1ère séance !
Les démocraties périssent du désintérêt des populations pour la préparation de l’avenir de la société dans laquelle elles vivent. Aussi je vous propose d’ouvrir le débat, entre nous, au cours des jours et semaines qui viennent, sur les principaux sujets qui structurent le développement de l’économie, de l’emploi, et des finances de notre Pays. Les thèmes de discussion que j’ouvrirai successivement n’ont pas l’ambition de couvrir tout le champ de la matière, mais déjà de nous permettre d’identifier les espaces de consensus et ceux de désaccord.
Comme 1ère séance, je vous propose le sujet suivant : Permettre l’accès à l’emploi pour tous.
Cette importante question recouvre des aspects aussi divers que l’actualisation du droits du travail, la levées des obstacles à l’embauche, les charges qui pèsent sur l’emploi, le SMIC, le pouvoir d’achat, la TVA sociale, le chômage des jeunes et des seniors, travailler plus pour gagner plus ? Comment ? Passer de l’assistance au travail, l’accompagnement des chômeurs, la performance des politiques et des services publics de l’emploi, les nouveaux emplois (les services) et la lutte contre les discriminations.
Comme vous le voyez le menu est copieux et je n’ai listé qu’une partie des points qui pourraient être abordés.
Je vous demande donc de participer à ce débat au moyen de commentaires séparés selon les sujets évoqués afin de m’en faciliter le traitement ultérieur.
Allez frottez-vous les méninges et saisissez vous de vos claviers.
Merci d’avance.
"Le système français de l’emploi est porteur de précarité"
Jean-Philppe Coquis, chef économiste à l’OCDE, revient sur la situation de l’emploi en France, sur les causes profondes du chômage structurel élevé…
Le Smic, que le projet du PS propose de passer à 1500€, auquel
s’ajoutent des charges très élevées est un frein à l’embauche
pour des emplois peu qualifiés et peu constituer une barrière.
Rapport de l’OCDE sur les prélèvements obligatoires sur salaires
Ce qui suit est extrait du Rapport de l’OCDE sur les prélèvements obligatoires sur salaires dans les 30 pays membres de l’organisation…
Très bonne initiative. Enfin un politique qui nous demande quelquechose sans nous imposer préalablement la carte du Parti. C’est si rare.
S’agissant du droit du travail, je trouve le mot "actualisation" parfait ! Il s’agit bien de cela. Notre environnement bouge. Nos entreprises sont soumises à une concurrence jamais connue. Il faut donc pouvoir adapter notre force de production à la demande. Le système du contrat unique : fusion du CDD et du CDI semble faire la majorité des gens de bonne foi.
Sur les obstacles à l’embauche, il faut passer par le numéro de téléphone vert unique qui impose aux administrations qui sont au bout de fil à se débrouiller entr’elles et à faire que l’employeur lui s’occupe de ses clients et de ses produits. Ceci doit être vrai pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés. Dites-moi ce qui s’oppose à cela.
Comme vous le demandez, je reviendrai sur d’autres sujes, dans un autre commentaire.
Quand vous dites "participons à l’élaboration du projet pour la France de 2007 à 2012", s’agit-il juste d’une plate-forme de propositions indépendante de toute sensibilité partisane ou d’un travail collaboratif destiné aux adhérents et sympathisants de l’UMP ?
En somme quel est le destin de la synthèse que vous réaliserez ainsi ?
Le menu est en effet copieux, mais si je puis me permettre il me semble que l’un des leviers fondamentaux qui permettra l’accès à l’emploi pour tous, c’est le gisement d’emplois lui-même, et son adéquation avec les formations.
En ce qui concerne les charges qui pèsent sur l’emploi, elles ne sont un obstacle que dans la mesure où elles provoquent une perte de compétitivité face aux entreprises concurrentes.
Or, dans les secteurs innovants, l’entreprise a peu de chance d’avoir à concurrencer la main d’oeuvre à bon marché des pays émergents, et, si c’est le cas, cela signifie que le secteur en question n’est désormais plus un secteur innovant.
Il faudrait donc à mon avis, stimuler l’innovation par tous les moyens possibles et imaginables.
Mes solutions ne sont guère originales au sens où elles ne viennent pas de moi : en somme, je propose ni plus ni moins d’appliquer les préconisations de Christian Blanc dans La croissance ou le chaos (http://www.amazon.fr/exec/obidos... , et également celle de Philippe Aarrou dans sa contribution au projet de l’UDF "Initiative économique" http://www.udf.org/participer/co...
J’ai trouvé le principe des agences régionales en Suède fort intéressant : ne pourrait-on imaginer un fonctionnement des régions sur le même principe, et faciliter les accords entre universités, régions et entreprises de cette manière : ce qu’il faudrait, c’est que comme vous le rapportez, les régions soient leur propre ministère des finances, comme en Suède, afin d’éviter de longs et fastidieux aller-retours jusqu’à Bercy.
Ce sont ces derniers, qui par leur étendue, ont saboté le principe des Pôles de compétitivité, alors que l’idée était bonne.
Nous avons perdu du temps, il faut repartir de là, et bien songer qu’on ne peut pas aujourd’hui, favoriser l’emploi et l’innovation sans une décentralisation digne de ce nom : il faudrait d’ailleurs, à mon avis réduire les interlocuteurs. Départements, communes, groupes de communes, régions, cela fait trop : Régions et communes, cela suffit.
Il faut aussi réformer considérablement la formation continue de manière à habituer les salariés à se former tout au long de leur vie afin de faire évoluer leurs compétences et savoir-faire : c’est indispensable.
Je lis ici ou la que nos jeunes recherchent leur avenir essentiellement dans la fonction publique ce qui n’est pas une tare intellectuelle car il y a aussi beaucoup de dévouement chez les fonctionnaires pour peu qu’ils disposent de chefs éclairés par des objectifs bien définis par les pouvoirs politiques. Je suggère que les concours aux fonctions publiques passés dès la fin des études ne soient validés qu’après présentation d’un certificat de travail dans le secteur privé ( ou service civil optionnel) et dont la durée serait fonction du niveau du concours.Je suis persuadé que les jeunes motivés par leur ambition trouveraient plus facilement des patrons disposés à les aider à démarrer leur cursus professionnel.De plus ces jeunes pourraient rester dans l’entreprise jusqu’à leur convocation par l’Administration de leur choix….
M. Lambert, vous qui vous piquez d’initiatives visant à promouvoir le dans le cadre d’une entreprise de réhabilitation de la démocratie, avez-vous prévu d’aller à la rencontre de vos concitoyens ailleurs que dans cetet sphère virtuelle qu’est le Net où l’on peut se targuer de débattre démocratiquement à peu de frais puisque l’on répond si on le veut bien. Par ailleurs, le Net constitue un espace démocratique assez peu représentatif.
NDLR : J’ai été élu pour la 1ère fois en 1983 ! Depuis, je me suis présenté au suffrage universel en moyenne tous les deux ou trois ans, en raison des chevauchements d’élections. Je suis élu d’un terroir qui n’est pas toujours favorable à mes idées, de sorte qu’il est impossible de se faire élire sans sonner à mille à deux mille portes ! Ce que j’ai fait à chaque fois. Sans échec à ce jour, même si j’ai pris un immense risque en 2004 en me présentant sur un canton de gauche, en étant membre d’un gouvernement devenu impopulaire. Chaque week-end je participe de très nombreuses cérémonies qui me font rencontrer des centaines de personnes, lesquelles me parlent librement car je ne crois pas être distant par nature. Et vous qui êtes-vous pour me rappeler ainsi à mes devoirs ? C’est le moment de vous dévoiler. Je n’imagine pas que vous soyez hésitant à dire qui vous êtes, puisque vous prétendez savoir mieux que moi ce qui est représentatif de ce qui ne l’est pas. AL.
