L’annonce d’un NOUVEAU Code des marché publics, applicable dès le 1er septembre prochain, ne peut que faire blêmir d’effroi tous ceux qui sont chargés de commande publique. Toutes les modifications intervenues jusqu’alors, pourtant chacune présentée comme simplification, se sont révélées source d’effroyables complications et d’insécurité encore plus grandes qu’auparavant. La difficulté tient à plusieurs facteurs. Tout d’abord ce droit est largement d’origine communautaire. Il ne faut donc pas en ajouter, mais plutôt assouplir au maximum autorisé. Deuxièmement ceux qui écrivent ces textes ne les appliquent jamais ! Puisqu’ils ne sont spécialistes que du contentieux. Ils ne traitent donc de la matière que dans le souci d’acheter légal plutôt qu’acheter efficace et au meilleur prix. Troisièmement, personne ne veut admettre que le virus inoculé dans ce Code (et qu’il faudrait supprimer) : le délit de favoritisme, tétanise tellement les agents et les élus qu’ils préfèrent mal acheter que s’exposer au pénal. Moyennant quoi, il est probable que toute commande publique coûte 25% plus cher que l’équivalent dans le privé. CQFD : bon courage pour l’application du nouveau code … en attendant le suivant !