C’est promis, il y aura du spectacle ! On ne sait pas très bien si le défilé de monde l’emportera sur le combat d’éléphants, mais nous devrions en avoir pour notre argent, si j’ose dire. En effet, si les promesses s’accumulent comme les candidatures il vaut mieux nous attendre au doublement des impôts. Bien que je sois parmi les plus mal placés pour donner mon avis sur les candidats, je trouve cependant que les éléphants ont plus de panache que la dame « people » puisqu’ils se soumettent, eux, aux questions-réponses avec la salle. Ce qui n’est jamais un exercice facile.
"C’est promis, il y aura du spectacle ! On ne sait pas très bien si le défilé de monde l’emportera sur le combat d’éléphants, mais nous devrions en avoir pour notre argent, si j’ose dire."
Pas sûr.
Un peu d’humour!
Il n’y a pas si longtemps,le N° 1 du parti socialiste,François Hollande,à intimé aux maires appartenant ou acquis au PS de ne pas donner leur signature aux "petits" candidats de gauche.
Dimanche ,à Frangy-en-Bresse, le N° 2 du parti socialiste,François Rebsamen a prié les candidats à la candidature du parti socialiste,le sien et celui de Ségolène aussi,de renoncer à leur ambition.
Peut-être,dimanche,à La Rochelle,le N°3 du parti socialiste ,dont je ne me rappelle pas le nom,va-t-il ,cette fois ,et à son tour, en fonction de la même logique,demander aux candidats de droite,de renoncer à se présenter eux aussi???
Je suggère aux citoyens avertis férus d’histoire ou simple collectionneurs de se précipiter à la Rochelle pour prendre quelques photos souvenirs des derniers éléphants français en liberté avant que le réchauffement de la nation ne les mène, lentement mais sûrement, vers l’oubli.
LA ROCHELLE (AFP) – L’université d’été du Parti socialiste s’est ouverte vendredi dans une ambiance tendue par la compétition entre présidentiables, aiguisée avant l’ouverture des travaux par les prétentions prêtées à Lionel Jospin et François Hollande.
Preuve de cette tension, la plupart des "éléphants" du parti, dont son compagnon François Hollande, étaient absents du discours inaugural de la favorite des sondages, Ségolène Royal.
La présidente de la région hôte du Poitou-Charentes a été applaudie par une salle bondée, mais plusieurs de ses rivaux pour l’investiture à la présidentielle de 2007 étaient absents.
Ainsi de Laurent Fabius, Jack Lang qui, a dit son entourage, avait "un autre rendez-vous", ou Dominique Strauss-Kahn, qui "préparait" son discours.
Jusqu’à son compagnon, le premier secrétaire du parti qui se réserve lui aussi le droit d’être candidat, qui a expliqué à l’AFP qu’il était "souvent absent" des séances d’ouverture.
Cessez le feu! Le cri avait été lancé le matin par le porte-parole du parti, Julien Dray, face aux rivalités entre les six candidats déclarés ou supposés.
"Si cette confrontation tourne à une guerre fratricide, si des blessures sont créées qui deviennent irrattrapables, a-t-il dit, on risque de recréer les conditions de la défaite de 2002", quand Lionel Jospin avait été éliminé le 21 avril au premier tour de la présidentielle, par Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
"Il faut arrêter cette guerre picrocholine, ces procès en suspicion", a-t-il asséné, alors que les candidatures seront ouvertes du 28 septembre au 3 octobre, avec un vote des militants en novembre.
Un appel au rassemblement forcément brouillé puisque le porte-parole est par ailleurs partisan de Ségolène Royal, soutien qu’il a réitéré dans la même interview, tentant du même coup d’écarter l’hypothèse Jospin, dont une candidature serait "le signe que le PS n’a pas été capable de muter".
Confusion aussi quand le numéro deux du parti, François Rebsamen, lui aussi "royaliste", demandait lundi à Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang de se retirer de la course, avant d’être désavoué.
Et l’équation est encore compliquée par l’entrée en scène de M. Hollande, qui a expliqué jeudi qu’il serait candidat en cas de "confusion", ou "s’il y avait une nécessité de trouver une issue". Ou par les propos des partisans de Lionel Jospin, qui débattra samedi avec les Jeunes socialistes.
En fait s’il faut en croire la dépêche AFP,généreusement rapportée plus haut par Dominique,nous assistons au premier jour de cette "rave" "parti socialiste" à un "faux filez! " d’arlésiennes, une espèce d’opération "portes ouvertes" ou l’on se rencontre sans se voir et où l’on se voit sans se rencontrer vraiment,alors que Monsieur le ministre Alain Lambert nous promettait un "défilé de monde"!
Mais attendons quand même,qui sait,si un septième candidat,un homme sage,venu de Conflans-Ste-Honorine ne va pas finalement jouer le "deus ex machina" au dernier acte de cette pièce de théatre d’ombres!
Au risque de déplaire à Stéphanie, force est de reconnaître que le jeu des questions – réponses est un exercice que vous ne goûtez guère davantage que dame Ségolène… ainsi que chacun peut le constater sur ce blogue.
Quelqu’un ici même, Bertrand je crois, me faisait remarquer qu’il fallait d’abord se défaire de la poutre que l’on a dans son oeil avant de pointer du doigt celle qui se trouve dans celui de sa voisine…
Alors là je trouve que vous êtes culotté (pour le panache, à chacun de juger) de vous défouler ainsi sur une candidate qui de toute évidence ne possède pas à vos yeux l’étoffe d’une présidentiable vu les nombreux sarcasmes et critiques que vous ne manquez pas de lui adresser ces derniers temps. Etrange alors que vous en fassiez tant de cas… alors qu’elle n’est que candidate à l’investiture !
L’impression nourrie par le parti socialiste, c’est celle d’un parti proche des électeurs, d’un parti qui dit non à la baisse du pouvoir d’achat, d’un parti qui dit non à la reconduite automatique à la frontière des sans papiers, souvent vivant et travaillant en France depuis de nombreuses années, d’un parti qui dit non à la privatisation d’EDF et de GDF entrainant des augmentations inéluctables des tarifs d’électricité et de gaz que les français subissent depuis près d’un an pour assouvir les appétits ogresques, jamais inassouvis, des actionnaires (étranger la plupart du temps d’ailleurs), d’un parti qui dit non à la privatisation des autoroutes françaises, souvent reprises par des multinationales privées étrangères, autant dire que le contribuable ne s’y retrouvera jamais pour son argent, d’un parti qui dit non à un état policier rêvé par le fameux Sarkozy, des caméras partout, des flicages à n’en plus finir, finalement, un manque de confiance dans le citoyen qui fait mal qu’on en y pense.
