Aujourd’hui s’est tenue à la Maison de la Mutualité, la Convention de l’UMP sur le thème : Société de la connaissance : la nouvelle frontière. J’avais la charge de présider une table ronde sur le sujet : « Un nouveau contrat d’objectifs pour l’enseignement supérieur ». Les aspects que nous devions traiter étaient les suivants : « La question des missions assignées à l’enseignement supérieur n’est pas réellement posée aujourd’hui. L’université devrait permettre à tout jeune diplômé d’accéder à un emploi correspondant à ses compétences ; or, près de 90 000 jeunes par an sortent de l’enseignement supérieur sans diplôme. Les interactions entre l’enseignement supérieur et la recherche d’une part, l’enseignement supérieur et le monde professionnel d’autre part, sont insuffisantes. Quel contrat d’objectifs définir pour l’enseignement supérieur ? Comment améliorer l’information sur les débouchés offerts par chaque formation ? Quel rôle l’enseignement supérieur doit-il jouer dans l’exigence de formation tout au long de la vie commandée par la globalisation des économies ? »
Etaient Invités :
Benoît Braida, président de l’ANDèS, l’association française des docteurs Cliquer ici pour lire son intervention
Vincent Merle, Professeur, CNAM Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la Chaire de Travail, Emploi et Acquisitions professionnelles,
Directeur de l’Observatoire sur la VAE
Pierre-André Périssol, député de l’Allier, ancien ministre
Alain Renaut, philosophe
Philippe Stoffel-Munck, Professeur à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I)
Bernard de Montmorillon, président de l’université Paris 9-Dauphine
Jacques Singer, président de l’Union nationale des présidents d’IUT
Les travaux de début de matinée ayant dérivé, nous avons dû mener tambour battant cette table ronde et je sais gré à ces éminents invités de leurs efforts remarquables de concision. Je leur exprime toute ma gratitude et aussi mon admiration pour leur talent, leur capacité à formuler de manière aussi spontanée et concise une pensée qui aurait mérité beaucoup plus de temps.
J’exprime mes regrets aux participants de n’avoir pu leur donner la parole plus longtemps. Rattraper 45 minutes en 1 heure et demie était vraiment impossible. En revanche, je tiens ma promesse, celles et ceux qui veulent témoigner en attendant que le site de l’UMP le leur permette peuvent le faire ici, leurs commentaires seront les bienvenus. Merci d’avance.
Liens :
Société de la connaissance : la nouvelle frontière
Donner à chaque jeune une formation supérieure conduisant à un emploi, augmenter le niveau général de qualification de la population, donner de l’autonomie à nos universités, mettre notre système de recherche au plus niveau international, tels sont les quatre objectifs fixés par Nicolas Sarkozy à l’issue des travaux de la convention de l’UMP consacrée à la recherche et l’enseignement supérieur.
Le discours de Nicolas Sarkozy
La convention en vidéos [lien caduque]
Il est une evidence a mes yeux : pour que l’université forme des gens efficace dans un travail industriel , il faut evidement que l’entreprise puisse exister et donner son avis ..
Tant qu’il regnera un tabou sur la finalité d’une recherche , fondamentale ou appliquée .. ?
A mon sens on peut faire les deux , pourvu que l’etat donne des moyens et indique des voies .. le reste est affaire de temps , de volonté et d’un poil de chance . Les retombés s’il y en a , comme par exemple sur les supra conducteurs , peuvent beneficier aux universités . Quant a la recherche appliquée , il n’y a pas de honte a collaborer et solutionner un probleme pratique posé .
Il serait peut etre temps de voir des gens avec une culture scientifique au pouvoir . A mon souvenir il n’y en a eu qu’un , .. un socialiste qu’on a gentiellement prier d’aller faire de la science ailleurs .. Il l’a fait mais au Etats Unis .. Claude Allegre demeure a mon souvenir un homme d’efficacité brimé par ses propres "amis" Dommage , il ferait surement mieux que certains , meme des gens de l’UMP
Je suis heureux d’entendre finalement dans le discours d’un candidat crédible à la présidentielle une bonne compréhension de l’articulation entre recherche fondamentale, innovation, création de richesses et prospérité.
Après un discours et des propositions réalistes et lucides pour l’Europe, je dois avouer mon étonnement croissant devant la qualité des propositions du candidat Sarkozy.
Je ne suis pas pour autant certain de l’existence d’un grand retard de la France dans les TICs, ce qui n’interdit pas pour autant de choisir un tel axe de travail : rien n’interdit en effet de travailler sur les points forts, et la question de savoir à quel point on se trouve sur la courbe des rendements décroissants est évidemment fondamentale, vu l’état pobablement pire encore qu’aujourd’hui, pire état historique que la France ait jamais connu, dans lequel le prochain gouvernement trouvera les finances publiques.
Juste une simple proposition afin d’éviter les catastrophes universitaires d’étudiants qui arrivent par hasard dans telle ou telle filière en méconnaissant totalement les possibilités de débouchés!!Pourquoi ne pas créer dans chaque faculté une association d’anciens élèves qui travaillerait en lien étroit avec le Conseil d’Orientation Stratégique revendiqué par les Jeunes Populaires? La parole d’aînés aurait une portée bien plus forte que celle de l’administration universitaire et apporterait un éclairage très utile!Le grand défaut de notre système c’est qu’il est profondément individualiste, voire dans certains aspects impersonnel: personne au lycée pour vous donner des conseils, personne à la fac à expliquer les débouchés possibles. Et encore je viens d’une fac qui avait la réputation de faire une sélection féroce permettant ainsi aux titulaires d’une licence de trouver un travail assurément…
Bonjour Monsieur Lambert,
J’etais a la convention et en particulier a la table ronde que vous avez anime. Cet echange etait particulierement interessant et enrichissant pour comprendre les problematiques actuelles.
