Cette expression prononcée par Nicolas Sarkozy ce soir sur France 2 a frappé mon esprit. Je souscris à 100 % à cette affirmation. J’ai aimé aussi l’idée que « ce qu’un candidat n’avait pas le courage de dire avant les élections, il ne le ferait pas après ». Comme cela fait du bien d’entendre ces mots simples mais forts. C’est en parlant ainsi que l’on réconciliera les Français avec la politique. On est à cent lieues des entrechats cyniques qui prêtent par exemple l’idée à Talleyrand que « l’on ne sort de l’ambigüité qu’à ses dépens ». A force d’user et d’abuser de la langue de bois, des ruses sémantiques pour éviter de se découvrir les dirigeants politiques ont perdu toute crédibilité et la confiance de l’opinion publique. J’ai pris l’émission en cours, mais j’ai été de nouveau épaté par la simplicité et la clarté de son expression. Et vous ?
Nicolas Sarkozy, dont je lis avec attention les écrits (l’oral ne permettant pas une analyse aussi approfondie), me semble avoir énormément progressé dans l’articulation, et l’expression d’une pensée intelligible depuis mai-juin, et me semble continuer à progresser. Sans doute le fait de ne plus devoir se positionner par rapport à un autre aura aidé.
Il aura fait preuve d’assurance, aujourd’hui, dans son attitude, et me semble atteindre une stature de présidentiable, ce qui ne me semblait pas jusqu’alors acquis. Mais déjà, sa prestation à l’europe aura été plus brillante que ce que je n’aurais pu croire : le travail d’une équipe, sans doute : mais ça n’enlève rien au mérite personnel de Nicolas Sakozy, tant on sait à quel point il est difficile d’obtenir de gens talentueux le meilleur d’eux-mêmes.
On sort certes de l’ambiguité à ses dépens : mais c’est oublier qu’en contrepartie, le citoyen neutre, obsevateur et lucide sait désormais que celui qui brave l’intérêt corporatiste alors même qu’il sollicite les suffrages n’aura pas de scrupules à tenir ses promesses si la sincérité lui apporte la victoire. Et en tire ses conclusions.
Reste le fond : quoi qu’on en dise, sur ses sujets, rares sont ceux qui changeront d’avis en leur for intérieur d’ici six mois.
Sarko est le plus bel orateur qu’il m’ait été donné d’écouter .
A chaque fois que je le vois, il arrive aussi à m’épater. Après chaque discours, je me dis qu’il lui sera difficile d’être aussi captivant, clair et juste la fois suivante. Et à chaque fois j’ai tord.
Et pourtant, je ne suis pas un sarkofan absolu.
Lequel sarKOMzy doit-on croire ?
Celui qui aujourd’hui prône la rupture ?
Ou celui qui il y a un peu plus de dix ans expliquait que la rupture était le fait des archaïques pour ce que cette méthode implique de brutalité ?
Sans etre thuriféraire,je remarque que Monsieur Sarkozy aborde des sujets difficiles avec beaucoup d’aisance de force et de simplicité.Lors de son voyage aux Etats Unis,le président Bush est sorti de son bureau pour aller le rejoindre dans celui d’à coté.Ce geste ,présenté dans un journal télévisé m’a beaucoup frappée.
Je ne suis pas un fan de N Sarkosy , un peu trop de battage autours de sa vie personnelle et sur quelques mots montés en epingles par des " journalistes" en mal d’effets ..
Il ya longtemps que je ne regarde plus les journaux tele , ni ne lis la presse nationale .. Trop de langue de bois , trop de phrases alambiquées m’ont rendu sourd au paroles des "politiciens " .. Il reste la radio , ce blog et les echos du travail pour m’informer ..
Ainsi M N Sarkozy a dit que la verité est vient toujours a point ..bien . j’espere donc qu’il va en dire quelques une , qu’on connait deja tous
-Le deficit est a son point de rupture
-Les regimes de retraites sont au point de rupture aussi
-Les 35 h , n’ont d’interet que pour ceux qui ont les moyens
-Qu’il y en a marre de voir l’etat se decharger de son devoir en refilant l’action sociale au entreprises avec les cheques emplois , transports ..
