeurs n’arrivent pas à recruter dans certaines catégories alors qu’il y a de nombreux demandeurs d’emplois …IL FAUT CERTAINEMENT REVOIR LES CONDITIONS D’ATTRIBUTION DES ALLOCATIONS ASSEDIC lorsqu’il y a manifestement de la mauvaise volonté.
Il est à noter qu’on parle de tensions sur l’emploi alors que le taux de chomage se situe à un niveau trés élevé. Il y a donc bien un décalage trés fort dans les qualifications demandées et celles offertes.
POURQUOI PAS :
– fusion ANPE/ASSEDIC
– Croisement des FICHIERS SOCIAUX
– FORMATION,ENCADREMENT et AIDE effective à la recherche d’emploi par les Services ANPE avec INCITATION EFFECTIVE à la RECHERCHE d’un EMPLOI.
– PLUS DE CONTROLES (pour éviter le travail au noir ..et abus de toutes sortes)
– TOUTE PERSONNE DEVRAIT pouvoir rester en contact avec le monde du travail (pour son équilibre et aussi pour garder ses reflexes vis à vis du travail) pendant la durée de son inscription comme demandeur d’emploi.
Tout cela n’est pas simple. Il n’y a probablement pas de recette magique.
il est probable qu’il s’agisse d’un déséquilibre du marché de l’emploi.
c’est à dire que les salaires proposés sont insuffisants au vu de ceux qui pourraient y répondre de façon satisfaisante.
plusieurs possiblités :
– des règles administratives (et sociales) incitent les candidats potentiels à se satisfaire de revenus du "non-emploi"
– des règles administratives (et fiscales) incitent les employeurs à ne pas proposer des rémunérations conformes à la réalité du marché
– la transparence du marché est insuffisante
– l’activité économique considérée n’a pas d’avenir en france, vu l’ouverture actuelle des frontières
selon les cas, on peut doser les 4 solutions précédentes.
Absolument d’accord avec vous Monsieur le Ministre, il faudrait centraliser / informer / mettre systématiquement en ligne le déficit de métier en parallèle du nombre de demandeur d’emplois. Le site ANPE est extrêmement léger en la matière, pas franchement réactif et extrêmement déphasé par rapport à sa mission de favoriser l’obtention et l’information des offres d’emploi susceptibles d’intéresser les demandeurs. Le site Bataille pour l’emploi mis en ligne par le premier ministre : http://www.premier-ministre.gouv... devrait envisager d’enrichir et de rendre praticable et efficace cette idée avec plusieurs rubriques : Nombre de demandeurs d’emploi par secteur / nombre d’offreur d’emploi par secteur / déficit de métier / offre d’emploi / formations spécifiques pour juguler ces déficits d’emplois. Contrairement aux réactions que j’ai pu lire sur votre blog, je ne suis pas persuadé que le rapport salaire/emploi soit la raison principale de la désaffection de certains métiers.
Cette désaffection réside principalement, à mon sens, dans la stratégie des politiques éducatives, dans la culture française qui voit encore le métier "manouvrier" comme restant encore à notre époque des métiers "bas" et "peu noble", alors qu’il s’avère au contraire riche de part la rareté de leur compétence et de la qualité de leur compétence. Comme l’industrie d’hier, on assiste aujourd’hui à une dégénérescence structurelle de la philosophie citoyenne du symbole TRAVAIL. Que diable, mettre de temps en temps la main dans le cambouis n’a jamais déshonoré un homme !
Il faudrait comparer avec des époques de plein emploi : je me demande si cette inadéquation n’est pas inévitable. L’offre et la demande ne peuvent s’ajuster comme par magie, je pense.
Les quatre causes possibles soulevées par julius me semblent par ailleurs pertinents.
Hors sujet et @ julius
Êtes-vous le julius du forum de latin fr.lettres.langues-anciennes.latin ?
Bonjour,
Je profite de votre billet pour vous faire part de notre initiative qui a le mérite d’être un complément à l’ANPE.
Nous proposons aux TPE – PME – artisans – commerçants de publier gratuitement leurs offres d’emploi mais surtout nous leur donnons la possibilité de les mettre en avant quand il s’agit d’un recrutement urgent ou difficile.