Malheureusement, l’impression donnée par les nouveaux ténors du parti socialiste, c’est celle d’assister à une querelle d’orphelins qui essaient à qui "mieux mieux", de revendiquer leurs légitimités dans l’héritage socialiste. Malheureusement, l’impression laissée par le parti socialiste, c’est celle d’assister, impuissant, à la naissance d’une entreprise politique familiale, celle d’un premier secrétaire qui prend conscience d’une carence charismatique individuelle, et qui pour remédier à cet état de fait, laisse le champ libre à sa compagne, pour apporter fraicheur et charme, éléments indispensables pour oser espérer mener une stratégie gagnante lors des prochaines élections. Mais j’ai bien peur que le charme ne suffise pas à apporter les réponses dont les français ont besoin, j’ai bien peur que le charme n’apporte pas les assurances nécessaires à la sauvegarde d’un état français fort… et entraine plutôt la France vers une sorte de médiocrité étatique. Une France au milieu des autres, une France qui n’a plus son mot à dire. Enfin, j’ai peur de la naissance d’une "petite" France.
" Le péril Royal " selon le corédacteur de La Revue Socialiste
A lire, pour ce mettre dans l’ambiance…
Super , les socialistes vont faire parler d’eux .. et un candidat va etre un jour designé .. Il va proposer des superbes idees genre :
La relance par la consommation , ( ca fait 30 nas qu’on me l’a sort , je n’y croit plus )
Le mariage des homos ( Rien a fiche , tant qu’ils ne vont pas exiger des mariages a l’eglise )
Un accueil des sans papiers ( il y deja pas de boulot pour ceux qui en ont … une belle maniere d’encourager le travail au noir )
Une politique du sans nucleaire ( Ben voyons , et on fera de l’electricité au charbon a la place ou on va l’acheter a qui ? )
Une nationalisation d’ EDF GDF … ce sont pourtant les socialistes qui l’on vendu
Une europe ou Ni oui ni non ..
et une politique etrangere des bonnes intentions , a coup de blah blah , une mediation americaine mais pas de soldats ..
Par contre quel sera le socialiste qui va repondre a mes questions
Aurais je encore un travail dans un an
Combien devrais je payer de ma poche mes soins medicaux
Combien de kilometres me faudra t il faire pour voir un medecin
Qui va payer ma retraite .. de combien sera t elle ?
A cette heure , personne ne cherche a repondre a ces questions la .. et pourtant ce sont celle qui nous concernent tous .
Laurent Fabius a la dent dure avec Ségolène Royal
Le mot qui tue: Je préfère dire : « voici mon projet » plutôt que « mon projet, c’est Voici »…
Au risque de déplaire au cher Poil à Gratter, j’aurai tendance à penser que derrière le pseudo se cache le géniteur du Blog !
Je ne connais personne, à ma connaissance, qui dispose de telles aisances humoristiques dans la manière de tourner les phrases.
Je peux me tromper sans doute, mais pas autant que le PS.
Je ne peux qu’espérer, un jour et excepté que nos chemins se recroisent, que les partis politiques, quels qu’ils soient, se doteront enfin, de personnages compétents et fondamentalement humanistes. Ce n’est pas le cas actuellement. Un nouveau souffle ferait du bien. Pas seulement pour la France mais pour les français surtout.
Excepté le Ministre Lambert, j’aime beaucoup Hulot. Le premier pour son humanisme, le second, pour sa conscience humanitaire. Faire en sorte que nos descendants puissent vivre sur une planète descente dans les années avenir : c’est une raison de voter. Et surtout de bien voter.
Monsieur Lambert,
Pas sur que vous soyez parmi lesplus mal placés pour donner votre avis . En revanche face au lavage du linge en public , vous pourriez devoir aussi vous faire remarquer la désignation quasi-stalinienne en perspective avec l’absence totale de choix qui se dessine.
Dupont-Aignan ou Boutin , les cautions pour eviter la candidature unique c’est aussi bon que le mouvement de democratisation en Egypte.
Et le sauveur Alain Juppé, meilleur d’entre tous , a eu droit lui aussi a son déplacement avec les honneurs.
Alors ce genre de billet est il bien necessaire pour convaincre ?
Nicolas Sarkozy a réellement beaucoup de chance.
Tout d’abord, depuis le dernier référendum, le PS est incapable de se définir un positionnement un tant soit peu libéral sans se couper de sa base. Ainsi Sarkozy peut-il espérer rassembler autour de son nom l’espoir d’une alternance politique interne à la droite que ne peut même pas revendiquer cette gauche flexible qu’est le PS
Ensuite, le PS disposait toujours, traditionnellement, de solides technos, avouons-le, fort compétents, et dont la compétence reconnue au sein de la famille de gauche élargie est la raison du respect que vouait cet électorat élargi à ce parti-là. Mais, faute d’avoir su renouveler ses cadres, ce parti se retrouve avec ses meilleurs techniciens fort âgés, peu enclien à promouvoir une vision un tant soit peu ambitieuse pour notre monde, et tous poussés à tenter d’accéder à des fonctions élevées.
Et enfin, voisi qu’émerge la Madonne ! L’un des cadres du PS au parcours gouvernementale le plus contestable, sans grosses réalisations à mettre pour contrebalancer ses erreurs, sans technicité réelle, charismatique mais peu apte au travail d’équipe. L’un des très rares candidats socialistes à ne pas réellement pouvoir menacer Sarkozy sur son point faible : sa très faible technicité sur les grands dossiers.
A cet instant, le boulevard est ouvert : inutile de trop casser du sucre sur le dos des socialistes : ils se débrouillent très bien pour creuser de leurs propres mains leurs propres tombes.
Prenons plutôt garde au fond, à gauche. Aux élections locales, une déroute du PS et quelques erreurs d’une future seconde droite au gouvernement rendront crédibles à niveau local les alternatives radicales.
A Zekri
"L’impression nourrie par le parti socialiste, c’est celle d’un parti proche des électeurs"
sur ce point,je crois que certains fêtards de Frangy-en-Bresse sont restés sur leur "faim",sur foi de ce passage d’une dépèche "Reuter" datée 20 août 16.10 ,que je reproduis ci-dessous:
>>>"Les consignes sont claires: pas question d’approcher les militants assis à la table d’honneur où "Ségo" s’est installée entre Arnaud Montebourg et François Rebsamen, maire de Dijon et numéro deux du PS. En plus du service d’ordre musclé, trois gendarmes ont même été appelés pour évacuer les caméras importunes."<<<
On peut supposer que les caméras "importunes" (s’il y en a des "importunes" c’est qu’ il y en a quand même des "opportunes",peut-être un peu trop à mon goût,mais c’est mon goût!),oui que ces caméras importunes devaient être celles des "barbouzes" de Sarkozy,mais bon sang c’est bien sûr!
Deuxième point,
"pour apporter fraicheur et charme, éléments indispensables pour oser espérer mener une stratégie gagnante lors des prochaines élections.Mais j’ai bien peur que le charme ne suffise pas…".
Effectivement,cela ("que le charme ne suffise pas") s’est vérifié ,sur le plan sportif à Berlin,où Ségolène,( qui sait ? ) ,avait peut-être l’intime espoir de se faire photographier avec une équipe des bleus super-triomphante.Quelle formidable affiche de campagne c’eût été ,n’est-ce pas! Finalement sa présence n’aura pas suffi à enhardir nos compatriotes et à inhiber l’équipe italienne!