Que l’on cesse de relamer des diplomes pour tout et n’importe quoi .. Qui choisi reellement son travail ? On prend ce que l’on trouve .. et au final on creee des masses de salries non motivés et actuelement accrochés a ce qu’il ont car il n’y a pas grand chose ailleurs ou par manque de diplome ..
Faciliter encore davantage l’obtention d’un diplome par equivalence travail experience … Que cela soit automatique apres 3 ans par exemple
Les systemes anglos saxons me plaisent ..
On recrute un type motive .. et s’il fait l’affaire on le garde .. sinon on le prie de partir et cela passe bien ..
Faciliter le travail .. c’est pouvoir aussi virer facilement les incompetent et les faineants .. pour faire la place a des gens motivés
A Anaxagore,
Il s’agit en effet d’une initiative totalement indépendante de celle qui sera conduite par l’UMP à laquelle j’appartiens et dont je ne renie rien. Simplement je suis moi et l’UMP est elle. Cela a été dit par d’autres. J’aime pouvoir échanger en homme libre avec d’autres personnes dont certaines pensent comme moi et d’autres pas. Pour reprendre votre expression, il s’agit donc d’une plate forme de propositions totalement indépendante. S’agissant du destin de la synthèse, il sera offert pas le web aux différents candidats qui se présenteront à la présidentielle. Et naturellement, je ne manquerai pas de les communiquer avec insistance auprès du candidat que je soutiendrai, mais dont je ne peux garantir qu’il me suivra à 100 %, ce qui est, par ailleurs, tout à fait normal. Chacun son rôle.
S’agissant de Christian Blanc, nous travaillons ensemble plus étroitement qu’il ne l’est su, mais il n’est pas impossible que cela devienne davantage public.
Pour l’instant, je pense qu’il faut mobiliser les bonnes volontés d’où qu’elles viennent. L’œuvre si urgente de modernisation du Pays appelle à sensibiliser et nous n’y parviendrons qu’en ouvrant grandes nos portes et nos colonnes de Blog !
Pour le reste, je prends bonne note de vos remarques sur la stratégie économique.
Créer de l’emploi peut commencer par lever les barrières s’opposant à l’emploi.
QU’est-ce qui justifie aujourd’hui les implantations règlementées de pharmacies ? le numerus clausus des etudiants en médecine ? la règlementation de l’ouvertue des offices notariaux, d’huissiers, d’avoués ? les innombrables autorisations préalables pour motifs strictement administratifs parmi lesquelles celles pour l’ouverture d’écoles privées, de commerces ouvrant la nuit ou le week-end, les autorisations préalables pour le commerce ambulant ? Qu’est-ce qui justifie l’interdiction de la vente par correspondance de produits pharmaceutiques ? La vente d’aspirine en supermarché ? Qu’est-ce qui justifie les deux mois d’instruction par les SAFER de toute vente de terrains agricoles ?
En résumé, ne pourrait-on comment par réviser toute la législation évidemment destinée à favoriser les professionnels en place dans tous les secteurs au détriment des entrants ?
Par ailleurs, de sorte à favoriser une adéquation de l’offre de formation au besoin exprimé du marché du travail, une libéralisation étendue de l’enseignement professionnel et la mise en concurrence effective du public avec le privé serait à envisager.
Merci également de me dire quel rythme des séances vous semble raisonnable. Deux par semaines, une par semaine. Etant entendu que vous pouvez naturellement continuer à travailler et commenter tout au long des semaines qui viennent. Pour vous donner une idée, j’envisage 6 séances. Bon courage. AL.
Pour vous faire une idées des échanges déjà organisés par Alain Lambert dans d’autres cercles, je vous suggère de passer voir sur le site de l’UMP les travaux qui se sont tenus le mercredi 7 septembre 2005 au Palais des Congrès et qui consistait dans la Convention économique :
clients.dbee.com/ump/2005…
Il faut permettre à ceux qui le veulent de « travailler plus » pour « gagner plus » !
Les « 35 heures » ont fait de la France le pays où la durée du travail est la plus faible au monde (611 heures travaillées en moyenne par habitant en France en 2002, contre 800 heures travaillées en moyenne dans l’OCDE). Ceci a eu pour effet de freiner le pouvoir d’achat des salariés.
Nous n’avons plus besoin de durée légale du travail, chacun doit rester libre, où il faudrait instaurer un plafond pour protéger la santé. Le reste doit relever des accords entre partenaires sociaux. Pour les petites entreprises, il faut introduire la possibilité de transformer les jours de repos en complément de rémunération. Et autoriser les salariés qui le souhaitent à faire des « heures supplémentaires choisies » au delà du contingent conventionnel. Parallèlement, il faut relancer la participation et l’intéressement dans les entreprises.
Il faut davantage favoriser les heures supplémentaires, en alignant le régime de rémunération des heures supplémentaires dans les petites entreprises sur celui, plus favorable aux salariés, en vigueur dans les entreprises de plus de 20 salariés, et d’exonérer dans le même temps les heures supplémentaires au delà de 35 heures de cotisations sociales salariales au niveau du SMIC afin de réduire leur coût pour les entreprises et d’augmenter le gain pour le salariés.
Quand je lis les réactions, j’avoue une certaine inquiétude : la flexibilité de l’emploi est un problème, mais il est très loin d’être LE problème. Il risque au contraire de faire écran de fumée : bien sûr les tracasseries administratives de toute sorte ne favorisent pas la création d’emploi, mais, à un moment donné, il faut être réaliste : le sous-emploi en France ne vient pas de là, bien évidemment. C’est pour cela que j’avançais une stratégie d’abord économique dans mon message précédent.
J’en vois beaucoup qui rendent également la fonction publique comptable de tous les maux de la France : nouvel écran de fumée qui masque les questions de fond : cette question, M.Bayrou l’avait, je crois très clairement posée. Il faudrait par un décret-loi interdire à un gouvernement de proposer un budget déficitaire. C’est évidemment très douleureux, mais inévitable.
Cela suppose d’avoir une gestion rigoureuse et intelligente du budget, et non de faire des coupes sombres à la petite semaine, sans réflexion préalable. Or, c’est cela, pour ma part, que je crains, dans les déclarations des uns et des autres, et c’est surtout cela que je vois, depuis 5 ans, dans la politique de notre gouvernement.
Par exemple, il ne fallait pas proposer une réduction d’impôts sans en avoir les moyens, et pas non plus proposer de prises en charge supplémentaires sans en avoir les moyens également.
Il n’y a pas de réflexions sur les missions de chaque service public, et c’est là où le bât blesse. Sur ce point, je rejoins Alain Lambert.
On pourrait évidemment déléguer un certain nombre de services en établissant un cahier des charges.
Prenons l’exemple de La Poste : pourquoi ne pas la privatiser et ouvrir la distribution du courrier à la concurrence ? Le problème, c’est qu’actuellement, nous ne disposons pas d’une justice en france, capable de gérer les conflits relatifs à la concurrence.
Résultat, nombre d’entreprises privées petites et grandes se permettent des pratiques éminemment malhonnêtes parce qu’elles savent que le jour du procès est si lointain que le consommateur lambda renonce la plupart du temps.
Je citais la poste, parce que j’ai remarqué que les services concurrents de colissimo sont d’une nullité absolue, perdent un courrier une fois sur deux, et sont plus ou moins inattaquables parce que localisés à l’étranger.
Comme ils n’ont de surcroît aucune culture du service public, on aboutit à ce que le remède soit bien pire que le mal.
