Dans son ITW donnée au Monde du 19 décembre qui détaille les mesures économiques et sociales d’un futur gouvernement de gauche, se moque carrément du journal et de tous les Français. Il annonce qu’il reviendra sur toutes les baisses d’impôts sur le revenu accordées pendant la présente législature. Il supprimera le bouclier fiscal. Revenir sur le droit fiscal existant porte un nom qu’il faut assumer : augmenter les impôts ! François Hollande doit assumer ce choix politique d’augmenter les impôts. Ceci doit être connu et cru de tous les Français qui n’ont cependant pas le sentiment de bénéficier d’un traitement de faveur en matière fiscale. Nous n’avons d’ailleurs pas connaissance d’une émigration clandestine de contribuables aisés venant de pays voisins se réfugier en France pour bénéficier d’une fiscalité prétenduement favorable.
L’annonce pernicieuse du secrétaire du Parti socialiste est bien hypocrite et oublieuse de la pratique du gouvernement Jospin qui annonçait un plan global d’allégement et de réformes impôts portant sur 120 milliards de francs (18,3 Mds€) sur 3 ans (2001-2003). Ce plan étant annoncé comme s’inscrivant dans (je cite) « une politique de baisse de la pression fiscale, engagée dès 1998 et qui s’est accélérée pour 2000 à hauteur de 80 milliards de francs (12,2 Mds€) » Laurent Fabius et Florence Parly précisant que ce plan était « nécessaire en raison du poids atteint par les impôts et des évolutions fiscales nationales et internationales, précisant que cet allègement était rendu possible par le contexte de croissance qu’il devrait continuer à renforcer ». Fermer le ban. Ce qui était vertueux et inspiré sous le gouvernement Jospin devient une honte quand c’est la droite qui gouverne. Quel manichéisme démodé. En réalité, de 1994 à 2004, les allègements de fiscalité de l’Etat ont été en moyenne de plus d’un milliard d’euros pas an, quelqu’ait été les gouvernements de gauche ou de droite.
S’agissant de l’ISF, la réponse est plus alambiquée, il serait maintenu sur les plus gros patrimoines. Mais les entreprises familiales ne devaient pas être condamnées à être rachetées, en raison de cet impôt économiquement stupide. Comment ? Mystère ! Il est vaguement question des pactes d’actionnaires qui existent déjà.
S’agissant de la résidence principale, il serait paradoxal, selon lui, d’ajouter un avantage fiscal à une valorisation de l’immobilier, ce qui n’a rien à avoir avec la liquidité nécessaire pour payer l’impôt.
S’agissant des prélèvements obligatoires, il précise qu’il n’y aura pas de baisses, sans doute pour faire oublier que c’est du temps de la gauche en 1999 et 2000 qu’ils ont atteint leur apogée sous la 5ème République. Sans doute envisage-t-il que la France redevienne championne du monde des prélèvements obligatoires après la Suède. Il n’envisage pas de la doubler j’espère !
S’agissant de la baisse des dépenses de l’Etat, une réponse vague (du genre de celles Ségolène Royal) évoque vaguement des redéploiements de moyens et d’effectifs sans précision ni sur la méthode, ni sur les cibles envisagées. Aucune norme d’évolution des dépenses n’est évoquée.
S’agissant de l’abrogation de la réforme des retraites Fillon, un ajustement substantiel apparaît. Il n’est plus question « d’abroger » mais d’ouvrir une négociation. C’est plus prudent. Quant à l’âge de la retraite en Allemagne (67 ans), on ne va pas gâcher la fête maintenant, il n’en est pas question. On verra plus tard.
En revanche, comme nous n’avions pas encore parlé de taxe nouvelle, il annonce la création d’une nouvelle CSG-retraite. Encore un impôt nouveau qui frappera tous les revenus, y compris des plus défavorisés.
S’agissant des régimes spéciaux de retraites : vive les droits acquis ! C’est tellement plus populaire. Que cela soit d’une profonde injustice n’a aucune importance, l’essentiel est dans l’annonce et la démagogie.
S’agissant de la progression des salaires il ne prend guère de risque d’annoncer la cible de 1.500 euros pour le SMIC en fin de législature, c’est exactement ce que l’application mécanique du droit existant permet. En revanche, rien n’est prévu pour éviter la suppression de ces emplois faiblement qualifiés qui pourraient disparaître en raison d’une augmentation continue non assortie d’une production de richesse complémentaire. Ainsi l’idée de permettre de travailler plus pour gagner plus est soigneusement évitée car elle porte atteinte à la valeur du « non travail » promue par le parti socialiste.