Enfin,pour les "flicages à n’en plus finir" ,il y a quand même des bons flics,et là je pense aux trois gendarmes de la dépêche (rien que trois pour les caméras!).
Là, ce n’était plus Frangy-en-Bresse,mais plutôt "La Havanne-en-Bresse"!
Si on ajoute l’adhésion obligatoire à un syndicat,on a ainsi et déjà une petite idée du "renouveau" dont est porteuse notre Ségolène adulée.
N’est-ce pas!
Personne ne nie que les préoccupations des gens de gauche sont pleines de bon sentiments et c’est tout à leur honneur. Ce qui, par contre, justifie tous les sarcasmes, ce sont les solutions proposées qui dénotent une méconnaissance totale des mécanismes qui régissent le Monde d’aujourd’hui. Il n’est pas question de choix ou d’ajustements mais de choses immuables tel que l’instinct de propriété, le rapport entre offre et demande… et d’une manière générale les relations de causes à effets complexes. Il y a chez beaucoup d’électeurs de gauche un angélisme puéril qui n’est pas sans rappeler les Bisounours, Babar et Bécassine… d’autres ne font que défendre bec et ongles leur bifteck. Tout cela est humain et donne lieu à des débats normaux dans une démocratie… Concernant les ténors du PS, nous sommes dans un tout autre registre: ces gens là sont intelligents, cultivés et connaissent parfaitement les contraintes de la gestion publique. Alors de deux choses, l’une: ou ils sont convaincu de ce qu’ils avancent et ils sont complètement déconnectés de la réalité… ou alors ils savent qu’ils racontent des bobards et nous serions en présence de cas avérés d’abus de confiance et d’un cynisme inacceptable. On peut discuter avec des gens qui se trompent mais pas avec des gens de mauvaise foi.
sympathisantump68.blogspo…
Bonjour,
Francofolies? C’est la Star académy, dans toute sa splendeur, manquait qu’Endémol pour faire la mise en scéne, bien que, après avoir vu les quelques images rapidement zappées sur l’"Evenement", je pense qu’en réalité casting et mise en scéne ne sont que les fruits de "penseurs" de la rue de Solférino pour compenser un vide absolu d’idées nouvelles. On reparle de François Mitterand alors que la France attend des camarades socialistes un projet pour au moins participer à faire évoluer notre société en phase décadente.*
Quand seul le spectacle s’impose…L’inquiétude me gagne!
Bon dimanche!
Marc Fievet
* Aujourd’hui, les pédophiles ont un drapeau/logo….
à Zekri, la France est petite vu de n’importe où ailleurs dans le monde ! c’est son histoire qui l’a fait grande et ça appartient à notre passé (qui s’en est enrichi) ; arrêtons de nous y référer sans cesse; ça nous empêche d’aller de l’avant voire l’absence totale de vrais projets à ce jour tant du parti socialiste que de l’UMP; pour être élu il faut apporter une vision sur 1 avenir susceptible de faire revenir une confiance des électeurs; les stratégies de 2 sous des uns et des autres pour se dézinguer sont justes minables ! et c’est vrai que je trouve que c’est encore pire quand il s’agit de dézinguer une femme. POURQUOI UN TEL ACHARNEMENT, M. LAMBERT , sur la dame en question ?
Pressé par ses partisans de déclarer sa candidature à l’investiture socialiste pour 2007, Lionel Jospin pourrait avancer dans cette voie lors de l’université d’été du PS à La Rochelle, en tentant d’apurer définitivement le traumatisme du 21 avril 2002.
Vendredi, l’université d’été du Parti socialiste s’est ouverte dans une ambiance tendue par la compétition entre présidentiables, aiguisée avant l’ouverture des travaux par les prétentions prêtées à Lionel Jospin et François Hollande.
Pour la première fois depuis l’échec de 2002, l’ancien Premier ministre, qui s’était retiré sur-le-champ de la vie publique, a décidé d’intervenir à l’université d’été. Il a participé vendredi soir à La Rochelle à une réunion à huis clos avec quelque 250 responsables et militants du PS qui le soutiennent, a-t-on appris auprès de cadres du Parti socialiste.
C’était la première fois depuis sa défaite au premier tour de la présidentielle en avril 2002 que Lionel Jospin participait à une telle rencontre, qui a été suivie d’un "pot amical". Il l’a lui-même souligné en s’exprimant devant ses amis, à la fin de la rencontre, selon le secrétaire national aux fédérations, Kader Arif.
Sa prestation d’une heure samedi après-midi devant les Jeunes socialistes est très attendue, mais ses partisans ne prévoient pas d’annonce claire de candidature de sa part.
A cinq semaines du dépôt des candidatures (29 septembre- 3 octobre), les amis de M. Jospin, qui s’était déclaré "disponible" fin juin pour porter une nouvelle fois les couleurs du parti, l’exhortent à se décider rapidement, estimant que son attentisme ajoute à la confusion au PS où la guerre entre les présidentiables fait rage.
La maire de Lille, Martine Aubry, a ainsi affirmé jeudi soir que Lionel Jospin avait "toutes les qualités" pour représenter le PS: "Crédibilité, notamment à l’international, expérience, honnêteté, morale".
Autant d’atouts que les partisans de l’ancien ministre opposent à Ségolène Royal, favorite des sondages, souvent taxée de manque d’expérience notamment à l’international.
Mais il faut que Lionel Jospin "dise rapidement ce qu’il compte faire" car "tant qu’il n’a pas clarifié sa position, il bloque" les évolutions dans le parti sur le choix du candidat, prévient l’ancienne ministre.
De son côté, Eric Besson, député de la Drôme, a espéré qu’à La Rochelle, Lionel Jospin "fera un pas de plus pour montrer sa détermination, que nous sommes un certain nombre à ressentir comme grande".
Selon lui, l’ex-Premier ministre doit, en premier lieu, expliquer "exactement ce qu’il a ressenti" lors de sa défaite du 21 avril 2002 et dire "expressément: voilà pourquoi je suis parti, voilà pourquoi je me pose la question de revenir".
L’un des handicaps du "retraité de l’Ile de Ré" est en effet d’avoir quitté le navire socialiste en 2002 dans la tempête, alors que d’autres comme le premier secrétaire François Hollande l’ont sauvé du naufrage.
M. Jospin avait raté son entrée en scène, en juin, lorsqu’il avait annoncé son offre de service sur TF1. Sa prestation n’avait pas créé l’événement dans l’opinion, et sa cote de popularité ne s’était pas améliorée. Il est toujours distancé largement par Ségolène Royal et devancé même par Dominique Strauss-Kahn, selon un dernier sondage.
Mais sa sortie du bois avait en grande partie gelé les ralliements en faveur de Mme Royal.
En revenant sur 2002, Lionel Jospin pourra aussi riposter à un autre argument de ses adversaires pour qui il incarne l’homme du passé, celui de la défaite, qu’ils craignent voir rééditée avec lui à la barre.
Lionel Jospin "a clos de lui-même un chapitre en 2002" et son retour dans la course électorale serait "un signe que le PS n’a pas été capable de muter, d’avancer, de tirer les leçons de l’expérience passée", a prévenu Julien Dray, porte-parole du PS et ferme partisan de Ségolène Royal.