Je crois avoir souligné ailleurs combien France Telecom était généralement plus performant que ses concurrents.
Voilà pourquoi s’il faut réformer la fonction publique, on ne s’épargnera pas une réforme globale qui comprend un volet judiciaire également.
Du côté des petites entreprises, je ne compte pas le nombre d’entreprises artisanales de toute sorte qui piétinent allègrement la loi et les consommateurs en surfacturant, en n’effectuant de devis qu’après coup, en réalisant mal le travail, et cetera (je ne parle pas des embauches au noir et compagnie…)
Puisque je vois qu’il est de bon ton ici de prononcer un réquisitoire contre la fonction publique, je suis tout prêt à dresser le tableau noir de l’entreprise privée, et il y a long à dire.
Tenez, pourquoi à Paris, une seule société et une seule est-elle habilitée à effectuer les ravalements de façade ?
Pourquoi en france, un dégât des eaux avec un co-propriété mitoyenne met plus de 8 ans à se régler sans que l’on puisse efficacement mettre en cause syndic ni d’une co-propriété ni de l’autre ?
Je finis par m’égarer et dévier du sujet initial, mais souligner ces derniers points montre clairement que la question de l’emploi n’est pas réuductible à un "dégraissage" de la fonction publique et que l’initiative privée n’a nullement la vertu naturelle que d’aucuns ici lui prêtent par essence.
Vos concitoyens ont de la chance s’ils peuvent vous rencontrer aussi facilement que vous le dites… à l’occasion de campagnes électorales à caractère local d’après ce que vous expliquez ici.
Ici précisément, vous menez une campagne d’une toute autre envergure (nationale) et d’une toute autre nature (idéologique). La plupart du temps, vous postez un billet et escomptez des commentaires.Il ne s’agit pas vraiment d’un débat au sens de conversation où la personne interpellée répond. Ici vous choisissez de répondre ou de ne pas répondre. C’est à votre convenance.
Vous semblez vous indigner au motif que je "prétendrais" savoir mieux que vous ce qui est rerésentatif. Mon propos ici n’est pas de montrer que je suis plus que vous ; il s’agit uniquement de remarquer que la communication via le web, qui a bien de vertus, n’est pas représentative de la diversité des points de vue et des situations. Primo, parce que nombreux sont les foyers qui n’y ont pas accès techniquement parlant. Et deuxio, un forum tel celui-ci implique de posséder un minimum de capacités d’expression écrite qui font défaut à bcp de citoyens… qui auraient des choses à dire cependant, a minima sous la forme de témoignages.
Par ailleurs, ce site n’a pas pour but de débattre, mais de battre l’adversaire politique. Cet objectif n’a rien d’indigne bien sûr, à condition de ne pas laisser entendre qu’il s’agit de faire vivre la démocratie. Ce site est une platte-forme de communication. Rien de moins, rien de plus. Si ce n’est qu’elle permet à son animateur communicant d’offrir une image d’élu proche de ses administrés, soucieux de promouvoir la démocratie.
A ce propos, que pensez-vous du traitement démocratique par la repésentation nationale des questions des OGM, de la politique énergétique (nucléaire), de l’adoption du Traité instituant une Constitution pour l’Europe (90% des parlementaires auraient approuvé là où 55% des citoyens votants ont désapprouvé !) ?
Je pense que le citoyen Alain Lambert et moi-même ne concevons pas les objectifs et le fonctionnement de la démocratie de la même façon. Il y aurait là matière à un débat interessant sur ce que les uns et les quatres entendent par démocratie au XXIe siècle. Je ne manquerai pas de livrer ma conception en commentaire à un prochain billet sur le sujet.
Quant à mon choix de recourir à l’anonymat, qui semble vous chiffoner, il répond à un souci de préserver le confort de l’anonymat pour exprimer des opinions sur la place publique susceptibles d’être tracées en tout lieu et à toute heure alors que je n’ai pas fait le choix d’être un personnage public.
Aussi, je ne vois pas en quoi le fait d’intervenir ici sous un pseudonyme sypathique nuit à la qualité des échanges. Au contraire, les échanges des idées y gagnent en fluidité et en authenticité. Je pense que c’est ce que vous souhaitez en ce lieu dédié au débat ?
Pour permettre à tous d’avoir un emploi je pense que les mesures principales sont déjà les cvs anonymes afin d’essayer de minimiser l’impact d’un racisme que je pense être réel à l’embauche et dans notre pays, et la discrimination positive.
La France comme la plupart des pays a encore de nombreux progrès à faire dans ce domaine,
je me souviens encore avoir entendu des remarques avec beaucoup de dédin sur ce que pouvait apporter des cultures ‘différentes’ en France dans mon ancien établissement ‘catholique’ (personne n’est pas parfait).
Quel dommage de se priver d’une telle force pour la nation, à une époque où le futur et le présent se basent sur l’innovation, et donc où des regards ‘différents’, innovateurs, pourraient tant apporter !
M.LAMBERT,
Quand on parle d’emploi en France,il faut déjà faire 2 débats:l’un pour les emplois à vie,càd ceux des fonctionnaires titulaires,et les autres,les précaires,liés à l’offre et à la demande (mondialisation).
Quand on veut parler d’emploi en France,il faut casser tous les privilèges liés à l’emploi (20 catégories de fonctionnaires ?!)
Si on veut parler d’emploi,il faut revoir,sans tabou,tout notre système éducatif et d’orientation
Si on veut parler de l’emploi,il faut changer les mentalités et aborder franchement le problème de la pénibilité du travail
Si on veut parler de l’emploi,il faudra faire en sorte qu’une personne qui accepte un emploi soit plus rémunérée qu’en étant au SMIC
Enfin,il faudra arrêter de proposer des filières en Lettres,Psycho,EPS,qui ne mènent nulle part
Et surtout,trouver sur l’emploi un consensus national gauche-droite-centre (comme en Allemagne),si on veut avancer quelque peu
Cordialement
Bah!,vous parlez d’un sujet où il en a des tonnes à dire.
Quelques réflexions personnelles.
Vous parlez d’emploi . Et le travail? A-t-il encore un sens? Moi, je suis dans le commerce et je ne peux pas embaucher une personne qui ne veut qu’un emploi. Il me faut un minimum de connaissances et surtout de l’investissement, on ne peut même pas demander à un BTS de faire du phoning? Trop basse besogne.
Quand j’ai été prof ( un remplacement pour vivre), on m’avait tout de suite mise au parfum : tu n’as pas besoin de leur apprendre ta matière, tu dois juste leur faire passer le bac, objectif : 80% de réussite à tout prix. Résutat :des jeunes bernés.Ils se sentent valorisés par les diplomes mais ne connaissent rien en pratique du monde du travail. Ils manifestent, et ils resteront sur le carreau parce qui veut de ces jeunes là? ni le public ni le privé.Même avec la meilleure volonté et bien des collègues sont comme moi, on ne peut pas les porter.C’est déjà dur pour nous, si à 20ans ils n’ont plus d’énergie, que voulez-vous en faire?
Que tout le monde puisse avoir un emploi? Flexiblité? Avec l’incitation à l’accession à la propriété et l’endettement des ménages,comment être flexible géographiquement?
