J’imagine que les grévistes, bloqueurs et autres « démocrates » anti-CPE tiennent des assemblées générales sans désemparer, au nom d’une démocratie qui aurait été bafouée ! Rêvons que des étudiants bloggeurs facétieux nous enregistrent quelques podcasts de ces instants sublimes de démocratie idéale où la voix du plus fort est toujours la meilleure. La valeur des arguments invoqués ne manquera pas sans doute de nous surprendre. Puis l’attitude du corps enseignant devrait être intéressante à observer. Bref, bloggeurs podcasteurs, mes frères, vous ne retrouverez pas de plus merveilleux moments pour faire vivre vos talents !
Bonsoir,
Voici 2 pistes pour commencer :
Un podcast d’une AG (consternant)
http://www.bozarblog.info/archiv...
Un témoignage relayé de Sciences po
http://www.loiclemeur.com/france...
Sinon, agoravox est une bonne source de témoignages (de tous bord).
CPE : Alain Lambert « Podcastez les prétendues AG! »
Le sénateur blogueur, Alain Lambert, propose de podcaster les AG des anti-cpe, mais avec cette petite idée qu’il n’y a pas chez ceux qui font grève, qui bloquent les Facs ou les lycées, ou cesdémocrates anti-CPE un fond, soit de
Université d’Avignon: vote à buletins secrets sous le contrôle de l’administration, vote uniquement sur présentation de la carte de l’étudiant (avec photo donc), scrutin ouvert de 08h à 18h dans le hall de l’université. (un truc très propre quoi)
L’intitulé du référendum:
Afin de faire reconnaitre nationalement notre action soutenez vous un blocage de l’université de 3 jours?
Résultat, le oui est majoritaire, la fac est bloquée depuis ce matin.
Merci M. de Robien qui a réussi à convaincre des étudiants plutôt calme que seule l’action virulente était entendue en haut lieu. Jusqu’à présent les élus étudiants soutenaient lors de leurs assemblées générales les actions en dehors des heures de cours et en concertation avec la présidence.
Maintenant, seuls les administratifs et enseignants pénètrent les bâtiments.
Vous trouvez l’argument surprenant?
Moi pas, c’est au contraire très logique: puisque le ministère ne compte que les universités totalement bloquées, et considère les autres comme neutre dans le débat, si on n’est pas neutre on ne peut que décider du blocage.
Oui, c’est dommage, c’est même idiot… mais c’est une idée de Ministre, donc on ne peut que la respecter.
Je peux vous assurer que personne au départ de ce mouvement n’imaginait que les étudiants en viendraient là à Avignon, les AG ayant toujours clairement défendu les actions de type tractage, sit-in, occupation de la pelouse de l’université, déploiement de banderoles… enfin des trucs vraiment soft. On leur a dit que si ce n’était pas réellement contraignant ça ne comptait pas… ils ont bien reçu le message!
Je suis scandalisé qu’on leur ai mis ce ‘marché’ dans les mains, je suis encore plus scandalisé que les même qui hier les provoquaient en ce sens s’en offusque aujourd’hui.
Juste pour dire que j’aime bien comparer les mascarades que sont les « assemblées générales » à un petit Davos… En pensant au sketch des guignols de l’info : « le forum de Davos vient de commencer, je vous rappelle le principe, les mille personnes les plus puissantes de la planète décident pour les 6 milliard restantes ». Les bloqueurs sont du genre à adhérer à ce type « d’analyse » à propos des grandes rencontres internationales (comme moi) mais pas à leur propres actions… Cherchez l’erreur…
Et sinon, à propos des « assemblées générales lycéennes », quel sérieux voulez vous que l’on accorde à une bande de gamins qui se découvre une « conscience politique » quand il s’agit de sécher les cours ?
Il est vrai qu’il y a un certain "foutage de gueule" concernant le fonctionnement démocratique de ces blocages. Détails étouffé mais qui fini par percer, et donc fait perdre de la crédibilité au soi-disant mouvement qui uni tout les français. Une grève, une manifestation ou autre mouvement d’opposition reposent sur des règles qui permettent aux individus de rester libre de leur pensée (qu’ils soient partisans ou contestataires)…
Tiens, les profs… ça faisait longtemps… Les profs comme moi, ils essaient d’avoir tous leurs élèves en classe avec l’aide des CPE (les conseillers principaux d’éducation 🙂 ) et de continuer à faire cours et d’intéresser des élèves de plus en plus démotivés et consommateurs…
Un ami étudiant qui assistait à une AG à la Sorbonne m’a raconté que le première question mise au vote avait été: "faut-il autoriser les journalistes à assister à l’AG" (résultat : oui de justesse après un long débat)
Cela en dit long sur la crédibilité des média classiques pour nous rapporter ce qui se passe dans ces AG. J’appuie donc la proposition de M. Lambert, ce serait la seule façon d’être informé.