Certes, Ségolène Royal symbolise "manifestement le changement" parce qu’elle est une femme, mais il faut aussi "l’expérience" pour gagner l’élection, réplique Elisabeth Guigou, proche de l’ancien premier ministre.
Pour l’heure, la montée en puissance progressive de Lionel Jospin n’a pas convaincu les autres postulants déclarés – Laurent Fabius, Dominique Kahn ou Jack Lang – à se retirer de la course électorale à son profit.
Fabius critique le bilan de Jospin
Premier à se prêter au jeu des questions/réponses des jeunes militants, Laurent Fabius s’est montré direct sur la forme et déterminé sur le fond. L’ancien Premier ministre a énuméré les conditions de la victoire de l’opposition : une ligne clairement à gauche et un réel rassemblement. Dans une critique à peine voilée contre Lionel Jospin, il a expliqué que si elle l’emportait en 2007, la gauche " devrait mener une politique différente de celle qui a été menée auparavant ", entre 1997 et 2002. Car le résultat fut cruel pour elle lors de la dernière présidentielle : " elle ne recueillit que 13% du vote des ouvriers, 13% de celui des employés et 20% de celui des enseignants " a rappelé celui qui fut ministre de L’Economie durant cette période.
Aujourd’hui, Laurent Fabius qui dit avoir réfléchi et appris des succès et des échecs des socialises a estimé qu’ " une ligne mi-chêvre mi-chou " ne mènerait pas la gauche à la victoire, une pierre dans le jardin de Ségolène Royal. Autres amabilités visant la compagne de François Hollande, il a affirmé que le " look " ne suffisait pas pour l’emporter et lâché cette formule : " moi je dis : voici mon programme et non pas mon programme, c’est Voici ".
DSK, " candidat de convictions "
Avant de débattre avec les jeunes samedi, Dominique Strauss-Kahn a pris la parole vendredi soir devant ses partisans. Au cœur de son discours, une volonté de " donner un nouveau souffle à la France " en apportant des réponses aux nouveaux problèmes du XXIème siècle. Car, a-t-il tenu à préciser, s’il concourt à l’investiture présidentielle, "c’est pour défendre des convictions" : mettre la création de richesses au centre du débat, préparer l’avenir énergétique de la France, redonner des couleurs à l’université française ou donner à l’Europe les moyens de jouer un vrai rôle sur la scène internationale.
Il souhaite en 2007 "un président qui gouverne" et "ne se reconnaît pas dans la présidence gaullienne ou mitterrandienne " au moment ou Ségolène Royal revendique une filiation avec l’ancien président socialiste. En plaçant sa candidature sous le signe des "convictions", DSK veut se différencier de la favorite des sondages, persuadé que les militants "feront la différence", comme le soulignait un de ses partisans
L’ancien ministre socialiste Jack Lang est "plus que jamais candidat" à l’investiture PS pour la présidentielle de 2007 et a réuni les "parrainages nécessaires" à cette fin, a affirmé vendredi son entourage, en marge de l’université d’été du PS à La Rochelle.
"Jack Lang a réuni une cinquantaine de signatures" des membres du Conseil national (parlement du parti), alors que seules 30 sont nécessaires, indique-t-on dans son entourage.
Jack Lang a été "l’instigateur" de la règle qui impose des parrainages pour éviter "les candidatures fantaisistes", rappelle-t-on.
L’entourage de M. Lang dénonce "une campagne" menée à l’encontre du député du Pas-de-Calais, laissant entendre qu’il n’aurait pas réuni les parrainages nécessaires ou qu’il s’apprêterait à se retirer de la course. "Ce type de campagne a l’effet inverse, M. Lang est plus que jamais candidat", ajoute-t-on de même source.
Le PS a au moins six candidats déclarés ou potentiels pour 2007 et son premier secrétaire François Hollande –qui pourrait lui-même être sur les rangs– a estimé jeudi qu’il faudrait qu’il y en ait "le moins possible", ajoutant qu’il y "travaillerait".
à David Pulse
"choses immuables tel que l’instinct de propriété, le rapport entre offre et demande"
–> aussi immuables que la courses des astres ? Etes-vous sûr que tout un chacun soit également et immuablement attaché à l’instinct de propriété ? Jusqu’où l’instinct de propriété des uns peut-il fournir un prétexte légitime à la pauvreté de l’existence des autres ? N’y a-t-il pas moyens d’envisager, entre gens censés et pragmatiques, quelque négociation avec cet instinct de propriété aussi tyranique afin de parvenir à des concession qui ne dépouilleraient pas pour autant les possédant de la totalité de leur propriété ?
A lionel , Dominqiue, Jack et laurent .. vous voulez vous faire elire ? Alors allez faire votre pub dans les vraies villes de France , la ou il ya des vrais gens avec des familles , des emprunts sur 20 ans , des etudes a financer pour leurs enfants et des incertidudes sur l’emploi .. On ne convaint pas les gens sur internet , mais en leur serrant la main et les ecoutant …
Accesoirement , pourquoi LA Rochelle , tout les ans c’ets la meme ville .. Ca vous arrive de changer ? Ou bien votre idee de la France est elle unique et Immuable ?
Et il faut reduire notre deficit
Caton
Les présidentiables PS veulent rassembler… chacun sur son nom
LA ROCHELLE, Charente-Maritime (Reuters) – Les présidentiables socialistes ont tous promis à La Rochelle de faire de l’université d’été une vitrine de leur unité face à la droite tout en poursuivant, hors champ, leur campagne interne pour l’investiture.
Pour cause de course à l’investiture, les candidats ont été privés cette année de prise de parole dans les 31 ateliers proposés aux 3.000 militants réunis dans le port atlantique.
Tous ont cependant été invités à présenter leurs idées pour l’emporter en 2007 par le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), une tribune déclinée par Ségolène Royal.
Devant une salle comble à la mi-journée, elle a cependant prononcé un discours d’ouverture de l’université "en tant que présidente de Poitou-Charentes, rien que ça et ça me va".
"Il n’y a pas de compétiteurs au sein du Parti socialiste, il n’y a qu’un seul adversaire: la droite", a assuré François Hollande à son arrivée à l’ancienne criée du port atlantique.
Aux journalistes qui l’interrogeaient sur l’issue de cette compétition, le premier secrétaire a recommandé la patience.
"N’essayez pas de régler fin août ce qui sera réglé (…) dans trois mois", par le vote des militants socialistes mi-novembre, a-t-il plaidé.
Lui qui a fait un pas supplémentaire vers sa candidature jeudi, assure être tout à sa tâche, "écrire le titre du journal du mois de mai prochain c’est-à-dire celui de la victoire de la gauche".
"Il ne s’agit pas de se chamailler mais de proposer des solutions. La France en a besoin", a renchéri Jean-Christophe Cambadélis, bras droit de Dominique Strauss-Kahn et grand ordonnateur de l’université d’été.