Que tout le monde puisse avoir un emploi?L’entreprise qui créé son emploi et d’autres. D’une certaine manière, je suis d’accord avec Global, les entrants sont défavorisés. Dans le commerce aussi. Is ne sont pas pris au sérieux,constituent une menace. Ils sont seuls face à un système qui ne veut pas d’eux. Créer une entr., oui, tous les jours, Mais, les déconvenues sont nombreuses.Et même les services déconcentrés de l’état dans la distribution des subventions prennent des positions telles qu’ils tuent des entreprises, j’en sais quelque chose.Les régions contribuent également à tuer les petites entreprises quand elles prennent des décisions irréfléchies. Dans les Pays de Loire, bien des libraires sont en difficulté suite à la décision de la région de payer les livres scolaires (du lycée je crois). Une collègue vient de couler à cause de ça.Magnifique PS qui veut soulager les ménages et tue l’entreprise! Et puis, comme toujours, c’est nous les fautifs, on ne sait pas gérer.Le pire c’est le symbole : le pouvoir fait ce qu’il veut et si c’est toi qui crève ,tant pis pour toi. En quoi voulez vous espérer si la tuile est toujours au coin de la rue? Le commerce ne se développe plus que dans la franchise. Des institutionnels qui ont beaucoup d’argent, investissent dans des franchises au petit bonheur la chance et proposent et disposent des apprentis commerçants comme ils veulent. Vous voulez plus de chiffres, oui c’est légal mais chez moi c’est comme ça et si ça ne vous plaît pas il y a derrière vous quantité de femmes qui veulent gagner aussi leur propre argent et ne pas dépendre de leurs maris.Donc vous signez ou vous partez.Les nouvelles technologies sont aussi défavorables à certains commerces, la photographie se porte mal à cause du numérique.Les petites entreprises doivent pouvoir se monter et se démonter extrêmement rapidement. Quand on veut se lancer, il faut penser réussite mais avoir toujours en ligne de mire la fermeture parcequ’on ne voit forcément venir les coups et il faut réagir très rapidement.
Aimer sont travail est nécessaire à la vie, sinon c’est un cauchemar. Personnellement, je ne veux pas de quelqu’un que j’emploie (sous-entendu à tout et n’importe quoi) mais à qui je donne du travail, s’il/elle n’est pas fièr(e) et ne se sent pas valorisé(e)s par son travail(quel qu’il soit, même boucher ou femme de ménage, ça rend bien service!même fonctionnaire), moi ça ne m’intéresse pas. Le travail doit être source de satisfaction et doit être reconnu socialement parce qu’il participe de toute façon à l’estime de soi et une société qui ne participe pas de ce principe fondamental de la nature, détruit l’homme.
Ce qui n’empêche pas d’avoir, dans la société, un turn-over de gens qui ne veulent qu’un emploi (sous-entendu sans vouloir s’attacher à l’activité) pour se faire de l’expérience ou autre parce que le privé comme le public peuvent avoir aussi besoin de main d’oeuvre "intellectuellement" itinérante. Mais une fin en soi,ça devient limite esclavage c’est-à-dire soumission par la force à la pure conjoncture. Et si on a un bon maître/entreprise on a de la chance.
Ces réflexions n’engagent biensûr que moi et ne visent nullement à convaincre
+1 pour Laurence Mahé : non à l’emploi, oui au travail, et même plus précisément au travail qui ajoute de la valeur.
Sinon, Je vais me concentrer sur un point dont je crois qu’il ne sera pas abordé par d’autres intervenant : celui du "thermomètre" du travail.
1) quand l’indicateur devient l’objectif, l’indicateur n’est plus bon
2) tout indicateur devient, rapidement, l’objectif
C’est particulièrement vrai en matière d’emploi : de notoriété publique, l’indicateur de chômage est faussé par les manipulations statistiques des gestionnaires officielle. Et même l’indicateur d’emploi est faussé par des stimulations artificielles, sous formes de "mesures" ad hoc tellement nombreuses que même les spécialistes s’y perdent.
La première chose à faire, c’est donc de restaurer un indicateur pertinent. C’est un travail à la fois technique et politique, car il est bien évident que l’indicateur oriente la politique. Ce qui suit n’est donc qu’un exemple, et non une tentative de préemption.
Un bon indicateur
1) mesure le travail, et non l’emploi. Il ne s’agit pas de savoir si les gens sont occupés, mais si ils apportent quelque chose à leur concitoyens (patrons ou clients, voire "usagers"), dès maintenant. Etudier n’est pas un travail, par exemple.
2) est indépendant de l’action gouvernementale, sous quelque forme que ce soit (embauche de fonctionnaire, subvention ou allègement de charges, fixation du salaire minimum, etc.).
Je propose donc (par exemple) :
1) le <b> nombre d’emploi rémunérés au dessus du SMIC et ne bénéficiant pas de subventions (y compris les "allègement de charges") ni d’un monopole public <b>
2) à titre subsidiare, le nombre d’emploi protégés
2a) au SMIC
2b) bénéficiant de subventions, allègement de charges, dégrevement fiscaux, etc.
2c) exercé dans le cadre d’un monopole public
merci à JULIEN pour sa suggestion : débats très intéressants.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il m’importe de répondre à LEM (et j’espère retrouver tout ce que j’avais à dire car une fausse manip m’a fait perdre tout le texte que je me préparais à envoyer… )
Comme vous le faites remarquer, le blog est « une plate forme de communication ». Nous sommes d’accord. Mais en quoi ne serait-il pas démocratique ?
Sur ce blog, se cotoient des étudiants, des actifs (employés, cadres…), des retraités, des chômeurs … et chacun a autant le droit d’intervenir ; quelque ce soit son niveau !
Vous précisez qu’il faut « un minimum de capacités d’expression écrite » pour cela. Certes ? un langage correct est toujours apprécié et préférable mais il n’est interdit à personne d’écrire, ne serait-ce que quelques lignes. Et c’est justement une occasion d’écrire !
Croyez-vous en effet que le défaut dans l’expression dépend uniquement des qualités intrinsèques de nos citoyens ? N’y-a-t-il pas au contraire une part de responsabilité à imputer au mode de vie de beaucoup qui téléphonent, « textotent » mais n’écrivent jamais ? Les gens n’écrivent plus et en tout cas, n’ont que peu d’occasions de faire des phrases ! Alors, si les échanges sur les forums peuvent contribuer à rappeler aux gens combien la langue française est riche en vocabulaire et pas seulement en phonétique ( !) , il s’agit alors + d’un avantage que d’un inconvénient, non ?
Quant à ceux qui n’ont pas internet ou n’ont pas l’envie de se prononcer sur ce blog et de donner leur opinion comme elle est demandée, sachez que notre hôte est réellement quelqu’un de disponible et de proche de l’ensemble de ses concitoyens (et donc pas seulement les internautes). Etant originaire de sa circonscription, je peux confirmer (en toute objectivité s’entend) les propos tenus par Alain Lambert.
En politique, il y a ceux qui n’oublient pas d’où ils viennent, qui restent au contact de leurs électeurs, qui travaillent pour le bien de tous et il y a ceux qui font de la politique politicienne, qui restent gouvernés par l’intérêt personnel et par un esprit avide de pouvoir.
Alain Lambert fait assurément partie des premiers.
Quelles qu’aient pu être ses responsabilités au fil du temps, c’est quelqu’un qui a toujours été là, au contact de ses électeurs et présent dans sa circonscription. Et il ne s’agit pas d’une permanence d’une ½ minute tous les 36 du mois « pour faire bien » ! Nous ne sommes absolument pas dans ce cas de figure. Il y a de réels déplacements dans les communes, à la rencontre justement des personnes qui ne peuvent se déplacer et qui n’ont pas l’occasion de le cotoyer par ailleurs. Mr Lambert participe autant que possible à de nombreuses manifestations organisées dans son canton et son département et chacun lui en ait reconnaissant.
Il est alors accessible et sait s’intéresser aux gens en tenant un discours compréhensible par tout un chacun dans le sens où il ne manie pas la langue de bois et sait parler simplement.