– Qu’il ya 6 millions d’inactifs ( chomeurs + RMIste + formations bidon)
– Etc ..
La politique ne se fait pas en 3 minutes .. il ets temps de voir de vraies emission de TV , ou de radio , qui detaillent ces verités .; si M N Sarkosy les presente , avec leur solutions possibles , j’en serais ravi
@sarKOMzy
"Il n’y a que les crétins qui ne changent jamais d’avis" a-t-on coutume de dire chez moi….
Regardez autour de vous :même vos amis de pensée changent d’avis:S.ROYAL copie abondamment N.SARKOZY au point que certains en avalent de rage leur grand chapeau…
Le problème avec les socialistes,c’est qu’ils leur faut une bonne centaine d’années,de MARX à JAURES, pour changer et s’adapter au monde contemporain !
Ces phrases m’ont également interpellés. Je pense qu’il va les réutiliser car c’est vraiment très bon et si juste. Enfin un homme politique qui parle "normalement" et franchement plutôt que de tenter de nouiller le poisson dans des formules alambiquées qui ne parlent à personne ! On peut ne pas être d’accord avec lui mais on ne peut pas ne pas savoir, contrairement à d’autres, ce qu’il veut faire concretement et sa position sur l’ensemble des questions qu’on lui soumet. Effectivement c’est le seul type de discours à tenir pour réconcilier les français avec la politique.
à Hifi,
"Il n’y a que les crétins qui ne changent jamais d’avis"
Je pense qu’il en faudra davantage pour expliquer ce changement de cap stratégique à 180° .
Le problème avec cette phrase "C’est toujours le bon moment pour dire la vérité" c’est que M Sarkozy, comme pour la plupart des hommes politiques, a des vérités successives et fluctuantes!
C’est toujours le bon moment pour dire la vérité (Nicolas Sarkozy)
  Alain Lambert : On est à cent lieues des entrechats cyniques qui prêtent par exemple l’idée à Talleyrand que « l’on ne sort de l’ambigüité qu’à ses dépens ». A force d’user et d’abuser de la langue de…
EN effet, que de BELLES PHRASES prononcées hier ET APRES ?
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"Celui qui dira cela qu’il est normal que les uns travaillent , cotisent 40 ans, pour que les autres cotisent 37ans et demi , celui -la ne respectera pas les francais."
"Ma stratégie est assez simple : Tout dire avant pour tout faire apres..C’est une question de démocratie , d’honnetete et de transparence "
"Franchement dire la verité c’est toujours le bon moment."
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ALORS POUR PARLER FRANCHEMENT, ON VA RELIRE LES PROPOS DE NICOLAS SARKOSY EN 2004.
"Troisième garantie prévue par le projet : il PERENNISE le système de
financement du régime de retraites des industries électriques et gazières. Trois principes nous guident dans ce domaine. Tout d’abord le régime spécial par répartition des industries électriques et gazières est maintenu pour tous les agents, qu’il s’agisse des retraités, de ceux qui sont présents dans l’entreprise ou des FUTURS embauchés. Ensuite les prestations ne sont pas concernées par cette réforme, qui modifie le système de financement du régime mais non les droits. C’est dire que LA DUREE DE LA COTISATION RESTE INCHANGEE."
"Enfin, dernière garantie apportée par le projet, le statut des agents défini en 1946 est maintenu, quant à son champ d’application – production, transport, distribution, commercialisation – et quant à son contenu : je l’ai dit, il y a une histoire sociale et nous la prenons telle qu’elle est."
"Je finirai sur une note plus personnelle. En arrivant au ministère des finances, je ne connaissais pas bien la réalité des entreprises EDF, et Gaz de France et surtout l’ampleur des défis auxquelles elles avaient à faire face."
NICOLAS SARKOZY MINISTRE D’ETAT 15 JUIN 2004 seance reprise a 16h55
http://www.assemblee-nationale.f...
VOILA POUR LA VEATITUDE DEVANT LES PAROLES ET LA REALTIE DES FAITS.
