La Couverture Maladie Universelle a été crée en 1999 pour garantir un accès aux soins aux plus démunis. Hier, ceux-ci relevaient de la bonne vielle assistance médicale, offerte alors par les départements. Désormais, leurs frais médicaux sont pris en charge par le régime général de la Sécurité Sociale, ainsi que par une assurance complémentaire gratuite. Cinq millions de personnes, soit 8 % de la population en bénéficient aujourd’hui. Les ¾ d’entre elles ont moins de 40 ans et un quart son salariées. Ce sont en majorité des femmes jeunes avec enfants. Cela est le discours officiel. A la vérité, de nombreux effets d’aubaine ont entraîné un coût ruineux pour cette couverture dont abusent tant de personnes qui, dans l’esprit initial, n’en relèvent absolument pas. Dans un département comme le mien (l’Orne), on ne compte même plus les Anglais qui s’installent à la retraite en France pour bénéficier de la CMU. La solidarité sans compter aboutit à la ruine de l’Etat, et à la souffrance des citoyens les plus fragiles.