STANDING-OVATION
Tout en souhaitant une meilleure issue aux socialistes, il a fait sienne l’antienne des Bleus lors de la Coupe du monde de juillet: "Nous gagnerons ensemble, nous perdrons ensemble".
Rassemblement, le mot d’ordre convient également à Laurent Fabius, mais sur une "ligne clairement de gauche" et sans "affadir ni travestir" le projet présidentiel du PS.
Dans l’après-midi, l’ancien Premier ministre a défendu ses "sept engagements pour 2007" devant plusieurs centaines de jeunes socialistes qui s’étaient prononcés comme lui contre la Constitution européenne sans toutefois faire campagne pour le "non".
Il a dénoncé, sans la nommer, le refus de Ségolène Royal d’avaliser sa proposition d’augmenter le Smic de 100 euros par mois dès l’été 2007 si la gauche revenait au pouvoir.
"Si je trouve en face de moi quelqu’un de droite qui m’explique qu’il ne faut pas augmenter le Smic, je lui dirais qu’il est plus facile de tenir ce langage quand on gagne 10.000 euros", a-t-il lancé sous les applaudissements.
Regonflés par deux sondages consécutifs montrant une remontée de la cote de leur candidat, les partisans de Dominique Strauss-Kahn attendaient eux avec impatience le discours de l’ancien ministre de l’Economie, annoncé en début de soirée.
"Nous sommes très calmes, très déterminés. Il y a une partie à jouer, nous la jouerons (…) jusqu’au bout. Nous la jouerons avec l’intention de gagner", a expliqué Pierre Moscovici, député européen proche de "DSK". "Nous ne sommes pas de ce point de vue là des émules de Coubertin".
Malgré leurs efforts, l’attention a de nouveau été monopolisée par Ségolène Royal. Elle a prononcé son discours à guichets fermés devant près d’un millier de personnes après une arrivée dans une nuée de caméras et avant une mini-standing ovation.
Cinq jours après un discours de rentrée qu’elle avait lu derrière un pupitre, la "Zapatera" a réussi sa prestation, parcourant la scène micro en mains, sans note et détendue.
Pendant vingt minutes, elle a vanté "l’intelligence collective des territoires" et fait la liste des réussites engrangées par les socialistes depuis les élections régionales de 2004. Des solutions, comme la gratuité du permis de conduire pour les titulaires d’un CAP, qu’elle propose de "généraliser".
Amusez-vous, braves gens! Pendant que les socialistes font leur cinéma à La Rochelle et que Dominique de Villepin tente de mettre de la conviction à Paris, que Jacques Chirac continue de jouer l’homme important et le sage au dessus des sages, les vraies questions demeurent et s’aggravent de jour en jour, faute d’avoir des responsables qui osent s’attaquer aux racines de nos maux : le corporatisme. Quelle comédie! Pour ceux qui n’en sont pas convaincus, lisez l’article du Point de cette semaine sur les retraites. On présentait la question mais, circulez: vous n’avez rien à dire. A vous dégoûter de voter. Voter revient à donner le pouvoir à des beaux-parleurs, qui une fois élus, font du cosmétique médiatique, des grands gestes pour brasser de l’air mais sans effet.
Ce que je retiens de plus grave, c’est l’absence d’information réelle des citoyens. A un moment, le silence est un mensonge. Merci les socialistes ! Merci M. Chirac!
Jospin pointe les limites de la méthode Royal
Dans une flèche décochée à Ségolène Royal, qu’il s’est gardé de citer, Lionel Jospin a pointé samedi à La Rochelle les limites de la démocratie participative chère à la favorite des sondages, l’invitant à mettre ses idées sur la table.
La candidate probable à la candidature du PS propose sur son site internet (http://www.desirsdavenir.org) un "forum participatif" où les internautes sont invités à "participer aux décisions qui (les) concernent" en donnant leur avis. Son leitmotiv: "écouter pour agir juste". Elle entend s’en inspirer pour un ouvrage dont la publication, initialement prévue pour la rentrée, a été reportée sine die.
"Notre démocratie reste une démocratie représentative", a mis en garde Lionel Jospin lors de son intervention devant les jeunes militants du MJS, en marge de l’Université d’été du PS à La Rochelle.
"Bien sûr il faut utiliser les techniques nouvelles de communication, tout ce qui permet de créer ce que d’aucuns appellent l’interactivité, une relation plus active, directe et rapide entre les individus, voire entre la société civile et les lieux de pouvoir", a-t-il d’abord concédé. "Mais le tuyau ne donne pas le contenu, la technique ne remplace pas la politique", a-t-il averti.
L’ancien Premier ministre a donc exhorté sa rivale putative à dévoiler ses idées: "Il faut pour les responsables avoir des idées, des convictions. Il faut se prononcer sur les grands problèmes du pays et donc du monde, en exposer clairement les enjeux, dire quelles seront nos décisions demain" afin "que les citoyens soient à même de juger et s’il le faut de trancher". "Il faut leur dire: ‘voici mes idées, voici nos idées. Je souhaite que nous puissions les partager’", a-t-il plaidé.
"Je ne m’occupe pas des critiques", a répondu Ségolène Royal samedi soir sur France-2. "Je suis dans un rapport de respect avec Lionel Jospin", a-t-elle ajouté, en disant sa "chance" et sa "fierté" d’avoir fait partie de son gouvernement.
"Lionel Jospin a toujours soutenu les réformes que j’ai faites", s’est souvenue son ancienne ministre déléguée à l’Enseignement scolaire puis à la Famille, en citant notamment la lutte contre le bizutage, l’accès à la pilule du lendemain dans les lycées et la création du congé de paternité.
Ségolène Royal a par ailleurs commenté les propose de l’ex-Premier ministre, qui a reconnu avoir commis des "erreurs" durant la campagne présidentielle de 2002: "Toute analyse du passé est utile mais ce qui compte, c’est de construire l’avenir".
Jospin d’accord pour le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels
Ralliant la proposition du PS dans son projet pour la présidentielle de 2007, Lionel Jospin a indiqué samedi qu’il était désormais favorable au mariage et à l’adoption par les couples de même sexe, après s’y être déclaré personnellement opposé en mai 2004.
A l’époque, j’ai "exprimé une position (…) dans un débat qui commençait", a-t-il rappelé lors de son intervention devant les Jeunes socialistes du MJS à l’Université d’été du PS à La Rochelle.
"Depuis, le parti (socialiste, NDLR) auquel j’appartiens a décidé d’en débattre, en a discuté, a pris une position et est favorable au mariage entre hommes ou femmes de même sexe et à l’adoption par des homosexuels. Cette position est la mienne", a expliqué le "père" du PACS (Pacte civil de solidarité), applaudi par la salle.
"Ca n’a jamais été pour moi un problème personnel, ça ne m’a jamais posé de problème particulier. Simplement il se trouve qu’à un moment dans un débat j’ai dit ce que je pensais", s’est-il défendu. "Ca n’est pas à un individu, fut-il en responsabilité, de projeter sa sensibilité, voire sa philosophie personnelle, sur des débats de cette nature".