Et on attend les amendements de l’UMP sur le projet actuel quant au maintien du statut du regime special de GDF, dont Thierry Breton a maintenu l’integralité des principes dans une reposne aux syndicats en mai 2006.
DIRE AVANT CE QUE L’ON FERA APRES.
Faut il rappeller aussi l’interview du 15 aout sur France 2
""Que le sujet (GDF) soit délicat c’est une certitude. J’ai indiqué mon accord à ce projet pour constituer un grand pôle énergétique français et en ce qui concerne MA RESPONSABILITE, je suis président d’une famille politique et ce n’est certainement pas à huit mois d’une échéance qu’il faut se diviser. Ca sera le rassemblement. "
Et en ce qui concerne VOS reponsabilités ? il faut reecouter l’interview de ce 14 septembre ?
Bientot la cueillette des poires et pommes ?
La façon dont il parle me fait plutôt penser qu’il prend l’habit d’un premier Ministre pas d’un Président de la République.
Un Président de la République doit avoir le sens de la diplomatie et non la recherche constante de mettre les pieds dans le plat.
Les relations avec l’étranger mérite beaucoup de sagesse et de hauteur. Actuellement la confusion des rôles est totale alors que la Constitution donne un partage de compétence pour chacun.
Il est décidément toujours insupportable de lire ou d’entendre un ministre d’Etat, président du parti ultra majoritaire à l’Assemblée, expliquer ce qu’il fera APRES.
Comment peut-on, sans que personne s’en offusque, être comme lui à la fos dedans et dehors ? Profiter de sa position de ministre et en même temps nous expliquer benoîtement tout ce qui sera au programme plus tard. Qui fait les lois dans ce pays ? Qui gouverne aujourd’hui ? Soit le camp de M. Sarkozy est au pouvoir et dans ce cas, qu’attend-il pour faire, soit son camp n’est pas au pouvoir et dans ce cas que fait M. Sarkozy au gouvernement et que font les UMP à l’Assemblée.
M. Sarkozy ne veut pas réformer la France, il veut le pouvoir. Il n’a pas voulu être Premier Ministre, un poste où il aurait pu fort bien mettre en oeuvre, et avec le tact qu’on lui connaît, et dans le dialogue, toutes les réformes qu’il juge urgentes (qui l’en aurait empêché ? Un président en bout de course ?). Mais non, il veut être Président de la République.
Et au final il ne le sera pas car les électeurs n’aiment pas qu’on se moque d’eux.
Ah, on allait voir ce qu’on allait voir dans les banlieues ! Un an après, quoi de neuf ? Des visites éclairs quand ça flambe et quand ça craque, mais ensuite ?
Et pour finir, quelle belle image de l’investissement public donne cet homme (M. Lambert, vous plaidez fort justement pour une restauration de la dignité et de la crédibilité des hommes publics) : comment peut-on sérieusement être tout à la fois président du conseil général du 92, président de l’UMP et Ministre de l’Intérieur, et faire tout cela sérieusement, alors qu’une seule de ces fonctions occuperait quiconque à temps plein et plus que plein ?
Quelq aveuglement, mon dieu, quel aveuglement…
@ lex : si les électeurs choisissent N. Sarkozy, j’espère qu’il pourra se retenir de traiter les Iraniens de racaille et de promettre le Karcher au Hezbollah. Nous n’allons pas vers des jours faciles…
@sarKOMzy
faut croire les deux. Il y a 10 ans on pouvait doucement maneouvrer pour éviter l’obstacle, que tout le monde voyait bien. Aujourd’hui il faut écraser le frein, dommage pour les passagers mais y’a pas le choix.
Voici ci dessous un sondage paru dans « le monde » de ce jour.
Les Français sont favorables à la réforme des régimes spéciaux.
Selon un sondage CSA-Le Parisien-i>Télé publié vendredi 15 septembre, 59 % des Français sont favorables à une réforme rapide des régimes spéciaux de retraite, 24 % y étant "tout à fait favorables" et 35 % "plutôt favorables". Parmi eux, on compte des salariés du privé (63 %) mais aussi du public (53 %).
