Je voulais vous en parler hier mais le temps m’a manqué. Sur son blog, comme dans une ITW au Figaro, Christian Blanc explique les raisons de son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy. Je ne suis pas surpris de sa décision dont j’imagine qu’elle a été mûrement réfléchie. Je connais et apprécie profondément sa personne. Libre. Entièrement libre. C’est si rare dans la politique. Culturellement, affectivement, Christian est un homme de gauche. De la gauche social-démocrate, comme partout en Europe, sauf en France. Celle qui adhère sans ambigüité à l’économie de marché et qui cherche à optimiser la création de richesse pour en avoir plus à partager et ainsi concilier performance et équité.

Il a procédé à un travail approfondi sur les voies et moyens de la modernisation du pays pour revitaliser notre modèle économique et l’action publique. Il souligne toujours l’urgence à agir. Cette urgence le conduit aujourd’hui à faire le choix de l’efficacité. Il place l’intérêt de la France avant toute considération partisane ou personnelle. C’est un homme d’Etat. Nous avons ensemble, avec Jean-Marie Bockel, entamé une démarche qui s’affranchissait des barrières de parti pour mieux servir l’intérêt général. Comme il m’est arrivé souvent de vous le dire, dans notre pays qui manque de culture de coalition, l’action transpartisane est indispensable pour lever les tabous et sortir des blocages qui paralysent la France.