PS: bizarement les journalistes n’ont pas jugé plus utile de nous parler de ce vote que de nous raconter les auditions de leurs collègues devant la commission d’enquête sur l’affaire OUtreau.
Il y a dans votre billet Monsieur Lambert une certaine pointe d’ironie.
Je voudrais vous dire que la démocratie dans les AG est respectée.
En effet, je suis étudiant à l’UBO sur le pôle de Quimper. Le blocage est effectif depuis mardi 21/03, soit 2 jours. Hier, 450 étudiants ont voté la reconduite du blocage à main levée à près de 2/3, soit environ 300 étudiants. Aujourd’hui, nous nous sommes de nouveau réunis et quelques voix se sont élévées contre le mode employé la veille, réclamant un vote à bulletin secret, qui leur a été accordé afin de ne pas pouvoir contester ensuite la validité du résultat. Je crois que si cela n’est pas démocratique, alors rien ne l’est. D’autant plus que ce vote intervient au tout début du blocage. Alors ne dites pas que la voix du plus fort impose sa vision des choses. Marx disait: "Les idées dominantes d’une époque n’ont toujours été que les idées de la classe dominante."
@Jak
C’était évident :
– au début Chirac a demandé à Villepin de se monter inflexible
– quelques heures après Chirac demande à plusieurs reprise d’entamer le dialogue, ce qui ne pouvait qu’inciter les factieux à aller jusqu’au bout
Quel jeu Chirac joue t’il ?
@Amaury
J’ai assisté à l’époque où j’étais étudiante à de nombreuses AG.
Au début je m’y suis laissée prendre et ai perdu mon temps car je n’avais pas compris les procédés utilisés par les agitateurs.
Même un vote à bulletin secret n’a de valeur que si le pourcentage des votants est suffisant.
Je témoigne des procédés employés :
1. Les AG sont annoncées uniquement à ceux qui sont là ; ceux qui restent chez eux parce qu’il n’y a pas cours ne sont pas prévenus.
2. Réunion dans une salle ou amphi délibérément trop petite.
3. Les meneurs occupent l’estrade ; ce sont des gens qui ont l’habitude de la prise de parole en public, de par leur activité politique ou syndicale.
4. Seul les meneurs issus de formations d’extrème-gauche sont admis : PC, LCR, UNEF (filiale du PC)…
5. Présence d’une claque applaudissant et approuvant systématiquement leurs acolytes.
6. Comparses dans la salle ayant préparé d’avance les réponses aux questions posées par les agitateurs (et inversement), donnant ainsi l’impression d’un consensus et d’un accord avec les meneurs.
7. Les étudiants en désaccord se retrouvent isolés et de toute façon très souvent n’osent pas contester de peur de se faire remarquer par des professeurs ou des assistants – en majorité gauchistes – et de se faire saquer, ne serait-ce que pour les ED/TD et TP.
Ajoutons que pour des lycéens ou des étudiants faire grève ne dérange absolument personne, ne gène personne. Ils se pénalisent eux-mêmes et c’est tout.
Cette agitation ne profite qu’à quelques meneurs, par exemple le Cohn-Bendit de Mai 68 qui a fait perdre une année à des dizaines de milliers d’étudiants (retard dans la vie active, bac 68 dévalorisé, lacunes) alors que lui a fait une très très belle carrière depuis.
@Alix94P
en ce qui concerne Avignon, il y a eu 36% de votants (de mémoire).
7000 étudiants
1218 contre le blocage
1325 pour.
2 bureaux de vote ouverts dans le hall de l’université face au restaurant universitaire et à la cafétéria, au pied des escaliers menant à la bibliothèque universitaire.
Implication dans la surveillance du déroulement des chefs de services de l’administration universitaire.
bureaux ouverts de 8 heures à 18 heures.
donc je ne crois pas que plus démocratique puisse être fait… et le blocage a été voté.
Donc non, il n’est pas nécessaire de voir derrière chaque blocage la main invisible des "méchants gauchistes infiltrés". Les étudiants dans leur très grande majorité se sont documentés sur le sujet savent de quoi ils parlent, pour beaucoup connaissent l’entreprise pour y avoir fait des stages et y travailler les étés… c’est toujours surprenant de lire des messages laissant entendre qu’en plus d’être sacrifiés, les étudiants seraient des abrutis manipulables à l’envie.
