Voilà des mois que des arnaques indignes, émanant de tous les fournisseurs, me sont communiquées depuis ma brouille bruyante avec NOOS. J’ai salué à cette occasion le travail accompli par l’association LUCCAS. Les pouvoirs publics et notamment la DGCCRF ont vraiment bien travaillé pour essayer d’assainir cette situation qui va nous conduire tout droit aux « class-actions ». Un virus juridique que nous regretterons longtemps. Bref. Ce soir je veux signaler à ceux qui ne l’ont pas remarqué le Guide pratique qui vient d’être publié pour les communications électroniques. Il vise à aider les consommateurs face à leurs difficultés.
Sans parler de Free qui aime faire la sourde oreille aux clients qui veulent résilier ou d’autres FAI…
Etant étudiant, j’ai travaillé qq mois chez un opérateur tiers, comme conseiller technique, avant d’en démissionner, complètement désabusé.
On y suit une formation d’entrée qui pousse à être fier de faire partie de la maison, ce qui n’est pas peu suivi. En conséquence, la plupart de mes ex collègues ne doutent de rien, et tous les abus sont assumés -bien que choquant et nombreux.
Ce phénomène est amplifié par l’excellente croissance du nombre d’abonnés. Il n’est pas rare d’entendre dire "si vous n’êtes pas contents, allez voir ailleurs!" …!
Un bon exemple de cette mentalité se découvre dans toutes les pages du "fanclub" de free : http://www.freenews.fr où il est interdit d’en dire du mal. Les dirigeants fondateurs sont évoqués comme Dieu le père, et le malheureux visiteur qui se plaint d’un quelconque problème se fait chambrer.
Le MEDEF n’aime pas les " class-actions" mais c’est hélas le comportement de certaines sociétés qui y amènent .Notre système classique : avocat plus juge est beaucoup trop cher et trop long et il faut donc protéger les faibles ce qui est l’un des roles nobles des pouvoirs publics , DGRF en tete
Pendant longtemps, les abonnés au net haut débit étaient des passionnés de nouvelles technologies qui savaient se débrouiller seul quand ils étaient confrontés à un probléme. Désormais, la majorité des abonnés sont des "monsieur tout le monde" et sont bien désemparés chaque fois qu’ils sont confrontés à une difficulté. Faire de l’assistance de qualité reviens trés cher, et il n’est sans doute pas possible d’en faire tout en maintenant des couts de connexion aussi bas.
Tizel
Je ne comprends pas en quoi les class-actions seraient un virus juridique.
Les contrats d’adhésion ressemblent par bien des aspects à des actes réglementaires, notamment par leur caractère unilatéral et le peu de négociation possible.
Avec des contrats d’adhésion, je ne pense pas que l’effet relatif de la chose jugée ait un sens. Pourquoi la nullité des clauses abusives, lesquelles clauses sont souvent reproduites à plusieurs millions d’exemplaires, ne pourrait-elle pas être opposable à tous ?
Les class-actions permettraient en outre d’éviter les contrariétés de jurisprudence et de faire des économies d’échelle.
Et je ne crois pas que les éventuels effets pervers ne puissent pas être tempérés, voire annihilés.
La publicité entraînée par l’ouverture de telles actions pourrait être particulièrement nuisible pour les entreprises (France-Info en boucle e.g.) : il y a effectivement un risque pour les entreprises. Mais une disposition spécifique à l’intention des média pourrait peut-être permettre de neutraliser de telles éventualités.
De même, la question de la preuve de la qualité de "demandeur potentiel" devrait être envisagée de façon à éviter les fraudes ; sur ce point, l’opt-in est certainement la meilleure solution.
La détermination du champ d’application des class-actions devrait être faite de façon à éviter d’éventuelles interprétations jurispudentielles. Et j’espère que le législateur n’envisage pas de confier de tels litiges à des juges de "proximité" (sic).
