Je sais c’est impertinent. Mais comment résister quand on porte un nom comme Royal ? Ségolène donc serait allée en Suède apprend-on ce soir avec force dépêches d’agences. Elle nous est revenue pour nous apporter la bonne nouvelle : « En Suède, les patrons n’ont pas peur des syndicats ! » Fichtre, si la Suède mérite d’être remarquée pour son dialogue social, ce n’est tout de même pas le « job » principal d’un dirigeant politique de s’occuper en premier des relations entre employeurs et salariés du privé. En revanche, il est un domaine où ce beau Royaume de Suède est exemplaire : c’est dans la modernisation de la gestion publique et l’assainissement des comptes publics. Comme Ségolène a manifestement oublié de s’en inquiéter ou de nous en parler, je vous rappelle que nous y sommes allés, avec Didier Migaud, Député Socialiste, il y a un mois, et que nous avons pris le soin de vous rendre compte sérieusement de nos entretiens sur place. Mais peut-être Madame Royal invitera-t-elle ses sujets à venir lui présenter prochainement leurs impressions.
Voici les liens des billets vous rendant compte de notre roturière mission :
1er Carnet de route à Stockholm.
2ème carnet de route – Politique et processus budgétaire.
3ème carnet de route – Réforme de l’Etat en Suède.
4ème et dernier carnet de route – Nos entretiens sur place et impressions les plus fortes.
Mr Lambert, votre excellent billet souligne le triste fait que le plagieur usurpe souvent l’original à moindres frais. Heureusement, certains lecteurs fidèles ne se laissent pas avoir par ce masque médiatique et cette envie soudaine de réformisme.
Il est vrai qu’en France le seul but des syndicats est de faire peur. Il est vrai qu’en France centraliser sa haine sur l’entreprise est facile.Il est vrai qu’entreprendre est suspect en France.
Qui veut encore prendre des risques?
Il n’y a pas que le dialogue social qui n’est pas possible en France, le dialogue tout court.
Laurence Mahé, ump 44
C’est bien beau de parler du dialogue avec les syndicats en oubliant qu’il est rendu bien inutile par le fait que le fait que telle association soit reconnue comme un syndicat représentatif est parfois fixée …. par la loi !
Aucun dialogue social n’aura de valeur tant que le gouvernement n’aura pas abrogé cette loi inique de 1951, qui figure d’ailleurs en bonne place aux côtés du statut du fonctionnaire élu au Panthéon des mythes d’inspiration soviétique qui semblaient si chers aux gouvernements français d’après guerre.
Madame Royal, bien nommée puisqu’elle représente le parti des féodaux et de "l’inégalité naturelle des citoyens", a franchi les portes du Royaume … Puisse-t-elle y découvrir que la démocratie, c’est un Etat qui ne se substitue pas aux individus et qui est soucieux de l’avenir (quid de la charge de retraite et de l’ardoise de la dette que nous laisserons à nos enfants) …
Peut etre aussi que les syndicats Suedois ont su se moderniser .. pour etre les partenaires des employeurs et non leurs oppposants .. Et permettre d’avoir de l’energie , non pour des luttes steriles , mais plutot pour recreer de l’emploi et des conditions de vie agreables , plus justes pour tous ..
Quant a la france .. la loi a decreté que seuls les 4 grands syndicats existent … S’il y en bien un qui sait voir le monde reel .. il en reste 3 totalement aux maisnd es fonctionnaires ( comme par hasard ) et d’inspiration stalinnienne … Quant au nouveaux , la loi les ignore .. on ne risque pas d’ameliorer le dialogue sociale de cette maniere ..
je m’etonne que mm Roayle , ne soit pas allee au Danemak , un pays ou les syndicats font aussi un travail formidables .. et protegent les salaries , ecourages par l’etat … Et je m’etonne encore plus qu’elle ne soit partie voir l’equipe de france de foot .. pour faire une jolie photo … Elle ferait bien mieux de voyager dans le monde merveilleux des ouvriers … qu’elle fasse donc un stage en ANPE , ou bien une formation de gestion d’un petit commerce .. Et la , pas de syndicat a enscensser .. mais un etat a reformer
Bonjour,
Je viens de découvrir ce blog que je juge fort intéressant et fort informatif.
