Rendez-vous demain matin 31 Octobre 8h30 à l’invitation de la Fondation Concorde, 21 rue Bayard, Paris 8ème pour débattre ensemble sur la dette, son histoire, son poids dans l’économie et la manière de la résorber. J’ai beaucoup de sympathie pour cette Fondation et ses animateurs, tel Michel Rousseau. Ils se battent pour faire vivre la démocratie et réveiller l’opinion publique sur des sujets vitaux de société. Puis j’ai beaucoup aimé l’initiative prise par Impulsion Concorde , l’association des étudiants et jeunes actifs affiliée à la Fondation Concorde, qui lance ce cri d’alarme “Nous ne paierons pas vos dettes”. Ils ont raison de le dire ainsi car, au final, personne vraiment, dans la classe politique, ne se préoccupe de cette dette qui sera transmise à la génération suivante. Pour ma part, je reste tellement indigné par cette irresponsabilité collective que j’en viens à penser qu’il faudrait peut-être aller jusqu’à prendre des mesures constitutionnelles pour protéger le peuple contre l’impéritie de ses gouvernants. J’ai souvent pensé que la dette agit sur la politique comme la morphine sur le malade. Elle est la plus vieille substance connue par l’homme pour s’éviter la douleur. Son action inhibitrice sur les neurones de la responsabilité peuvent causer d’abord des phénomènes de dépendance, et à terme, de détresse matérielle et morale. Souvenons-nous de l’Argentine. On en parle demain. Bonne soirée.