Le CPE donne lieu à d’interminables controverses et de nombreuses protestations. Il faut en finir. L’intérêt général le commande. Les questions d’amour propre sont secondaires. Les personnes du Premier Ministre ou des représentant syndicaux ne comptent pas face à l’enjeu de trouver une solution pour l’emploi des jeunes. En revanche, il n’est pas imaginable que les solennités les plus sacrées d’une démocratie soient foulées au pied. L’idée de retirer une loi votée démocratiquement par le Parlement n’est pas envisageable, sauf à considérer qu’elles ne sont que des textes comme les autres et qu’elles ne sont pas l’expression de la volonté générale du Peuple Français, selon nos principes constitutionnels.
En revanche, il reste beaucoup de portes de sorties honorables. Nos lois sont devenues tellement bavardes qu’elles contiennent de nombreuses dispositions relevant du domaine réglementaire. Il est donc facile au Conseil Constitutionnel, comme il vient de le faire pour un autre texte, d’éliminer dans la loi relative au CPE tout ce qui relève du domaine réglementaire. Dès lors, le dialogue social, qui aurait pu être davantage approfondi, le sera sur la partie réglementaire des textes et ainsi chaque partenaire se sentira reconnu sans pour autant fragiliser des piliers fondateurs de notre République.
Agacé, pour ma part, depuis bien longtemps, par le bavardage des lois, dénoncé à nouveau, la semaine passée, par le Conseil d’Etat, je me réjouirais que nous puissions faire d’un mal un bien. L’incompréhension née sur le CPE serait levée par le déclassement par le Conseil Constitutionnel de ce qui a été inutilement introduit dans la loi, alors que cela devrait figurer dans les décrets. Ainsi les décrets seraient négociés et chacun pourrait retrouver le calme, la sérénité, et le sentiment d’être utile à la société. Ne nous y trompons pas, en laissant se creuser un tel fossé entre les exigences de la modernité, les besoins de la société, la nécessité réformatrice, et l’indispensable autorité de l’Etat, nous dressons le lit d’un despotisme dont il n’est pas démontré qu’il serait éclairé.
CPE – La loi et le règlement
C’est bien mon avis. Sans autre commentaire.
CPE – La loi et le règlement
Cher Lecteurs.
Celui qui ne comprend pas son passe, est condamne à le revivre
(goethe )
Nulle part au monde, les lois d’une République se trouvent régulièrement mises en cause par cette alliance des étudiants, des syndicats, et des forces politiques de gauches qui à un an d’une élection majeure commencent déjà leur tamtam de rassemblement, et dont le CPE leur fournit la motion de synthèse idéale qui leurs permet de se rassembler et de se définir comme anti-CPE.
Apres un petit zeste de Sondage Express, et voilà dans les médias presse et télé acquis aux pensées de gauche, de quoi contester et rejouer mai 68 tous les ans , Etre Français républicain c’est manifester violemment dans la rue comme en 1789 … 1968 … 2006 …
On note au passage l’effet pervers du Quinquennat, qui en synchronisant élection présidentielle et celle des députés déclenche cette pré campagne 12 mois à l’Avance. L’absence de primaires officielles à l’Américaine, est ici compensée par le défilé dans les rues. Le mandat effectif pour gouverner est donc raccourcit d’une année….
Totalement en accord avec vous que << L’immobilisme est notre pire ennemi >>. Alors ces manifestations régulières
dans la rue, sont elles saines ? Vivons-nous dans une démocratie équilibre ?
Je préfère manifester mon accord avec le CPE sur les Blogs !
En tous cas les autres pays nous regardent sûrement avec un certain scepticisme …
Cordialement
CPE – La loi et le règlement
Mais pourtant avec "l’affaire" Ségolène Royal au sujet du CPE on se croirait revenu au temps des frondes parlementaires qui opposèrent les parlements régionaux à l’autorité de l’Etat. Notre propre histoire contient donc de manière intermittente et sous différentes formes cette tension partagée entre la représentativité nationale Jacobine et un désir ou une tentation de démocratie plus directe, peut-être à l’exemple d’autres pays comme la Suisse libérale et ses cantons?
