4ème séance !
Point d’étape du Web Forum économique : » Faire du système éducatif le moteur de l’économie de la connaissance » (1/3)
« La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la culture et à la formation professionnelle. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïc à tous les degrés est un devoir de l’État » (alinéa 13 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946). L’Etat exerce-t-il ce devoir de façon efficace ? D’après L’Express du 23 septembre 1999, 61,4 % de la population active salariée est « sans diplôme » ou titulaire d’un diplôme « inférieur au bac » en France. Les dépenses du système éducatif (7,1% du PIB en 2003) ne sont malheureusement pas suivies de résultats lorsque l’on observe que le pourcentage d’une classe d’âge accédant aux formations longues de l’enseignement supérieur reste très faible alors qu’une augmentation d’un an de la durée moyenne des études (ou de son équivalent en connaissances) se traduit par un effet favorable sur le niveau du PIB de l’ordre de 6% à long terme.
Peut-on modifier le système d’enseignement français en passant d’une logique de moyens à une logique de résultats ?
– Peut-on envisager que les écoles puissent bénéficier d’une plus grande autonomie financière ? Jusqu’où peut-elle s’étendre ?
– Doit-on revaloriser l’enseignement privé?
– Parallèlement, doit-on encourager la performance des établissements et donc remettre en cause le principal critère d’évolution des enseignants qu’est l’ancienneté ?
Le système éducatif français, dans le scolaire du moins, est peut-être la dernière survivance d’une économie plannifiée :
– Objectifs définis par l’administration centrale
– Outils d’évaluation des performances choisis par l’administration centrale
– Modulation des taux de réussite aux examens par l’encadrement
– Méthodes à employer exclusivement définies par l’administration centrale
– Moyens humains définis par l’administration centrale
– Qualification des personnels appréciée par l’administration centrale
– Cadres issus des personnels enseignants.
Autant dire que les axes d’action imaginables sont nombreux !
A défaut de mettre en place le chèque éducation, y compris éventuellement pour les seules populations en échec scolaire, peut-être pourrait-on commencer par permettre aux écoles et aux établissements scolaires de recruter librement leurs enseignants ?
L’Etat est le garant mais l’Etat ne va pas y arriver tout seul : il est clair qu’il faut plus d’autonomie et de responsabilisation à tous les niveaux (éducatifs, gérants, politiciens, structures institutionnelles et administratives, parents).
Mais comment faire pour développer une politique de développement crédible, réaliste et efficace en région ? Régions asphixiés aujourd’hui par l’Etat et des années de laisser-aller et d’irresponsabilités aux plus hauts-niveaux !
En effet, nos collectivités locales souffrent des errements et des années de gabegies de l’Etat et des gouvernements successifs : Plafonnement des recettes, dotations à la baisse, transferts sans moyens, c’ est l’étranglement des finances locales qui est programmé avec, à la clé, l’explosion de la fiscalité locale.
Notre région Normandie et toutes nos collectivités locales n’y échappent pas. Depuis une dizaine d’années, les différentes réformes fiscales ont réduit l’autonomie de notre région en matière de ressources fiscales propres.
La loi de finances pour 2006 a instauré une nouvelle réforme de la taxe professionnelle. D’après les dernières simulations du ministère de l’économie, le ticket modérateur correspondant à la charge de notre région Normandie est estimée à plusieurs millions d’euros pour l’année 2007. Cette somme sera prélevée directement par l’Etat sur les recettes de taxe professionnelle et sera autant de moins sur le produit fiscal direct attendu de la collectivité régionale et de nos collectivités locales…
Il faut épargner les grands discours et la langue de bois de "forums d’experts" quand on voit ses constats et que cela fait des années et des années que ceux qui gouvernent la Nation ne sont pas adultes : plus d’autonomie et de responsabilisation oui, mais on fait comment pour financer et de pas être étrangler financièrement ? La situation présente me préoccupant, je pose à vous ce probleme et ces questions Mr Lambert (en tant qu’expert des finances et d’expérience et pratique de "l’Etat" et mandaté représentant de collectivités locales) ?