Nous partons du principe qu’au delà de la simple mise en relation par internet il faut pouvoir mettre en valeur ces postes devenus clés dans le développement d’une TPE. Au sein de ces petites entreprises chaque poste est immédiatement créateur de valeur et très souvent ce sont les recrutements qui sont des freins au développement.
Nos études internes nous montrent que près de 4 millions de recrutements par an en France se font avec difficulté et sans parution d’offres d’emploi. Des outils comme internet, permettant de faire émerger cette partie importante de l’iceberg est, nous semble-t-il, une des clés de la rencontre de ces offres et de ces demandes.
Encore faut-il que l’outil en question soit simplissime, efficace et peu onéreux : c’est notre credo.
Bien cordialement
Guy Link
Dans ma ville, Calgary (Canada), le taux de chômage était de 2,6 % en décembre.
Autant dire que nous sommes en manque cruel de ressources humaines.
Il faut aussi savoir que les femmes en congés maternités sont comptés dans les chiffres du chômage ici. Ce qui fait que si on devait calculer à la française, le résultat serait encore plus faible.
Mais au canada, tout est fait pour inciter les gens à travailler. Les allocations chômages sont faibles et ne dépassent pas 50 semaines. Autant dire que vous ne restez pas assis devant votre télé que ça se passe, vous cherchez un emploi.
Mais surtout, il n’y a pas toutes ces lois marxistes françaises qui empêchent les gens de travailler. Je peux travailler autant que je veux, je peux cumuler des emplois si cela me chante.
L’autre différence majeure est que je vis dans un monde anglo-saxon, majoritairement protestant, qui ne considère pas que faire de l’argent est mauvais. Ici, ce qui compte, c’est ‘make the buck’.
Quand les français vont ils enfin accepter de sortir définitivement du socialisme (de droite ou de gauche) ?
En tout cas, c’est définitivement dommage pour la france de voior partir ses jeunes à l’étranger. Et je ne suis pas d’accord avec Sarkozy quand il dit que nous représentons la france à l’étranger. Que néni, nous ne représentons que nous mêmes et nous avons quitté la france car celle ci ne nous offre que peu d’avenir.
A titre d’exemple, je suis un bac + 2 (par équivalence), je travaillais dans un très grand groupe informatique en france et je ne gagnais que 150 K brut en 1997. Aujourd’hui, je gagne l’équivalent de plus de 100 K euros, je finance ma retraite (j’en aurais une comme ça), je suis propriétaire, etc……
Pourquoi ce qui a été possible pour moi au canada n’aurait il pas été possible en france ?
ne pensez vous pas qu’il serait temps de changer de système ?
A JFM parti au Canada,
Vous avez trouvé un mode de vie qui vous sied : très bien ! Je m’en réjouis pour vous.
Pour ma part, je n’ai pas envie de votre réussite car ma vie à la française en France me convient bien tout en vivant avec 10 k euros et pourtant je n’ai pas la sécurité de l’emploi d’un fonctionnaire (je n’ai rien contre les fonctionnaires).
Bien sûr vous pouvez trouver désespérant cet état d’esprit qui n’a rien à voir avec l’esprit du protestantisme. Mais de grâce, ne prenez pas trop de libertés dans les préconisations que vous destinez aux Français ! Je pense au contraire que les idées libérales sont extrêmement minoritaires en France.
Le candidat de l’UMP ne s’y trompe pas qui depuis le 14 janvier brasse du Jaurès et du travailleur à tour de bras. Il sait qu’on n’attire pas les mouches dont il a besoin avec du vinaigre.
Il est clair que les différences culturelles sont telles entr ela France et le continent Nord Américain qu’il n’est pas très pertinent d’établir des parallèles et de s’inspirer de ce qui se passe Outre-Atlantique pour imaginer notre avenir ici.
Un de mes anciens collègues est allé tenter fortune au Canada. Il est revenu au bout de quatre ans en me confiant : le Canada c’est vraiment super… si t’as du fric !
Je vous souhaite bon vent là où vous tracez votre nouvelle vie.
Tres bon message de Jfm.
IL serait bon parfois de savoir prendre les idées chez les autrres pour avancer. Nous sommes souvent donneurs de leçons … ET POURTANT
QU’EST-CE QUI EMPECHE AUTANT LA MACHINE DE FONCTIONNER ?
Nous parlons beaucoup, mais agissons peu. je souhaite que N.S soit à la hauteur de ses promesses et qu’il réagira pour le bien effectif de la France.