Décidément les prescriptions fiscales de François Hollande mettent dans l’embarras les dignitaires du parti socialiste. Sa royale épouse a certes courtoisement bien vite stoppé le traitement, mais la limite (probablement volontaire) de son vocabulaire, en la matière, n’a pas permis d’élucider vraiment son propre avis sur le sujet. Appelé d’urgence, le bon docteur Strauss-Kahn, sans doute de service ce jour là, prononce un diagnostic maussade. Non seulement les dites prescriptions seraient nocives mais elles ne seraient même pas conformes au protocole de soins socialistes élaboré pourtant laborieusement lors des 48 heures du Mans. Bref, le Premier Secrétaire se serait livré à une sorte de pratique illicite de la médecine fiscale socialiste. L’augmentation de la dose de CSG pour le financement des retraites serait considérée comme presque mortelle. Quant au dosage des prélèvements à compter des 4.000 euros, il donnerait lieu à de fortes controverses même entre les instituts spécialisés. S’agit-il d’abord de 4.000 euros par personne ? Par foyer ? Bruts ? Nets ? Quant au nombre de victimes choisies, on s’y perd. Les cadres dans le privé sont plus de 2,6 millions dont le salaire moyen est estimé à plus de 46.000 euros. Dans la fonction publique, ils sont 450.000, au salaire moyen de 42.000. Le ministre parle de 1,2 millions de foyers concernés et le SNUI entre 300 et 450.000. Quand à François Hollande il avait annoncé 200.000. En attendant, il persiste et signe ! On comprend l’inquiétude des contribuables dans le collimateur !