J’observe que certains (de mes) commentaires sont bloqués. Tu en as tout à fait le droit. Cependant, pour être tout à fait honnête, tu devrais indiquer à tes lecteurs les commentaires écartés. Il s’agit là d’un souci de transparence légitime lorsque l’on blogue dans l’esprit. Sinon, je m’emploirai à rétablir la transparence sur d’autres blogues. Sans aucune volonté de revanche. Mais pour que ce qui est [ le tri sélectif ] soit su et pour que ce qui n’est pas [ l’absence de transparence ] ne soit crue.
@Jak
Tant mieux si cela s’est passé comme cela à Avignon, mais le problème de fond n’est pas là.
Comme je l’ai écrit plus haut, tout le monde se fout d’une grève des étudiants. Vous ne pénalisez que vous-mêmes.
CPE ou pas, nous ne sommes plus en 1960 (plein emploi) et il y a 5 millions de chômeurs en France et ce n’est pas avec des modifications du Code du Travail, même radicales, que cela changera tant qu’on continuera à tourner autour du pot sans vouloir le nommer, car c’est toujours et encore politiquement incorrect de dire la vérité sur les causes fondamentales du phénomène.
Quelque soit le type de contrat, contrat ou pas contrat, rien ne peut obliger un employeur à embaucher quelqu’un s’il n’a pas de travail à fournir ET s’il est trop peu sûr de l’ avenir.
Je pense aussi que le salariat tel que nous l’avons connu c’est fini ; c’est une brève parenthèse dans l’histoire du travail et elle se referme. C’est peut-être dur mais c’est ainsi et le passé ne reviendra pas. Un rouleau compresseur est en marche dans ce sens et les gens auront beau crier contre lui, ils ne l’arrêteront pas.
A la fin de cette grève, les étudiants n’auront rien gagné – même si le CPE est retiré – sinon d’avoir perdu une partie de leurs études. Mais ce n’est pas perdu pour tout le monde 🙂
@Jak, Amaury, et autres bloqueurs
C’est bien beau d’avoir voté, mais l’avis du "soviet" des étudiants n’a rigoureusement aucune valeur. Je trouve particulièrement honteux pour l’éducation nationale qu’après 15, 20 ans et plus dans son giron, des étudiants (et même des professeurs) n’aient retenus de la démocratie que le principe du vote, en oubliant l’essentiel : la légitimité de la question posée et la légitimité du groupe à se saisir de la question (toute les deux nulles, en l’occurence).
L’université n’est pas une coopérative dont les étudiants seraient les membres avec tous pouvoirs. L’université n’est pas la propriété des étudiants. L’université n’a pas été privatisée et offerte aux étudiants. Non.
L’université est un lieu où la nation OFFRE du savoir (pas tout à fait gratuitement, mais quand même avec 90% ou 95% de réduction sur le cout réel) ; et aucun groupe de citoyens, même parmi ceux qui bénéficient de cette offre ou qui l’organise, même par un vote, n’a le droit de décider de fermer ces établissements. Votre vote, ça vaut ni plus ni moins qu’un sondage : pas tout à fait zéro, mais pas loin…
Libres à vous d’appuyer votre protestation politique par une "grève de l’apprentissage", comme d’autres font la grève de la faim : c’est dommageable, contestable, mais compréhensible et respecteux des autres, donc de la démocratie. Mais le blocage est, par construction et par nature, anti-démocratique, et prétendre qu’un vote y change quoi que se soit est une deuxième insulte à la démocratie !
Ne vous plaignez pas de l’intervention des CRS : fallait pas, d’abord, envoyer votre milice privée, la Compagnie de Régression Sovietique, occuper et privatiser à votre profit ce lieu public !
Toute votre action n’aura qu’un seul résultat : démontrer qu’il ne sert à rien de mettre de l’argent dans l’université, puisque c’est trop à la merci des énergumènes, et que la générosité publique qui permet la quasi-gratuité ne conduit qu’à dévaloriser, au sens propre, le savoir, et nourrit le jmenfoutisme et les excès. Faudra pas vous plaindre, après, de coupes budgétaires et de hausses de droits d’inscription : elles constitueraient la conséquence logique et directe de votre coup de force.
@pascal
Bon, je précise:
– je ne suis pas étudiant (je suis pour encore quelques semaines en remplacement dans cette université en tant que contractuel)
– je suis contre l’occupation des université
– je suis pour la continuité des cours dans les meilleures conditions possibles.
