Comme je vous l’avais indiqué j’envisage de relire pour vous quelques carnets de route de la période où j’ai siégé au gouvernement. Surtout pas par nostalgie mais pour tirer les enseignements qu’une expérience aussi riche peut offrir. Puis toute une série d’anecdotes peut intéresser éventuellement le lecteur notamment sur le fonctionnement des institutions. C’est un peu long. Pas encore très bien rédigé. Cela mériterait d’être poli, dépouillé des détails inutiles pour donner plus de rythme au récit. Comme nous sommes le 8 mai, c’est une date anniversaire, je vous fais la 1ère livraison brute de décoffrage. C’était il y a 4 ans déjà que commençait ce quinquennat. Vous me direz ce que vous en pensez. Sincèrement, comme toujours entre nous.
Vivement la suite !
Ce carnet de route devrait être lu par ceux qui se désintéressent de la vie politique,
découragés par l’image, souvent austère, renvoyée par les médias, d’hommes froids et calculateurs déconnectés de leur réalité.
Ils pourraient enfin percevoir, à travers ce récit clair et franc, l’humanité et le quotidien des hommes politiques et, peut être, éviter de tomber dans la facilité du rejet par le: « tous pourris ».
Bonjour monsieur le ministre,
d’abord je vous souhaite bon rétablissement ! ensuite je vous remercie pour ces quelques pages vraiment intéressantes sur les "coulisses" d’une nomination.
A vous lire on est surpris par l’improvisation qui préside dans ce passage de relais très rapide et s’impose à tous, à commencer par le nouveau ministre. Cela explique beaucoup de tâtonnements, "d’erreurs de casting"…
On se prend à rêver qu’un jour le système de "shadow cabinet" s’appliquera en France.
J’espère que vous continuerez de nous faire partager cette expérience.
Merci pour ce que vous faites !
Fidèlement,
marc
Hors sujet de ma part / Digression Aujourd’hui 9 mai .. je viens de voir une pub a la tele ..cfete de l’europe … premiere fois que j’entends parler de cela … Quid ? Kezako ? Kecéca ? Pourquoi c’ets pas le 21 Avril ? Pourquoi faire une fete ?
j’ai lu. Intéressant . Une question: quelle rapport y a-t-il entre l’intérêt d’un territoire électoral et l’intérêt national pour l’acceptation d’un ministère?
Francis Mer est un homme tout à fait exceptionnel. Arcelor en témoigne. Mais que diable allait-il faire…dans cette galère? Tout le pb du "coup d’état permanent" de la fonction publique!
Monsieur le Ministre.
C’est très intéressant, nous attendons tous la 2° partie.
Ce qui me frappe, comme à chaque fois que l’on peut lire des témoignages similaires, c’est que les postes ministérielles semblent être proposés sans que la mission politique du ministre soit précisée. Vous le dites vous même, la mission d’un ministre est d’abord d’ordre politique et non administrative. Cela implique donc d’avoir un projet politique au budget qui soit en accord avec les projets et principes du premier ministre et du ministre des finances.
Notre tradtition républicaine, forgée par des ministres majoritairement anciens fonctionnaires (en témoigne votre remarque édifiante sur les salaires) ne dévie-t-elle pas vers un exercice de production et de régulation administrative en dépit d’une réelle action politique ?
Cordialement,
Steve Martel.
Il y a un mot qui revient comme un leit motiv, dans ce document c’est le mot "ami" et d’une façon générale, ce qui a trait à l’amitié qui transcende les clivages politiques. On peut être un spécialiste de l’argent, fut il public, et un homme de coeur.
Un mot sur Pierre Mauger, qui fut votre prédécesseur (socialiste) à la Mairie d’Alençon : j’ai toujours été l’un de ses opposants résolus du temps où j’étais alençonnais. En revanche, j’ai été frappé par son charisme. Il était aussi un homme de coeur, vous ne pouviez que vous apprécier.
Trés bien vos carnets, instructifs sur le fonctionnement du gouvernement vu de l’intérieur, tout en restant vvivant et agréable à lire !
Continuez on attend le 2ème épisode !
Pour vous, c’est peut-être une livraison "brute de décoffrage"; pour moi, c’est une lecture extremement passionnante. Alors, puisque notre avis doit être donné en toute sincérité : sachez que le tome 2 est attendu de pied ferme. Il est toujours enrichissant de voir les choses sous cet angle (même si je pense que ce sont les personnes qui sont déjà convaincues qui ne manqueront pas d’avoir de l’intérêt pour ce genre de lecture). Toujours est-il que même si 4 ans se sont déjà écoulés, il est aussi intéressant de revoir les choses avec du recul et de prendre connaissance de l’analyse de la situation faite à un moment M.
Alors n’hésitez pas à nous alimenter en lecture de cet accabit : nous prendrons, comme toujours, un réel plaisir à vous lire.
Amicalement,
je découvre votre blog….
et je me régale avec la lecture de vos carnets… j’attends la suite avec impatience…
amicalement
Moi aussi je découvre avec grand intérêt ce blog depuis dimanche dernier.
En ce qui concerne ce premier carnet de route, sur le fond je partage les commentaires élogieux émis ci-dessus. Sur la forme, j’aurai deux remarques/ questions.
La première est bénigne. Dans ce document comme dans l’ensemble du blog, vous utilisez l’expression « en Alençon ». Pour moi, c’était une expression de langue d’oc réservée aux villes du Sud comme Avignon ou Arles (j’ai souvenir il y a une quinzaine d’années d’un chef de train Corail faisant une annonce dans les hauts-parleurs avec une voie rocailleuse à souhait « Mesdames et Messieurs, nous arrivons en Arles »). Cette locution, qui semble malheureusement se perdre, est-elle aussi d’usage dans les villes de langue d’oïl ?
La deuxième est moins bénigne. Dans ce document comme dans l’ensemble du blog, vous écrivez sénateur avec un S majuscule. Autant je comprends qu’on écrit « le Sénat », autant j’ai du mal à comprendre qu’on n’écrive pas « un sénateur ». Ce d’autant que dans une même phrase de ce carnet de route, on voit Sénateur jouxter ministre (avec un m minuscule) !
Passe encore sur l’image du Sénat passablement polluée ces dernières années (voir l’intéressant livre de Claude Lévy, "La bulle de la république", Calmann-Lévy 2006) : en vous présentant en septembre 2004 à la Présidence du Sénat, vous avez voulu à juste titre remettre un peu d’ordre là-dedans, ce n’est que partie remise j’espère, en tout cas c’est nécessaire pour notre République.
Mais plus globalement, je pense qu’il n’y a pas à sacraliser la fonction de « Sénateur », pas plus que celle d’un député ou d’un ministre : cela fait aussi partie de la réconciliation nécessaire entre nos concitoyens et la politique. Vous raccourcissez les distances avec ce blog, pourquoi les maintenir avec ce S majuscule ?
Je vous remercie de bien vouloir publier mon message.
Vivement la suite!
Il est très interessant de vous suivre comme cela au fil des jours et des situations, découvrant vos nouvelles fonctions.
Continuez!
Oui, moi aussi, j’aimerais bien avoir la suite : c’est en effet très intéressant.