S’agissant des stock-options, comme on ne pas les empêcher, on les dissuadera. Le Contrat Nouvelle Embauche sera abrogé. Les indemnités de licenciement seront significativement relevées, une sorte de taxe sur les licenciements sera instituée.
Bref, il s’agit de faire de la France le pays qui réfute l’ouverture au monde de l’économie, qui ignore la concurrence internationale, qui se plombe plus encore en prenant la posture d’un pays arrogant faisant la leçon au monde entier, en fragilisant ses entreprises et ses emplois, pour essayer de s’attirer les sympathies de l’extrême gauche dont l’appoint électoral est nécessaire.
La seule chose vraie est avouée en toutes lettres en conclusion de l’ITW à propos de cette politique. Je cite François Hollande « je n’ose pas dire un « plan ». Mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Nos voici revenu au temps du gosplan de l’Union Soviétique qui fera tant plaisir au parti communiste, futur allié exigeant de cet attelage hétéroclite qui se profile pour le lendemain de la Présidentielle. De grâce, épargnons-nous cette aventure.
Tout ça… ça sent bon le kolhoze §
C’est beau comme un annuaire téléphonique de NYC cette prose (pas de commentaire sur ITW mais gaffe le jour ou ITN débarque pour en faire).
Mais vous avez raison, il faut encore et toujours taper l’opposant tant que la campagne est lancée. Après il sera trop tard. Bon, enfin il paraît que c’est cela faire de la politique.
Je note cette savoureuse phrase :
"Je cite François Hollande « je n’ose pas dire un « plan ». Mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Nos voici revenu au temps du gosplan de l’Union Soviétique qui fera tant plaisir au parti communiste, futur allié exigeant de cet attelage hétéroclite qui se profile pour le lendemain de la Présidentielle"
Il est bien connu que toutes les personnes qui font des plans sont des collaborateurs ou des nostalgiques de l’Union Soviétique. C’est d’ailleurs pour cela qu’une bande de soviétiques acharnés ont instauré jadis un commissariat au plan, qu’il y eu moultes instances pour les apprentis technos qui en dépendaient.
Mais c’était du temps où la France était une république soviétique !! Heureusement qu’un grand vent de Liberté a soufflé depuis… Rocard dernier ministre au plan de mémoire ?
Autant on peut se demander si tout planifier est sensé, autant on peut se poser des questions sur ceux qui jettent aux orties toute tentative de planification.
La méthode du doigt mouillé est bien plus intéressante : on n’a de comptes à rendre à personne sur la direction du vent. A moins que l’économie ne soit un art qui échappe à toute tentative de mise en forme… que dirait le "bon père de famille" s’il se savait autant artiste ?
Dire que vous voulez rester au pouvoir… sûrement pour relancer le travail des seniors… et faire de notre pays une grande puissance !!
Simplement pathétique. De grâce, prenez votre retraite certainement bien méritée.
mais que voulez vous? je me tiens à répéter en fait, comme Pascal Sevran pour la planète, que le seul remède pour la France est de se séparer de la moitié de sa population par quelque opération chirurgicale subliminale. Une sorte de Lobotomie!
La Révolution n’a été que la potion maléfique du Dr Cordelier (voir cet exellent film avec Barrault)
peut-être que le couple Hollande promet de revenir sur les réductions d’impôt comme la droite promettait de revenir sur les 35h.
Osons espérer qu’élus, ils resteront aussi couards et peu téméraires… malheureusement j’en doute
Suppression des droits de succession
Avec cette mesure, NS s’expose à un problème de crédibilité et je comprends son embarras et les tergiversations de l’UMP.
Sur un plan économique :
D’un côté, NS prône un retour à l’équilibre budgétaire et il annonce une mesure conduisant à baisser les recettes. Mesure dont l’effet positif sur la croissance reste à démontrer.
Sur un plan politique :
D’un côté il fait plaisir aux classes moyennes mais de l’autre il court le risque d’apparaître comme le candidat des riches. Figure dont il avait tenté de se défaire en prônant l’égalité des chances et la discrimination positive.