– je trouve également contestable ce type d’action.
Mon message avait pour seule ambition répondre à ceux qui affirment que les blocages sont toujours le fait d’une minorité d’extrémistes ne respectant pas la majorité ignorée qui refuse ce type d’action. (ce que sous entends le billet de Monsieur Lambert).
A titre personnel, j’ai bien évidemment travaillé tous les jours de ce blocage, seuls les cours ayant été bloqués, et la fac n’ayant pas été occupée, je ferais la grève mardi 28 (comme j’en ai le droit), et continue à encourager les étudiants à ne pas entraver leurs études ce qui me semble être une très mauvaise réponse au problème posé. Malheureusement, s’il étaient également sur cette ligne dans un premier temps (à Avignon donc, je ne parle que de la fac que je connais), ils sont actuellement plutôt hermétique à l’argument, arguant que le blocage est la seule action reconnue comme oposition au CPE par le ministère (voire le décompte des actions par Monsieur de Robien).
Les anti-CPE ne sont pas systématiquement des gauchistes intégristes (et heureusement puisque 68% des français sont contre ce CPE).
Je vous remercie donc d’oublier les références au soviétisme.
@pascal
Je t’approuve tout à fait :
1. Avant même de voter, il faut savoir en fait si la question posée est pertinente et si le groupe appelé à voter a qualité pour le faire.
2. Si les étudiants français devaient payer leurs études comme aux USA, ils auraient une autre attitude ; ils n’admettraient pas que des casseurs viennent perturber ce pour quoi ils ont payé ou détruire leurs outils de travail (livres anciens de la Sorbonne par exemple) ; par ailleurs ils seraient plus exigeants sur la qualité de ce qu’on leur fournis (cours, sérieux des enseignants, polys…).
à Alix94P
Voici les résultats du vote du 22/03 de Quimper:
sur 905 inscrits, 476 inscrits soit 52% de participation et dans ces 52%, 63% s’est prononcé pour le blocus.
Le bureau de vote es ouvert de 12h à 18h et le dépouillement est effectué par des pros et des anti-blocus.
Tout est fait dans la transparence.
@Jak
Mon message avait pour principale ambition de répondre à ceux qui affirment que les blocages sont décidés de manière "démocratique". Ils ne le sont jamais, par définition et par construction : parce que les étudiants réunis n’ont pas le droit à se saisir de la question, parce qu’aucun groupe (pas même la nation toute entière !) n’a le droit de mettre aux voix un blocage.
Accessoirement, mon message visait à protester contre cette conception dévoyée de la démocratie qui la réduit à l’expression des urnes (ça, c’est une piqure de rappel @Amaury), et à m’indigner de la carence civique de l’éducation nationale.
Noter par ailleurs que mes propos ne concernaient nullement le CPE et les anti-CPE (pour ce que j’en sais, j’en suis, d’ailleurs : je suis personnellement indigné du scandale sémantique mots qui consiste à qualifier de "periode d’essai" le début du contrat, ainsi que par l’absence de motivation). Mais il n’y a pas besoin d’être "gauchiste intégriste" pour être influencé par leur vision du monde, et pour se laisser tenter par les propositions qu’ils peuvent faire (voter le blocage, par exemple).
De même, mon message n’avait aucune prétention à répondre à ceux qui ne voient de salut que hors des voies démocratiques, sous prétexte que le gouvernement ignore les actions "douces". Ou ceux qui, sans y adhérer à fond, veulent faire le test de l’action, pour voir des choses nouvelles et imprévisibles (par opposition aux apprentissages bien balisés de l’université).
@Amaury
je vais me répéter :
le simple fait de soumettre cette question au vote était déjà une violation de la démocratie. Les étudiants n’ont pas plus le droit de voter un blocus que nous n’avons le droit de voter un statut des juifs, ou, pour rester plus léger, que les étudiants de l’UNI n’auraient le droit, en toute "transparence" et "démocratiquement", de voter le blocage de l’UNEF. Tout cela est démocratiquement interdit.
Le seul interêt de votre vote, c’est de nous apprendre que 300 étudiants de Quimper sur 905 n’ont rien compris à la démocratie, ou sont prêt à jouer avec elle (et ça, ça me semble quand même une motivation importante et respectable : participer à un "mouvement social" d’envergure c’est bien plus formateur qu’un mois d’étude ordinaire, et c’est un discours qu’on entend dans la bouche de participants, dans le bruit de fond médiatique).
