Je ne savais pas trop quoi penser des consignes de François Hollande demandant aux élus socialistes de ne pas accorder leur parrainage pour la Présidentielle à d’autres candidats que celui du PS. Tout simplement, je l’avoue, parce que je préfère un bon duel UMP /PS au second tour qu’un nouveau 21 avril, dans quelque sens que ce soit. Mais à y réfléchir, pareille instruction ne témoigne pas d’une exigence démocratique exemplaire. Elle vise tout de même à empêcher l’application d’un droit démocratique fondamental. Ne serait-il pas plus loyal, dès lors, de poser tout simplement la question du nombre de parrainage ? Il y aurait une bonne et vraie discussion parlementaire sur le montant significatif de signatures nécessaires pour se présenter. On verrait alors clairement comment les courants du PS, du PC se positionneraient. Ce serait plus clair. Plus transparent. Plus sain. En attendant, cela dispense le PS de faire la morale aux autres.