Je suis moi-même l’auteur d’un blog destiné à importer, si c’est possible – et souhaitable – certaines "best practices" en provenance d’Europe du Nord ( http://www.gonordisk.net )…
Eh oui ! Cela peut sembler banal aux "connaisseurs" de constater qu’en Suède les patrons et les syndicats ne se chamaillent pas comme en France…
C’est ce que les Allemands appellent la "Mitbestimmung" et les Suédois le "medbestämmande"…
Déjà, il y a plus de 50 ans, Albert Camus répétait que la Suède était le "miroir de la France dans 20 ans"….
Alors de grâce, cessons de nous chamailler entre Français(e)s pour savoir qui a l’antériorité pour la constatation qu’il est intéressant d’examiner ce qui se passe dans le Nord de l’Europe…
François Alex
Fondateur et animateur
du réseau Ségonordic
Bonjours a Francois Alex … Bon moi je suis fondateur de rien , et j’ai deja bien du mal a tapper sur un ordianetur .. quant a mon francais , j’ai aussi du mal … alors quand je vois des mots " best pactices " .. j’hurle stop ..Commencez par parler Francais … je comprendrais mieux .. Avant d’aller me dire que les autres savent un tas de truc … commencez donc par savoir ce qu’est un CCPN en France .. et ensuite mettez vous a sa portee .. Merci
Quant au syndicats de France .. tant qu’ilse seront els valets du PS , je risque pas de m’y mettre
Madame Royale lit elle le blog d’Alain Lambert ? D’une part, elle se proclame la candidate d’un parti politique dont l’application du programme ultra conservateur se traduirait par plusieurs centaines de milliers de chômeurs en plus et par de lourdes menaces sur la pérennité de notre système de protection sociale. D’une autre part, elle découvre les mérites du modèle suédois, auquel ici même nous n’avons pas cessé de nous référer.
Rappelons le principe de base de la social démocratie : l’Etat ne doit pas faire ce que le citoyen peut faire, ce qui explique qu’une grande part du service public est confié au privé (école, énergie …); Il n’existe plus de fonctionnaires au sens français du terme, mais des agences spécialisées, responsables de la gestion de leur personnel.
Coté gestion publique : pas de déficit, un endettement qui se réduit, des prélèvements obligatoires de l’ordre de 52 %. Rappelons qu’en France, ou les dépenses publiques frisent les 55 %, l’équilibre des finances vu par le PS se traduirait par une augmentation des impôts d’un quart et même plus, en raison des effets déflationnistes. En Suède, la maîtrise des finances publiques a joué l’effet ricardien (voir mes billets d’avril et mai), c’est-à-dire la performance du secteur public et la remise en cause des rentes et chasses gardées. Enfin, l’age moyen de départ à la retraite est d’environ 7 ans plus tard qu’en France, sans régimes spéciaux financés par d’autres que les bénéficiaires.
Madame Royale, nous prenons au mot votre conversion à ce modèle.
Le terreau même où pousse le modèle nordique est bien particulier : il s’agit de pays au « civisme exemplaire », selon l’économiste Robert Boyer. Les Français sont les dignes héritiers des gaulois.
Extrait les Echos, 28 juin 2006.
Cher Ornais,
Mea maxima culpa ! Vous avez parfaitement raison d’insister sur l’usage de notre bonne vieille langue de Molière…
les "best practices", ce sont les "meilleures pratiques"…
on peut néanmoins considérer que le mot "best" est compris par tous les Français, même les moins friands de la langue de Shakespeare…
de même pour le mot "practice"… ne dit-on pas en français un "practice" de golf ?
partez-vous en "week end" ou en "fin de semaine" ?