Après tout, dans le cadre de la décentralisation, on pourrait imaginer qu’une région ou un département dispose d’un certain nombre d’outils à sa disposition pour organiser à sa convenance et suivant le désir d’une majorité réelle, les rapports contractuels entre les salariés et les employeurs dans le cas qui nous interesse. De la même manière et dans le cadre de l’Europe on pourrait même imaginer de redessiner des frontières économiques et fiscales qui suivraient moins la géographie historique que l’agrégation "culturelle" des points de vues sur différentes questions fondamentales qui touchent à l’organisation de la vie en société. On éviterait ainsi l’exportation notable de nos richesses et talents en dehors de la sphère Européeenne tout en offrant la possibilité aux individus de choisir plus librement de vivre suivant leurs valeurs sans attendre un hypothétique "changement alternatif" au niveau national qui est artificiel et conventionnel, fondé sur le sol, et qui ne satisfera de toutes les manières jamais tout le monde. On devrait pouvoir rester chez soi et quitter la France et son loyer imposé, si le besoin s’en fait sentir. Je pense cela car l’Etat s’est construit autour d’une France rurale dont l’identité même aujourd’ui est dissoute : le citoyen d’une grande ville et plus proche culturellement d’un autre citoyen d’une autre grande ville fut-elle étrangère, le paysan du Causse lui même plus proche culturellement du paysan Catalan.
Les guerres patriotiques contemporaines furent le fruit d’une armée de paysans défendant leurs terres de l’envahisseurs étrangers. Qui accepterait de mourrir pour du patrimoine aujourd’hui alors que la plupart de nos biens immobiliers notables sont rachetés par des investisseurs étrangers?
Délocalisons le Droit si besoin et si cela est possible, tout en restant dans notre environnement géographique et linguisitique si nous le désirons. Le despotisme, nous le connaissons déjà sans une certaine mesure si nous l’évaluons suivant par exemple le poids de la dette qui pèse sur les têtes de nos enfants, par le nombre des exilés économiques, par les victimes du Droit … Bref tout cela par le fruit d’une politique hexagonale planifiée et désastreuse depuis bien longtemps tout compte fait.
CPE – La loi et le règlement
"bavardage des lois…"
"nul n’est censé ignorer la loi"
l’empilement législatif est devenu tel
que personne ne s’y retrouve
même les hommes de lois…
les "jeunes" l’ont compris intuitivement
en exprimant leur "ras le bol"
hélas dépassé par les "inévitables" casseurs
mais gouverner c’est prévoit et notre PM a fait preuve
d’une inquietante myopie qui le disqualifie pour l’avenir
CPE – La loi et le règlement
Ce que je trouve étonnant dans ce dossier, c’est que les personnes ayant des récriminations à son encontre ne réclament pas de négociations sur les décrets d’application. Cela montre soient qu’ils cherchent le bras de fer et cela milite pour un manque de maturité, soient qu’ils ne connaissent pas les dispositions légales et cela les rend plus vulnérables à une récupération politique à des fins ad hominem.
CPE – La loi et le règlement
Je partage également votre avis et considère qu’un recadrage de tout cela via le Conseil Constitutionnel constituerait une porte de sortie non négligeable.
Peut-être qu’ainsi, il sera possible au CPE de réellement voir le jour et aux contestataires de se calmer un tantinet soit peu ??
Bonne semaine à tous (qui risque de ressembler à la précédente !!!)
CPE : vers le dialogue et une concorde nationale pour l’emploi des jeunes ?
Que constate-t-on-nous depuis quelques jours avec l’adoption par le parlement du CPE ? Une gauche rabibochée mais ne proposant rien pour permettre aux jeunes qui entrent avec d’énormes difficultés d’entrer dans la vie d’active en raison…
CPE – La loi et le règlement
Très bon constat.
