Le Monde de ce soir nous apporte cette bonne nouvelle. Il est souhaitable, pour la santé de notre démocratie, que les grands choix politiques s’effectuent dans la transparence, sur la base de débats honnêtes et clairs afin que le vote des Français, sur un domaine aussi complexe que l’économie, ne soit pas obtenu au moyen d’affirmations fallacieuses ou mensongères. Puis, l’honneur de la politique est aussi d’assumer ses choix. D’éviter que l’art de la sémantique ou de la communication puisse dissimuler le contenu d’un programme. C’est la plus sûre manière d’entreprendre ensuite des réformes admises par tous parce que clairement énoncées avant le scrutin.

Pour suivre depuis longtemps les travaux du Cercle, composé faut-il le rappeler d’économistes de tous horizons politiques, je me réjouis de cette initiative. Je crois depuis longtemps que le retard pris dans les réformes en France tient au fait que les élections se déroulent comme un concours d’éloquence, un défilé de mode, ou une criée de promesses toutes plus mirobolantes les unes que les autres. C’est pour cela que la politique déçoit. Le temps de l’authenticité à sonné. Le vrai, le fidèle, le sûr, le responsable, le sincère sont les valeurs décisives. Je le sens, j’en suis sûr. Elles seront au coeur du choix de 2007.
Merci au Cercle, par ses questions pertinentes, d’aider à clarifier le débat pour la France du sursaut et de la responsabilité.