"meilleures pratiques" ne sonne d’ailleurs pas très français… peut-être faudrait-il traduire par "meilleurs usages" ou "ce qui marche" ?…
Les Français sont plutôt théoriciens : ils partent de principes – de droite s’ils sont de droite, de gauche s’ils sont de gauche – et en tirent des actions…. c’est l’approche dite "top-down"… (de haut en bas)… exemples : les "principes" de laïcité, "républicains", etc…
Les Anglo-Saxons et les Scandinaves sont plus "pragmatiques" : ils regardent "ce qui marche" et cherchent à l’appliquer de manière empirique… c’est l’approche dite "bottom up" (de bas en haut)…
Quant à la célèbre "Mitbestimmung", elle se traduit en français par "co-décision", "consensus", "compromis"… mais, en français, cela sonne mal… cela évoque la "compromission"… ce concept n’est tout simplement pas intégré dans nos moeurs latines et batailleuses…
L’important n’est pas le mot, mais la réalité qu’il recouvre ; refuser ce mot au motif qu’il sonne "étranger" à nos hexagonales oreilles , c’est refuser le concept sous-jacent qui vient d’ailleurs…
C’est ce qu’on appelle le syndrôme NIH (Not Invented Here = Pas Inventé Ici), bien connu des experts en "management" (= "administration au sens étymologique du terme…).
Cordialement
François Alex
Si en France syndicats et patronats n’arrivent pas à négocier, c’est la faute de l’Etat. En effet, c’est l’Etat qui décide toujours de tout. Alors à quoi bon négocier… mieux vaut faire pression sur le gouvernement à coup de lobbying ou de grèves.
Les partenaires sociaux se mettrons automatiquement autour de la table à partir du moment où l’Etat ne se mêlera plus de ce qui ne le regarde pas. Concernant le droit du travail, ce n’est pas à l’Etat de dire combien de temps un tourneur-fraiseur a droit pour sa pause pipi; son rôle c’est de définir un cadre, à l’extérieur duquel il estime que les conditions de travail sont indignes ou injustes. Avec ce principe, on devrait pouvoir faire un code du travail en 10 pages. Pour le reste, les détails, les cas particuliers, ce n’est pas son problème.
Parler des syndicats et des patrons qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se parler décemment en France c’est évoquer des pratiques qui ont aggravé la situation depuis longtemps.
Pour ma part, j’ai l’exemple de tous les responsables de syndicats monté en grade (ils ont tous accepté) dans une administration nantaise il y a bien 25 ans. Un responsable est descendu de Paris (je sais pourquoi, je critique si souvent l’exemple parisien, il est rarement flatteur ) pour mettre de l’ordre et ni une ni deux, s’en était fait des syndicats.
Il y a eu beaucoup d’adhésions aux syndicats qui n’avaient pour autre but qu’en retirer un avantage personnel, la contrepartie des patrons a été à la hauteur.
Historiquement, beaucoup de patrons n’ont pas eu beaucoup de respect pour le monde ouvrier de basse extraction. Sur le 44, Saint-Nazaire en est un exemple, pourtant l’état était le commanditaire. Il n’a pas cherché à améliorer la situation des ouvriers.Sur le plan local, la province étant quand même l’essentiel dans cette histoire, la collusion entre patrons et élus était, de plus, fréquente.
Les petits patrons ont pu avoir plus d’ouverture parce que plus en contact directement avec leurs ouvriers.
L’éloignement de la population a des conséquences dramatiques dont des a-prioris, sans grand rapport avec la réalité, qui aggravent la communication.
On ne parle pas assez du monde non seulement ouvrier mais des personnels avec peu de culture et de formation.J’ai remarqué que plus le niveau de culture augmente, plus l’intérêt pour le travail décline (opinion personnelle, ). Je trouve, dans le monde des travailleurs, justement un réel intérêt pour la valeur travail dont on a certainement , dans d’autres sphères, à apprendre avec humilité.
La valorisation par le travail est un principe très ancré (je sais, pas chez tous).
Il m’arrive d’en cotoyer et récemment, un ouvrier spécialisé de 45 ans disait qu’il voterait désormais FN si on continuait à payer des gens à rien faire. Il a lui-même travaillé très dur, très tôt, s’est régulièrement formé, il est un tehnicien recherché, extrêmement bien payé et il est aujourd’hui à l’étranger!
Je ne trouve pas( et ne l’ai d’ailleurs jamais trouvé)acceptable de stigmatiser un corps social simplement parce qu’il ne s’exprime pas ou peu ou mal. Tous les pays (ou presque)ont une partie de leur société constituée par des personnes avec peu d’éducation et peu de culture, pour autant, ils participent à la vie du corps social tout entier,et comme on peut apprendre d’un intello parisien (je les critique pourtant fréquemment) on peut tout autant apprendre d’un ouvrier de production, agricole,artisan, salarié sans formation dans l’administration, etc.