Au plan politique, 84 % des sympathisants UMP et 74 % des sympathisants UDF plébiscitent une réforme des régimes spéciaux.
Il faudrait être sourd ou irresponsable, de la part d’un futur candidat à la présidence de la république, pour ne pas entendre les sentiments d’injustices que ressentent bon nombre de français. La question des régimes spéciaux de retraites en est un bon exemple. N Sarkosy est à ce jour le seul à avoir sur le sujet une position claire et précise, qui plus est en phase avec l’opinion publique.
Un autre article aussi fort intéressant intitulé « La grande colère des classes moyennes » est paru dans « Le Point » du 13/09/2006 en voici un extrait :
Elles travaillent mais vivent mal. Elles croyaient en l’avenir et sont aujourd’hui les victimes du déclassement social. Elles avaient misé sur l’école et subissent de plein fouet la dévalorisation des diplômes. Elles étaient les fers de lance du système et se détournent aujourd’hui de leurs élites. Les classes moyennes de ce pays manifestent une angoisse que les futurs candidats de 2007 seraient bien imprudents de négliger. Encore faut-il que la classe politique apprenne à s’adresser à ces Français aux revenus « moyens », dont on a si longtemps nié les difficultés et qui n’ont en commun que leurs espoirs déçus. Et aussi leur pouvoir de faire et défaire les majorités.
Le Point 13/09/06 – N°1774 – Page 62
L’attitude des syndicats tel que la CGT Cheminot, annonçant des grèves futures à la simple écoute de ce discours, risque de faire évoluer ce sentiment d’injustice.
J’adore écouter Mr Sarkozy. Il est génial. Comment cela ce fait-il que personne n’est parlé comme lui avant? Il est franc, direct. C’est un vrai homme de parti, d’Etat pour diriger la France. Enfin quelqu’un de bien et dire qu’il fallait un homme d’origine Hongroise pour avoir à la tête de la France un homme clair et honnête avec lui-même et avec les autres. Comme Mr Alain Lambert, nous ne pouvons qu’etre en admiration devant un homme avec tant de talent. Nous ne pouvons que faire confiance à un tel Grand Homme que Mr Sarkozy.
Cela fait du bien que le discours politique ne consiste plus a demander a la nation de prendre des risques tout en se refugiant dans une posture ambigue. Oui, la prise de risque permet de gagner les plus belles victoires, et si telle est votre strategie alors bravo, continuez.
Les grands hommes politiques ont besoin de deux choses: des circonstances et du caractere. Les premieres sont la. Il nous manquait la deuxieme. Esperons que cela ne s’effondrera pas aussi vite qu’en 95.
Les deceptions sont toujours presentes, c’est pourquoi je ne peux m’empecher de mesurer mon optimisme.
Un point supplementaire sur la politique etrangere et son commentaire sur la "grandiloquence sterile". La plupart de nos concitoyens qui ne lisent que la presse francaise ne comprendront pas, mais oui, il y a bien un probleme de style avec la France. La simplicite aussi, en cette matiere, ne fait pas de mal.
Oui bien sûr, je suis toujours moi aussi frappé par la simplicité des propos de Sarkozy. Enfin, par le simplisme, poir être plus franc.
C’est vrai vous avez raison, les vérités sont toujours bonnes à dire. Quel dommage qu’en 1995 avec Juppé et en 2003 avec Raffarin, cette "vérité" des régimes spéciaux n’ait pas été jugée assez bonne pour pouvoir mettre les pieds dans le plat… Pauvre doite, 9 ans de pouvoir et c’est seulement dans les arrêts de jeu qu’ils ont de bonnes idées.