(En effet, les petits patrimoines sont déjà exonérés de droits de succession en ligne directe, toute exonération nouvelle profitera donc aux classes moyennes et supérieures).
Cette mesure, je trouve, a des relents le populisme !
Bien vu!
La gauche la plus archaïque -et menteuse- du monde…
Et encore, il y a pire!
J’étais le 12 septembre à une réunion organisée par Impulsion Concorde (association de jeunes créée pour que la dette publique, vue comme un indicateur de mauvaise gestion de notre Etat, soit au centre des débats de 2007) à l’Assemblée nationale.
A ma question : "quelles mesures précises proposez-vous pour améliorer la productivité des fonctionnaires et l’efficacité de la dépense publique", Eric Besson m’a répondu deux choses fulgurantes :
– On ne peut mesurer la productivité dans beaucoup de services publics (exemple : les crêches).
– Productivité n’est pas un gros mot au PS. (Merci Monsieur Besson pour cette mesure concrète)
– De toutes façons, la dette n’est pas un problème puisque les Français ne s’y intéressent pas (mensonge, si on regarde les sondages : récemment, j’ai lu qu’elle arrivait au 4ème rang des priorités des Français) ! Et quand bien même ce serait un problème…ce n’en serait pas un puisqu’avec nous, retour de la croissance.
Et comment faire revenir la croissance? Par l’innovation et la recherche. Rien de plus précis que cette nouvelle tarte à la crème.
Donc j’imagine déjà la recette socialiste : + de dépenses publiques en faveur de la recherche. Pourtant, la France est déjà un des pays au monde (2ème après le Japon?) où la part d’argent public consacré à la recherche est la plus forte… C’est donc une question d’organisation de notré système de recherche, de son lien avec l’entreprise, de favorisation de la recherche privée, qu’il faut plancher. Mais là, pas un mot au PS !
Remarquez, Hervé Novelli, qui représentait l’UMP, n’a pas tellement fait mieux : selon lui, les gains de productivité sont une goutte d’eau dans la mer et LA solution est de confier des missions de l’Etat à des agences. Pas un mot sur le qualitatif, donc. Ceci m’a profondément déçu.
Quant à l’UDF, on peut dire qu’au moins elle a de forts engagements en matière de dette publique. Mais ceux-ci ne sont que normatifs ou institutionnels, rien au plan de la gestion des ressources humaines publiques, de l’organisation de notre Etat et de notre modèle économique…
Monsieur Lambert : avec Christian Blanc, élevez le débat !
Tout cela est cohérent avec le fameux "je n’aime pas les riches" que Monsieur Hollande avait laché face à Madame Alliot-Marie (http://www.dailymotion.com/video...
Vraiment dommage que le dogmatisme à tout crin soit la raison de vivre des politiques (qui plus est à quelques mois des élections), alors qu’une bonne dose de pragmatisme s’imposerait. Tout chef d’entreprise confronté à la situation financière de la France serait contraint d’engager un plan de relance très stricte (recettes ET dépenses) très contraignant. Pourtant, comme à chaque élection, la plupart des programmes sont principalement constitués d’un florilège de coûteuses promesses (pour consolider les bases électorales) et de déclarations d’intentions très évasives (pour élargir ces mêmes bases).
Ces déclarations de Monsieur Hollande sont effrayantes.
Tout cela est cohérent avec le fameux "je n’aime pas les riches" que Monsieur Hollande avait laché face à Madame Alliot-Marie (http://www.dailymotion.com/video...
Vraiment dommage que le dogmatisme à tout crin soit la raison de vivre des politiques (qui plus est à quelques mois des élections), alors qu’une bonne dose de pragmatisme s’imposerait. Tout chef d’entreprise confronté à la situation financière de la France serait contraint d’engager un plan de relance très stricte (recettes ET dépenses) très contraignant. Pourtant, comme à chaque élection, la plupart des programmes sont principalement constitués d’un florilège de coûteuses promesses (pour consolider les bases électorales) et de déclarations d’intentions très évasives (pour élargir ces mêmes bases).
Ces déclarations de Monsieur Hollande sont effrayantes.
Alain, vous dites que M. Hollande se moque du monde ; soyez plus circonspect en restreignant le monde à votre monde. Ne parlez pas au nom du monde dont je fais partie car vous ne me représentez pas le moins du monde.
