Pardon aux fumeurs (j’en ai été) de me réjouir de cette interdiction totale de fumer dans les lieux publics. Je ne sais si cela apaisera leur courroux, mais le dessin de Delize de ce matin (lien caduque) est sympathique. Alors, sur le fond, quel est votre avis sur le bien-fondé (ou pas) de cette interdiction ? Allez-y de vos commentaires !
Excellente initiative. Bravo au ministre de la santé Xavier Bertrand.
… à voir par ailleurs son très bon podcast sur le blog de Loic le Meur
ancien fumeur ayant arrêté en 1975, je n’approuve pas cette mesure au nom d’un principe dit de sécurité, tout devient interdit, les gateaux "maison" pour feter les anniversaires dans les ecoles maternelles, dès fois que la listeria donnerait la colique aux "chères têtes blondes", de boire du vin pour les femmes enceintes (les bouteilles devront avoir une étiquette rappelant ce que tout le monde sait déjà qu’alcool et grossesse ne font pas bon ménage), d’etre en voiture sans ceinture alors que les policiers ne la mettent jamais ce qui en cas d’accident pese sur le budget de l’Etat (donc le mien) et que téléphoner au volant qui est directement cause d’accident est moins gravement puni, de boire avant de conduire alors qu’il est quasiment impossible de trouver des alcootest pour savoir s’il est possible de repartir après un repas, de mettre une antenne de téléphone sur une école alors que les élèves sont les premiers à utiliser un portable, de…
Laissez nous vivre sans avoir à supporter continuellement ces décisions d’énarques pisse-froid qui veulent mon bien malgré moi, y compris en me piquant un maximum d’argent pour le dépenser mieux que je ne le ferais moi-même
Oui , fumer n’est pas bon , et en premier pour ceux qui sont obligés de respirer l’air pollué par les goudrons de la combustion des tabacs et produits chimiques
C’ets si dangeruex qu’on va permttre de fumer encore dans les lieux publiques que sont les discotheques , debits de tabac , et autres ..La cigarette tue moins quand elle est fumée dans ces lieux la ?
Dans le genre Pere Courage , le gouvernement agit a reculons .. De quoi ont ils peur ? Une marche des fumeurs … un marathon de tabac , une greve de la fumerie ?
Bonne mesure , mais application de petits bras frileux …
Bof! A dire vrai, cela fait bien longtemps que personne ne fume sur les lieux de travail que je fréquente. La loi Evin est déjà appliquée dans la plupart des lieux publics alors je ne vois pas trop la raison de tout ce tintoin: si j’ai bien compris, il faudra attendre 2008 avant de pouvoir sortir au restaurant ou aller boire un verre sans se faire empoisonner et d’avoir les vêtements qui puent. En attendant, les restaurants continueront à proposer les places les moins bien placées aux non-fumeurs et le plaisir du repas pourra toujours être gâché par le premier fumeur de cigares venu. Il aurait été beaucoup plus courageux d’appliquer cette réforme tout de suite! Il aurait été également courageux de dire aux débitants de tabac que leur profession avait vocation à s’adapter ou disparaître (comme celle des maréchaux-ferrants ou des bottiers) au lieu d’annoncer des aides et des subventions qui risquent d’être, une fois de plus, pérennisées…
David Puls
pour avoir été un gros fumeur et même si gros que je ressemblais à un "libéré de camp de concentration" et avoir du et su me sevrer seul et d’un coup, je suis en faveur de tout (même radical) ce qui limite la consommation de tabac . Car non seulement il coûte cher aux individus pour leur santé mais partant pour la collectivité qui finance leurs soins et aussi par ce qu’il intoxique et rend malades les gens proches et re pour la collectivité. Si les gens pouvaient se suicider sans nuire à la collectivité je serais entièrement d’accord pour qu’ils le fassent librement. Mais voilà…
la politique c’est aussi cela, faire comprendre où est le bien et le bien c’est ne pas fumer pour soi et pour les autres
SCANDALEUX ! et pourtant je ne suis pas fumeur, et je ne suis pas le dernier à faire la gueguerre aux fumeurs puants
Mais la dérive des "lieux publics", au sens d’ouvert au public, en "lieux publics", au sens de propriété de l’état, est une dérive monstrueuse et intolérable.
