SEW Usocome pourrait bien inaugurer l’abandon progressif de cette machine infernale à freiner la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat qu’auront été les 35 heures. Ce constructeur de moteurs électriques, filiale du groupe allemand SEW Eurodrive, prévoit de remonter de 35 à 37 heures, en septembre, dans son usine alsacienne, après la signature d’un accord avec Force Ouvrière. Opportunément, cette entreprise décide de le faire alors que tout va bien et que les carnets de commandes sont remplis. Pas par idéologie, mais tout simplement parce que c’est la meilleure réponse à la mondialisation du marché du travail. Tous les salariés ont été consultés et ils ont donné majoritairement leur accord. L’enjeu est de conserver leur avantage compétitif. Voilà une voie à suivre : rétablir la liberté du travail en France. Les partenaires sociaux sauront bien trouver entr’eux un juste terrain d’entente sans que les pouvoirs publics ne s’emmêlent.