J’ai eu un grand plaisir à participer ce matin au colloque organisé par la Direction Générale de la Comptabilité Publique à Bercy. Aux côtés de mon collègue Jean-Claude Frécon, Sénateur de la Loire, spécialiste de la comptabilité des communes, Joël Colon, adjoint au maire de Rueil-Malmaison, Eric Portal, vice-Président de l’association Finances Gestion Evalutation des collectivités territoriales, et Serge Haget, Directeur général adjoint de la communauté urbaine de Bordeaux. Une table ronde riche d’expériences locales réussies et de personnalités attachées à la bonne gestion de nos collectivités.
Comme on me l’avait demandé, j’ai tenté de répondre à la question de l’adaptation de la LOLF aux collectivités locales, mais aussi de faire part de mon expérience de maire d’Alençon de 1989 à 2002 au cours de laquelle la ville a connu un redressement financier spectaculaire.
Les grands débats sur les finances publiques et la gestion de l’argent public on voit ou ça mène: nulle part, les gouvernements qui se succèdent droite et gauche confondus, chacun leur tour n’ont pour seul but , que de garder le pouvoir, et passe leur temps à créer de nouvelles charges, de l’assistanat à profusion sans jamais chercher à résoudre les problèmes avec de vrais solutions. Ils se font régulièrement jeter parceque les français se rendent bien comptes que les solutions qu’ils apportent ne resolvent rien mais créent de plus en plus d’inégalité,Voir RMI et CMU par exemple. Que dire d’un ministre des finances qui passe sont temps à dire que la dette est sa priorité et qui accepte de débloquer des budgets pour des mesures d’assistanat que personne ne réclame(comme le chèque essence), et présente systématiquement un budget en déficit de plusuieurs millards d’euros, ce n’est pas avec les quelques 3M€ d’exédent qe nous sortiront le pays de sa situation finacière calamiteuse.
Bon j’arrête là , parceque c’est sujet sans fin.
Salutations
W.
Oui , vous avez mis en oeuvre l’esprit de la LOLF avant la loi dont vous vous honorez avec D.Mingaud ce qui tendrait à démontrer que nous avons surtout besoin de bons gestionnaires (Sire , faites moi une bonne politique et je vous ferai de bonnes finances : Louvois me semble t’il…)
De ma petite expérience j’ajouterais : simplification des procédures notamment entre l’Ordonnateur et le Comptable , Gestion de la Trésorerie en temps réel et pas seulement les crédits d’engagement. Vous auriez pu également emprunter le titre de vos débats à feu Roger Priouret :" La comptabilité outil de management " Bon courage , ce combat en vaut la peine….
Présent jeudi matin à Bercy, j’ai eu le plaisir d’assister à cette première table ronde qui a donné le ton d’une journée qui a permit aux acteurs territoriaux d’appréhender les repères essentiels de la réflexion en cours, notamment celle de DGCP, sur la question de la performance de la gestion publique locale. Le récit de votre expérience alençonnaise était tout simplement PA-SSIO-NNANT. Outre vos choix de gestion, la façon dont vous avez associés les agents de votre collectivité au redressement de la situation financière et la transparence affichée vis-à-vis des habitants-usagers-contribuables en a fait réfléchir plus d’un sur ses propres méthodes de gestion .. et de management. Pour avoir entendu les commentaires de mes voisins, je puis vous dire que la méthode et les outils du contrôle de gestion mis en place dans votre ville en ont intéressé plus d’un.
NB : sur l’application des principes de la LOLF aux collectivités, la journée a mis en exergue des divergences de vue entre le Ministère et les acteurs locaux. Les résultats de la mission que vous réalisez avec Didier Migaud à la demande du 1er Ministre seront d’un intérêt majeur. Bon courage.
J’avais complètement oublié ce billet :
http://www.alain-lambert-blog.or...
Et pourtant il résume tout de votre politique budgétaire.
A mon avis vous avez eu tort de ne pas mettre de lien sur ce billet.
Je suis particulièrement déçu de ne pas avoir pu participer à ce colloque. La question de l’extension de la logique de performance aux collectivités locales étant des plus intéressantes. Elle est essentielle à une consolidation des comptes publics qui semble de plus en plus inévitables. Si, comme vous l’indiquez dans votre intervention, on peut tout à fait imaginer étendre la budgétisation orientée par la performance à certaines collectivités locales, c’est beaucoup plus difficile à imaginer pour les communes par ex. Ne revient-on pas alors à la nécessité de simplifier les niveaux territoriaux ? Une réforme qui apparaît elle-aussi inévitable et pourtant quasi-impossible à mettre en oeuvre politiquement…
A Yffic31, la citation est du Baron Louis sous la Restauration…
Cordialement,
D.C.
