Que penser de cet article dans la page Opinion du Monde ? Il constitue une charge violente contre Ségolène Royal. Ma question n’est ni de m’en réjouir, ni de m’en indigner mais de comprendre. Pourquoi l’auteur affirme-t-il que si elle était désignée candidate du Parti Socialiste, sa défaite serait presque assurée ? A l’évidence, je ne souhaite pas son succès donc je pourrais m’en réjouir. Pourtant, je n’en suis pas si sûr. De sorte que je cherche à comprendre, au sein des forces de gauche, où se trouve le centre de gravité. Les visiteurs engagés à gauche sauront nous clarifier cette question. Après cet exercice d’introspection à gauche, nous essaierons de le faire pour la droite.
"De sorte que je cherche à comprendre, au sein des forces de gauche, où se trouve le centre de gravité."
Pourquoi ne vous livreriez-vous pas à l’exercice de sondages sur votre propre site ? après tout, vous êtes assez rusé politicien pour savoir que la formulation des questions posées est essentielle.
(Un électeur qui votera 1) libéral,2) gauche dure, ou à défaut 3) FN)
Ségolène Royal est à peine apte aux fonctions de gestionnaire de haut vol, et notamment, a une fâcheuse tendance à redéfinir à sa manière les grands principes de la République dès qu’elle ressent un peu d’émotion sur ses thèmes fétiches : voir par exemple :
desirsdavenir.over-blog.c…
Je ne suis pas sûr qu’il y a un centre de gravité à gauche. Ségolène Royal est la pire candidate à la présidence de la République, à l’exception de tous les autres.
Néanmoins, son élection pourrait apparaître comme une forme de revanche sur la loi salique et avoir des incidences très positives sur l’état d’esprit de la Nation.
Et l’éventualité d’une forte progression de l’UDF aux législatives pourrait être l’opportunité de redonner un rôle majeur au Parlement, Une coalition UDF-PS-Verts sous la présidence de Ségolène Royal pourrait être très intéressante. La question qui se pose est de savoir si un tel exécutif pourrait travailler uni sur le long terme et en harmonie avec le Parlement.
Malades…ils sont malades! Nous sommes malades!
Valérie Pécresse a bien résumé la problématique "Royal" : "l’image, sans le son".
Mais je partage le sentiment d’Alain Lambert, si le Monde jette l’opprobre sur Mme Royal, c’est qu’elle a ses chances tant ce grand journal du soir dont Pierre Desproges disait "le poids de l’ennui, le choc des paupières", s’est planté dans ses choix aux deux dernières présidentielles.
Et il y a de curieux comportement … Mon épouse s’est fait arretée il y a quelques jours par un policier en civil qui lui a reproché une contravention au code de la route et l’a informé que le PV arriverait par la Poste. Il n’a pas vérifié l’identité de la conductrice et n’a pas dressé de procès verbal. Or la voiture est à mon nom !!! Selon le commissariat, ce serait un policier municipal qui n’était pas en service.
"Et l’éventualité d’une forte progression de l’UDF aux législatives"
Rassurez-vous : les militants qui créèrent le débat autour de DADVSI se feront un plaisir de souligner le rôle joué par le législateur UDF (et notamment le député Fourtou) au parlement européen dans la création et la rédaction de la législation européenne que la majorité UMP dût transposer au prix politique que nul n’ignore..
Et puisque les journalistes et médias sont traditionnellement sensibles à tout ce qui concerne leur propre travail et la répartition de la valeur ajoutée découlant du travail intellectuel et d’expression, j’imagine que le relais qu’elles fourniront sur ce thème sera fort.
Mon commentaire d’hier soir est à réinserer à la suite du billet " un trafic au point"
Ce qui m’attriste le plus dans tout ce cinéma du week end c’est le vide. On n’a rien entendu de projet, d’avenir, ils ont parlé des années Mitterrand, on a eu les larmes de Jospin qui est le dernier à penser que son bilan est bon, il est toujours sur son bilan comme en 2002, on a pas entendu royal sur le fond (quelle surprise!!!) et surtout on a entendu l’Internationale à la fin ! C’est triste, inquiétant et dangereux. Seule phrase sincère du weeek end, celle de Fabius : "je préfère vous dire voici mon projet plutot que mon projet c’est Voici !""
