Ce maudit CPE va donner lieu à une guerre interminable des mots entre : maintien, retrait, aménagement, abrogation, suspension, adaptation. Chacune des parties en présence formulera ses exigences, ses préalables, voulant quoiqu’il arrive avoir le dernier … mot ! Et pourtant le sujet, le seul qui compte, le pire de tous nos maux : c’est le chômage des jeunes. Comment faire, quel instrument inventer pour réduire ce fléau qui frappe notre jeunesse plus que dans tout autre pays comparable au nôtre ? Cet enjeu mérite que tous les amours-propres, les « ego », les arrières pensées syndicales et politiques s’effacent. Et que la volonté de réussir rassemble toutes les bonnes volontés d’où qu’elles viennent. Alors finissons-en avec la guerre des mots et venons-en vite à la trêve des maux pour que cesse cette triste singularité de la France : laisser sa jeunesse à la porte de l’emploi.
bien d’accord pour une "trêve des maux"
cette trêve me semble devoir commencer
par une trêve de la surenchère des "contrats"
comme l’a dit Edouard BALLADUR le CPE "est mort" !
la France n’a pas besoin de "nouveaux contrats"
mais:
-d’un climat de "confiance" pour la relance des affaires seules génératrices d’emploi,
-d’un climat de "négociations et d’écoute" ce que Mr GdeV semble ne pas pratiquer,
en assayant de faire passer son CPE à la sauvette au petit matin devant 51 députés !
Monsieur LAMBERT,
Les syndicats en France sont une institution financée par le contribuable.
Une de mes collègues,représentante d’un syndicat majoritaire dans l’EN,enseigne 3 heures par semaine.Pensez-vous qu’avec la meilleure volonté du monde,elle soit capable de mettre son "privilège" au placard pour s’occuper des maux du pays ?
Elle a tout intérêt à faire usage des mots pour mobiliser,persuader,convaincre,quitte même à déformer la vérité afin que sa charge héritée de l’institution perdure le plus longtemps possible !
"L’intouchabilité" des syndicats et de la Fonction publique en général,est un des maux du système et la source du blocage.
Je ne crois pas à la philantropie.
Oui à des syndicats puissants qui défendent les salariés,non aux syndicats qui se substituent au législateur !
Cette confusion des rôles conduit inévitablement au dialogue de sourds en France.
Cordialement
Et si le général en chef de la Rupture expliquait aux syndicats tout l’intérêt qu’il pense du CONTRAT DE TRAVAIL UNIQUE ???
Voilà qui serait courageux, non?
d’accord avec fred il faut transformer le cpe en contrat unique pour tout le monde , bien sur les syndicats vont crier au loup mais en leur donnant quelques os à ronger comme des avantages supplementaires peut etre cela pourrait ce faire .
La bureaucratie passe avant la politique et la politique avant la constitution. "On" s’arrange avec la loi (je promulgue mais tu n’appliques pas), avec les règles économiques (Suez avec GDF, dehors les ritals !), avec l’histoire aussi, on fixera ce qu’il faut retenir et ne pas dire ; avec les finances (je dépense tu rembourseras) ; même avec la religion : Puisqu’une chahute la société laïque faisons une loi sur le blasphème.
Quand je pense que les manifestants disent que notre gouvernement est libéral… Il a le goût et le couleur d’une démocratie populaire.
Vous allez dire que j’exagère, vous aurez raison, mais je ne suis pas content.
@ "all"
très bien dit en peu de "mots"
et pour nos "maux"…
nous ne sommes pas en "democratie populaire"
mais en "ménage à trois"
Chichi, Galvi et Sarko !
@ "all"
très bien dit en peu de "mots"
et pour nos "maux"…
nous ne sommes pas en "democratie populaire"
mais en "ménage à trois"
Chichi, Galvi et Sarko !
Un triumvirat donc … Les Républiques ne sont pas gages de démocratie pourtant : République Populaire de Chine, Union des Républiques Soviétiques .. République Iranienne … Bref, en Europe il existe des monarchies plus modernes que notre "vieille" république, modéle de bien des dictatures. Faudrait réformer mais bien au-delà du code du travail en fait, ne vous fatigue t-il pas ce "sang impure qui abreuve nos sillons?"
