Voilà le microcosme en graves convulsions. Il serait sage d’en finir. Vite. Sauf à laisser le Pays rouler vers l’abîme. Le désarroi des Français pourrait virer en colère et précipiter une crise de régime car ce n’est plus le Premier Ministre qui sert de fusible au Président mais l’inverse. S’avise-t-on quelque part que le risque n’est plus de faire perdre un an à la France ? mais six ! Car au train où vont les choses comment, dans un an, convaincre les Français que nous avons répondu à leurs espérances de 2002 ?

C’est à n’y rien comprendre. Dominique de Villepin pouvait, lors du retrait du CPE, partir dans la grandeur, et incarner un courant clair de volonté et de détermination pour la modernisation du Pays. Il a plié. A tort. Aujourd’hui, il est sommé de partir pour une misérable et obscure affaire de barbouzes dans laquelle il s’est peut-être fourvoyé.
La morale de l’histoire est que les plus belles constitutions du monde ne suffisent pas à pallier au manque de vertu des hommes. Le Général de Gaulle a légué à la France de belles institutions que ses héritiers n’ont cessé de dégrader jusqu’à aujourd’hui menacer de les détruire.