Au cours des 48 heures de l’UMP, les adhérents ornais n’ont cessé de m’inviter à lire, ce que j’avais déjà fait, la tribune de Jean d’Ormesson dans Le Figaro du WE intitulée « Avons-nous perdu la tête ? » Il dit avec clarté ce que l’immense majorité des Français de la droite et du centre pensent. Je vous invite à me dire ce que vous en pensez vous même. Pour ma part, je ne cache pas que je partage entièrement son avis. Ségolène Royal a écrasé dans son camp ceux qui se sont présentés divisés, elle écrasera, de la même manière, ceux, dans le camp adverse, c’est à dire le nôtre, ceux qui aussi se présenteraient divisés. Est-ce que chacun se l’est entendu pour dit ?
Merci d’avoir conservé la mémoire de cette célèbre journaliste Geneviève Tabouis qui utilisait à la radio la formule : "Entendez-vous le pour dit !" C’était le temps du grand journalisme.
M.Lambert,
Souvenez-vous,il y a 15 jours environ,lors du "dérapage" de Mme ALLIOT MARIE,je posai la question:
"Est-ce que la machine à perdre est déjà en route ?"
Il n’est point nécessaire de s’appeler M.d’ORMESSON pour le comprendre.
Et en janvier ,nous aurons d’autres surprises.
Il n’y a plus qu’UN seul moyen à N.SARKOZY pour gagner.
Bon faudrait savoir : vous êtes serein et tranquille comme affiché dans un de vos billets [1] ; ou vous pensez (tout bas) comme M. d’Ormesson qu’il y a péril en la demeure ?
1] http://www.alain-lambert-blog.or...
NDLR : Je ne vois pas bien le rapport entre mon billet précédent et celui-ci mais si vous en voyez un, je ne serai pas contrariant. La dernière fois je parlais exclusivement de chiffrage du projet et là je traite de témoignages de militants sur les déclarations des uns et des autres. S’agissant des pronostics, puisque c’est apparemment votre sujet à vous, il me semble qu’il est encore bien tôt pour s’y aventurer. Cela ne dispense pas de mettre un peu de méthode dans la démarche ! AL.
Je pense que Monsieur Jean d’ORMESSON a mille fois raison. Je partage entièrement son analyse. Qu’ils aient nom : Jacques CHIRAC, de VILLEPIN, M.A.M. DEBRE, etc … il apparaît bien qu’aucun d’eux n’est susceptible de faire le score électoral nécessaire pour battre Ségolène ROYAL. Ils ne peuvent l’ignorer. Ils ne peuvent ignorer non plus le travail considérable fait par Nicolas SARKOZY pour donner à l’U.M.P. l’audience, le crédit, qui sont les siens actuellement. Par conséquent ils sont bien les ouvriers de la 11ème heure, et s’il leur reste un peu de bon sens, un peu de " jugeotte " ils ne peuvent que tout faire pour apporter leur soutien à Nicolas SARKOZY. Ce dernier doit déclarer sa candidature dans les prochains jours. Il n’est que temps, et il importe que l’U.M.P. lui apporte son soutien dans les délais prévus, sans attendre que le Président de la République fasse connaître son intention. Il s’est mis, depuis longtemps, hors course.
De retour d’une splendide virée à bicyclette dans le coeur du sud de l’Ile Sud de la Nouvelle Zélande, après la paix que suscite cette nature superbe et…vide d’hommes (enfin, presque!) …me voilà à nouveau le nez plein d’odeurs nauséabondes : celles qui émanent de l’actualité politique française. Evidemment d’Ormesson a raison , évidemment Ivan Rioufol a raison etc. C’est tellement évident.
Mais les magouilles parisiennes vont leur train comme d’habitude sans le moindre souci (autrement que par les mots qui volent…) pour un pays qui est au bout du rouleau.
Pays d’autistes longtemps popualires, et maintenant d’autistes "élitiques".
J’ai très souvent (et depuis longtemps; jugé même comme imprécateur!) dénoncé (en justifiant cette dénonciation) cette situation et son évolution prévisible qui, pour ne pas être inhabituelle, met dans le même sac, paradoxalement, et la gauche et la droite pour ce qui concerne le sort de notre pays.
Et voilà que me revient en mémoire cette petite histoire des peuples qui viennent se plaindre à Dieu de ce que leur pays souffre de ceci et de cela ce qui leur parait injuste par rapport à ce pays -là, la France, qui a tout, mais Tout et le meilleur.
Et Dieu malicieusement de rétorquer "oui, cela est vrai, mais vous ne savez pas le peuple que j’ai mis là…!"