La démocratie est donc parfaitement respectée et CHACUN, quelqu’il soit et où qu’il soit a la faculté d’être entendu.
Ces précisions méritaient donc d’être apportées avant d’entrer plus en avant dans le débat économique objet du billet.
Le sujet est effectivement riche et il y aurait beaucoup de choses à dire.
Je commencerai ce soir par donner mon sentiment sur les minimas sociaux en général.
Je suis absolument hostile à une augmentation du SMIC comme cela a été proposé. Si nous augmentons le SMIC, cela va de soi qu’il conviendra d’augmenter les salaires intermédiaires…. Et ce sera financé comment ? Il ne s’agit là, à mon sens, que d’une proposition purement démagogique et irréfléchie quant aux modalités de mise en place et aux conséquences.
Idem pour le RMI qu’il faut, si ce n’est remplacer, tout du moins réduire au strict minimum. Le RMA est un excellent substitut.
Avant de donner de l’emploi à tous, il faut que chacun retrouve une certaine culture du travail. Il faut vouloir son emploi et le mériter. Bannissons l’assistanat et l’entretien des gens à ne rien faire. Il n’est pas normal de gagner + en restant passif devant la télé toute la journée (pour les + sages….) qu’en allant occuper un poste parfois éprouvant.
Les écoles manquent de personnel (hors enseignants proprement dits) ? La police manque d’agents de sécurité ? Pourquoi alors ne pas proposer des postes d’intérêt général à des personnes bénéficiant de prestations minimales. Il s’agirait alors, moyennant de petits contrats, de les réinsérer dans le monde du travail et de leur faire retrouver la culture du « je mérite l’indemnité que je perçois chaque mois ». Ce ne serait bien sûr pas la panacée mais ce serait déjà un grand pas intellectuel de fait pour ces personnes.
De plus, une fois sur le marché du travail, il est alors + qualifiant d’avoir déjà un poste que d’afficher des années de « glande », en cas de recherche d’un autre emploi.
Tardivement je me suis dis participer à cette séance serait bien, puis après avoir réfléchi à plusieurs idées possibles un problème m’est apparu : comment concilier une meilleure accessibilité à l’emploi tout en maîtrisant la dépense publique ? Mais favoriser l’emploi est-ce vraiment de la dépense publique ? Comptablement certes, mais socialement et économiquement c’est simplement de l’investissement qui peut s’avérer payant à moyen terme.
Aussi plusieurs points doivent être privilègiés :
1- Coordonner la demande à l’offre
2- Valoriser les travailleurs
3- Faciliter la transmission
1- * A titre expérimental existe la maison locale de l’emploi (au sein de chaque CDC ou CU un lieu de rencontres et d’échanges entre employeurs, demandeurs d’emploi, étudiants, permettant de répondre précisement aux attentes du marché local), ce système pourrait être étendu et intégré à la réforme des CCI.
* Instaurer une formation obligatoire, à toutes les personnes de moins de 30 ans (simple exemple) qui s’inscrivent à l’ANPE, en anglais et en informatique.
* Favoriser la formation continue des salariés et employés.
* Développer la flex-sécurité
2- * Supprimer la période de carence (8 jours) dans le versement des ASSEDIC après la perte d’un emploi. Cette semaine sans revenu est punitive, alors que le licencié n’a pas lieu d’être financièrement sanctionné.
* Augmenter les allocations chômage qui se réduident à 55 % du brut de 20 % tout en abaissant la durée de leur versement, ce qui peut s’équilibrer comptablement.
* Inclure de la progressivité dans la suppression des allocations chômage pour les salariés qui perçoivent moins du smic mensuel, et ce en plus de la prime pour l’emploi.
* Favoriser l’emploi des jeunes : un étudiant de moins de 25 ans boursier au 5ème échelon (le plus haut) perçoit 220 € pour l’aide au logement, (sachant qu’un étudiant simplement en étudiant coûte de l’argent à la collectivité pour 1 fois sur 2 travailler dans un autre domaine que la formation reçue) tandis qu’un salarié de moins de 25 au smic (1040 euros) ne perçoit que 75 € par la CAF pour se loger. Sachant que le budget logement est de loin le premier chez les jeunes travailleurs.
* Développer la possibilité d’utiliser occasionnellement les chèques emploi-service.
* Baisser la CSG qui pèse sur les salariés en la compensant par une hausse de la TVA qui pèse sur tous. En somme relançer la TVA sociale.
* Réformer plus encore les 35 heures, en permmettant notament le paiement des RTT. Baisser les charges & impôts sur les sociétés (les collectivités locales peuvent aller en ce sens).
3- * Faciliter la participation au sein des entreprises
* Augmenter jusqu’ à au moins 60 ans la contribution Delalande pour favoriser l’emploi des séniors.
* Aider plus encore la transmission d’entreprises (mais là c’est à une véritable réforme des droits de successions que je voudrais m’attaquer).
Enfin j’oubliais favoriser le temps partiel chez les séniors pour leur laisser du temps pour former les plus jeunes.
Ces quelques idées ne sont pas toutes nouvelles mais assemblées le résultat pourrait être bénéfique pour tous.
Il y a un triptyque de l’emploi "salaire net – coût du travail – productivité du travail".
La productivité du travail est le plafond au delà duquel l’entreprise cesse d’embaucher. Que le coût du travail dépasse la productivité, le salarié reste sur le carreau – c’est d’ailleurs ainsi que les 35 h ont conduit à l’exclusion des plus fragiles -. Le salaire net, c’est ce qui va dans la poche du salarié , et qui alimente la demande globale une fois payés les impôts (TVA, IRPP etc). L’écart entre salaire net, ce sont les charges.
Bon faisons le compte : systeme de retraite trés généreux = salaire en baisse ou charge en hausse … Tout ça n’est guère bon pour les salariés ;
Faire payer les patrons en augmentant les charges dites "patronales" : ça conduit à dépasser la productivité d’où chomage ou à réduire le salaire net, d’ou chomage …
L’emploi, c’est donc une question de coût et de charges. C’est donc le système de protection sociale qui doit être dument réflechi pour eviter l’insécurité sociale. Ce sont les rigidités du temps de travail qui pèse sur la productivité globale des travailleurs qui éliminent les plus faibles …
De plus, la sous productivité massive des services publics conduit à plusieurs effets pervers :
– il appauvrit la population qui paie toujours plus cher sans contrepartie, d’ou pénalisation de la demande globale et donc de l’emploi ;
– son financement, que ce soit sous forme d’impôt ou d’endettement détourne de façon stérile des fonds qui pourraient être traduits en investissements publics ou privés (heureusement que la dette publique est financée pour moitié par l’étranger sinon quid de nos investissements …). Au final : pénalisation de l’emploi …
– La dette publique conduit à un effet ricardien (cf. articles de AB Galiani) : pénalisation de l’emploi.
La croissance de l’emploi passe donc par la maîtrise des dépenses publiques et leur optimisation.
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A propos de la performance des services publics, je vais rapporter une anecdote édifiante :
Je travaille dans un collège, et comme dans la plupart des établissements scolaires du 92, il y a une salle informatique.
L’année scolaire prochaine, la salle de technologie est dotée d’un nouveau matériel, et donc, va changer d’ordinateurs.
Dans mon établissement, c’est moi qui m’occupe d’à peu près tout ce qui est informatique. Notre salle est obsolète et le matériel soumis à une intense utilisation (je fais tous mes cours en salle info et quelques collègues y viennent de temps en temps) si bien qu’il se dégrade assez vite. Comme le matériel est obsolète, il est difficile de trouver des pièces de rechange et elles coûtent cher.