"Le débat a eu lieu" sur cette question "et il faudra le traduire de façon législative", a souhaité le possible candidat à la candidature socialiste. "Si la gauche est au pouvoir après l’élection présidentielle et l’élection législative, je pense que l’Assemblée nationale prendra l’initiative", a conclu Lionel Jospin.
Dans une tribune au "Journal du dimanche" publiée le 16 mai 2004, il s’était dit "pas favorable" au mariage pour les couples homosexuels en expliquant que le mariage était pour lui "l’union d’un homme et d’une femme".
Dominique Strauss-Kahn et Jack Lang ont répondu samedi, chacun à leur tour, aux questions des Jeunes socialistes, à l’Université d’été du PS, à La Rochelle. Mais leur acharnement à décocher des flèches à l’encontre de Ségolène Royal masque leurs idées.
Même outsiders, ils n’abandonnent pas. Les deux candidats à l’investiture PS à la présidentielle sont intervenus samedi, après Laurent Fabius et François Hollande vendredi, et avant Lionel Jospin attendu dans l’après-midi, devant les jeunes militants socialistes. Un geste qui prend tout son sens au vu du refus de Ségolène Royal de participer à ce programme.
Les jeunes socialistes ont d’ailleurs remercié DSK comme Lang de leur venue. L’un d’entre eux a affirmé: «l’engagement militant, c’est aussi venir débattre», même si «d’autres ont refusé».
Strauss-Kahn s’en prend aux «beaux parleurs»
Du pain béni pour les deux candidats à l’investiture. Dominique Strauss-Kahn a d’ailleurs profité d’une question sur les OGM, pour critiquer ceux qui sont des «beaux parleurs quand ils sont seuls mais refusent de venir sur une estrade».
«Pour battre la droite et Nicolas Sarkozy, il faut une gauche qui soit capable de combattre sur le plan idéologique et apporter des solutions», a lancé l’ancien ministre. Autant de qualités dont il estime Ségolène Royal dépourvue. DSK a aussi réfuté une accusation de pencher à droite : «Je ne suis pas marxiste, je suis réformiste», a-t-il dit, réitérant son credo : «Apporter une réponse de gauche à la question de la mondialisation».
Jack Lang refuse de «suivre le dernier chien qui passe»
Jack Lang a pour sa part dénoncé «la personnalisation outrancière du débat politique». Pour gagner, «il ne faut pas que les questions de fond soient reléguées au troisième ou quatrième plan», a-t-il dit. «Il faut avoir du courage» et ne pas avoir «la religion de l’opinion», a ajouté l’ancien ministre, dans une allusion aux sondages favorables à la présidente de Poitou-Charentes.
Le PS dans le passé a pu être «en rupture» avec l’opinion notamment «sur la question de la peine de mort ou le droit des homosexuels», a expliqué, dans un reproche implicite à la «démocratie participative» chère à Mme Royal. Plus cruel, Jack Lang a appelé les socialistes à ne pas « suivre le dernier chien qui passe», avant de se qualifier lui-même, en réponse à ceux qui l’estiment trop ancien sur la scène politique, d’«archaïque d’avant-garde ».
Des militants socialistes déçus
Cet enthousiasme à critiquer Ségolène Royal n’a pas toujours été bien perçu par les militants, qui déplorent ces « chamailleries qui ressemblent à des combats personnels », comme résume l’un d’eux.
«Il y a de grosses turbulences, les messages sont brouillés», remarque un militant de Loire-Atlantique, qui ajoute: «Il faut que les responsables se comportent comme des adultes». «Ici, c’est un combat de personnes, plus que de fond. Une bataille de chefs», renchérit un autre militant.
Lionel Jospin a critiqué la méthode de Ségolène Royal. "Notre démocratie reste une démocratie représentative. Bien sûr, il faut utiliser les techniques nouvelles et ce que d’aucuns appellent l’interactivité, la relation directe entre la société civile et les lieux de pouvoir.
Mais les tuyaux ne donnent pas le contenu", a-t-il dit, sans citer nommément Ségolène Royal, qui prône une "démocratie représentative".
"La technique ne remplace pas la politique. Il faut avoir des idées, des convictions, exposer les enjeux, dire quelles sont nos décisions demain et quels seront nos actes. Pour que les citoyens soient à même de juger pleinement au moment des élections, il faut dire ‘voici nos idées et nous souhaitons que vous les partagiez’", a-t-il ajouté.
Ségolène Royal veut valoriser le rôle du "citoyen-expert", qui est invité à faire ses propositions sur son site internet "désirs d’avenir".
Il a d’autre part insisté sur "le rôle fondamental des partis dans la vie politique", alors que la candidate officieuse à l’investiture pour la présidentielle de 2007 se voit reprocher de conquérir l’opinion en délaissant le parti.
"Un parti fort est indispensable pour être au pouvoir et y rester", a-t-il dit.
Plusieurs cas de maladie de la langue rose à La Rochelle. Cette affection pourrait causer la perte de présidentiables qui souffrent de gonflement de la tête et des chevilles et présentent un rosissement de la langue. Cette affection est due à un virus de la famille des ségolénovidés, transmis par une rose piqueuse de la grande famille des paranoïdes. A l’origine cet insecte avait été observé à Solférino. Mais avec le temps, la maladie n’a cessé de progresser vers La Rochelle.
Une conseillère régionale de Poitou-Charente qui vantait les mérites de Ségolène à la tribune de l’Université d’été du PS à La Rochelle a été sifflée par les militants. Scandaleux.
Moscovici, proche de DSK, sans complexe : "Le fil n’est pas rompu avec Jospin, mais nous avons appris à vivre sans lui !" Reconnaissant le mec !
Montebourg, ironisant toujours à propos de Jospin "Il ne m’a pas semblé qu’il ait fait un grand retour sur lui même". Social le mec !
Jospin oublie qu’il n’a fait que 17% en 2002. Sympa le mec !
Une Pro Royal a ete sifllée .. et alors , en quoi est ce scandaleux ? .. Ce serais vrai a cuba , ou en URSS , en Coree du nord .. Mais nous sommes encore en France , pas en Royalie ! Ici c’est une democratie , pas une Royale autocratie .. Starkosky se fait aussi siffler , ou bien huer .. et il trouve cela normal .. Alors si Elle se fait siffler , Elle fait comme tout le monde , Elle s’ecrase , et songer a ses fautes .. comme refuser de soutenir le programe du parti , ou debatre avec ses egaux .
Ségolène Royal confirme qu’elle refuse le débat
« C’est très simple: tout qui est utile pour rassembler les socialistes sera fait et tout ce qui peut diviser les socialistes, je le refuserai… Si les débats sont de faux débats qui doivent nous affaiblir et nous…
" Le péril Royal " selon le corédacteur de La Revue Socialiste
Quant à la prétention de Mme Royal à incarner le renouvellement du politique, c’est une opération d’illusionnisme, comme le révèle sa gestion de la région Poitou-Charentes. Elle affiche son soutien…
La stratégie de Ségolène Royal diversement commentée par ses partisans
Ségolène Royal s’est montrée très discrète pendant les trois jours de l’Université d’été du PS à la Rochelle, cultivant sa différence, mais les avis de ses partisans divergent sur le bien fondé de cette stratégie.