Finalement, "seulement" un tiers d’extrêmistes, d’inconscients ou d’ignorants, ou d’explorateurs qui sont prêts à "payer pour voir", c’est assez peu…
Ces "Pôvres" étudiants, je les croyais intelligents puisque les jeunes d’aujourd’hui ont la parole facile ! Mais l’air ne fait pas la chanson. Et comme d’autres millions d’autres hommes dans le temps, ils se font manipuler quand ils sont en groupe (cf: régimes ou partis politiques, religions, sectes, etc … ) comme des pantins par des chefs, des leaders, des dealers de drogue ( la plus dangereuse ! ) appelée "UTOPIE", des gens doués comme des camelots qui vendent leur produits ! Pauvres étudiants qui se croient individuellement riche d’un certain pouvoir alors qu’ils ne sont que des moutons obéissants ! S’ils ont quand même un peu de jugeote, ils devraient lire les bouquins sur la Psychologie de grouoes; ils comprendraient peut être comment l’être humain se comporte lorsqu’il est entouré par les autres! Ou s’ils n’ont pas le temps ou s’ils ne comprennent pas tout, qu’ils se contentent de relire certains sages comme Montaigne, Montesquieu ou autres philosophes du 18° S entre autres !
Regardez les étudiants révoltés de 68, en fait ils ne gardent qu’un souvenir ému de leur passé "d’anciens combattants" croyant avoir changé le monde mais en fait ne l’ayant que détraqué, ils ne retiennent que la nostalgie de ces frissons d’exister un moment, que des regrets de jeunesse hélas finie ! Ah certes ils ont vécu une expérience mais que sont-ils aujourd’hui? Des fourmis anonymes et travailleuses, ou des pauvres êtres se débattant contre la vie pas facile ! Et que sont devenus les meneurs ex-maoïstes, ou troskystes ou anarchistes qui manipulaient ces "jeunes d’alors devenus aujourd’hui fourmis" ? Ces " leaders" forcément intelligents et rusés, eux qui critiquaient les bourgeois, ils sont aujourd’hui devenus eux-même des bourgeois bien placés aux commandes de notre pays ( politique, presse, etc il y en a même un, Conseiller d’Etat ! Et un fut 1° ministre !!!!). La liste serait longue..Un de mes meilleurs copains, ancien troskyste dirigeant, est aujourd’hui un ponte d’une grande administration importante et croyez-moi il ne partage pas ses belles voitures, son loft ou sa campagne avec autrui ! Et qui plus est, il est devenu très snob !!!!! "Pôvres" étudiants ivres d’exister, n’oubliez pas que c’est vrai,les meneurs ont toujours raison, mais seulement raison de prendre la tête car ils sont sûrs d’arriver les 1° et d’assurer leur avenir: l’homme est ainsi fait depuis des siècles; la vie est une jungle ou il y a des meutes et des chefs de meutes qui eux seuls sont les Rois de cette jungle.La Jungle- Royauté est devenue Jungle-République, mais il y aura toujours des Seigneurs ( ou Saigneurs si vous voulez ! ) et des Sujets ! Des Seigneurs et des cerfs, cerfs ( et non serfs) car belles seront les cornes que vous aurez ! Les Cocus de l’histoire se comptent par milliers.En 68 les manipulés ont défilé et redéfilé, bloqué et rebloqué et même fini par "débloquer" mais ce sont les syndicats et les politiciens qui sont restés bien assis et ont profité du mouvement estudiantin réservant quand même quelques sièges pour ces meneurs ( il fallait bien les récompenser! ) !. Aujourd’hui peut-être vous préparez des fauteuils pour des gens de gauches avides de pouvoir et se haïssant entre eux ! Et que feront-ils de plus ? Nous sommes en 2006 et non au début du siècle avec la guerre des partis ! Pardon rêveurs éveillés, de vous lancer à la figure la triste réalités de la vie !
Peut-on demander à ces chers étudiants une dissertation comparant les situations suivantes (avantages-inconvénients)
-être au chomage,
-avoir un CDD
-disposer d’un CPE
Combien ont lu et analysé dans le texte ces 2 types de contrats ?
D’autre part en dehors de la légalité et autre considération, que représentent ces gesticulations et manipulations,un étudiants,un lycéen, travaille pour son avenir et non pour un "patron" tout ce temps de perdu, ces gaspillages ne respectent pas le cadeau que la socièté
leur offre . Je sais que de dire Merci écorche la bouche et que les désirs sont infinis….