Quel dommage aussi que Sarkozy soit au gouvernement depuis des années. Ah… si seulement il pouvait faire quelque chose pour le pays… Hélas, c’est bien connu, le ministre de l’économie, devenu ministre de l’intérieur est dans l’opposition…
A mourir de rire… Merci de tant nous amuser, Monsieur le Ministre…
Quand on martelle à tout va qu’il y a une injustice, repris en coeur par le parti de la presse et de l’argent, forcément on finit par convaincre son cheval que c’est scandaleux, même si tout cela n’est qu’une manipulation de plus pour opposer les français entre eux et permettre une regression généralisée dans les acquis sociaux et les droits à la retraite, donc au bien être du plus grand nombre.
après les fonctionnaires en 2003 ce sont les régimes spéciaux cette fois, et la manoeuvre est toujours la même, et qu’y gagne le privé!?
rien si ce n’est une réduction de ses droits et la proposition d’une retraite par capitalisation, c’est à dire pour ceux qui ont les moyens, pour les autres tans pis…….
Bravo Sarko et sa bande!!! continuez à commander des sondages pipeaux à votre copine du medef (Parisot, PDG de l’ifop!), vous continuerez à tromper TOUS les français….
pour le peu ici que cela intéresse http://www.etiennefillol.org/blo...
Réformes des régimes spéciaux /Ils ont dit/
François Sauvadet : « On rouvre des sujets qui nont pas été traités » François Sauvadet a réagi aux déclarations de François Fillon qui a annoncé une réforme des régimes spéciaux de retraite au début de la prochaine…
@étienne fillol
Je ne saisis pas bien le besoin de deux pseudo, au contenu finalement identique… m’enfin peu importe.
Remarquez que quand les uns cotisent à l’ASSEDIC et les autres pas, les uns le risque permanent de perdre leur boulot et les autres la garantie d’être payé jusqu’à leur mort, les uns n’ont de droit à pension qu’après 40 ans et plus et les autres 37,5 et moins, les uns ont interdiction de capitaliser et les autre un régime spécialement pour eux par capitalisation interdit aux autres (PREFON), les uns une pension calculée sur les 10 (ou 25, maintenant) dernières année et les autres sur la base du dernier salaire, les uns une garantie par des cotisations et les autres une garantie par les impôts etc. ça devient du gâteau pour marteller qu’il y a une injustice…
A ceux qui ne se contentent pas des réponses calmes et assurées de N.Sarkozy aux questions d’A.Duhamel je suggère la lecture complète du discours fait à New York à l’occasion du 5 ème anniversaire de l’agression barbare des twin towers.Le gaulliste que j’ai toujours été ne trouve rien de condamnable aux propositions du présidentiable en ce qui concerne la conception de nos relations futures avec notre allié de toujours .L’interview donné au "Monde " est également très éclairante.Jusqu’à présent je n’ai pas trouvé mieux chez les autres candidats,déclarés ou non…
Aux sondolâtres,
Faites un sondage et demandez aux Français s’ils sont pour une meilleure répartition de la richesse avec un transfert des riches vers les classes moyennes et le splus pauvres : le OUI recueillerait là aussi un joli score !
Bizzare, on ne voit jamais ce genre de sondage !
à Gem,
"faut croire les deux. Il y a 10 ans on pouvait doucement maneouvrer pour éviter l’obstacle, que tout le monde voyait bien. Aujourd’hui il faut écraser le frein, dommage pour les passagers mais y’a pas le choix"
–> Non je vous assure en 1995 sarKOMzy se disait épris de douceur sociale. C’est même écrit et détaillé quelque part.
Ceci sera à rappeler en temps voulu.
@ yffic31
Comme vous avez "raison". D’ailleurs comment ne pas apprecier l’hommage fait par nicolas sarkozy a propos de l’affaire ENRON en parlant de morale.
""L’affaire Enron est fascinante et est morale. Les Etats-Unis ne permettent pas uniquement la réussite d’un Bill Gates, c’est aussi un pays qui sait sanctionner les erreurs."
Fascinante ? Morale ?
Ca doit etre en effet fascinant pour tous les 5000 salariés qui avaient un capital retraite constitué par les actions d’ENRON.
Fascinant et moral . Un peu comme pour les habitants de la Nouvelle Orleans en somme.
Mais il est vrai qu’était dit :
"J’aime l’énergie et la fluidité de l’Amérique. Ce sentiment que tout est possible. Cette impression – peut être artificielle- que des sagas sont possibles, qu’on peut partir du bas de l’échelle et monter très haut, ou bien le contraire."