Pas fou, apprenant que la salle de technologie va être rénovée, je saute sur l’occasion, cours voir ma gestionnaire et lui fait remarquer que l’achat de souris, claviers, disques durs endommafés et cetera a coûté pas moins de 2000 euros sur les deux dernières années. Je ne prends pas en compte également tout le temps perdu en "débrouille" sur le tas, comme par exemple, dans le cas où l’ordinateur où sont relevés les notes tombe en panne. Il faut démonter le disque dur, trouver un système d’exploitation capable de le reconnaître, etc…
Je lui fais valoir que les restes de la salle de techno représentent un précieux gisement de pièces, gratuites et disponibles sur place.
Seulement voilà : quand le Conseil Général offre une nouvelle salle informatique, il reprend l’ancienne. Par principe (sans doute comptable, d’ailleur).
Résultat, si cette règle est appliquée, nous allons bêtement dépenser du temps et de l’argent à acheter du matériel, à aller le chercher, le remplacer, et à faire face aux carences qui surviendront en raison d’un budget serré, tandis que le CG, lui, devra trouver une place pour stocker le matériel et payer quelqu’un pour l’enlever.
Des histoires comme celle-là, il y en a partout dans les établissements scolaires…coût de l’opération ? Du coup, comme j’ai une intendante souple et compréhensive (ce n’est pas le cas partout !) elle va appeler le responsable informatique au CG, et on va essayer de négocier. Je vous tiendrai informé de la suite des événements.
Autre exemple édifiant : pendant longtemps, l’EN a utilisé un système qui s’appelle GEP et qui permet de récupérer listes d’élèves, informations sur les élèves, listes des profs et emplois du temps.
Une sympathique petite équipe bénévole se décarcasse depuis plusieurs années pour offrir un système entièrement gratuit et toujours plus performant qui centralise absences, bulletins, notes, pension, emplois du temps, et cetera…. le système s’appelle GEPI.
Or, tout à fait unilatéralement, l’EN a décidé subitement de changer de système et de mettre en palce un "bidule" qui s’appelle SCONET. Bien sûr SCONET ne prévoit nullement la compatibilité avec GEP et par là tous les systèmes qui exploitent GEP.
GEPI permettait de gérer à distance et en local toutes les informations.
Grâce à cette décision de l’EN prise sans réflexion ni concertation, un temps ^précieux va être perdu à revenir à l’âge de pierre des saisies, c’est à dire les bulletins papiers et la plume, sans compter tout le (lourd) travail de secrétariat qui va être nécessaire, et la lourdeur de l’organisation consécutive : par exemple, avec GEPI, dix enseignants peuvent saisir leurs notes en même temps, pas sur un bulletin papier…
J’ai quelques autres anecdotes pas tristes de gaspillage, et songez que ce n’est que sur un seul établissement et que pour un seul individu…
Réponse pour anaxagore.
Mois je travail à la sécu, une seule phrase pour résumer "c’est pire ! ".
Vous remarquerez qu’une indépendance effective des établissements scolaire tant vis à vis du conseil général que des services rectoraux vous permettrait de pouvoir au moins énoncer vos arguments relatifs à la cohérence de l’action éducative dans son ensemble, plutôt que de vous voir ignoré par l’ensemble de vos diverses tutelles qui, de toute façon, ne se concertent pas entre elles et vous imposent chacune vos lubies.
On pourrait faire plus compliqué que rendre les établissements scolaires financièrement et décisionellement autonomes, mais ce sera plus cher. Car, après tout, qui s’intéresse à toutes ces remontées d’informations fournies par GEP ? Et qui donc se retrouve contraint de gérer selon les meilleures normes applicables la fin de vie de l’ensemble des appareils électriques et électroniques ?
Les universités sont quasiment autonomes : pourquoi pas les collèges ?
@ l’agent
Autonomes financièrement, en effet, ce serait une très bonne chose, mais en revanche, ce sera certainement difficile à calculer. Très grosse responsabilité pour le gestionnaire. Autonomes pédagogiquement, pour certaines choses, oui, mais il faut conserver une base commune.
Cela dit, j’ai d’autrees exemples dans ce collège de gaspillage de sous : par exemple, on y supprime des postes, et dans le même temps, une professeure de lettres TZR s’y est retrouvée rattachée sans avoir le moindre remplacement à faire de l’année. D’autant plus absurde qu’il est arrivé que certains professeurs soient absents dans l’année : beau gâchis financier.
Le CG est prêt à nous accorder, entre 150 heures et 300 heures pour faire des études du soir, mais actuellement, ce qui manque cruellement, dans cet établissement, c’est de l’ordre et de la discipline : si on pouvait prendre sur ces 300 heures 60 d’entre-elles pour faire des retenues le mercredi après-midi, nous aurions toute l’année couverte, et moi, je garantis la remontée des résultats au brevet des collèges, par exemple, parce que cela calmerait la petite minorité qui empêche la majorité de travailler. On le dit souvent, et à raison, il suffit d’un seul élève vraiment perturbateur pour flanquer en l’air une classe de 30 élèves.
Mais bon, les postes budgétaires sont rigides, et nous n’avons aps le droit de gérer comme bon nous semble nos fonds parce que l’étage supérieur s’imagine toujours qu’il connaît mieux l’étage inférieur que ses propres habitants.
Résultats, les collègues contiinueront à réclamer à corps et à cris la création d’un second poste de CPE, seront mécontents, et cetera et cetera…
Encore un exemple de gâchis financier : l’EN, et sans doute le CG, ont des accords avec des constructeurs informatiques : résultats, ils achètent des machines toutes faites, fort cher, que l’on ne peut pas faire évoluer, et dont il est difficile et coûteux de trouver le matértiel spécifique au bout d’un moment.
J’ai proposé pour la prochaine commande de constituer moi-même l’ordinateur type en recommandant certaines pièces : j’ai fait le calcul, par rapport au prix de revient que m’a indiqué ma gestionnaire, ce serait bien moins coûteux que de commander des machines toutes faites aux constructeurs. Mais bon, ce n’est pas possible, cela ne rentre pas dans les "cadres". Donc, nous sommes contraints d’avoir un équipement universellement standards, avec des pièces qui parfois ne servent à rien, et pas toujours de bonne qualité.
Bien sûr, je suis très content que le CG soit généreux avec les établissements scolaires, mais avec de la souplesse, on gagnerait à tous points de vue : meilleure adapatation des moyens donnés pour notre établissement, économies pour le CG.
A propos de ce que vous dites pour les Universités, le problème, c’est que justement, elles ne le sont pas autonomes, je crois…
Bon, sang, quand j’y pense, mais des économies, il y en a à faire à peu près partout, et c’est simple en plus.
@ alençonnais
Je me doute que la gabegie doit être généralisée…C’est marrant, j’ai eu un ami qui a travaillé pendant quelques temps dans la grande distribution (là-bas, il y a du ménage à faire au niveau des pratiques : il bossait jusqu’à 90 heures dans la semaine, et tout cela pour le SMIG et quelques promesses jamais tenues…) avant de passer aux Impôts comme contrôleur des impôts.
C’est sur un ton semi-cynique, semi-ironique qu’il m’a raconté ses journées, et surtout, la journée de certains de ses collègues…Arrivée 10 heures, pause café de 30 mns, arrêt le midi de 2 heures pour manger, départ 16h00…
Bon, cela dit, il faut reconnaître que dans certaines grosses boîtes du privé, on trouve des cas pas tristes non plus…Mais bon, après tout, cela concerne les entreprises en question, et en tout cas, ce ne sont pas des fonds publics ainsi gaspillés…
Il faut reconnaître pour tempérer ce que j’ai écrit, que globalement, les impôts, tout du moins, là où je suis, sont performants : chaque fois que j’ai appelé, j’ai toujorus eu une réponse immédiate et précise, ils réagissent aussi par mail, et si on leur donne un RDV, ils n’hésitent pas à attendre à l’extérieur au-delà de leurs horaires réglementaires.