à Catteau Damien : sympa votre précision.Merci
bravo pour votre plan d’intervention ,plan à mettre entre toutes les mains des antis reformes et de tous les representants de ces corporations qui savent mieux que tout le monde comment nous gerer et nous emmener dans un mur , moins de depenses inutiles egal meilleurs services rendus est un verité difficile à entendre par toute cette partie de francais payés par le fruit des impots des vrais travailleurs . salutation et comme d’habitude bon courage
Gestion budgétaire des collectivités locales : des frémissements mais encore des progrès à faire.
si l’on veut bien adhérer au principe d’allocation optimale des ressources financières.
1) gestion par centre d’équilibre et contrôle de gestion
2) gestion prévisionnelle et réflexion sur les inveseissements
3)repenser la philiosophie budgétaire
ces 3 points sont conditionnés par une comptabilité publique sincère et véritable.Le passage à la M14 a permis un peu plus de précisions.
Mais au fait pourquoi ?
Les ressources internes des communes, EPCI…etc sont assises sur des prélèvements sur la richesse nationale (DGF,impôts les 4T) Donc il ne faut pas gaspiller. rappelons nous que par ailleurs l’Etat central
en cas de recours à des méga emprunts(OAT,BTAN) assèche le marché des capitaux pour les entreprises
reprenons donc
point 1 la gestion par centre de profit(ou d’équilibre)
permet d’identififer même au sein d’un même budget les raisons des pertes
point 2 gérer à Moyen Long terme
je suis frappé au niveau national (touts régions et départments)que certaines communes ou EPCI de taille respectable ,après une voire 2 restructurations(*), n’ont pas pris les mesures dde fond pour réduire leurs DRF(dépenses réelles de fonctionnement) et présentent des EPARGNE BRUTE proches de 0 et que l’endettment bancaire/ epargne brute dépasse les 20 voire 25 ans.quand à l’épargne nette (ou MAC) elle est souvent proche de0 voire <0!!!!
(*) à distinguer de la gestion active de dette pour se dégager dzes marges d’investissment.
autre point la réflexion sur les implantations de groupes nationaux ou supra nationaux cens"s amener des emplois et qui après unbe décennie plient bagage
existe il rééllement un audit interne hormis celui de la cour des comptes.
point 3 plus philosophique
les élus, l’Etat central raisonnent souvent à fonds d’emprunt constant.
pourquoi telle ou telle commune ne connaîtrait elle pas un fort désendettement maintenu.
en outre, il faut raisonner à emprunt consolider.
Dans les 5 ans à venir , on verra si la somme des emprunts communes menbres + EPCI aux quels elles adhérent restera stable
j’en doute ….
Alors oui je vois avec bonheur l’introduction d’un peu plus de contrôle interne et pourtant je ne suis pas un anti étatisque.
Monsieur le Ministre,
Un tel colloque aurait mérité plus de publicité. J’espère que les décideurs politiques y étaient assez nombreux pour rappeler que la fonction doit créer l’organe et non l’inverse.
C’est une nécessité pour la direction générale de la Comptabilité publique de souligner les utilités d’une comptabilité locale bien maîtrisée. Mais cette promotion est destinée à retarder les vrais questionnements sur la complexité d’un système sur lequel elle survit en l’état.
Combien de moyens, combien de temps, combien d’erreurs coûtent au pays la complexité du service financier et comptable assuré par le MINEFI aux collectivités locales ? N’aurait-il que des avantages et des coûts minimes ?
La DGCP produit des règles et des structures, des procédures et des outils dont le coût n’est pas négligeable.
Au bénéfice du pays, des collectivités locales et (in fine) des contribuables, ne peut-on se donner la peine de vérifier si autre cadre financier et compable ne pourrait être plus performant ?
Et pour le coup, une telle réflexion, à mener d’ici à la fin 2007, ne pourra être laissée à l’initiative de la DGCP.
La comptabilité est aussi le socle d’une gestion performante pour une entreprise ou association. La comptabilité publique mérite d’être claire. Elle est souvent déficitaire (dans la plupart des cas) mais vous avez pu faire un redressement financier spectaculaire du temps où vous étiez maire. Bravo !