M.Lambert,
En tant qu’enseignant qui a dû gravir les échelles du système éducatif, depuis l’examen d’entrée en 6ème il y a fort longtemps, jusqu’au CAPES,je dois malheureusement constater la dégradation de notre école;je pourrais disserter pendant des heures sur le sujet;je me contenterais de citer les points les plus criants:
1/ les programmes et les séquences éducatives ne sont plus adaptées aux élèves actuels,débordés par des activités extra scolaires
2/ les enfants des familles issues de l’immigration constituent une tâche supplémentaire insurmontable pour l’enseignant qui doit niveler son enseignement vers le bas,parce que ces enfants majoritaires, élevés par la rue sont souvent livrés à eux mêmes dès les années primordiales du primaire
3/aussi longtemps que le MEN ne prendra pas la décision importante par des moyens spécifiques (blouse,uniforme,etc),d’inculquer aux enfants (et à leurs parents) qu’il y a le monde de l’apprentissage des savoirs dont le lieu s’appelle l’école,et le monde du privé,du ludique,du festif qui s’appelle la maison,il n’y aura pas d’évolution du système,et on continuera à confondre les missions des parents et celle de l’école
4/ aussi longtemps que la société ne se donnera pas les moyens humains et financiers pour mettre à la disposition des ados,déboussolés par les divorces et familles recomposées,par les violences télévisuelles,par les agressions visuelles et langagières diffusées sur le Net,aussi longtemps donc que des psychologues,pédopsychiatres ne seront pas là pour évacuer leur souffrance dans cette société orientée sur la jouissance immédiate et non sur une tentative de dépassement,l’école continuera à s’enfoncer dans un magma de tout et n’importe quoi.
5/ L’école doit rester un sanctuaire protégé des agressions extérieures,un lieu d’apprentissage des savoirs,un haut lieu du respect,un lieu d’enrichissement intellectuel et culturel,et non le prolongement de toutes les déviances individuelles extérieures.
C’est à ces quelques conditions,non exhaustives,que l’école française pourra espèrer revenir dans le peloton des nations qui ont compris le prix à payer pour élever leur niveau intellectuel.
Cordialement
D’abord merci de mettre ce sujet à la place qu’il mérite, c’est à dire une des première, sinon LA première
Pour répondre rapidement à vos questions : oui, oui, oui, OUI !
Mais avant de discuter des solutions il faut faire un diagnostic, et le diagnostic c’est
* l’EN sait parfaitement quels sont les établissements performants et les établissement médiocres, voire mauvais. Elle ne fait rien de cette information, parce qu’elle est juge et partie
* les familles n’ont pas véritablement le choix ; certains ont de la chance, d’autres non, et parmi ceux qui n’ont pas de chance certains auront la ressource morale et finacière pour trouver une solution de rechange. On signe dans une école pour desmilliers d’heures, sur plusieurs années. Le système est trop rigide, comme si on devait choisir pour des mois et des années notre supermarché ou notre restaurant.
* on dépense trop. Trop riche, l’EN ne sait plus choisir. On enseigne n’importe quoi à n’importe qui, au gré des envies et des disponibilités… Et on est aussi trop exigent en temps des élèves.
* la gestion des enseignants est ardue et hors de portée d’un établissement, même le plus gros. Or les coûts de personnel sont le poste de dépense le plus élevé !
* l’EN, héritière de l’université, voudrait bien fonctionner en vase clos, avec ses propres lois et ses propres juges et policiers (comme l’armée…)… C’est un doux rève pour elle, completement contradictoire avec le fonctionnement démocratique : le peuple est le maitre partout et tout le temps !
* les problèmes de discipline sont fondamentaux. Ils font la différence entre une école qui assurent des heures de 60 minutes d’enseignement pour 40 et + élèves, et une école qui atteint péniblement 30 minutes d’enseignement par heure même avec à peine 30 élèves.