Extrait du courrier des lecteurs de l’EST REPUBLICAIN du 20/03/06
"Même s’il me fait plutôt penser à une installation forcée sur un siège éjectable dont on ne maîtrise pas le déclenchement, le CPE doit être une bonne idée puisqu’il a déjà un projet de petit frère avec le CPL (contrat première location) qui permettrait au propriétaire d’un logement de signer un bail de deux ans à l’issue duquel il lui serait possible de mettre le locataire à la rue.
Alors, parce que je suis plutôt partisan des bonnes idées, je suggère la mise en place des contrats suivants:
– Le CPV (contrat de première voiture) permettant à l’acheteur d’un véhicule de le conserver à l’essais pendant une durée maximale de deux ans, à l’issue de laquelle il déciderait de l’acheter ou bien de le ramener au garage sans explication;
– Le CPR (contrat de premier repas) permettant au convive de goûter les plats de son choix et de quitter le restaurant sans payer ceux qui n’aurait pas appréciés;
– Le CPM (contrat premier mariage) permettant aux nouveaux époux de signer un contrat de mariage de deux ans à l’issue desquels la séparation serait possible, sans autre formalité, si l’un des deux n’est pas satisfait de l’autre.
Mais avant tout ça, je suggère aussi la création d’un CPP (contrat de premier président) permettant aux citoyens d’élire le président de la république pour une période probatoire de deux ans à l’issue desquels un référendum national déciderait s’il est ou non autorisé à finir le quinquennat. Au fond, ça les inciterait peut-être à vérifier les " bonnes idées " de leurs premiers ministres."
"Et pourtant le sujet, le seul qui compte, le pire de tous nos maux : c’est le chômage des jeunes. "
Le pire de tous nos maux le chômage des jeunes ?
Les jeunes, les jeunes, toujours les jeunes, le chômage des jeunes, il y en a r.. l. b..
CONSEQUENCES DU CPE, EXCEPTION FRANCAISE ?
Le problème principal n’est pas tant l’entrée des plus jeunes dans l’emploi que le règlement de la FLEXIBILITE elle-même dans l’économie française.
Le retrait du CPE, partiellement accordé dès à présent n’offre aucune alternative au règlement du problème de fond.
La France, EXCEPTION EUROPEENNE est donc le seul Pays au sein des grandes démocraties à ne pas utiliser ce moyen qui permet à tous nos voisins de trouver des solutions certes inconfortables mais qui SEUL permet de faire reculer le chômage.
QUE VOULONS NOUS ?
Le statut quo actuel, avec plus de 5 millions de personnes exclues ou précarisées ?
Accepter les réalités que tous les autres ont admises, sans doute par dépit mais dont les solutions offrent des résultats concrets ?
Doit on maintenir encore longtemps au chômage un grand nombre de nos compatriotes simplement pour avoir raison alors que tout nous démontre que nous avons tort ?
QUELS SONT LES RISQUES ?
1/ RALENTISSEMENT DE L’ECONOMIE
Depuis plus de deux mois notre économie est en plein ralentissement.
Les entreprises et tout particulièrement les PME de moins de 50 salariés qui représentent 98% de nos entreprises Françaises diffèrent leurs commandes et ne sont plus en mesure d’assurer de nouvelles commandes.
Les conséquences sont connues :
Faillites pour les plus fragiles
Diminution de l’activité qui ne pourra reprendre que dans un ou deux trimestres
En clair diminution du nombre d’emplois marchands et AUGMENTATION du CHÔMAGE dans les 12 prochains mois.
2/ L’EXCEPTION FRANCAISE
Pourquoi refusons nous la flexibilité et quelle est la véritable raison qui a conduit les PME à ne plus embaucher en CDI et à privilégier l’emploi temporaire par CDD ou intérim ?
Pour comprendre il nous faut remonter à 1982, époque à la quelle nous avions refuser le droit aux entreprises de licencier facilement les personnels que les entreprises ne pouvaient plus payer en raison de la baisse d’activité.