Quant a l’hommage sur les twins towers , il est aussi tres interessant de parler des milliers d’américains venus aider aux secours dans les mois suivants ce drame , a qui on a dit des le lendemain qu’ils n’avaient aucun risque a courir au regard de la qualité de l’air autour de ground zero.
Resultat des courses des milliers de malades en perspective parce qu’il fallait absolument faire retentir la cloche de wall street avec l’invocation du Seigneur , 4 jours apres cet attentat.
et l’entretien au monde qui se finit par:
"Et ce que vous n’aimez pas ?
Le socle social minimum ne permet pas à des millions de gens de vivre décemment. Je n’aime pas cette brutalité."
Ah ca c’est sur les heureux gagnants qui ont maintenant les poumons remplis d’amiante vont pouvoir activer TOUS leur mutuelle….
http://www.lemonde.fr/web/imprim...
fr.wikipedia.org/wiki/Enr…
http://www.arte.tv/fr/histoire-s...
C’est arte bien sur !
Cher Monsieur Lambda …
je sais que vous n’êtes pas à une connerie prés.
Sur le sondage que vous évoquez, vous avez raison.
Tenez compte cependant que 1) le riche c’est toujours l’autre 2) qu’en vertu du 1, chacun ne peut recevoir 3) que piquer la richesse produite par d’autres est aujourd’hui un sport national, cf les regimes spéciaux de retraites
à Djiheldé,
Vérité en deça des Pyrénnées, erreur au-delà…
Vous qui êtes apparemment un être à l’intelligence raffinée, n’hésitez pas à embrasser le réel au-delà des frontières de votre propre existence.
Monsieur Nicolas sarkozy est un résidu du christianisme.
Il aidera tous ceux qui se cherchent un modèle et ne souhaitent pas s’affranchir de la domination de l’Etat.
Bomjour a pretresse . J’ai ete un peu choque de voir N Sarkozy considere comme un residu du Chritainisme .. Deja ne ne comprends meme pas ce que cela signifie . Je sais seulement qu’il a trompé son epouse avec une femme marriée ..
J’ai cliqué sur le lien Pretresse , et je n’ai rien compris .. trop intello pour moi .. C’est pas un truc pour J Lang et sses amis prévaricateurs ?
Cher Monsieur Lambda,
Ne vous tracassez pas pour mon "raffinement". Pour la mauvaise foi et le mensonge de l’illusion, je sais où trouver d’excellents maîtres. Et c’est parce que j’ai appris au cours de mon existence à gratter le vernis du verbe en embrassant le reel ainsi que le profond au delà des frontières de mon existence que je m’interesse aussi à l’essence des choses. Et c’est trop souvent que j’ai découvert que ceux qui proclame haut et fort leur amour de l’interet général et de la justice défendent bien souvent leur propre interet et l’injustice à leur profit. (Voilà pourquoi au passage je n’ai jamais pu être de gauche).
à Djiheldé,
Match nul, la balle au centre.
Pour ce qui est des travers des gens de gauche, je ne saurais vous donne tout à fait tort. Loin s’en faut !
Cependant, nul n’est parfait, ni complètement imparfait. A gauche comme à droite ! De toutes façons ont peu pencher d’un côté et avoir quelque sympathie de temps à autres pour certaines idées ou valeurs défendues par l’autre bord.
Il y a d’ailleurs des valeurs partagées par les deux bords ! Mais pas forcément hiérarchisées de le même ordre et donc pas avec la même intensité.
Et puis il y a des convictions fondamentalement insolubles. Ce qui bien souvent donne lieu à des radicalisations et complique considérablement le dialogue. Les interlocuteurs finissant par ne plus juger digne d’avoir un échange avec des gauchistes pour les uns, des réac pour les autres ! Ici git la ligne de démarcation.
Ceci dit, je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain : je m’efforce de séparer le grain de l’ivraie. Et je continue de pencher à gauche.
Pour autant, à ce jour, je ne sais pas encore pour qui je voterai. Ainsi que je le confiais à Ornais, il se peut que je vote blanc au second tour.