* Le système français souffre à ses deux extrémités : le primaire, qui n’arrive plus à enseigner les bases, et l’université.
* de facto, tous les établissement sont privés : les maitres enseignent ce qu’ils veulement, comme ils veulent. Mais malheureusement pour eux comme pour les élèves, ni les uns ni les autres ne se choisissent !
Ce qu’on peut faire de plus simple dans ce cadre c’est de metrte en place un système de "chèque-éducation avec libre choix aussi bien par les parents que par les établissements
1) l’état et les colectivité territoriale ne subventionnent plus directement les établissements, mais donnent un carnet de "chèques-éducation" aux familles, sur la base des couts qu’ils constatent actuellement. Ces carnets comporte une partie "de base" pour l’enseignement ordinaire obligatoire, une partie "option" pour payer des enseignements libres (langues, art, sports, soutien scolaire, etc.), et une partie complémentaire avec numérus clausus, obtenu par concours, pour payer les surcouts des filières les plus chères ou des établissements les plus prestigieux. Sur examen individuel, les chèques-scolarités non dépensé (par exemple lorsqu’on saute une classe ou lorsqu’on recour à l’enseignement familial) sont partiellement remboursés, ce qui tout à la fois réduit le budget et donne une véritable prime au travail scolaire.
2) le MEN se sépare de tout ce qui donne effectivements des cours, en transformant tout ça en plusieurs établissements publics (dont un ou plusieurs gestionaires des enseignants et de leur rémunération) qui ont interdiction de percevoir des subventions. Le MEN ainsi réduit continue d’organiser les examens, et surveille et classe les établissements, publiquement, sur la base de leurs résultats aux examens qu’il organise. Il agrée les établissements qui peuvent percevoir les cheques-éducation.
3) les établissements fixent leurs exigences pour l’admission (y compris tarifaires) dans les limites légales (pas de sélection pigmentaire !), les famille payent les établissements avec les cheques-éducation. Et les établissements d’enseignement ne payent ni ne gèrent directement leurs professeurs fonctionnaires, mais payer globalement leur fournisseurs de force de travail (à savoir le ou les établissement publics sus-mentionnés)
4) restera à traiter les scories du système : les élèves multi-récidivistes de l’exclusion scolaire, incapable de suivre un enseignement à distance, mais qui nécessite au contraire un encadrement serré et personnalisé. mais ça c’est le domaine de la protection judicaire de la jeunesse, pas de l’éducation nationale ! Quand aux établissements désertés et aux professeurs exclus… et bien on s’en f..t ! L’important c’est que les élèves disposent d’un enseignement de qualité, pas que les établissement ou professeurs de qualité douteuse conservent leur clientèle !
Merci d’aborder à nouveau ce sujet, voici mes quelques remarques :
1 Comme vous le rappelez, la Loi distingue "instruction", culture" et "formation professionnelle". Concrètement les trois aspects sont souvent mêlés, il serait pourtant nécessaire de les évaluer séparément. Sinon l’"argument d’égalité" conduit à l’incohérence et au gaspillage ! Faut-il donner plus pour les moins brillants (logique d’égalité de résultats), la même somme pour tous (logique d’égalité de moyens), plus pour les meilleurs (logique d’excellence) ? La réponse n’est pas la même selon la finalité : instruction, culture ou formation professionnelle …
Mon idée est que l’instruction s’arrête au brevet, que la culture commence un peu avant et s’arrête au plus à la licence, que la formation professionnelle commence pour certains dés avant le brevet et existe tôt ou tard pour tous.
– En effet l’instruction doit être effective pour tous (= égalité de résultats), c’est par rapport à cet objectif que l’efficacité doit en être mesurée. D’où la légitimité d’une différence dans les parcours et les moyens.
– La culture, sous ses différentes formes, doit être proposée à tous (= égalité d’opportunité), mais il n’y a pas d’objectif de résultats égaux pour tous ; les goûts et les talents individuels entrent en ligne de compte après un encouragement approprié. Dans ce cadre je refuse de parler de "discrimination positive" (mauvaise traduction d’"affirmative action"), mais plutôt de "processus émancipateur".