Celle-là je l’adore !
Ségolène, le féminisme, la chasse aux sorcières, et la gauche
Le triste et troublant spectacle de la Rochelle mâa rappelé pourquoi je nâarrive pas à être socialiste, pourquoi je me suis réfugiée au centre, et pourquoi j’admire Simone Veil, Bayrou et Kouchner. Je crois que le Parti Socialiste sans que
cet article du Monde dont le manque d’objectivité est notoire
est certainemennt un bon point pour S.Royal…
la cote de SR est, au dela des effets mediatiques,
due a une relle cote d’amour parmi les electeurs
et declanche une JALOUSIE qui aveugle ses concurrents
de gauche et de droite y compris, helas, N.SARKOSY
et qui risque, helas, de mener a son echec aux presidentielles…
encore une fois une froide analyse et un diagnostique objectif
sont préférable a des imprécations et reproches d’overdose médiatique
dont tous ls candidats sont coupables Y COMPRIS N.SARKOSY…il faut chercher ailleurs !
"De sorte que je cherche à comprendre, au sein des forces de gauche, où se trouve le centre de gravité."
Bonjour,
Ne possédant pas d’étiquette politique, je me permet de fournir ma propre analyse :
1 ) Pour moi à gauche je ne vois pas de centre de gravité mais de profondes déchirures : celles-ci provoquées :
– l’échec de 2002 n’est toujours pas digéré à gauche et sans doute pas encore compris et débattu…
– par une scission entre le OUi et le NON au TCE
– le débat toujours non tranché à gauche entre "la gauche idéologique" (ou gauche de la gauche, une gauche "conservatrice") et "la gauche réaliste" (ou gauche d’économie de marché, une gauche "moderne").
2 ) Le centre de gravité semble introuvable tant les déchirures sont grandes et que les leaders ont du mal a aapparaitre vivant sur terre ferme : il est toujours assez malaisé à un leader de gauche de se dire européen ou de parler à un autre leader socialiste européen.
3 ) A gauche, la population surtout la plus populaire (et hors des militants), est tout de même assez dégouté de politique et de grand discours : la volonté de changement existe autant à droite qu’à gauche d’où la volonté de voir des quindras se présenter plutot que ceux trop impliqué dans le microcosme politique depuis des années, d’où une certaine défection par rapport aux "éléphants".
Le tout est de savoir si les divers militants de gauche vont suivre les injonctions qu’on va leur donné et les habitude de réseau, ou bien vont-ils suivre l’opinion si celle-ci reste durable.
Il est vrai qu’en Allamgne, une femme a accédé au poste suprême, et qu’au Etats-Unis, c’est possible dans l’avenir…. alors en France ça va peut-être porter : mettre enfin une femme à un poste de grande responsabilité… même si la route est encore longue !
Enfin personnellement, je regrette qu’on aille de plus en plus vers la "pipolisation" de la politique autant à droite qu’à gauche : je pense que l’on arrive à des limites dans ce domaine car la "pipolisation" ou le vote sur de "l’image" peut ouvrir une boite de pandore de dérive démocratique pleine de démagogie de strass et de paillettes (pour faire bref : la voie ouverte vers le "n’importe quoi" politique), car la démocratie mérite d’être vécue, elle mérite de vivre et elle mérite d’être respectée, les USA dans ce domaine n’étant pas la France.
Voilà pour mes pistes de réflexion et mon "humeur".
Salutations,
Yuca de Taillefer.
que penser de cet article ?
Monsieur LAMBERT, la réponse à la question que vous posez avec une fausse ingénuité est toute simple : l’auteur de cet article soutient FABIUS, c’est tout
le reste coule de source …
Et voila Mlle Marie-Segolaine Royal au Etats Unis a son tour .. Elle fait la couverture de Time magazine .. M N Starkoski n’a pas eu cette opportunité