Selon une dépêche de Reuters, un sondage CSA indiquerait qu’une majorité de Français (62%) souhaiterait que le prochain Président de la République « aménage » le fonctionnement actuel de la société française et 25 % qu’il instaure une « rupture ». Selon la même enquête à paraître lundi dans le Parisien, Nicolas Sarkozy (43%), Ségolène Royal (39%) et Jean-Marie Le Pen (37%) incarnent le mieux l’idée de rupture. Je me demande vraiment s’il est possible de répondre et donc d’interpréter ce type d’attente des Français, sans une définition préalable et précise du contenu de chacun des deux mots. Il vient un instant où un fort aménagement devient une rupture. Non ?