J’ai une requete: vous vous etes engages a publier les contributions des differents intervenants qui en avaient preparee une? L’avez vous deja fait? Sinon, est-ce possible de le faire?
Merci
Une réflexion qui concerne les nécessaires progrès à accomplir en matière d’orientation professionnelle.
Dans le cadre de la formation continue doivent se mettre en place au niveau des branches professionnelles des "observatoires des métiers et des compétences". Ces observatoires ont notamment pour mission d’anticiper les évolutions des métiers et d’évaluer les besoins de leur branche.
Il me paraîtrait donc tout à fait utile de relier les résultats de leurs travaux au mécanisme d’orientation, quel qu’il soit, afin d’intégrer une dimension prospective qui est indispensable à sa bonne adéquation au marché.
Est-ce vraiment crédible, quand Nicolas Sarkozy ne se rend pas à l’université d’automne du collectif Sauvons la Recherche, qui "auditionnait" les candidats ? Et, de plus, il ne parle presque jamais du thème de la recherche dans ses discours. Vous pouvez lire, <a href="chezmatthieu.blogspot.com… ou <a href="forums.telerama.fr/forums… sur ce sujet
M.Lambert,
Comme souvent en France,on essaye de règler les problèmes,à l’envers,çàd en fin de course.
L’Université française manque de niveau parce que les étudiants actuels,et donc anciens bacheliers,ont eu une formation insuffisante au Lycée,due à leurs lacunes au collège.
Parce que,par démagogie,on a voulu imposer 80% de bacheliers qui eux mêmes maîtrisent à peine l’écrit puisqu’ils doivent faire des dictées en 1ère année de Fac (à Grenoble) afin que leurs profs puissent déchiffrer ce qu’ils veulent exprimer!
Le Lycée récupère en Seconde des collègiens de niveau de 4ème,les collèges récupèrent en 6 ème des gamins de niveau CE2…et ainsi de suite.
Comment voulez-vous ensuite augmenter le niveau général à la Fac ?
Il faut….,il fallait…. que nos beaux parleurs socialistes soient exigeants avec les objectifs de l’école,et au lieu de distribuer des titres ronflants de "professeur des écoles",faire en sorte que aucun élève ne quitte le Primaire sans savoir lire ou écrire.
Et dans quelques années,on pourra reposer le problème de l’Université en France.
Ne pas se rendre à l’invitation d’une corporation ne me semble pas incompatible avec le fait de s’exprimer sur les grands débats ?
Par contre, je n’ai pas trouvé les propositions du collectif "Sauvons la Recherche" sur leur site.
Depuis plusieurs années, l’Université a fait d’énormes efforts sur la qualité de ses formations, en s’appuyant sur un corps enseignant de trés haut niveau. Les formations "mastere" aujourd’hui n’ont rien à envier aux ecoles d’ingénieur. Simplement, il manque encore une reconnaissance, celle des entreprises encore mefiantes devant cette nébuleuse qu’est la Fac !
@Global : bien sûr, mais justement il ne s’exprime pas sur le sujet. Faire une société d’entrepreneurs, c’est bien, mais sans la recherche, ca se base sur quoi ? des consultants en consulting, du web 2.0 ? Cela dit, certaines propositions de l’UMP sont interessantes, bien que souvent assez "décalées" par rapport à ce qui fonctionne à l’étranger, comme aux USA.
Pour le collectif sauvons la recherche : je pense que les propositions sont surtout "plus de moyens, plus de postes", mais je ne voudrais pas caricaturer. En tout cas ce qui est caricatural, c’est leur site web, je vous l’accorde.
Généralisation d’une formation universitaire semi professionnelle Monsieur le Ministre.
1ère année de fac. éducation pure et dure. A partir de la deuxième année, formation semi profesionnelle. 3 jours de cours, 2 jours de taf. Jusqu’à la quatrième année. Là, 2 jours de cours et 3 jours de taf avec un break de 2 mois pour préparer les examens. Pour l’enrreprise, exonération totale de charge, pendant le passage de l’étudiant en entreprise. Rémunération minimale de l’étudiant pour ses apprentissages pour arriver à peu près au RMI avec des avantages si l’entreprise estime que l’éudiant apporte une plus value. Incitation à l’engagement d’embauche si l’étudiant réussi ses examens et s’il a la possibilité de pousser plus… Déjà avec cette idée, vous devriez changez quelques esprits Monsieur.
Matthieu: au risque de vous surprendre, je suis d’accord avec vous. Mais peut-être ne vois-je rien dans les propositions de Nicolas Sarkozy qui dise qu’il faille se passer de recherche, et même, de recherche fondamentale. Bien au contraire, en fait : telles que je les lis, les propositions de Nicolas Sarkozy sont les premières à définir le rôle, et donc, la place de la recherche fondamentale. Bien entendu, et je l’admets bien volontiers, il y a ici distinctions entre recherche fondamentale et chercheurs actuellement en poste, je l’admets.
bonjour monsieur,
au gré des mes balades sur le net, je decouvre votre blog, vous êtes député ump, je crois…. pouvez dire à vos petits camarades qu’une multiplication des candidatures dans ce mouvement, aux prochaines élections, donnera, irrémédiablement la victoire à la gauche… il est inutile d’avoir fait l’ena ou scien po, pour en être convaincu, ce qui ne semble pas etre le cas de vos petits camarades…. quel ‘est votre point de vue sur cette question, promordiadle, à mon sens…. merci