Que la fumée soit dangereuse et tout simplement désagréable est une chose. Que les administrations interdisent la fumée dans leurs bâtiments, parfait. Mais cette ingérence dans les affaires des commercants est inadminissible.
La sécurité et la santé "publiques" deviennent des prétextes à de plus en plus de destruction de la vie privée, et l’évolution actuelle est effrayante.
Si je comprends bien on pourra encore mourir du cancer des poumons par les rejets des voitures mais pas par le tabac!
A mon avis, nous élisons des hommes politiques pour concevoir, construire et conduire une politique économique, une politique fiscale, une politique sociale, une politique étrangère ou une politique locale, pour les élus locaux, dignes de ce nom.
J’en ai plus qu’assez de les voir se charger, en plus (et plutôt, à la place, bien souvent), de la mission de modifier le comportement de leurs concitoyens.
La santé publique est devenue le Bien suprême au nom duquel le pouvoir peut s’imposer partout, jusque dans des lieux, des relations et des conduites privées ou qui devraient le rester.
Et +1 pour gem, tiens, il a rudement raison… Les bistrots ne sont pas des locaux publics, mais rien ne tient plus devant la mission à remplir et la guerre à gagner. On va même interdire la cigarette dans les chambres des maisons de retraite, même si, convient le ministre, c’est un substitut du domicile. C’est juridiquement impossible, mais on va le faire quand même. Par circulaire. Ça ne vous laisse pas rêveur ? Moi, cet abus de pouvoir envers des gens qui ne pourront pas s’en défendre, ça me terrifie.
Autre exemple, tant que j’y suis : la scandaleuse campagne de terreur que nous a infligée la Sécurité routière au printemps, à l’heure où les enfants goûtent. Aurait-on admis un tel sadisme dans des écrans publicitaires aux heures de grande écoute si ça n’avait pas été pour la Cause-Sacrée-qui-permet-tout ? Même de coller des cauchemars aux enfants avec l’argent du contribuable ?
Résultat une société apaisée ? Aller charger les inspecteurs du travail de contrôler qu’on ne fume pas chez l’artisan du coin, c’est un évident appel à la délation (le premier salarié mécontent d’avoir été tancé par son patron ou qui en veut à un collègue…). On avait bien besoin de ça !
Des priorités bien posées ? On débat sérieusement dans les journaux pour savoir si on va autoriser les prisonniers à fumer ! Vous ne croyez pas que les politiques ont d’autres questions à se poser sur les prisons et la détention que de savoir si on aura le droit d’y fumer ?
La même semaine, on a la semaine de sensibilisation à la réduction du poids des déchets, les projets de réétiquetage de la composition des aliments, la semaine d’information sur le cholesterol des jeunes (hello, Dr Knock), l’INPES qui nous met en garde contre le monoxyde de carbone… on ne sait plus où donner de la tête.
Pour ma part, j’en ai vraiment assez que ce gouvernement (et le prochain, quelqu’il soit, ne promet pas mieux) nous fasse vivre entre manipulation, bourrage de crâne, campagnes de terreur et coercition, voilà.
A quand le "ministère pour la promotion de la vertu (sanitaire) et la répression du vice (environnemental)" ? Je vois déjà les programmes, objectifs et indicateurs qui vont avec…
Bref, que les hommes politiques fassent leur job, ce ne sont pas les problèmes qui manquent, au lieu de venir se mêler des engueulades entre fumeurs et non fumeurs au café du coin.
Tous enfants de la mère MacMiche.
Les pensionnaires de maisons de retraites (des enfants) ne peuvent pas fumer dans leur chambre.
Les propriétaires de bars tabac (des enfants) ne peuvent pas choisir leur clientèle et seront à l’amande si un client (un enfant chamailleur) fume à moins peut être de contester au tribunal (bonjour le temps perdu).
Il suffirait d’un affichage à l’entrée des restaurants et bars (fumeurs/non-fumeurs en accord avec les salariés) que la police ferait respecter par exemple (quoi qu’ils aient sans doute mieux à faire, en banlieue par exemple).
Et en plus les non-fumeurs (des enfants) devront payer pour que les autres (des enfants) arrêtent, on croit rêver.
Quand à la charge pour la collectivité ça me fait bien rire, compte tenu de la gabegie quotidienne de l’état (mère MacMiche).