C’est ce qui m’est apparu avec une grande brutalité à 17 ans, en 1957, quand j’ai débarqué de Tunisie et que j’ai découvert ce pays qui , en fait, m’était tout à fait étranger, que j’ai servi contre lui-même trop souvent ce qu’ "on" m’a fait très cher payer…
Je n’ai cessé , je dois le dire, de m’y sentir en…insécurité!
Le plus beau des pays certainement.
Qu’en ont donc fait les français qui maintenant pleurent les conséquences de leurs propres errements manifestés par leur vote (comment aurais-je, lucide, pu m’y associer?).
Nous voulons de grands desseins pour notre pays. Nous voulons un gouvernement fort parce que la mondialisation l’exige, qui donne confiance aux français, appuyé sur les relais de pouvoirs permettant la réforme tranquille ininterrompue, la réduction de la dette par des efforts équitables. Pour cela, il nous faut des gouvernants ayant une éthique, une morale, un comportement digne, le sens de l’Etat et l’exercice du pouvoir comme un don de soi.
Les clans doivent s’effacer devant la grandeur des enjeux qui s’annoncent pour notre pays. Les enjeux, ce ne sont pas les élections, les enjeux, c’est la mondialisation, nous avons les moyens de la réussir. Lorsque le nageur a plongé et tombe au fond de la piscine tel notre pays aujourd’hui parti vers les abîmes, il a besoin de la poussée de ses deux jambes, la droite et la gauche, pour remonter plus vite à la surface et savourer son succès. Nous sommes aujourd’hui dans un affrontement d’ambitions et non d’idées. Ne soyons pas fataliste, nous avons tout à fait la capacité de le faire cette remonté. Il faut agir et non subir.
Notre humanisme nous amêne naturellement à la création de pouvoir par réseaux sociaux, mais cela nous mêne aux clans et les clans mênent à l’affrontement perpetuel. A gauche comme à droite. Il n’y a de clan qui vaille, il n’y a que des idées, des projets et des gens qui avancent. Alors, dépêchez-vous, le train est marche, il vaut mieux des compromis et des antagonismes effacés que des non-décisions qui mènent à la division, au néant.
M. D’Ormesson à raison… et tort !
Raison de souligner que ça ne sert à rien de critiquer le "champion" de l’UMP, et que ça ne peut certainementpas contribuer à la faire gagner.
Tort de nourrir l’idée que la critique du champion (ou de ses propos ou ses idées ou de celle du parti !) ou l’envie d’être à sa place sont autant de trahisons. Alros que ça n’est que de la sains concurrence.
Tort de croire qu’on peut empêcher d’agir les fous furieux qui sont au commandes de la "machine à perdre". Leurs objectifs ne sont pas ceux de M. D’ormesson ni des électeurs UMP, ce qui pour nous seraient une "défaite" seraient pour eux une grande joie.
Sans oublier qu’il serait plus constructif d’identifier certaines déclarations ou propositions ambigües comme des "utiles contributions au débat au sein de la droite" que comme des "trahisons". La machine à perdre, ceux qui la dénoncent la nourrissent aussi, parfois.
Qu’on traite donc ces polémiques comme elles le mérites : par le mépris public. De toue façon les auteurs de ses conneries les payeront, tôt ou tard, et cher.
Qu’il existe plusieurs candidats UMP à l’élection présidentielle est plus que souhaitable, les différents courants doivent s’exprimer. Ce débat doit se faire au sein du parti est non en dehors car les règles du jeu ont changé, à gauche les primaires sont faites la candidate unique est Ségolene, la droite doit s’y adapter faute d’avoir anticipé.
Un seul candidat désigné par les militants UMP doit être candidat, les autres s’ils se maintiennent seront tenus responsables d’un second tours Royal – Le Pen. Autant dire qu’ils seront grillés auprès des électeurs non amnésiques, l’expérience de Jospin sur le sujet peut être intéressante.
il ne serait pas bon d’afficher un seul candidat pourl ump car je peut vous assurez que beaucoup de français sont déçu de constater que segolène se comporte comme si elle était déjà élu par le peuple aveugléé par sa réussite elle brule les étapes et sa crédibilité.
ensemble pour gagner.
Si vous avez le courage cher Monsieur Lambert, lachez le Figaro et les tribunes de Jeannot Dort Maçon! Achetez donc le dernier livre de Maurice G Dantec: American Black Box! Que les politiques français aient le courage de reconnaitre les justes parmi cette médiocrité nauséabonde.