Contrairement à tous les autres pays occidentaux, le gouvernement Français refusa de toucher aux droits acquis et obligea alors de très nombreuses PME à la faillite.
Le code du travail fut certes préservé mais les faillites eurent pour conséquences la mise au chômage de près d’un million huit cent mille salariés.
La décentralisation conduite à la même époque et le recrutement de plus de 800 000 nouveaux fonctionnaires atténua cette catastrophe, mais plomba définitivement les finances du pays.
De nombreux chefs d’entreprises créèrent alors de nouvelles sociétés avec des effectifs plus réduits et les complètent depuis avec des emplois précaires comme les CDD ou l’intérim. Les lois réglementant le CDD furent finalisées à cette époque (1982)
ATTITUDE DU PATRONAT
Pour ce qui concerne les grandes entreprises très minoritaires en France le problème est mineur, car ces sociétés appartiennent déjà aux actionnaires étrangers.
Ce douloureux constat trouve également ses raisons dans l’ouverture inconsidérée du capital de ces sociétés en 1982, alors qu’aucun autre pays occidental ne l’avait fait et qu’avait toujours refusé le général de GAULLE
Leur avenir est mondial et les sièges de ces multi nationales que nous pensons à tort être françaises sont souvent en SUISSE (AIR France) en Belgique ou ailleurs.
Ne sont donc concernées que les PME Françaises dont les activités sont pour la grande majorité dans les services (74% de nos emplois nationaux)
Si aucune adaptation n’est trouvée rapidement, un grand nombre de ces sociétés seront conduites non pas à délocaliser mais simplement à fermer avec le cortège de difficultés qui s’en suivra.
Les petits patrons auront alors tout intérêt à créer de nouvelles sociétés à l’étranger d’où ils pourront comme le permet la réglementation Européenne poursuivre leurs activités de plus en plus ouvertes sur l’europe.
Ce phénomène s’est déjà accru au cours des 5 dernières années dans des proportions plus qu’inquiétante pour l’avenir de nos emplois en FRANCE
Pour que cessent les maux, il faudrait que certains révisent leurs mots.
Comme tous les ans au printemps ou à l’automne l’association des socialos, marxistes, verts pastèque et bolcheviques (les frères ennemis), nous rejouent le même scénario.
C’est un moyen pour eux de montrer, de faire croire ou de s’auto persuader qu’ils existent.
En faisant descendre dans la rue les familles entières des militants et partisans de tous poils (des gamins en bas age aux arrière-grands-parents pour faire nombre), ils arrivent à aligner un million ou un million et demi de personnes, et ils ont l’impression d’être la France.
On y trouve les braillards et les porteurs de banderoles ou de drapeaux. Les drapeaux c’est pour se reconnaître entre eux, ils ont des chapelles intellectuelles (on se mélange, mais seulement jusqu’à un certain point).
On y trouve aussi les nostalgiques des barricades et du lancé de pavé, qui se la jouent frisson du grand soir, en rêvant de l’affrontement avec les forces de l’ordre, mélangés avec des casseurs qui profitent des rassemblements de foule pour masquer leurs forfaits.
Mais à bien y regarder de près, d’un point de vue sociologique, qui sont-ils ? En fait, les privilégiés du système, de l’emploi garanti, de la fonction publique ou assimilée, désespérément accrochés aux avantages acquis au détriment de ceux qui les leur payent ( en espérant que ça dure) et qui essaient de faire croire à ces derniers qu’ils manifestent par procuration (ubuesque !).
C’est ceux-là, qui expliquent à des gamins de lycéen, qui n’ont pas encore compris le début du commencement de l’existence, que leur intérêt est de foutre la pagaille.
Ces derniers temps en complète perte de repères, l’arrivée du CPE était inespérée pour laisser passer l’occasion de se refaire une santé, sur le dos des autres.
Faute d’avoir quelque chose à proposer pour faire avancer la société ( et comment le pourraient-ils ?), ils n’ont d’autre objectif par leur action, que de porter préjudice aux contribuables qui sont leurs employeurs (déjà endettés de plus de 2000 milliards d’Euros).