– La formation professionnelle est diverse et n’est que partiellement appréhendée par le système d’enseignement. Rappelons le rôle essentiel (et prépondérant en fait) de la formation "en situation" (à préférer à "sur le tas") pour tous les métiers, des plus simples aux plus complexes (On le cache, mais c’est ainsi !). L’efficacité de l’action publique se mesure ici par rapport à l’accès équitable (compte tenu des opportunités économiques et des capacités individuelles) à un marché de la formation professionnelle et par rapport à une égalité entre tous dans les financements publics (à mesurer en y intégrant la formation continue). Des mesures de soutien sélectif sont légitimes pour pallier les insuffisances ou inéquités de ce marché.
2 Les statistiques données, ne doivent pas être reçues telles quelles. Dire "qu’une augmentation d’un an de la durée moyenne des études (…) se traduit par un effet favorable sur le niveau du PIB de l’ordre de 6% à long terme" n’a en fait aucun sens, car il s’agit d’une observation "après coup" tributaire de ce que l’on entend par "études" et agrégeant des situations disparates, sans s’être interrogé sur la légitimité d’une telle agrégation. L’objectif de "80% d’une classe d’âge au bac" procèdait de la même erreur.
D’une manière générale, il faut demander aux statistiques de poser des questions (= servir d’indices) et non de fournir des réponses. C’est d’autant plus le cas quand on n’a pas une vision claire de la façon dont elles sont obtenues. (= Maxime commune de management, mettant en garde contre le strict "pilotage par indicateurs".)
3 Sur l’autonomie financière des établissements :
Une école ou un collège n’ont pas la taille nécessaire pour une telle autonomie. Celle-ci peut exister dans le cadre d’un bassin d’au moins 200 000 habitants (un département rural moyen). D’où la nécessité de mettre en place des structures intermédiaires entre l’établissement et le rectorat. Il faut alors prévoir les cadres adéquats de codécision faisant intervenir enseignants, élus, voire anciens élèves (qui ont un souci neutre et informé de la qualité) … Il faudrait aussi des gestionnaires correctement évalués et recrutés (le plus difficile).
La comparaison à faire est celle des hôpitaux, dont la problématique est similaire. Reconnaissons cependant que généralement dans le monde hospitalier, comme dans le monde scolaire, le management des "établissements privés participants au service public" (= respectivement hôpitaux PSPH et écoles sous-contrat) est meilleur que celui des établissements du secteur public. Les causes en sont : la comptabilité publique, le code des marchés publics et le statut de la fonction publique …
Les deux premiers aspects pourraient facilement être réglés (avec, de plus, la mise en place de Chambres Régionales des Comptes spécialisées). Le troisième demanderait la distinction entre le concours qui donne le droit d’occuper un emploi (avec salaire minimum) et le recrutement (et le salaire réel) qui doit relever du droit privé.
Cela suppose aussi un assouplissement de la carte scolaire. (Par exemple au minimum, avec des zones "glissantes" comme autrefois dans le téléphone avec les Zones Locales Elargies. On pourrait alors choisir entre l’établissement du secteur et tous les établissements voisins).
4 Sur l’enseignement privé :
Ses règles de financement doivent être les mêmes à mission égales, que celles des établissements du secteur public. Cela ne concerne bien sûr que les établissements sous-contrat.
Le financement va aux élèves, pas à la masse des charges. Comme dans le secteur hospitalier, il est pourtant nécessaire de tenir compte de l’effort particulier à faire, face à certains jeunes, pour obtenir le résultat d’instruction visé. De même, pour une bonne gestion, des mécanismes "amortisseurs" des évolutions en termes d’effectifs (lissage sur 5 ans par exemple) sont nécessaires.