Les valeurs humaines n’ont pas de barrières. Les valeurs tout court non plus.
Peut-être que si les patrons étaient eux-mêmes plus intéressés par leur travail que par leur fonction, on en serait pas là non plus.
Quand l’ump parle d’une France au travail (moi, la première), on peut peut-être donc s’ adresser à ce qui savent de quoi il s’agit, pas seulement les syndicats pas représentatifs.
Laurence Mahé, adhérente ump 44
A l"attention de francois alex .. je n’ai rien contre les pratiques etrangeres .. apres tout , la Sociale Democratie est a l’origine un concept du nord de l’europe , Suedois ou Norvegien , il me semble , et datant d’apres la 1er guerre mondiale ..
Par contre , je deteste , la paresse et le snobisme .. Tous n’ont pas la chance de voir ce qui se passe dans la vallee d’a cote .. alors quand on importe une nouvelle idee , qu’on me la presente dans ma langue , et surtout , qu’elle soit adaptee a ma situation .. Je suis sur que les etats sacandinaves sont des pays ou l’effcacite prime .. Mais les syndicats la bas , ne se sont pas feoadé a des partis .. ils sont tourne vers les ouvriers .. , surtout quand ils denoncent les ouvriers clandestins , ou travailleurs au noirs !! Nos syndicats francais le feraient ils ? De la meme maniere , la bas , une greve est une rame ultime .. tandis qu’ici , elle est utilser pour commncer les negociations et pousser celles ci etre rapides … peut ont vraiment negocier avec un pistolet sur le tempe ? C’est la maniere meme d’aprehneder les syndicats francais , quil faut remettre en cause .. a commencer par leur fixations dans les tables immuables de lois , jamais remise en cause .. Aujourd’hui les syndicats ne defendent qu’eux meme , c’ets a dire les fonctionnaires , les salries de quelques tres grandes entreprises .. Pourquoi , n’y en a t’il pas dans les PME , les gens y sont ils si stupides .. ou si peu motives … peu etre aussi qu’ils n’ont pas envie d’agir en grossiers avec des employeurs polis , souceiux du bien etre de leurs prochains , a l’ecoute ….
J’ai decouvert ici que Francois premier a decidé l’usage de la langue francaise , via une ordonnace signe a Villers Coteret .. Il me semble que l’usage de mots etrangers facilement subsituable en francais .. est une paresse .. Oui juse des mots , Fin de semaine , courrier electronique , haut et bas , bonnes pratiques , bons usages .. , utisateurs ( pas besoin qu’il soit final ) , …
Enfin ,on ne decouvre toujousrq ue ce que l’on a oublié .. Meme colomb ets arrive aux amerqiues apres les vikkings .. MMe royale s’en va en Sude , decouvrir le syndicalisme la bas .. Deja , Monsiur mambert y etait alle avant .. mais il y a aussi des syndivats en france .. Et auquel cotise t elle ? Car si elle meme n’y crois pas , ou n’estime pas en avoir nbesoin , si elle ne les voit pas la pour la defendre face a son patron .. ( n’est elle pas permanente au parti socialiste , elle est bien salariee , non ? ) A t elle ete une fois voté au prud hommes , qui est cette dame , qui a une opinion sur tout , mais dont je ne connait pas le metier ?
Bonjour à vous monsieur Lambert et merci pour cette bouffée d’air frais numérique.
J’ai lu avec intérêt votre tribune commune d’hier ainsi que les commentaires des internautes ci-dessus et au-delà du débat sur la langue française ainsi que sur le dialogue social en France miné par un contexte culturel pesant (paternalisme, communisme et autres joyeusetés qui ne semblent pas facilement se diluer dans le mitbestimmung qui d’ailleur peut avoir des inconvénients énormes) je désirerais m’interroger avec vous tous sur un point qui me paraît essentiel.
Nous savons tous que la politique ne peut pas tout changer dans la vie des gens (fi de la démagogie et du clientélisme donc) mais qu’elle est essentielle dans la pratique économique moderne (cf Krugman) ,l’important reste tout de même à la sincérité du propos.
Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait est l’essence même de la politique au sens noble du terme, la duplicité, le mensonge et les engagements trahis n’ont que des conséquences néfastes sur la collectivité.
La sincérité d’un homme/femme/animal politique n’est pas la même que la sincérité individuelle -qui peut avoir des défauts non rédhibitoires- cette sincérité est un engagement social au point qu’on ne peut que traiter ségolène royal de MENTEUSE et d’ INCOMPETENTE car la majeure partie de ses propositions seront refusées par ses alliés politiques.
L’exigence de vérité et de compétence est absolue et la politique n’est pas censé être un refuge de mythomanes florentins censés mieux penser que vous et moi. J’ai l’honneur de travailler dans un laboratoire de recherche privé et cette exigence professionnelle de sincérité et de réalisme s’applique à toutes mes démarches. Mes collègues comprennent mes problèmes et cette association de sincérité, de compétence et d’écoute permet de fournir des solutions EFFICACES, PERENNES et MODULABLES.
En conclusion, je pense que si Sa Majesté peut gagner les élections (usure du pouvoir chiraquien oblige) elle ne saura diriger correctement à l’aune des régles simples de management.
Et les démon de Thatcher que de resurgir en 2012 car cet ultralibéralisme sera alors la solution aprés l’alliance de 2007 entre la carpe (sociaux-chrétiens) et le lapin (néococos) qui aura augmenté la pression fiscale donc diminuer la croissance (cf Gordon Shapiro et al.)
Finalement la première claque aura lieu fin Mai quand les premiers arbitrages budgétaires tomberont et la notion de sincérité politique profondément lié à la réussite économique d’une nation (par la fiabilité des prévisions) se rappelera à nous par une baisse quasi immédiate de la croissance.
N’oublions jamais qu’une relance Keynesienne n’est pas possible aujourd’hui et le débat s’en ressortira grandi (sincère condoléance à Mme Sinclair-SK dont le mari-économiste a disparu au profit du mari-démago).
J.
Bonjour M . Lambert
Encore merci pour votre blog. Au sujet du voyage en Suède, je trouve intéressant qu´un maximum de gens viennent voir ici comment cela se passe, indépendemment des idées politiques, car on réalise ici l´alliance d´une économie efficace, à laquelle nous aspirons, et d´une société protectrice aussi, ce qui en période de mondialisation paraît nécessaire. Vous êtes venu, elle est venue, et les proches de M. Sarkozy aussi (M. Méhaignerie en Suède, M. Fillon au Danemark) et c´est bien, je trouve.
Sur le fait pour un gouvernement de se mêler des relations entre patronat et syndicats, c´est notre problème: à force de se mêler de ce qui devrait relever des relations normales entre partenaires sociaux, la démocratie sociale, l´Etat décrit toute possibilité d´accord car il se pose en recours de l´un et de l´autre. Les négociations sont vidées de leur sens. C´est ce que Mme Royal a certainement entendu de M. Karlsson, le ministre de l´emploi, et des représentants syndicaux d´Ericsson, et c´est bien.
Sur le secteur public, vous avez mille fois raison. M. Nuder, ministre suédois des finances, que vous devez connaître, l´a dit publiquement devant Mme Royal à Visby, et d´après la presse (Canal +), elle en a elle-même parlé. Cela suppose comme en Suède une réorganisation générale, avec une décentralisation accompagnée de la suppression des services de l´Etat responsables des compétences décentralisées dans les collectivités locales et les agences nationales ou régionales, et une analyse organisationnelle pour éviter les doublons, entre autres. Et pas la disparition aveugle de postes où les administrations sont frappées en fonction de leur pyramide des âges.
Enfin, il y a la question intéressante de savoir si cet intérêt pour les réformes nordiques est sincère et peut réellement déboucher. A le condamner comme de l´habillage, comme un acte malhonnête dans la mesure où ses amis politiques ne l´accepteraient pas, on se tire une balle dans le pied, un peu comme ceux qui font le procès à M. Sarkozy d´être un anmal électoral dont la volonté n´ira pas plus loin que les risques de réaction (voir la suppression des 15 000 postes de fonctionnaires). En effet, nous avons intérêt, nous les francais, à ce que Mme Royal, comme M. Sarkozy, fasse les réformes nécessaires à notre pays, et notamment le réorganisent et rééquilibrent les comptes publics. Nous avons intérêt à les soutenir l´un et l´autre sur ce point, même si nous pouvons diverger sur l´idéologie, la sécurité, le mariage homosexuel ou la répartition des fruits de la croissance.