C’est bien lui qui privilégiait les vendeurs de tabac alors que tout le monde sait déjà les dangers depuis 30 ans et que la loi Evin existe depuis 15 ans.
Par ailleurs personne n’a jamais obligé la SECU de nous assurer, les coûts pour la collectivité c’est elle.
Je me demande à quel point ce commentaire n’est pas insultant pour les enfants…
grosse fumeuse depuis 10 ans, je suis favorable à ce décret. Je l’aurais été même sans le délai accordé aux bars-tabac et discothèques. C’est une bonne réforme et j’espère qu’ elle ne se heurtera pas aux mêmes difficultés de respect et d’application que la loi Evin.
L’image des fumeurs dans l’opinion s’est détériorée par les abus, le non respect des rêgles de nombre d’entre eux. Les français dans leur ensemble ont du mal à modifier leur comportement sans la menace de la sanction, et surtout sans l’application de la sanction. C’est à nous fumeurs invétérés, de modifier aujourd’hui cette image en se montrant capables de respecter une loi, ou un décret.
L’interdiction de fumer ne me fera pas renoncer aux cigarettes, ni à ma vie sociale. Je ne trouve pas choquant de m’adapter, et je le fais déjà : Je sors fumer quand je suis au bureau, j’éteinds ma cigarette si je suis sur le point d’entrer dans un espace interdit (ou je la finis dehors), je fume au restaurant si je me trouve en zone fumeur sauf si je ne suis entouré que de non-fumeurs (dans ce cas , je sors fumer dehors, sans trouver cela traumatisant…)
Ce que je trouve désagréable, ce sont les regards de biais, les réflexions moralisantes ou culpabilisantes des non-fumeurs (surtout des ex-fumeurs d’ailleurs) quand on fait l’effort de respecter et la loi, et les autres. Rencontrant de plus en plus d’intégristes et de moralisateurs, je ne gène aujourd’hui plus pour répondre : Celui ou celle qui me renvoie que ma fumée le gène même sur un trottoir a intérêt à ne pas sentir des pieds et ne pas transpirer, celui ou celle qui me dit que c’est un scandale que la sécu prendra en charge un jour mes problèmes de santé, a intérêt de n’avoir pas abusé d’arrêts maladie, de ne pas boire d’alcool, ne pas être obèse, ne pas rouler trop vite…C’est infantile mais ça fait du bien…
Ce que je trouve désolant surtout, c’est que dans ce pays, on préfère critiquer (uniquement négativement) toute réforme mise en place par un gouvernement. Que ce soit dans les blogs, lors d’émissions laissant la parole aux auditeurs, lors de débats entre politiques et experts, on entend presque exclusivement que des râleurs : les citoyens qui râlent parce que le décrêt n’est pas immédiat, ceux qui râlent sur la perte de liberté ou l’hygiénisation de la société, les commerçants qui râlent sur le délai, ou sur le montant des subventions, les associations qui râlent sur la santé des employés des lieux bénéficiant du délai ou du poids des lobbies, les politiques favorables à l’interdiction mais qui pour se rendre intéressants vont critiquer la forme (le décrêt au lieu de la loi), le délai ou autre chose, en omettant de mettre en avant qu’eux-mêmes aux manettes n’avaient pas proposé cette réforme-là, ou n’ayant jamais eu à assumer les manettes….
Alors pour ne pas râler avec les autres, je trouve la réforme, bonne, intéressante et mesurée.
Toute règle est faite pour être contournée ! Souvenez-vous dans les années 20 aux Etats-Unis, la prohibition ?
Ben j’éspère que ça va être pareil
Personne ne respecte les lois en France, et personne ne les fait respecter. D’autres pays vivent de leur bon sens, et n’ont pas de lois sur les lois sur les lois, et ça marche quand même.
Mais de toute manière, allez tenter de faire une loi qui serve vraiment à quelquechose et qui ne soit pas juste décoration pour montrer que les parlementaires font leur boulot.
Chaque changement essentiel dans la vie du français moyen (et surtout du fonctionnaire) provoque une rage et un desespoir, lequel sera bien sur deformé par la presse et par les syndicats et POF !!!
Tout le monde dans la rue….et on casse tout…
Comment bosser dans ces conditions là ?
Franchement, la France, c’est du Temps perdu !!! Laisse tomber.