Toutefois, si la loi doit stipuler uniquement les principes fondamentaux,
les décrets d’application doivent sortir dans des délais raisonnables.
Sinon, c’est le seul moyen de faire tomber une loi dans les oubliettes.
CPE – La loi et le règlement
lamentable vraiment nous sommes tous francais confondus d’une betise et d’un aveuglement inimaginable , quand quelqu’un aura la volonté de nous dire la vrai verité sur notre betise , le francais est devenu un reveur qui n’imagine pas un instant comment marche le monde de l’economie et le monde tout court ;
CPE – La loi et le règlement
Comme toujours les hommes et les femmes d’expérience sont là pour nous rappeler les possibilités qu’offrent le défèrement de la loi sur le CPE devant le Conseil Constitutionnel. Merci, Monsieur le Ministre.
Je me réjouis, qu’à ce jour, aucun journaliste n’a encore évoqué cette possibilité. Ils révèlent, un peu plus, chaque jour, leur véritable motif : déstabiliser les autorités de la République.
CPE – La loi et le règlement
C’est vrai que le monde entier commence à se moquer de nous. Ou ailleurs voit-on un premier ministre, pour des préoccupations strictement électorales internes à son camp, fouler au pied le dialogue social et proposer une nième moûture d’un traitement social du chômage?
Nous sommes la risée de l’Europe pour, après avoir ré-élu un Président discrédité par les affaires, après avoir mis le feu aux banlieues, nous avons un gouvernement qui maintenant enflamme les classes moyennes.
Oui, il faut une porte de sortie qui soit honorable pour tous, mais les préoccupations de 2007 risquent de parasiter la résolution d’un problème qui, partout ailleurs, n’aurait même pas pu se poser.
CPE – La loi et le règlement
Trop de lois tue les lois : combien de lois et de décret avons nous en France? On légifère sur tous, donc on y comprend plus rien! Un probleme en France? Réglons le par la loi! Tout est fait pour diviser les Français et les récupérer à des fins politiques et électoralistes.
Jeu ridicule où la majorité soutient par principe tout ce que fait le gouvernement et à l’inverse, l’opposition s’y oppose par définition. Ceci explique que la vie politique française est une caricature : à l’Assemblée nationale, plus personne n’écoute les arguments des uns et des autres, les députés se permettent des comportements qu’ils ne toléreraient pas dans une cour de récréation. Ce genre d’attitude est désespérante pour ceux qui agissent au quotidien pour le bien de tous!
La France est malade de sa gouvernance. Sa classe politique et ses gouvernements sont restés imprégnés d’une conception de l’Etat souverain, autoritaire et tutélaire qui s’était épanouie dans le monde avant et juste après la deuxième guerre mondiale et prolongent de façon caricaturale un affrontement idéologique Droite/Gauche qui était vivant au milieu du siècle précédent. Ils sont englués dans des postures et des systèmes d’interaction d’une autre époque en complète allergie avec ce que sont devenus les gens et la société des gens. Ils ont perdu le contact avec ceux-ci au point que le pays n’est plus capable de prendre les bifurcations ni de s’appliquer les traitements qui, dans un monde en mutation, restaureraient sa vitalité et soigneraient ses pathologies les plus graves. Le divorce entre la société des gens et la classe politique atteint un niveau dangereux qui nous place dans une situation pré-chaotique.
CPE – La loi et le règlement
Il est trés courageux de défendre le CPE. Il est cependant bien étrange de dire que cette loi et celle ci n’est pas différente des autres est voté démocratiquement.
Elle est simplement votée par une assemble dont le caractère démocratique est inexistant et la représentativité une farce. Pour qu’une assemblée soit démocratique, il faudrait avant tout que les conditions de son élection soit correctes. Le pluralisme de l’information et la liberté d’expression ne sont même pas, hélas, garantis sur les télévisions et radios service public ou par la constitution. En ce qui concerne la représentativité, on cherchera en vain les élus des partis qualifiés d’extrême gauche ou pire du front national pourtant arrivé second aux présidentielles. Alors quelle valeur donner aux lois votées dans de telles conditions ?