Donc, je subodore que tout cela varie considérablement d’un service à l’autre…
Je ne connais pas les collèges, mais je suis entièrement d’accord avec L’agent sur l’autonomie comme solution aux gaspillages.
Dans mon ministère, quand on a confié aux services locaux l’achat et la maintenance de leurs équipement informatiques, on a fait plus avec mieux. Les services étaient plus contents et mieux équipés, pour le même prix.
Bien sur, quand on achète en bloc, on fait des économies, théoriquement, parce qu’on a des réductions.
Mais tout cela est perdu, et bien au-delà, parce qu’on ne peut jamais être adapté à chaque situation particulière.
Il n’y a pas d’autre solution pour économiser les moyens dans l’administration et éviter le gâchis que déconcentrer, déconcentrer, déconcentrer, donner de l’autonomie, et des responsabilités aux services locaux, mettre les décisions au niveau de ceux qui en subissent les conséquences.
Oui, c’est une responsabilité à assumer par le niveau local, mais justement, c’est ça qu’il faut. Et l’expérience montre qu’ils s’en sortent très bien. Et quand ils s’en sortent mal, cela se voit immédiatement et ils ont un intérêt direct à redresser la situation.
Mais aller convaincre un responsable national des achats, hyper-compétent dans son domaine, que ça marchera mieux si on envoie une enveloppe aux services de terrain et qu’on les laisse décider et acheter à leurs risques et périls, c’est du boulot.
Lui demander ensuite (alors qu’il est bien fâché) de se transformer en donneur de conseils et prestataire de services pour les services qui en ont besoin, s’ils en ont besoin et quand ils le demandent, c’est de la haute diplomatie.
Ce qui est décourageant, en cette matière, c’est que même l’expérience ne convainc pas et que ce mode de fonctionnement est toujours à la merci d’une recentralisation rampante. Tant le niveau supérieur est convaincu qu’il sait mieux faire.
@odile
je connais bien le sujet, et je vous affirme qu’il n’y a rien de pire que l’achat local. Et c’est prouvé : vous ne trouverez pas une seule organisation performante en matière d’achat qui fonctionne de façon décentralisée. Pas une seule. Evidemment, il y a par-ci par là des exceptions. Mais ce ne ne sont que ça : des exceptions. Et on ne construit pas la règle à partir des exceptions.
Mais, pour détourner votre remarque :
"Mais aller convaincre un responsable LOCAL des achats, hyper-INcompétent dans le domaine et totalement débordé par ailleurs, que ça marchera mieux si on lui RETIRE son enveloppe d’achat et qu’on laisse décider et acheter les services compétents" : c’est pas du boulot, ce n’ets même pas de la "haute-diplomatie" : c’est impossible…
Mais je constate qu’on dérape : on est partis de l’emploi, et nous voila sur l’autonomie des collèges et l’achat public…
Pour en revenir au sujet, et rester basique, je ne me sens pas compétent et je suis toujours surpris du manque d’études comparatives entre les mesures ayant le même but.
Je peux comparer, par exemple, les 35 h (très chères et avec des effets secondaires désastreux, pour environ 100 à 200 mille emplois en plus, non mesurables), et le CNE (ne coute pas un rond, permet quelques abus, mais aussi environ 40 mille emplois directs en plus, relativement mesurable). Mais ça me parait bien insuffisant (je manque d’info sur ces mesures et il y en a tellement d’autres à inclure dans l’analyse…)
Et puis je crois aux vertus de l’expérimentation. Alors, plutôt que de proposer un truc , je suis partisan d’une méthode
* fixer un objectif simple et clair (augmentation du taux d’emploi de X%), un délai raisonnable (4 ans), un budget (significatif : entre 30 et 50 % des budgets nationaux de "lutte contre le chômage") et même des compétences légales et réglementaires (sur le niveau du SMIC, la fixations des cahrges sociales, etc.) provisoires pour la durée de l’expérience + 1 an.
* laisser chaque région se débrouiller pour faire sa propre politique : ne pas mettre en oeuvre telle mesure qui lui semble inutile en proposer une autre, etc.
* mesurer, distribuer les couronnes et les bonnets d’ânes, et recycler au niveau national ce qui peut l’être
Inconvénient pour un gouvernement de droite : les régions sont presque toutes gouvernés par la gauche. Mais est-ce un inconvénient ? c’est vous le spécialiste politique, M. Lambert.
gem: si l’achat local est si innefficace, comment expliquez-vous que le secteur concurrentiel et notamment les acteurs dominants sur leur marchés respectifs recourre si rarement à des centrales d’achat ou des services achats externalisés, alors qu’ils n’hésitent pas à déporter nombre de leurs missions auxilliaires ?
"O fils de l’Esprit, je t’ai créé riche.Comment se fait-il que tu sois pauvre?
Je t’ai fais puissant. Comment se fait-il que tu sois faible?
Et de l’essence même de l’Amour et de la Sagesse, je t’ai manifesté.
Comment se fait-il que tu t’occupes de quelqu’un d’autre?
Tourne ta vue vers toi-même afin que tu puisse me trouver en Toi,Tout-Puissant,Suprême"
Ecritures hindoues
Le problème de l’emploi en France?
Il est de même nature que celui de la croissance, du manque d’entreprises de taille moyenne, ou de l’export pour ne citer qu’eux.
Il s’agit d’une incohérence morale, intellectuelle et philosophique qui entraine beaucoup de nos concitoyens dans un dilemne permanent de pensée, nuisant considérablement, comme toute situation d’ordre et de contre-ordre simultanés, à l’énergie, à la confiance en soi, à l’enthousiasme, à la créativité, à la libéralisation enfin, des potentiels de l’être au sein de la société française qui est la sienne.
Mais de quoi parle t-on?
Depuis l’enfance, la réussite, le succès, l’ambition sont à la fois encouragés et sanctionnés à la fois. L’individu au fond de lui même a naturellement envie et besoin de perspectives ascendantes d’amélioration, de se projeter dans un ou des projets qui feront de lui un gagnant. L’être humain a besoin de se sentir fier de lui même, et de sentir la reconnaissance d’autrui au travers de sa réalisation.
Dans le même temps, pendant toute une époque qui a au moins été la mienne (j’ai 40 ans), l’école de confession catholique nous a appris qu’il fallait être pauvre pour pouvoir suivre la voie du Christ (mais ce n’est absolument pas ce qui est écrit dans l’évangile! " Je suis venu pour qu’ils aient la vie et pour qu’ils l’aient plus abondante" Jean,X,10), qu’il était mal de parler d’argent ou d’en avoir beaucoup, que c’était un péché de vanité que de vouloir être le meilleur et sortir du lot.
Dans un deuxième temps, au Lycée les enseignants d’histoire-géographie ou d’économie de gauche nous ont appris que les patrons étaient tous des capitalistes libéraux et donc des salauds d’exploiteurs, nous ont parlés de Marx, de Trotsky, du Che, de l’Internationale, de 1936, du rôle éminent des communistes dans la Résistance, de Mendès-France, de 1968, de Sartre, de l’égalité pour tous, de prendre aux riches pour donner aux pauvres.
Celui qui réussissait trop bien était suspect, vite fait d’être taxé de gosse de riches, surtout quand il avait la tare d’être enfant de patrons de PME ou de grosse tête à freiner dans ses élans.