Je paie environ 1000 € d’impôt sur le revenu en 2006 ; je suis prêt à en payer 1100 dès lors que celui qui en paie 10000 en paie 11000. Parce que l’impôt ça a du sens, du point de vue qui est le mien dans le monde où je vis ! C’est d’ailleurs l’un des piliers du fameux modèle scandinave de flexicurité !
Par ailleurs, vous reprochez au PS de se compromettre avec la gauche de la gauche ; c’est l’hôpital qui se moque… Quand on est membre d’un parti qui contribue à légitimer les thèses défendues par un parti d’extrême-droite et donc à rendre respectable son leader, alors même que la présence de M. sarKOMzy au gouvernement est due à un vote massif de rejet de ce que représente Lepen, on s’abstient de montrer la paille dans l’œil du voisin. Ça frôle l’indécence.
Une large partie des Français souffre davantage d’insécurité sociale sans pour autant que vous preniez ce problème à bras le corps. Au lieu de cela vous faites de l’insécurité, un thème à traiter au même titre que les autres bien évidemment, la pierre angulaire de votre édifice politique. Vous contribuez ainsi à amplifier le sentiment d’insécurité physique dont souffre une minorité non négligeable. Mais en mettant en scène cette thématique à des fins de raccolage électorale vous nourrissez un mal-être ambiant dans l’intention de vous en servir pour capter des voix en arborant ostentatoirement une posture énergique qui se veut rassurante.
Le pivot de l’action de sarKOMzy est la communication à large échelle. Montrer la violence aux téléspectateurs pour diffuser et accentuer le sentiment de peur puis se montrer dans la peau du politique déterminé à agir pour résorber ce qui a été présenté au préalable comme un phénomène qui gangrène toute la société. A tout le moins a-t-on fait en sorte que la société le croit.
Dans cette optique de manipulation de l’opinion par média interposés, il est important de communiquer sur sa politique et ses résultats. D’où l’obsession de chiffres. Là où certains mettent en avant une diminution du nombre des demandeurs d’emploi, sarKOMzy veut faire du chiffre sur la reconduite aux frontières des misérables sans papier et sur la baisse de l’insécurité. Ou plus précisément du sentiment d’insécurité. Car c’est cela qui est déterminant dans la perception d’une personnalité politique qu’ont un grand nombre de citoyens. D’où l’importance de la maîtrise des médias pour diffuser son discours de nature à inquiéter et se construire une image propre à rassurer.
Dans mon monde, on considère que sarKOMzy et ceux qui lui emboitent le pas se moquent sérieusement des gens en focalisant l’attention autour de son ministère de l’Intérieur. Ensuite, fort de la confiance qu’il aura inspirée autour du sentiment de peur qu’il aura diffusée le candidat sarKOMzy va aller proclamer ici et là ses bonnes intentions sur les matières d’insécurité sociale. En escomptant que sa crédibilité première de premier flic de France le rende crédible en matière de rassurance économico-sociale électoraliste.
Alors que insécurité socio-économique est la résultante des politiques libérales mise en œuvre avec votre soutien de part le monde dans le cadre d’une globalisation qui prône une dérégulation appelée de vos vœux. Et pourtant les règles ont pour fonction de fixer un cadre qui rassure les populations, quand bien même elles bordent un tant soit peu la liberté dont jouissent les individus les plus performants.
Or ce sont bien les plus performants qui s’organisent pour faire pression sur le pouvoir à travers les lobbies et les populations grâce aux médias qu’ils acquièrent et influencent de telle sorte que leurs intérêts de groupes minoritaires prévalent sur ceux de la majorité de la population incapable de coordonner la défense de ses priorités avec une telle efficacité. Tout cela en sachant que les valeurs individualistes qui sous-tendent cette société de liberté dérégulée dynamitent l’organisation sociale articulée autour des solidarités collectives et de proximité.
Désormais, c’est la course pour tout et chacun se retrouve seul avec lui-même, ou peu s’en faut, pour affronter les défis de la survie dans un monde moderne qui n’a jamais connu une telle richesse aussi mal répartie. Or l’impôt permet de répartir la richesse au profit de tous en général, et des moins performants en particulier.