Peut-être que l’aspect comminatoire des class-actions pourrait avoir de véritables vertus sur des marchés peu concurrentiels, trop souvent oligopolistiques où foisonnent ententes et contrats déséquilibrés.
L’idéologie n’a rien à voir avec tout ça. Le MEDEF ne représente que l’offre – et encore – , et certainement pas le marché.
Lorsqu’on prend un risque qui amène à des conséquences facheuses pour autrui, n’est-il pas juste qu’il soit effectivement et pleinement assumé ?
La responsabilité n’est-elle pas le corollaire de la liberté ?
Enfin, mon propos reste théorique et approximatif.
Quoiqu’il en soit, la mise en place d’une législation décente relative aux class-actions ne peut pas être faite en quelques semaines, sauf dans une logique électoraliste. Il faudrait qu’un groupe de travail sérieux et représentatif y travaille à plein temps pendant une bonne année parce qu’il y a potentiellement trop de conséquences inattendues.
Bien à vous.
Vous êtes victime d’un malin virus M. Lambert ?
Toujours est-il qu’après vous être emmêlé dans les photos [1], après avoir voulu que l’Etat ne s’emmêle pas trop [2], vous vous emmêlez juridiquement ici même !
1] http://www.alain-lambert-blog.or...
2] http://www.alain-lambert-blog.or...
NDLR : Vous avez raison. C’est la fatigue. Comme vous intervenez encore ce soir avec 2 pseudos différents, après que je vous en ai dénoncé 6 ou 7 l’autre jour. Vous m’épargnez ainsi de vous répondre pour aujourd’hui et … pour l’avenir. AL.
Je constate :
1/ que vous ne tenez aucun compte des lapsus qui peuvent vous être signalés (malicieusement certes) avec l’Url des billets concernés en prime (notion de travail collaboratif, caractéristique poussée du web 2.0 dont vous êtes un acteur assidu).
2/ que vous faites une fixation sur l’usage des pseudonymes auquel je recours pour vous dispensez de répondre aux questions que je formule en cet espace dévolu au dialogue. L’argument vaut ce qu’il vaut dans un contexte où le recours aux pseudos est la règle (indispensable à la liberté d’expression et donc au succès des blogues, y cmpris le vôtre), et la mention de son nom l’exception.
3/ que cet outil de communication n’est toujours pas équipé de la fonctionnalité "aperçu avant publication" que j’ai demandé sans qu’on sache si une difficulté technique explique cette absence.
Je précise que je suis un citoyen lambda (pas de carrière politique en vue), qui mène une existence lambda, bien que très sobre.
Je partage avec vous un intérêt très developpé pour l’Internet où je passe le temps que d’autres citoyens consacrent aux programmes TV.
Je suis en quelque sorte un cyber-citoyen qui cherche à comprendre au mieux le monde complexe dans lequel nous vivons pour mieux déterminer ma relation à ce monde.
A ce titre j’aime chercher à comprendre les mécanismes de la communication par-delà le premier niveau du discours.
D’où mon assiduité sur votre blogue puisqu’en tant que personnalité politique d’envergure, entretenant une relation étroite avec notre peut-être futur président, vous êtes susceptible de vous voir confier des responsabilités conséquentes dans un avenir proche… dont les décisions affecteraient (réellement) mon existence de citoyen français.
Alors je cherche à savoir précisément de quoi il retourne(rait)… pour moi en particuliers et pour les autres que cela intéresserait.
NDLR : C’est vrai je ne tiens aucun compte des commentaires rédigés sur un ton comminatoire et formulant des exigences comme un employeur à son employé. Je ne suis pas votre laquais. Désolé, mais je ne lis même pas vos messages jusqu’à la fin. Même si je vous mets en ligne, par transparence, l’un de vos pseudos favoris. AL.
Méli Mélo,
Quand on passe son temps à critiquer une personne et principalement quand passe son temps à critiquer ce qu’elle écrit, il faudrait prendre le temps de lire et de comprendre ce que la personne à écrit et surtout, il faut que tu saches que ta relation avec le monde on s’en fout!!!!!