Je ne pense pas être la seule à avoir subi ces influences et longtemps, profondément en moi était ancré une gêne vis à vis du succès, de la réussite et de l’argent. Et puis je me suis rendue compte de l’incohérence, de la distorsion entre les aspirations profondes des êtres et ce que l’autocratie que la pensée nivelante à bas niveau engendrait comme mal être, empêchant l’établissement d’objectifs clairs de progression et de réussite. Je me suis rendue compte que les notions de travail, d’efforts, de dépassement de soi, de réussite étaient des notions fondamentalement dynamisante et structurante pour soi mais aussi pour les gens de l’entourage. L’argent enfin, à condition qu’il ne soit pas gagné dans le seul but d’être thésaurisé est un formidable vecteur d’échange d’énergie positive entre les individus.
L’argent, la prospérité sont une très bonne chose. C’est justement ce qui maintient la santé économique de la Nation. Nous sommes ici pour croître et nous développer spirituellement, humainement, mentalement, intellectuellement, économiquement, de toutes les façons. Nous sommes ici pour mener une vie pleine et heureuse et nous entourer de toutes les bonnes choses de la vie. L’argent signifie libération du besoin, l’abondance, le raffinement pour soi et pour les autres. Par contre, s’empécher d’en avoir et d’en gagner n’a jamais rendu les autres plus heureux!
Ainsi, tant que cet aspect du problème ne sera pas solutionné, il sera utopique de d’espérer sortir la France de cet espèce de magma qui l’empêche de fuser. Comment une population pourrait s’engager dans la voie de la réussite consciemment, alors que son subconcient lui souffle que c’est mal de réussir, de créer de la richesse et de l’abondance?
@ gem,
Moi, je ne connais pas bien le sujet en tant qu’administrateur public, en revanche, j’en mesure les effets en tant qu’exécutant. Je peux encore donner des exmples précis de tous les surcroût qu’entraînent les rigidités. Tenez, rien qu’aujourd’hui, je tente de mette en place un séjour pédagogique pour l’année à venir : à force de coups de téléphone en Italie, de recherches sur la Toile et de comparatifs des prix des compagnies aériennes, j’ai trouvé une combinaison sûre, de bonne qualité, et imbattable sur les prix par rapport à n’importe quel voyagiste scolaire. Eh bien faute de souplesse, il y a de fortes chances que ma combinaison soit refusée, et cela simplement parce qu’elle propose une fourchette de prix, et non un prix fixe (cette dernière contrainte dépasse en bêtise tout ce que l’on peut imaginer puisque ce genre de séjour se prévoit plusieurs mois à l’avance : il est donc logique d’anticiper des hausses et des variations de prix…).
Certes, cette fois, le gaspillage ne sera pas public, encore qu’il y a parfois des fincancements de la mairie et du CG, mais bon, c’est un bon exemple de temps perdu bêtement et de gaspillage de fonds tout de même. Pour le reste, peut-être cela dépend-uil des niveaux locaux concernés : ce qui est vrai, en revanche, c’est que l’argent investi dans pas mal d’associations locales, est lui très facilement gaspillé : ce qui est essentiel, quand on délègue, c’est d’exiger des comptes tout à fait clairs et transparents, même si en revanche, on peut être souple sur les répartitions budgétaires et sur les basculements de fonds d’un poste budgétaire à un autre.
Cela dit, vous avez raison, on a dérivé du sujet , et plus que largement…
@l’agent
Attention, l’externalisation est un sujet totalement différent de celui de la centralisation. Et, contrairement à la centralisation, l’externalisation n’a pas de réponse évidente.
D’abord dans le monde privé l’achat est rarement une mission auxilliaire : il représente presque toujours une part considérable des dépenses, avec une dimension stratégique pour quelques produits essentiels à l’activité (exception : les activités comme le gardiennage ou l’interim, où c’est la main d’oeuvre qui compte).
Ensuite, il faut examiner ce qu’il faut bien faire de toute façon (sélectionner les produits et négocier avec la centrale d’achat), ce qu’on économise (en temps de travail qualifié) et ce qu’on gagne (une part, et une part seulement, du gain de coût réalisé par la centrale d’achat). Y’a-t-il un gain au final ? ça dépent…
Enfin, les plate-formes électroniques d’achat permettent déja un gain considérable, puisqu’elles offrent l’effet volume et la simplicité de transaction. Il n’est même pas sur qu’une centrale d’achat puisse faire mieux pour l’achat courant…
@anaxagore
arretez avec ce suet, je ne vais pas pouvoir m’arreter tout seul !
votre réaction me fait faire plusieurs reflexion
1) vous ne comptez pas votre temps. Et pourtant ce temps coute, et il coute cher (grosso modo 30 € de l’heure, soit 1,5 fois un service à 34 cts/minutes : et oui, le temps file vite…). A méditer dans le calcul d’économie de votre formule.
2) l’achat de voyage et prestations hotelière est sans doute ce qu’il y de plus compliqué ; c’est presque toujours du "sur mesure", et les implications légales différentes des formules en lice rendent les produits difficilement comparables. Une horreur. Bon courage…
3) si votre ministère était correctement organisé (c’est pas scoop, il ne l’est pas), le travail que vous faites aurait été fait par un autre, un spécialiste, et recyclé et réutilisé par d’autres établissements.
4) Faut pas se leurrer ni se raconter d’histoire : l’achat le moins cher, c’est celui qu’on ne fait pas. C’est pas forcément le meilleur (un bon achat génère des économies), mais c’est quand même un bon (un mauvais achat coute très, très, cher).
Donc la première fonction d’une direction des achats c’est d’empecher l’achat "dissident". Acheter, ça vient en second, et comme condition de la première.
Donc une direction des achats c’est forcément emmerdant, et l’acheteur est, par définition, un emmerdeur qui ne fournit pas ce qu’on VEUT (par exemple la dernière petite bombe à 4 roues ou processeur dual core) mais ce qu’on DEMANDE (un engin automobile ou informatique fournissant le minimum requis), dans des délais rarement source d’éloges. Même quand il est performant, plus que la formule d’achat autonome, il est critiqué puisqu’il est criticable et que n’importe qui peut voir les défaut de sa prestation (sans être capable de faire mieux, ni être même capable de voir les défauts de sa propre presation)
@ gem
Bon d’accord, on clot le sujet, d’autant que vos dernière remarques sont pertinentes. J’aurais quelques contre-arguments, mais vous avez raison, on n’en finira pas… Juste pour le point 3, je fais tout de même une réflexion : ce sont des "spécialistes" pour le matériel informatique qui décident justement de ce qui convient ou non dans les établissements. C’est juste une remarque en passant…
J’arrive un peu tard … J’ai deux excuses valables :
1. Le 11 Juin, date de la publication de votre appel, c’était, comme chaque 11 Juin, l’anniversaire de mon épouse, de ma fille et de mon fils. Tous les trois nés un 11 Juin!
2. Quand vous publiez un nouvel article, je n’en suis pas averti. Pourtant, je suis abonné à votre news-letter.
Mais j’ai aussi de l’avance! Depuis que j’ai ouvert mon blog, je ne fais que ça! Publier jour après jour des propositions audacieuses de réformes dans tous les domaines.
Par quoi dois-je commencer? Ne serait-il pas plus simple que vous "pompiez" généreusement sur mon blog? Il n’y a aucun droit d’auteur …Promis, juré! Il suffit simplement d’avoir la courtoisie de mentionner la source, ce dont, de votre part, je ne doute pas un seul instant.
Congratulations on a great web site. I am a new computer user and finding you was like coming home. Continued success.
Very many thanks for a good work. Nice and useful. Like it!
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