à "humour"
bravo pour ces multiples "CPX" qui illustrent bien
le côoté "kafkaïen" du CPE
cela prouve s’il en était besoin
que seul l’humour sauve
et il faut hélas convenir
que notre DGdeV national
en manque singulièrement
peut-on lui proposer…
un CPH et à vous un CPF ( H?, F?)
@ gilles
Très bonnes remarques
“ Le statut quo actuel, avec plus de 5 millions de personnes exclues ou précarisées ?”
“ Accepter les réalités “
Ajoutons mais c’est fort peu politiquement correct : n’est t’il pas incohérent de continuer à laisser entrer en France des centaines de milliers de clandestins alors qu’il y a déjà 5 millions de chômeurs ?
“ Pour comprendre il nous faut remonter à 1982, “
Ajoutons à ce que tu écris :
– par démagogie électoraliste et idéologique, les socialistes ont réglementé de manière draconienne le recours à l’intérim, auquel beaucoup d’entreprises avaient largement recours avant 1982, en le restreignant au remplacement de malades, de congés maternité ou en cas de grosse commande à l’export.
D’après l’INSEE cette mesure aurait coûté 500 000 emplois à la France.
– la réglementation contraignante des CDD : limitation à 18 mois, interdiction de le renouveler plus d’une fois, délai de carence entre deux CDD du même salarié égale à la moitié du précédent CDD
– par démagogie, les socialistes ont voulu faire croire au peuple qu’ils pouvaient FORCER les patrons à embaucher en CDI et limiter les licenciements ; résultat : ils ont préférer se restreindre en personnel ou délocaliser.
“Ce douloureux constat trouve également ses raisons dans l’ouverture inconsidérée du capital de ces sociétés en 1982, “
Ouvrir le capital permet de trouver … de nouveau capitaux ; qu’auraient fait ces entreprises si on les avaient obligées de réserver l’entrée à des capitaux français (ce qui impliquent de trouver des gens qui ont de l’argent à mettre) ?
“ Les petits patrons auront alors tout intérêt à créer de nouvelles sociétés à l’étranger “
Aucune loi en France n’oblige quelqu’un à créer une entreprise ; c’est ce que beaucoup de gens ont l’air d’oublier. En plus dans la situation actuelle, il faut être fou ou maso pour en créer une en France (et les deux à la fois pour embaucher !).
@Gerfo
“ Comme tous les ans au printemps ou à l’automne l’association des socialos, marxistes, verts pastèque et bolcheviques (les frères ennemis), nous rejouent le même scénario.”
Oui, mais qui vous savez a montré le (mauvais) exemple :
QUI a appelé en Mai 2002 à manifester contre son adversaire du second tour de l’élection présidentielle ?
Ne récolte t’il pas ce qu’IL a semé ?
On ne peut pas inviter les enfants des écoles à descendre dans la rue en 2002 et le leur interdire aujourd’hui !
Pour ceux que tu cites, ce n’était pas nouveau, mais les enfants des écoles, c’est quand même une première dans l’histoire de France, où on a imité en cela les pratiques des régimes totalitaires.
La position actuelle de Villepin fait un peu penser à celle de… Chirac en 1976, lorsque ce dernier démissionnait de son poste de Premier ministre faute d’avoir les "moyens de sa politique".
Sauf que, grosse différence ici, ce n’est pas le Président qui lui conteste ces moyens, mais les manifestants (d’une part) et Sarkozy (d’autre part).
Sur cette triangulation assez originale, voir ma (modeste) fable "Le loup, la chèvre et le chou": c6r-paris.blog.lemonde.fr…
Toutes les bonnes volontés se heurtent à un problème de logique.Le CPE fait à l’origine pour les jeunes en état d’échec scolaire se retrouve contesté par ceux qui ne sont pas concernés.A-t-on remplacé le clair raisonnement cartésien par le syllogisme médiéval ?C’est à dire par des circonvolutions trop complexes.