CPE – La loi et le règlement
a "Annabelle Penthésilée"
votre vision tout a fait comprehensible et respectable
d’un point de vue légaliste mais "technocratique"
ne prend pas en compte la culture et la psychologie
de notre jeunesse et l’histoire RECENTE de notre pays
souvenez-vous des fameux accords de "grenelle"
le gouvernement d’alors dont Mr Chirac était
n’a fait que réagir à la pression de la rue…
c’est depuis une tradition de la Vieme république
pourquoi serait-ce différent avec le CPE du dauphin de Mr Chirac ?
CPE – La loi et le règlement
Merci M. Lambert, mais c’est quand même malheureux l’énergie et le talent de nos meilleurs parlementaires qu’il faut maintenant gaspiller pour rattraper la bétise d’un type incapable d’écouter juqu’à ses propres ministres, et qui, malgré une ancienneté administrative considérable, n’a toujours pas compris le B-A BA du travail avec le parlement. Et pour rien, en plus : le CPE n’en valait vraiment pas la peine !
C’en est au point où le sujet ce n’est même plus le CPE, mais l’amour-propre et la charge symbolique mise sur le tapis par le PM lui-même. Au point que cette affaire va peut-être décider de la prochaine élection présidentielle, si on n’y remédie pas rapidement !
Le premier ministre n’avait pas les caractéristiques techniques pour tenir la tension qu’il a lui même généré, il est grillé, ce qui prouve ce que tout le monde savait dès sa nomination : qu’il n’était pas du tout l’homme de la situation !
Un signe qui ne trompe pas : la gauche ne réclame la démission de l’incapable : pas fous, ils savent bien ce qu’ils lui doivent, plus il reste et pire c’est pour la France, donc meilleur c’est pour eux ! Au contraire, la gauche réclame la démission de la droite toute entière…
Bon courage pour gérer ça…
CPE – La loi et le règlement
Votre billet est le bons sens même.
Je suis sidéré par ce que déclenche un sujet mineur comme le CPE ; la France et les français attendent des réformes sur des sujets bien plus importants pour notre avenir à long terme.
Un sujet comme le CPE ne devrait même pas remonter au niveau du Premier Ministre ou du Président de la République : avons-nous déjà entendu parler De Gaulle ou Pompidou d’un contrat d’un travail ?
Par ailleurs, chaque fois que la Gauche prend le pouvoir, il est interdit de critiquer ou de contester, il suffit de repenser à certaines déclarations de lieutenants de Mittrand ou de Jospin lui-même à l’époque :
“Le peuple a tranché !”
“Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires !”
Il y en bien d’autres…
par contre, chaque fois que la Droite reprend le pouvoir, tout aussi démocratiquement, la Gauche déclare cela injuste et s’autorise à essayer de le reprendre par des voies antidémocratiques : manifestations violentes, grèves insurrectionnelles, agressions verbales et physiques, blocage de la libre expression, terrorisme intellectuel, casse …
CPE – La loi et le règlement
CPE : L’Avis d’un Employeur
Le CPE est une des rare initiative du gouvernement sur l’emploi et la volonté de diminuer le chomage.
Je ne suis pas entièrement d’accord sur les principes qui font d’une solution assez imaginative, un Flop social qui peut intervenir à tout moment.
C’est un peu comme rafistoller son pneu de voiture en y collant une simple rustine. Ca peut lacher à chaque instant.
J’ai passé moi aussi des périodes de chomage après des fin de contrat CDD ou Intérims, des refus de prêts bancaires pour situations dites "précaire" tant au niveau salaire que sécurité d’emploi.
J’ai aussi rencontré plusieurs employeurs qui on le regard médisant sur la jeunesse et leurs employés en général. Qui ne savent pas dire merci, ou ne serait-ce que "c’est bien, continuez".