Présente à l’ouverture de cette traditionnelle foire socialiste aux grandes idées (dans les ateliers) et aux petites phrases (devant la presse), pour un discours axé sur la valeur d’exemple de son action à la tête de la région Poitou-Charentes, Mme Royal l’était aussi dimanche pour le discours de clôture de son compagnon, François Hollande.
Mais elle s’est peu montrée par ailleurs et a surtout refusé de se soumettre, à l’inverse de ses rivaux, Lionel Jospin inclus, aux questions du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), dont le "grand jury" a été le moment fort de cette université d’été.
Critiquée abondamment, souvent sans qu’on la nomme, par ses adversaires, elle a reçu les coups de plus loin en se tenant à l’écart, au risque de se voir accusée de refuser de se battre ou de "mépriser" les militants.
"Elle a parfaitement bien fait", estime le porte-parole du parti Julien Dray, partisan de Mme Royal. "Tout ce qu’elle ferait qui conduirait à une blessure porterait atteinte à la suite. Elle doit penser à l’après", a-t-il expliqué.
D’autant, ajoute-t-il, qu’"elle n’est pas en situation de challenger, mais plutôt dans une stratégie de préservation de sa situation" de leader dans les sondages.
Pour M. Dray, Mme Royal a également eu raison de refuser d’aller devant les Jeunes socialistes. "On sait que la direction du MJS est proche du courant Nouveau parti socialiste (gauche du parti, NDLR), et dans ces conditions, elle aurait eu droit à un traitement particulier", lâche-t-il.
"Pour elle, il valait mieux rester à l’écart des chamailleries. François Hollande vient d’ailleurs de le dire, en affirmant que tout ce qui éloigne du dénigrement (des rivaux) va dans le bon sens", analyse Robert Chiche, un militant des Deux Sèvres.
"Elle veut rester en dehors des critiques", commente son successeur pour les législatives de 2007, Delphine Batho.
Un incident est venu dimanche matin conforter, mais par la négative, le bien-fondé de cette stratégie de la discrétion.
Une élue socialiste de Poitou-Charentes, Régine Joly, a en effet été sifflée par une partie de l’assistance pour une présence cette fois trop insistante, ayant vanté "la démocratie participative" chère à l’élue des Deux Sèvres.
"Dans notre région, nous avons le plaisir de travailler avec Ségolène, parce qu’elle a mis en place une méthode, la démocratie participative", a dit Mme Joly, huée par une partie de la salle, visiblement mécontente que la séance de clôture de l’Université d’été soit transformée en outil de promotion d’une prétendante.
"Les absents ont toujours tort, et le résultat risque d’être négatif", objecte Isabelle Alexandre, elle aussi "royaliste".
Pour Mme Alexandre, qui dirige l’association "Pour un mandat unique", sa favorite a eu tort de jouer la discrétion à La Rochelle. "Il faut qu’elle se lance dans la bataille", assure-t-elle.
"Et c’était aussi un tort de faire intervenir deux femmes à la tribune pour dire +voyez comme on est bien+", dit-elle.
"J’ai trouvé bien qu’elle soit là aujourd’hui" (dimanche), confie une élue de Niort (Deux Sèvres), regrettant à demi-mot l’absence de Mme Royal pour le grand rendez-vous des Jeunes socialistes.
"Ce que j’espère, c’est qu’on ne dise pas maintenant qu’elle dédaigne les gens", s’inquiète une militante de base.
Un discours pro-Ségolène Royal sifflé à La Rochelle
Une conseillère régionale de Poitou-Charentes vantant les mérites de Ségolène Royal à la tribune s’est faite siffler par plusieurs centaines de militants en clôture de l’université d’été du PS, à La Rochelle.
Dans son discours, Régine Joly a mentionné à plusieurs reprises les résultats obtenus en Poitou-Charentes sous la présidence de Ségolène Royal, seule femme élue à la tête d’une région française en 2004.
Elle a notamment salué à plusieurs reprises la "démocratie participative" prônée par la présidentiable. Son discours a été copieusement sifflé par une partie de la salle de l’ancienne criée du port atlantique.
Les jeunes partisans de Laurent Fabius et de Dominique Strauss-Kahn, deux autres candidats à l’investiture du parti pour la présidentielle de 2007, n’ont notamment pas apprécié cette publicité explicite en clôture de ses travaux d’été.
"La ficelle est énorme", s’emporte une militante de "DSK" devant les journalistes.
En revanche, les jeunes partisans "ségolistes" se frottent les mains. A La Rochelle, "on ne lui a pas laissé la place, on ne l’a pas assez entendue", explique à la presse Baptiste, membre du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) à Orléans. "Deux candidates aux législatives parlent d’elle ce matin, c’est très bien".
Avant Régine Joly, Catherine Quéré, vice-présidente de Poitou-Charentes, avait souligné qu’il était "formidable" de travailler avec la présidentiable favorite des sondages.
Ségolène Royal ne figurait pas au programme officiel de la dernière matinée de l’université d’été, réservée aux discours des responsables du PS.
Elle a pris place dimanche matin au premier rang devant la tribune, à côté du numéro deux du PS, François Rebsamen.
La Rochelle n’a pas simplifié l’équation présidentielle au PS
L’Université d’été du Parti socialiste s’est achevée dimanche sans avoir simplifié l’équation présidentielle du PS, compliquée encore par le retour en scène émouvant de Lionel Jospin et une éventuelle offre de service de François Hollande.
En clôturant ce rendez-vous de trois jours, qui a donné lieu à des débats sur le projet mais aussi à des piques parfois assassines entre postulants, le Premier secrétaire les a rappelés tous à l’ordre, se portant garant du rassemblement sans dévoiler ses propres intentions.
"Nous n’avons pas le droit de perdre en 2007", a-t-il dit devant plusieurs milliers de militants au premier rang desquels étaient alignés tous les candidats déclarés ou potentiels à l’investiture: Ségolène Royal, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang, Lionel Jospin.
Le Premier secrétaire les a mis en garde contre la tentation d’aller seul à la bataille ou de "dénigrer" leurs rivaux.
Il s’est porté garant du respect de ces règles: "Vous pouvez compter sur moi, je ne changerai pas de ligne en fonction des circonstances".
M. Hollande a promis qu’il "y aura des débats entre prétendants" avant le vote des militants en novembre, mais "ces débats doivent être maîtrisés", a-t-il prévenu. "Ecartons le dénigrement, la suspicion, que chacun fasse valoir ses atouts, mais sans dévaluer ceux des autres. Rien ne doit jamais être utilisé par la droite le moment venu", a-t-il dit.
L’université d’été n’a pas été le lieu de débats contradictoires entre les prétendants, mais tous, à part Ségolène Royal, favorite des sondages, sont venus s’expliquer, dans un genre de grand oral, devant les Jeunes socialistes.
Leur invité le plus marquant a été Lionel Jospin qui, les larmes aux yeux et la voix enrouée, a vidé son sac, expliquant son départ de la scène politique en 2002, et justifiant son bilan.