Ainsi, le monde tel que vous le voyez ne ressemble pas au monde tel que je le vois. Alors merci encore une fois de faire l’effort de précision sémantique de vous exprimer au nom des gens qui peuvent se reconnaître dans votre approche. Ça évitera aux autres de se sentir exclus et méprisés puisque ne se reconnaissant pas dans vos propos qui prétendent à l’universalité en rangeant d’office tout le monde derrière votre seule bannière.
Je ne doute pas que vous ayez des réserves, des compléments d’explication et des rectifications à apporter à mon commentaire. Je les attends avec intérêt dans la mesure où les sites tels celui-ci sont des espaces pour démarrer des conversations. Pour converser il faut être deux. Les conditions sont donc réunies et la balle est dans votre camp.
Nos mondes ne sont pas identiques… Raison de plus pour discuter ici et maintenant. Ainsi serons-nous dans l’esprit blogue et dans l’esprit politique au sens d’échanges de propos entre citoyens sur la place publique. C’est bien votre intention en tenant un blogue politique ?
Mais peut-être s’agit-il principalement d’un outil de propagande et d’autopromotion ? Il n’y a pas de honte à le reconnaître franchement. Au moins les visteurs sauront à quoi s’en tenir. Et la morale civique sera épargnée ! Personnellement, c’est ce que je pense. Mais je ne demande pas mieux que d’être pris en défaut sur ce point…
Les gens qui votent socialiste sont certainements ceux qui ne payent pas d’imports car ils sont partis a l’etranger , ou ceux qui ne chercheront pas a gagner plus
Le Pen lui promet de baisser les impots …
Alain, vous dites que M. Hollande se moque du monde ; soyez plus circonspect en restreignant le monde à votre monde. Ne parlez pas au nom du monde dont je fais partie car vous ne me représentez pas le moins du monde.
Je paie environ 1000 € d’impôt sur le revenu en 2006 ; je suis prêt à en payer 1100 dès lors que celui qui en paie 10000 en paiera 11000. Parce que l’impôt ça a du sens, du point de vue qui est le mien dans le monde où je vis ! Et c’est un des piliers du modèle scandinave.
Par ailleurs, vous reprochez au PS de se compromettre avec la gauche de la gauche ; c’est l’hôpital qui se moque… Quand on est membre d’un parti qui contribue à légitimer les thèses défendues par un parti d’extrême-droite et donc à rendre respectable son leader, alors même que la présence de M. sarKOMzy au gouvernement est due à un vote massif de rejet de ce que représente Lepen, on s’abstient de montrer la paille dans l’œil du voisin. Ça frôle l’indécence.
Une large partie des Français souffre davantage d’insécurité sociale sans pour autant que vous preniez ce problème à bras le corps. Au lieu de cela vous faites de l’insécurité, un thème à traiter au même titre que les autres bien évidemment, la pierre angulaire de votre édifice politique. Vous contribuez ainsi à amplifier le sentiment d’insécurité physique dont souffre une minorité non négligeable. Mais en mettant en scène cette thématique à des fins de raccolage électorale vous nourrissez un mal-être ambiant dans l’intention de vous en servir pour capter des voix en arborant ostentatoirement une posture énergique qui se veut rassurante.
Le pivot de l’action de sarKOMzy est la communication à large échelle. Montrer la violence aux téléspectateurs pour diffuser et accentuer le sentiment de peur puis se montrer dans la peau du politique déterminé à agir pour résorber ce qui a été présenté au préalable comme un phénomène qui gangrène toute la société. A tout le moins a-t-on fait en sorte que la société le croit.
Dans cette optique de manipulation de l’opinion par média interposés, il est important de communiquer sur sa politique et ses résultats. D’où l’obsession de chiffres. Là où certains mettent en avant une diminution du nombre des demandeurs d’emploi, sarKOMzy veut faire du chiffre sur la reconduite aux frontières des misérables sans papier et sur la baisse de l’insécurité. Ou plus précisément du sentiment d’insécurité. Car c’est cela qui est déterminant dans la perception d’une personnalité politique qu’ont un grand nombre de citoyens. D’où l’importance de la maîtrise des médias pour diffuser son discours de nature à inquiéter et se construire une image propre à rassurer.