Aujourd’hui je suis gérant d’une petite société, et lorsque je vois les termes d’un CPE, je me dis que ce n’est pas la vraiment la solution, même si Borloo à essayé de bien faire dans un premier temps.
Ma réaction personnelle en tant qu’employeur, je l’avoue, et c’est le texte qui y fait penser, c’est que je vais pouvoir me diriger vers des jeunes de qualifications diplomés de moins de 26 ans, les former un peu avec un salaire minim aux environs de 1000€ net par mois, de percevoir des aides de l’etat pendant 2 ans sur les charges patronales et salariales, et surtout et c’est la le plus vicieux, licencier ces jeunes dès que ma conjoncture m’y incite ou autres raisons existentielles sans justificatif préalable avec un préavis de formalité de 1 mois (le temps de retrouver quelqu’un d’autre..).
C’est très alléchant.
C’est pourquoi, je pense qu’effectivement le nombre de chomeurs va diminuer pendant quelques temps car ces conditions particulières avantagerons et interesseront tout les indécis de l’embauche.
Le risque à très court terme, c’est la disparition des propositions de CDI chez les jeunes de moins de 26 ans, et cela doit etre bien clair.
Pourquoi irais-je proposer un CDI alors qu’on me propose un contrat "sans engagement" et fournit en plus avec des aides financières non négligeables.
Je vais pouvoir ainsi "tester" les compétences et les caractères de nombreux candidats pendant des durées de 24 mois, et renouveller mon "parc" lorsque j’en ai envie en licenciant avec des périodes de préavis de 1 mois sans justificatifs imposés.
Mon sentiment profond, c’est qu’on me donne le baton pour taper.
Autre critère : pourquoi irais-je chercher à recruter maintenant des jeunes de plus de 26 ans ? Ils deviennent fiscalement et flexiblement moins intéressants !!
Le chomage va baisser quelques temps, mais les conseillés de l’ANPE retrouveront des milliers de jeunes à qui ont à promis espoir et qui reviendront le regard vide d’imcompréhesion.
Les entrepreneurs seront encore bien plus qu’exigeant, et auront désormais le sentiment du "tout permis".
Je regrette que le gouvernement n’est pas penser un peu plus à la sécurité de l’emploi, de la conscience et de la pérénnité.
J’aurai souhaité avoir la possiblité d’embaucher des jeunes avec ces mêmes aides financières (diminutions des charges sociales) tout en leur promettant un CDI après une prériode d’essai maximale de 6 mois dans le cadre de ce contrat. Et pourquoi pas un avantage sous forme d’exonération si l’employé est toujours chez moi dans les 3 à 5 ans. Cela permettrait d’engager la responsabilité et la durée entre les deux parties.
Bien sur, et vous le comprendrez, chez moi les jeunes seront prix pour leurs mentalités, leurs ambitions et leurs savoirs vivres. J’ai beaucoup de compréhension et j’aime l’idée que notre jeunesse puisse s’en sortir individuellement, et cela de quelques origines communautaires qu’il soit.
Mais svp, prenez conscience que tous mes confrères ne sont pas comme moi, faites attention à ne pas les pousser à l’intolérence et à l’impunité avec vos quelques lignes de lois sur la période d’essai.
Je suis d’accord sur le fond du CPE mais pas sur sa forme.
N’oublions pas non plus que les divers organismes sociaux, financiers, voir même gouvernementaux exigent quotidiennement un contrat CDI pour diverses optentions de prêts bancaires et de logements.
Un peu de dialogue et de compéhension devrait améliorer les ententes mutuelles et l’avancé des progrets de notre France.
Dans l’attente les jeunes prennent à juste titre leurs droits de revendiquer des clauses claires de sécurité, et des demandes de modifications nécessaires à l’entrée de ce nouveau contrat de travail.
Dialogues et expressions sont les fondements de notre République;
Xpmb.
Commentaires possibles sur mon blog :
xpmb.typepad.com/
CPE – La loi et le règlement
Votre position est réaliste et pleine de bon sens, Monsieur le Sénateur.