Alors lorsque j´entends un leader de gauche parler de modèle nordique, de réconcilier les francais avec l´entreprise, de démocratie sociale avec des syndicats plus forts et donc plus responsables et un Etat plus modeste, mais protecteur des défavorisés, je trouve que c´est bien et que l´on devrait l´aider. J´aime aussi entendre un leader de droite parler de vote de simmigrés aux élections, de démocratie sociale.
Alors prenez contact avec Mme Royal et dites-lui ce que vous avez vu en Suède. Cela nous aidera, cela aidera la France… rappelez-vous que 64 % des francais seraient favorables à une coalition gauche-droite, à l´allemande. Cela signifie que nous voudrions plus de cohésion dans l´action politique, plus de solidarité nationale.
Alain
Le relance keynesienne .. je n’y crois plus , cela fait 30 ans qu’on me ressort la meme salade , la relance par la consommation .. oui mais de quoi ? De produits "made in china" de yaourts fabrique en allemagne avec du lait polonais ? si demain j’ai davantge d’argent , ce sera pour le mettre a la banque et le thesauriser … pour ma retraite ou le prochain coup dur .. car je sais bien que l’etat ne pourvoie plus a rien ..
Accessoirement , je suis Chretien , et plutot du genre a ne pas approuve les vies personnelles des gens qui vivent a la colle avec des enfants ou des menteurs adulteres .. je ne me sens pas l’ame d’une carpe .. plutot celle d’un type qui a la fureuse envie de se defouler au 1er tour .. sauf que j’hesite encore ..Preuve que la religion ca permet de fixer des limites
A Ornais : Et vous avez raison de ne plus croire à une relance keynesienne, que ce soit par la consommation ou le deficit … Il faut savoir que pour chaque euro de demande supplémentaire "relancée", il il a 65 centimes environ qui est enlevé sous forme de cotisations, prélevements et impôts … donc retirés de la demande. L’impôt a tué Keynes.
Votre choix illustre bien l’effet ricardien : la dette et les dépenses publiques tuent le niveau de vie et l’emploi.
Le Parti socialiste européen organise un chat sur l’avenir de l’Europe, mardi 11 juillet de 12h15 à 13h45.
Poul Nyrup Rasmussen, Président du PSE, répondra directement à vos questions que vous pouvez poser dès le lundi 10 juillet.
Pour plus de détails… http://www.gonordisk.net/article...
Je salue au passage Alain pour sa contribution à laquelle je souscris pleinement.
francais résident à l’étranger la "vision franco française" m’étonne souvent…
quelques examples:
-quelles que soient les (in)compétences de S. ROYAL il me semble nécessaire
d’analyser objectivement les raisons de l’engouement d’une portion significative
de nos concitoyens envers sa candidature: ce ne sont pas les dénigrements faciles
qui ralentiront la progression de SR dans les sondages mais des argumentations solides
-l’avenir de la langue française est lié a sa faculté d’assimiler des mots étrangers
les chantres de la pureté linguistique sont les premiers responsables du déclin
international de notre lanque: lisez la lanque de Moliere ou de Racine et vous
verrez la nécessité de l’évolution et ne condamnons pas le Français a devenir
une "langue morte" par exces de pureté conduisant à la consanguinité linguistique…
Ségolène en Suède
modernité du dialogue social
En Suède, le fait prime sur l’idée
A l’occasion du récent voyage de S. Royal, le « modèle suédois » est remis à l’honneur toujours avec la même question : est-il transposable chez nous et comment donc s’en inspirer ? Avant d’y répondre, il faut s’assurer de
Et voil que cette personne , qui vit a la colle , a delaissé son compagnon pour se mettre en couple avec un autre .. je risque pas de voter pour une personne si peu respectueuse de ses enfants ou d’elle meme .. Ses tristes histoires de fesses ne m’interresse pas .. mais on me l’impose via les medias .. Si elle est pas fichu de se proteger elle meme .. elle risque pas de me proteger ..