Bien qu’ayant été opposé personnellement à l’insertion de ce principe dans notre Constitution au motif que son contenu juridique est totalement aléatoire, j’en ai été involontairement « bénéficiaire », ce qui a abouti au report de mon opération à demain matin 8h. Il semble qu’une infection ayant été découverte chez un patient, le bloc opératoire ait dû être fermé toute une journée, aseptisé, les personnels du bloc mis sous antibiotiques etc. Bref, que de bonnes intentions pour nous protéger. Mais une ambiance qui n’euphorise cependant pas totalement à la veille de se livrer au bistouri. On se tient au courant.
En général, on aime être quitte le plus vite possible de ces choses là ! Alors un report d’opération risque de mettre à mal votre patience. Je suis de tout coeur avec vous et les autres patients.
Mes voeux vous accompagnent! Prompt rétablissement car on a besoin de vous! Le vent est à l’enfumage et on y voit de moins en moins clair… Je lisais la chronique de Jean-Pierre Raffarin dans le Figaro de ce matin : à pleurer! Le courage politique serait d’agir d manière homéopathique pour ne heurter personne! Décidément, on est loin du courage!
Alors, courage pour demain et après!
Je ne peux que vous approuver de vous être opposé à ce principe délirant, mais en l’occurence, je ne pense pas qu’on puisse parler de "principe de précaution", mais plutôt de "principe de prudence" : on met en oeuvre les solutions raisonnables et proportionnées, appropriées au risque avéré et connu (le principe de précaution visant en fait à justifier des réactions disproportionnées à des risques hypothétiques et inconnus).
Egoistement, me voilà fort marri de constater que votre retour n’est que provisoire, puisqu’il vous faudra bien y retourner. Reculer pour mieux sauter…
à alain LAMBERT
peut-être pourrez-vous nous donner un avis
sur les risques d’infections "nausocomiales"
sur lesquels le public français est mal informé
la prudence dont vous êtes l’objet involontaire
est-elle liée à ce type de risques ?
A nouveau: tous nos souhaits de prompt RETOUR !
Bonne chance et rassurez-vous : si jamais ils vous ratent, nous, fidèles blogueurs, ne les lâcheront pas ! Car nul ne peut se soustraire au pouvoir de la blogosphère.
Il se fait tard.
Deuxième question : ils n’ont pas le Ouifi à l’hôpital ?
Pffff
Bon courage, mordez dans l’bouchon !
on sait , depuis la découverte de ce médecin autrichien au milieu du 19ème siècle (qui fut si violemment critiqué par le corps médical de l’époque) que les femmes mouraient massivement de fièvre puerpérale car le personnel de santé ne se lavait pas les mains avant de soigner un nouveau patient; ce fut le début d ela prophylaxie. Eh bien j’ai rencontré récemment Deux personnes atteintes à vie du staph doré récolté en milieu hospitalier (l’une d’entre elles est régulièrement amputée)…et il ya quelques mois j’ai fait la connaissance d’un jeune infirmier étranger qui me disait son indignation au constat quotidien de médecins et infirmières ne se lavant pas les mains avant de refaire des pansements…ne nettoyant pas les tuyaux servant à faire des perfusions etc.
On est loin de la qualité totale dans notre milieu-hospitalier- le- meilleur- du -monde!
"Deuxième question : ils n’ont pas le Ouifi à l’hôpital ?"
Principe de précaution qu’on vous dit. Wifi = ondes = invisible = danger (d’autant plus dangereux que personne ne le voit). De toute façon, avec tous les terrophiles qui trainent sur internet, il est de bon ton d’éviter de lire son mail durant les 15 jours qui suivent une opération chirurgicale pour éviter une infection virale.
D’ailleurs, le personnel de l’hôpital est au regret de vous informer que la qualité de l’air n’est pas garanti en dehors des heures de service du responsable éponyme.
Histrion, votre dérision est pathétique !
Il y a une morale humaine supérieure même à la morale légale, là où celle-ci ferait défaut
Sainte-Beuve
Il est vrai que ces fameuses infections nosocomiales, c’est-à-dire des maladies uniquement contractées lors d’un séjour en hôpital ou en clinique, toucehnt 700 000 personnes en France et provoquent environ 4 000 décès par an. Fortement médiatisées depuis l’affaire de Guillaume Depardieu, elles sont dues à un manque d’hygiène (lavage des mains) ou à la mauvaise désinfection des matériels et locaux.
Le risque 0 n’est pas possible, par contre, qu’un professionnel de santé rechigne à se laver les mains ou bâcle la désinfection d’un bloc opératoire, … sont des fautes professionnelles qui doivent être sanctionnées car elles causent maladies et morts aux patients.
Merci à tous ceux qui m’ont adressé un message d’encouragement. Je suis hélas toujours en clinique. Alors que l’opération orthopédique s’est très bien déroulée, des difficultés autres se sont présentées et je suis rivé sur mon lit jusqu’à mardi … si tout va bien. Cela donne le temps de méditer, sur la santé, la fragilité des actes médicaux, y compris les plus simples. Bref, si j’osais, pour garder une petite tonalité d’humour, je dirais que … pour se faire soigner, il faut une santé de fer !
Il m’est difficile d’écrire car tous les calmants ne rendent pas l’esprit très clair. Mais je lis !
Bien à vous. AL.
"Le risque 0 n’est pas possible, par contre, qu’un professionnel de santé rechigne à se laver les mains ou bâcle la désinfection d’un bloc opératoire, … sont des fautes professionnelles qui doivent être sanctionnées car elles causent maladies et morts aux patients. "
Ne le sont-elles donc pas ? Si oui, où sont les responsables de ce laxisme ?
courage!
j’ai assez fréquemment ces lieux pour ne pas savoir ce qu’il en coûte d’y être mais il faut être vigilant car, c’est bien connu on n’est jamais si bien servi que par soi même.
Et le médecin, l’infirmier ne sont que des prestataires de service au bénéfice (normalement) d’un client que je déteste voire appelé patient!
Il faut que les français rééduquent (s’ils ont été préalablement rééduqués) aussi ces clercs de la santé!
Là là….
Meilleurs voeux de prompt rétablissement.
Marc Fievet
Bon courage, cher Alain! Nous te souhaitons beaucoup de patience.
Nous sommes persuadés que tu sauras en profiter pour lire et méditer.
Bon, je m’aperçois que j’avais confondu le 1er mai et le 8 mai !!!!!
Mais finalement je ne suis pas en retard, et je réitère mes voeux inscrits plus tôt !
Du coup, il faut ajouter en effet, beaucoup de patience !