La majorité n’aurait pas à "reculer" et les opposants seraient forcés de se montrer constructifs.
Etant donné que les lois bavardent constamment (les citoyens ne lui prêtent donc qu’une oreille distraite…) et que les actuels modes de saisine du Conseil Constitutionnel ne sont pas toujours utilisés pour empêcher la majorité de perséver dans ce travers, il me semble toutefois nécessaire d’élargir ces derniers (exception d’inconstitutionnalité au cours d’un procès? Saisine par les juridictions suprêmes? Saisine d’initiative minoritaire?).
CPE – La loi et le règlement
@xmpb
Cf. mon message sur le fil "CPE – CNE ou la trop grande rigidité du droit du travail !"
Je pense qu’il faudrait en revenir aux règles en vigeur dans les années 50 et 60, le licenciement était possible sans motif moyennant préavis ; c’était le pendant de la démission.
Les gens avaient moins peur pour leur emploi qu’aujourd’hui (situation qui dure depuis 1981) car si on pouvait être facilement licencié, on retrouvait très facilement du travail à partir du moment où l’on voulait travailler.
Cela dit, il fallait le faire en 2002, mainttanant c’est trop tard.
Je ne suis pas employeur, mais même si un jour je crée une entreprise, je n’embaucherai personne : il faut être maso pour avoir des salariés en France aujourd’hui 🙁
CPE – La loi et le règlement.
Quel gâchis ! Notre Pays doit être la risée partout dans le monde ! Nous vivons dans notre bulle et ne voyons pas l’évolution du Monde.
Ce n’est pas à la rue de dicter la loi.
Mais nous savons bien que lycéens et Etudiants manifestent chaque printemps ou presque, sous l’oeil bienveillant du Corps enseignant.
Croient-ils donc que c’est un signe de maturité ? Je pense que c’est une occasion supplémentaire de discréditer un peu plus des diplômes qui ne valent déjà plus grand chose.
Mais, après tout, peut-être le savent-ils bien. N’est-ce pas pour cette raison qu’ils s’insurgent contre une période d’essai trop longue ?
Qu’ils se disent toutefoisqu’on ne pourra contraindre un Dirigeant d’entreprise à embaucher contre son gré. Alors, un jour, tous ces manifestants seront peut être contraints de crééer leur propre entreprise. Peut-être tomberont-ils de haut !
En toutes choses, l’excès de protection se retourne toujours contre la personne que l’on voulait protéger !
Je ne dis pas que la Premier Ministre a, en cette occasion, agi avec beaucoup de clairvoyance.
Mais c’est un homme pressé. Et qui pourrait dire qu’il n’y a pas extrême urgence à agir, sous peine pour la France de sombrer.
CPE – La loi et le règlement
Petite information amicale pour Jacques HEURTAULT :
Le quotidien " la Croix " de ce jour donne en fait 4 scénariis pour sortir de la crise dont l’avis du Conseil Constitutionnel à qui le Gouvernement a laissé 3 semaines pour répondre ( si demande en urgence le délai est ramené à une semaine ).En fait ce CPE est pain béni pour les journalistes mais une très mauvaise affaire pour la classe politique dans son ensemble. A mon avis le P.S. a tort de se réjouir des difficultés du Gouvernement car une fois de plus c’est la France qui souffre et nos étudiants en particulier ne manqueront pas d’en patir. Cordialement
Tu l’as voulu
Malaise et scepticisme. Les deux sentiments qui prévalent chez moi devant la geste du CPE comme devant la réunion de nÃéociation de ce jour entre le Premier Ministre et les organisations syndicales. Sentiment que Villepin a sacrifié le fond à la …
Bonjour,
Monsieur Lambert, il me semble que le Conseil Constitutionnel est saisi depuis le 14 mars, qu’attend il pour statuer ?
Certes, il dispose d’un mois, mais n’y a-t’il pas urgence ?
Et de l’article 10 de la Constitution, que devons nous penser ?