M. Jospin n’a pas dévoilé ses intentions, mais aux yeux de ses partisans, cette catharsis pourrait ouvrir la voie à son éventuelle candidature à l’Elysée.
"Je considère que Lionel est non seulement celui qui a le plus d’envergure politique et morale, mais aussi le plus en mesure de fédérer avec le temps, toutes les énergies, toutes les ambitions, toutes les compétences", a affirmé le maire de Paris Bertrand Delanoë,
Sans que son nom soit jamais citée, l’ombre de Ségolène Royal planait sur l’université de la Rochelle, alors que la présidente de Poitou-Charentes avait opté pour une stratégie de contournement, seulement présente au début et à la fin de cette rencontre.
Lionel Jospin a critiqué la méthode de Mme Royal: "Les tuyaux ne donnent pas le contenu", a-t-il dit, raillant la "démocratie participative" chère à la présidente de Poitou-Charente.
Cette démarche a également été sifflée par une partie des militants lorsque qu’une élue de Poitou-Charentes, Régine Joly, l’a vantée avec insistance.
De leur côté, les trois candidats déclarés, Laurent Fabius, Jack Lang et Dominique-Strauss-Kahn, n’ont pas hésité à décocher des flèches à l’encontre de Mme Royal, dénonçant "la religion de l’opinion", et "la personnalisation outrancière du débat politique", selon l’expression de Jack Lang.
Les trois candidats déclarés à l’investiture n’ont eu de cesse de réaffirmer leur volonté de maintenir coûte que coûte leur candidature, au grand dam d’une partie de l’appareil du parti qui fait pression pour réduire le nombre des candidats, au profit de la préférée des sondages.
Souriante à son arrivée dimanche, Mme Royal s’est bornée à dire: "Je ne réponds à aucune méchanceté".
A Ornais,
Si vous posez toutes ces questions, il faut se demander qui a fait que ces questions inquiètent tant aujourd’hui et qui a généré cette inquiétide ambiante. Je crois que les socialistes essaient tant bien que mal de répondre à ces questions et accordent à l’Homme une place importante dans le but de conduire à un environnement stable et serein.
Il faut bien occuper le terrain médiatique jusqu’à la désignation du candidat du PS : alors c’est le folklore, ça amuse la gallerie.
Je ne vois que deux candidats qui aient la pointure pour le poste présidentiel : Jospin (mais que penser d’un général qui a déserté brutalement en pleine bataille ?) et Fabius. Ils se démarquent de leurs camarades par leur expérience.
Je pense qu’ils seront les deux finalistes fin novembre.
Mais la tentation royaliste demeure…
François Hollande dira s’il est candidat "avant le 3 octobre"
"Je ferai part de ma décision avant le 3 octobre", date du dépôt des candidatures à l’investiture socialiste, annonce lundi François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, au lendemain de son discours de cloture de l’université d’été du PS à La Rochelle.
"Il est vrai qu’un premier secrétaire candidat pourrait être un choix simple, comme c’est le cas dans beaucoup de démocraties européennes. Mais nous ne fonctionnons pas comme ça en France", constate-t-il dans une interview publiée par 20 minutes.
"Quels que soient le résultat et ma propre situation, je remettrai mon mandat après la présidentielle de 2007", a-t-il en outre confirmé.
le retour de Jospin relance le suspense au PS
Lionel Jospin, en tentant de neutraliser Ségolène Royal par son retour au premier plan à l’université d’été de La Rochelle, relance le suspense sur le nom de celui ou celle qui portera les couleurs du PS à l’élection présidentielle de 2007.
L’ancien Premier ministre a rouvert le jeu: non seulement il a "fendu l’armure" par des mots poignants sur les raisons de son départ après la débâcle du 21 avril 2002, mais il a exposé une conception de la politique aux antipodes de celle de Ségolène Royal.
De quoi, de par la stature qu’il conserve, faire réfléchir ceux qui s’apprêteraient à soutenir la coqueluche des sondages.
Ce faisant, il donne aussi sa chance à François Hollande, que ses fonctions de premier secrétaire mettent théoriquement en position d’incarner le meilleur compromis au sein du courant majoritaire du PS.
Laurent Fabius n’est guère concerné: porteur d’une ligne de "rassemblement à gauche", il sera de toute façon candidat.
Les jospinistes entendent s’engouffrer dans la brèche des "quelques fautes lourdes" commises, selon le député des Hautes-Pyrénées Jean Glavany, par Mme Royal à La Rochelle: elle fut la seule des présidentiables à refuser le débat avec les Jeunes socialistes; les huées qui ont accompagné le plaidoyer en sa faveur d’une de ses fidèles, à la séance de clôture de La Rochelle, a montré le rejet de la présidente du Poitou-Charentes par une fraction du PS.
Lionel Jospin est "très déterminé", selon Manuel Valls, autre député proche de lui, à exploiter une conjoncture désormais moins défavorable. A son profit ou celui d’un autre candidat au profil plus classique que celui de la députée des Deux-Sèvres.
Il devra, estime Jean Glavany, "faire la preuve qu’il opère un premier rassemblement". Cela suppose le retrait de la course à l’investiture de Jack Lang ou/et Dominique Strauss-Kahn. Mais ni l’un ni l’autre ne voient de raisons de s’effacer, ont-ils fait savoir.
Lionel Jospin, dont les proches laissent prévoir un retour sur la scène médiatique, a indiqué à La Rochelle qu’il rencontrerait prochainement les principaux dirigeants du PS pour contribuer à la décantation des candidatures. Il devrait commencer par voir François Hollande, selon un de ses proches.
Le numéro un socialiste, qui se garde la possibilité d’être candidat, vit "une situation compliquée", selon l’ex-Premier ministre Pierre Mauroy, pour qui il est "le meilleur" de tous. Pour ne pas dire inextricable.
Certes, de par son statut et ses relais à tous les échelons, "il peut rassembler plus large que n’importe qui", concède une haute personnalité du PS engagée derrière un candidat déjà déclaré.
Mais, en dépit de sa position de numéro un depuis neuf ans, il ne s’est pas imposé comme le candidat naturel du parti. Selon le maire de Lille Martine Aubry, "on ne peut pas dire que le PS soit dans un ordre de marche tel que sa légitimité soit si grande que cela".
Aucun dirigeant socialiste n’imagine d’autre part qu’il soit candidat contre Ségolène Royal, sa compagne. Dès lors, "a-t-il la trempe de lui dire: c’est pas toi, c’est moi ?", se demande l’un d’eux.
Or, l’intéressée, qui surclasse tous ses concurrents dans les sondages, ne voit aucune raison de renoncer. Selon Julien Dray, porte-parole du parti, elle a le "devoir" d’aller jusqu’au bout, ne serait-ce que par "le respect qu’elle doit à tous ceux qui la soutiennent".
Si ni M. Jospin ni M. Hollande n’étaient en situation de se présenter, d’autres pourraient venir disputer l’investiture à Mme Royal, selon Manuel Valls. Comme Martine Aubry. A La Rochelle, elle n’a rien exclu, et fait un tabac auprès des Jeunes socialistes.