Le but ultime de l’enseignement privé sous contrat est de servir d’aiguillon au secteur public et de rappeler à la nation que dans une société libre l’éducation d’un jeune ne peut pas se limiter à ce que décide l’Etat et que les parents y ont une part de responsabilité et de liberté. De même l’enseignement privé hors contrat doit toujours pouvoir exister avec un financement et un contrôle minimum…
5 Sur la performance :
Oui il faut évaluer, mais l’exemple de l’hôpital nous rappelle l’extrême difficulté de l’exercice. Cela est possible avec les critères suivants :
– Ne pas se laisser obnubiler par des indicateurs chiffrés, qui seront nécessairement contournés. (Bien sûr il en faut !)
– Donner la priorité au fonctionnement efficace du marché des recrutements (des élèves comme des enseignants) comme critère des déséquilibres de financement.
– Valoriser une approche consensuelle et conservatrice pour inciter à la prise de risque et à l’innovation. C’est paradoxal, mais je pense que c’est ainsi : les gardes-fou et garanties sont nécessaires, car in fine la qualité de l’enseignement dépend de l’action individuelle des professeurs bien plus que de normes statistiques et bureaucratiques, à qui l’essentiel échappera toujours. Sous ce rapport les services publics de l’enseignement et de la santé sont similaires et conjointement très différents à la fois de ceux de l’aménagement du territoire (réseaux, infrastructures …) et de ceux propres à la puissance régalienne publique (police, impôts …).
L’ancienneté doit être une base pour le salaire des enseignants, mais la part variable négociée doit pouvoir représenter jusqu’à un tiers (voire ponctuellement la moitié).
6 Sur les précédentes réponses :
– Je suis totalement d’accord sur l’idée que l’école (et le collège, le lycée, le premier cycle universitaire) doit extraire du matérialisme, du court-termisme, de l’utilitarisme et de la démagogie ambiante. Respecter un enfant ou un jeune, c’est être exigeant, lui montrer qu’il peut plus qu’il ne croit, lui donner le gout de l’effort, du su
ccès, du vrai, du juste, du beau, bref l’extraire de son milieu et l’élever à sa propre surprise et en développant sa confiance en lui-même et en l’avenir. Donc oui à l’uniforme à l’école et au collège ! (Au delà, si vous connaissez les ados, c’est irréaliste …)
– Alors que j’entendais récemment un professeur d’université en sciences humaines, dire que la moitié des élèves inscrits à l’université relevaient d’un cours d’alphébétisation pour adultes, on continue de multiplier les options et les langues étrangères au collège ! La réalité est que le vocabulaire et la grammaire française de beaucoup de jeunes sont trop insuffisants pour leur permettre des études supérieures. Ce problème doit se régler en primaire…
Etant ingénieur dans les TIC, je crois pouvoir dire qu’il n’est pas nécessaire qu’à l’école les enfants disposent d’une calculatrice. Au collège une machine de base (sans les fonctions trigonométriques) est suffisante.
La seule chose à enseigner au lycée concernant internet (sauf option informatique qui initie à l’algorithmique), c’est l’art de la recherche bibliographique (par le professeur d’histoire en liaison avec le documentaliste). Il n’est pas plus nécessaire d’apprendre à utiliser l’informatique, qu’il ne le fut d’enseigner à utiliser le téléphone (ou l’eau tiède). Seule la dactylographie mérite une action spécifique (hors temps scolaire).
Nous sommes dans ce domaine esclaves de vieillards éblouis (=les politiques) et de commerciaux avides. Seul un littéraire brillant comme Marc Fumaroli a su faire preuve jusqu’à présent ici, du mélange opportun de lucidité et d’interêt.
– concernant le chèque éducation je n’y suis pas favorable à l’école et au collège car il me parait nécessaire de dépenser beaucoup plus pour certains jeunes (les enfants d’origine étrangère) que pour d’autres. Il s’agit d’une cause nationale ! (Ou alors expulsons-les.)
De plus si on peut contourner les syndicats-enseignants, en utilisant la légitimité du peuple français (au besoin par référendum), il est illusoire de vouloir braquer le sentiment de justice du peuple.
amicalement.