Une chose est certaine, je ne veux pas de la soupe Umpérialiste ! Je ne suis pas du tout à la recherche d’un homme providentiel, mais à l’écoute d’un projet de société cohérent, qui ne soit pas la traduction de notre soumission à un ordre mondial massivement décrié.
Ce monde mondialisé au pas de charge n’a rien d’immuable. Encore faut-il oser en dénoncer les dysfonctionnements afin de pouvoir l’aménager démocratiquement.
Il y a du chemin à parcourir. Raison de plus pour ne pas remettre à demain le chantier de la rénovation. il s’agit d’entreprendre la modernisation de rapports archaïques. Il faut faire preuve de pédagogie pour expliquer les choses !
Je n’ai pas de projets de révolution en tête. ni homme providentiel, ni grand soir ! Mais pas de résignation à un ordre injuste.
Vous non plus me rétorquerez-vous. Nous sommes donc d’accord ! Ensuite, nous divergeons quant aux méthodes à utiliser. C’est le propre de la démocratie que de permettre aux divergences de s’exprimer. Cependant, personne n’est habilité à stigmatiser d’un trait de plume les propos d’autrui en les qualifiant de connerie. Là vous fermez des portes.
Je sais, vous me rétorquerez que cette attitude est fréquente à gauche. Ce n’est pas une raison pour reproduire chez soi ce que l’on déplore par ailleurs.
Bien malin celui qui peut dire ce qui sera advenu de notre monde d’ici cinq ans. Et encore plus hasardeux de se livrer à une prédiction à l’horizon 2015.
Alors défendons nos convictions respectives et ouvrons-nous autant que faire se peut à ce que dit autrui, et surtout à ce qu’il ne dit pas explicitement mais qui sous-tend son discours et apparaît en filigrane dans sa tentative de réflexion sur le monde !
Pas simple !
Bien à vous.
à Djiheldé,
Match nul, la balle au centre.
Pour ce qui est des travers des gens de gauche, je ne saurais vous donne tout à fait tort. Loin s’en faut !
Cependant, nul n’est parfait, ni complètement imparfait. A gauche comme à droite ! De toutes façons ont peu pencher d’un côté et avoir quelque sympathie de temps à autres pour certaines idées ou valeurs défendues par l’autre bord.
Il y a d’ailleurs des valeurs partagées par les deux bords ! Mais pas forcément hiérarchisées de le même ordre et donc pas avec la même intensité.
Et puis il y a des convictions fondamentalement insolubles. Ce qui bien souvent donne lieu à des radicalisations et complique considérablement le dialogue. Les interlocuteurs finissant par ne plus juger digne d’avoir un échange avec des gauchistes pour les uns, des réac pour les autres ! Ici git la ligne de démarcation.
Ceci dit, je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain : je m’efforce de séparer le grain de l’ivraie. Et je continue de pencher à gauche.
Pour autant, à ce jour, je ne sais pas encore pour qui je voterai. Ainsi que je le confiais à Ornais, il se peut que je vote blanc au second tour.
Une chose est certaine, je ne veux pas de la soupe Umpérialiste ! Je ne suis pas du tout à la recherche d’un homme providentiel, mais à l’écoute d’un projet de société cohérent, qui ne soit pas la traduction de notre soumission à un ordre mondial massivement décrié.
Ce monde mondialisé au pas de charge n’a rien d’immuable. Encore faut-il oser en dénoncer les dysfonctionnements afin de pouvoir l’aménager démocratiquement.
Il y a du chemin à parcourir. Raison de plus pour ne pas remettre à demain le chantier de la rénovation. il s’agit d’entreprendre la modernisation de rapports archaïques. Il faut faire preuve de pédagogie pour expliquer les choses !
Je n’ai pas de projets de révolution en tête. ni homme providentiel, ni grand soir ! Mais pas de résignation à un ordre injuste.
Vous non plus me rétorquerez-vous. Nous sommes donc d’accord ! Ensuite, nous divergeons quant aux méthodes à utiliser. C’est le propre de la démocratie que de permettre aux divergences de s’exprimer. Cependant, personne n’est habilité à stigmatiser d’un trait de plume les propos d’autrui en les qualifiant de connerie. Là vous fermez des portes.