Dans mon monde, on considère que sarKOMzy et ceux qui lui emboitent le pas se moquent sérieusement des gens en focalisant l’attention autour de son ministère de l’Intérieur. Ensuite, fort de la confiance qu’il aura inspirée autour du sentiment de peur qu’il aura diffusée le candidat sarKOMzy va aller proclamer ici et là ses bonnes intentions sur les matières d’insécurité sociale. En escomptant que sa crédibilité première de premier flic de France le rende crédible en matière de rassurance économico-sociale électoraliste.
Alors que insécurité socio-économique est la résultante des politiques libérales mise en œuvre avec votre soutien de part le monde dans le cadre d’une globalisation qui prône une dérégulation appelée de vos vœux. Et pourtant les règles ont pour fonction de fixer un cadre qui rassure les populations, quand bien même elles bordent un tant soit peu la liberté dont jouissent les individus les plus performants.
Or ce sont bien les plus performants qui s’organisent pour faire pression sur le pouvoir à travers les lobbies et les populations grâce aux médias qu’ils acquièrent et influencent de telle sorte que leurs intérêts de groupes minoritaires prévalent sur ceux de la majorité de la population incapable de coordonner la défense de ses priorités avec une telle efficacité. Tout cela en sachant que les valeurs individualistes qui sous-tendent cette société de liberté dérégulée dynamitent l’organisation sociale articulée autour des solidarités collectives et de proximité.
Désormais, c’est la course pour tout et chacun se retrouve seul avec lui-même, ou peu s’en faut, pour affronter les défis de la survie dans un monde moderne qui n’a jamais connu une telle richesse aussi mal répartie. Or l’impôt permet de répartir la richesse au profit de tous en général, et des moins performants en particulier.
Ainsi, le monde tel que vous le voyez ne ressemble pas au monde tel que je le vois. Alors merci encore une fois de faire l’effort de précision sémantique de vous exprimer au nom des gens qui peuvent se reconnaître dans votre approche. Ça évitera aux autres de se sentir exclus et méprisés puisque ne se reconnaissant pas dans vos propos qui prétendent à l’universalité en rangeant d’office tout le monde derrière votre seule bannière.
Je ne doute pas que vous ayez des réserves, des compléments d’explication et des rectifications à apporter à mon commentaire. Je les attends avec intérêt dans la mesure où les sites tels celui-ci sont des espaces pour démarrer des conversations. Pour converser il faut être deux. Les conditions sont donc réunies et la balle est dans votre camp.
Nos mondes ne sont pas identiques… Raison de plus pour discuter ici et maintenant. Ainsi serons-nous dans l’esprit blogue et dans l’esprit politique au sens d’échanges de propos entre citoyens sur la place publique. C’est bien votre intention en tenant un blogue politique ?
Mais peut-être s’agit-il principalement d’un outil de propagande et d’autopromotion ? Il n’y a pas de honte à le reconnaître franchement. Au moins les visteurs sauront à quoi s’en tenir. Et la morale civique sera épargnée ! Personnellement, c’est ce que je pense. Mais je ne demande pas mieux que d’être pris en défaut sur ce point…
Hollande=Royal =ENA.
Impôts pour ces hauts fonctionnaires = moyens d’agir pour eux qui ne croient pas au marché.
tout cela est d’une logique navrante mais peu surprenante.
La seule différence, c’est le discours que l’on met en vaseline autour pour nous faire avaler la pilule.
Quand on entend Mme ROYAL indiquer que "l’Etat peut et doit intervenir contre les licenciements inciviques", cela fait pleurer devant cette démagogie qui frise la stupidité.
Aujourd’hui, le client dit à son fournisseur, combien en moins sur votre prix de vente. Et le fournisseur peut tenir son prix ou ses marges, s’il est sûr qu’il a fait le maximum en information, en innovation et en investissement pour ne pas trouver un rigolo qui a trouvé une petite astuce pour faire moins cher.
Il n’y a pas de fatalité, compétition est le mot. Cela permet notamment d’aller achter nos jouets pour Noël, trois fois moins cher qu’il y a dix ans. Regarder le prix d’une poêle à frire dans un rayon.
Il n’y a pas que des mauvaises choses dans la mondialisation.
Et nous avons les moyens en France d’être Champions du Monde, car l’innovation, le système D, c’est notre âme et notre culture.
Vous avez dit intérêt général?
Ce matin, Jean-Louis Bianco, directeur de campagne de Ségolène Royal, et Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes et président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale, étaient respectivement les invités de RTL et d’Europe 1. Ils ont tout…
M Impotent , vous payez 1000 E et etes pret a payer 1100 .. 10% d’augmentation a avaler , soit .