Aussi, saches que il y a ce que tu vois, ce que tu sais et ce que tu ignores d’une situation… alors soit plus pragmatique !!!!!!
Ta vision des choses n’est pas la mienne ni celle de ton voisin.
Conclusion: Arrête de te prendre la tête et d’agresser sans compter.
Merci d’avance
En lisant vos aventures avec Noos, je me retrouve tout à fait. Je vais essayer de faire court (ce qui, concernant Noos, est bien difficile)
J’ai un contrat NoosTV depuis 1995 avec prélèvement automatique.
En 2000, je me rends compte que Noos prélève sur mon compte l’abonnement de quelqu’un d’autre en sus du mien. Je le signale par LR puis, n’ayant pas de réponse, je demande à ma banque de résilier mon autorisation de prélèvement. De remboursement, il n’en est pas question et aucun de mes courriers (recommandés ou non) n’a l’honneur d’une réponse. La seule solution a été l’intervention de la DGCCRF qui a réussi à me faire rembourser les sommes induemen prélevée sur mon compte. Il a fallu également que je saisisse la CNIL pour pouvoir avoir accès à mes données nominatives et supprimer mon numéro de compte bancaire du dossier de l’autre abonné bénéficiaire de mes largesses involntaires…
Depuis lors, je suis en paiement par chèque sur réception de facture. Depuis lors, donc, je suis en butte à une mise sous pression de la part de Noos pour que je revienne au prélèvement automatique. Factures me parvenant après la date limite de paiement, résiliations intempestives de mon contrat. A chaque fois, je saisis la DGCCRF ou l’association Luccas qui résolvent bien les problèmes.
Le 23 février dernier, n’ayant pas reçu de facture, je téléphone au service client de Noos pour le signaler et demander combien je leur devais, afin de payer dans les temps et ne pas être taxé de 8 euros pour retard de paiement. J’envoie le chèque le jour même…mais le 15 mars, plus de TV numérique…Renseignement pris, le service a été suspendu pour non paiement de l’abonnement. J’écris le jour même pour donner les références de mon chèque demander une lettre de désistement afin de renvoyer mon paiement…sans réponse.
Entretemps, je reçois mon relevé bancaire qui m’informe que mon chèque a été encaissé le 2 mars, soit 15 jour AVANT la suspension du service. Lettre recommandée avec mise en demeure de rétablir le service…sans réponse comme d’habitude.
Cette fois j’ai baissé les bras. 15 jours après cette mise en demeure, comme je n’avais toujours pas de TV, j’ai résilié mon contrat pour faute et ai saisi le tribunal d’instance du 6ème arrondissement de Paris.
L’audience avait lieu le 11 septembre 2006. Entretemps, nouvelles pressions de Noos par l’intermédiaire de la société Intrum Justitia qui est allée jusqu’à m’envoyer une lettre anonyme pour mettre la pression.
Noos ne s’est pas présenté à l’audience et a demandé l’avant veille un report pour pouvoir avoir des documents supplémentaires.
J’ai reçu de Noos une proposition d’arrangement amiable dont le montant était inférieur aux sommes qu’il me doit…La nouvelle audience a lieu le 13 novembre. Je vous tiendrai au courant. Nul doute que Noos essaiera de la reporter une nouvelle fois.
Une constatation : Noos ne considère ses relations avec ses clients que comme des relations conflictuelles. Noos a un mépris de ses clients qui se traduit chaque jour dans ses actes (je vous raconterai si vous le souhaitez l’aventure de la restitution de mon terminal).
Noos ne comprend que la manière forte et n’accepte de transiger qu’après avoir reçu un bon coup sur les doigts.
Je suis maintenant chez Free et tout va bien…pour le moment. Pour moins cher j’ai internet, le téléphone gratuit et la télévision (certes moins de chaines et de moins bonne qualité mais je ne suis pas si accro à la petite lucarne).
Michel