Je sais, vous me rétorquerez que cette attitude est fréquente à gauche. Ce n’est pas une raison pour reproduire chez soi ce que l’on déplore par ailleurs.
Bien malin celui qui peut dire ce qui sera advenu de notre monde d’ici cinq ans. Et encore plus hasardeux de se livrer à une prédiction à l’horizon 2015.
Alors défendons nos convictions respectives et ouvrons-nous autant que faire se peut à ce que dit autrui, et surtout à ce qu’il ne dit pas explicitement mais qui sous-tend son discours et apparaît en filigrane dans sa tentative de réflexion sur le monde !
Pas simple !
Bien à vous.
Est-il exacte que le régime spécial des parlementaires prévoit les dispositions suivantes ?
A l’Assemblée nationale, les années de travail comptent double. Un mandat de cinq ans est assimilé à dix années d’activité. Pour financer ce régime de retraite très favorable, les députés versent 20% de leur indemnité avec cependant 5% de prime par enfant. Pour peu que l’élu(e) ait quatre enfants, comme Madame Royal par exemple, faites les comptes.
Quelques chiffres.
Ainsi, après un premier mandat de cinq ans, un député perçoit une retraite mensuelle de 1581 euros ; pour un sénateur ( mandat de neuf ans ), la retraite est de 2827 euros.
Après un deuxième mandat de 5 ans, il peut prétendre à une retraite mensuelle de 3162 euros et après un troisième à 4743.
On conçoit qu’ils n’envisagent pas d’arrêter trop tôt et qu’ils s’accrochent à leur fonction.
Mais comme rien n’est trop beau, les députés peuvent cumuler leurs pensions avec celles provenant d’autres activités et autres mandats tels que maire, conseiller général ou régional, ministre…
Donc on voit que députés de droite comme certains de gauche qui ont accompagné depuis des années les politiques libérales de l’Etat et du patronat en votant des lois scélérates, ont plus de droits que les salariés du public ou du privé.
Alors, rêvons un peu. Un député peut prétendre à sa retraite à l’âge de 55 ans, un sénateur à l’âge de 53ans.
Est-il exacte que Alain Juppé qui voulait réformer en 1995 a pu prendre sa retraite à 57 ans ?
Vous recopiez purement et simplement un article du Monde du 18 septembre dernier. Il eut été convenable de le dire. Surtout quand les exemples choisis sont partiels. Les députés peuvent cotiser double c’est pour cela qu’ils peuvent doubler leur retraite. Chacun voit bien que c’est à cause du caractère précaire de la fonction élective. Alternances systématiques depuis 1978. S’agissant de la date de départ à la retraite des parlementaires, pas de chance, vous oubliez la nature humaine qui les fait souvent s’accrocher à leurs sièges. D’où l’équilibre facile de leurs régimes. Des sénateurs de 53 ans à la retraite, vous plaisantez, ils ne sont même pas nés. Décidément, vous êtes vraiment petit bras, petit militant d’une petite cause, populiste qui s’ignore et surtout et toujours anonyme. L’homme qui a honte de ses idées
Une priorité apres l’autre … les deputes et senateurs sont moins de 2000 personnes … Par contre l »eductaion nationale se presente comme ayant plus de fonctionnaires que l’Armee Rouge
à Le Monde,
"Vous recopiez purement et simplement un article du Monde du 18 septembre dernier. Il eut été convenable de le dire."
–> perdu : j’ai copié-collé un billet paru sur un site qui n’est pas celui de Le Monde, où il a peut-être été copié, c possible. Mais en l’occcurence, la source n’était pas indispensable puisque je n’affirmais pas mais je demandais confirmation.
Par ailleurs, je cite régulièrement des sources dans mes commentaires. A ce propos il eut été bien que vous nous donniez le lien pointant vers l’article que vous évoquez. Merci.
à Ornais,
1000 citoyens certes, mais c la direction du pays. Alors, étant donné la forte valeur symbolique, cela aurait une portée exemplaire remarquable d’ouvrir la réforme en mettant en débat le régime retraite des parlementaires.