Mais celui qui paye 10000 … ( parce qu’il y a encore des gens qui payent cette somme ) payera t’il 11000 ? . Deja s’il paye cette somme c’est un idiot … Il ya des moyens pour payer moins Et combinen meme si la pression fiscale est trop forte il ira en Suisse , trouvera un investissement defiscalisé ..
Le poids des impots , ce ne sont pas les riches : Le couple Hollande Royal , combien payent ils ? Surtout avec leur appart a 900 000 Euros .. Ce sont toujours les gens qui gagnent juste assez pour trinquer qui ont droit de payer ..
M Hollande représente le parti socialiste et il parle à son électorat en prometant la hausse des impôts.
Car pour beaucoup de français comme "impotent", on a fait croire que l’investissement de l’état par la consommation était toujours la solution à la reprise économique durable.
Rappelez vous du plan de relance, par la consommation, de Mauroy en 1981 et "tous le monde" devrait comprendre que ce n’est plus une solution dans une économie de marché ouverte.
Donner du pouvoir d’achat en prenant l’argent à ce qui en n’ont c’est une idée à la bas suspecte par sa simplicité.
Dans une économie ouverte cette argent part aussi vers les fournisseurs étrangers.
En outre on sait, et "tout le monde" le sait si il s’informe, que l’impot ne suffit même plus à payer le fonctionnement de l’état.
L’état emprunte pour payer ses factures.
Il n’y a plus de debat sur la question de l’imposition en France.
Notre pays doit gagner en compétitivité et cela n’est possible qu’en baissant les charges et en innovant.
Pour cela l’état doit moins dépenser et plus investir.
Pour cela les depenses doivent baisser.
Pour baisser les dépenses il est necessaire de réformer les services publique et le système social, puisque ce sont les plus gros postes de dépense.
Ca c’est beaucoup plus compliqué que d’augmenter les impôts.
La productivité des fonctionnaires, les conditions d’accès à l’aide sociale, la lutte contre les fraudes sont des sujets essentiels.
Mais bien sûr là on demande au français de se remettre en cause, de se responsabiliser, d’assumer un changment.
Et ça électoralement parlant c’est trés difficile à présenter comme promesse.
Le parti socialiste a choisi la facilité, a choisi de s’appuyer sur la désinformation dont nous sommes victimes pour promettre la sécurité, le confort et la prospérité sans efforts et sans contreparties.
Quelqu’un qui vous dit je vais prendre de l’argent aux riches pour vous le donner ça ne vous fait pas reflechir ?
Les prélèvements obligatoires atteignent 50 % ce qui fait qu’en moyenne un français ne commence à travailler pour lui qu’aux environs du 1er juillet.
Sous la royauté, le peuple était écrasés par des impots énormes me disait mon instituteur.
Quel était le taux des prélèvements obligatoires sous Louis XVI ? et ce taux là que je crois très inférieur à 50 % l’a conduit où nous savons…..
Raleur , vous avez raison … Cependant , puisque vous avez evoqué Louis XVI , j’aimerais ajouter que la revolution ne fut pas de son fait . Il a meme ete devantage reformiste et progressiste que ses predesesseurs ; il a envioiyé La Fayette , puis notre flotte aux Ameriques en guerre d’independance , c’est lui aussi qui a convoqué les etats generaux .
La revolution a ete aussi le fait de la famine et de quelques idées .
Aujourd’hui la classe dominante des ENArques nous presse a grand coup de principes theoriques et de belles phrases cajoleuses . Il n’y aura pas de revolution en France …Mais juste un ras le bol qui menera chacun a voter au premier tour pour se defouler et au second a se rattrapper car on nous dira qu’on a été trop loin .
Le systeme democratique en France est verouillé , comme le systeme syndical .. a terme , la Democratie Française sera une bouffonnerie ou domineront vote extremes et abstention . Et cela aussi ne derange pas les politiques .
Restent la fraude , l’evasion fiscale , le systeme D … bref une republique fantoche
So 1981.
Cette interview de François Hollande dans Le Monde est à peine croyable. Morceaux choisis : “Nous reviendrons sur toutes les baisses d’impôt sur le revenu qui ont été accordées sur les tranches supérieures du barème. Nous nous remet…