Décidément après le Liban, la Chine, notre Ségolène nationale n’a même plus besoin de sortir de notre territoire pour semer la panique dans un pays ami. En une phrase, elle nous met tout le Canada à dos, sans même nous valoir, en retour, la moindre tendresse du Québec, tant le piège dans lequel elle est tombée est grossier. Certes le Général de Gaulle avait lancé le célèbre « vive le Québec libre ! ». C’était une autre époque. Une autre histoire, une autre stature. Il n’était venu l’idée à personne que ce pouvait être par hasard. Notre problème est aujourd’hui que la France est soumise aux aléas d’une candidate à la Présidence de la République qui ne semble pas mesurer les conséquences des propos qu’elle tient à propos d’autres pays. Au risque de dégrader notre image dans le monde. Les Affaires Etrangères ne s’improvisent pas. Elle pourrait, au moins, se faire conseiller convenablement. Qu’elle demande par exemple à Hubert Védrine dont chacun reconnaît la compétence. D’ici là un bon conseil : ne rien dire et s’en remettre aux débats participatifs, comme dans l’antiquité, aux oracles !