Selon l’article 3 de notre Constitution, la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants (c’est à dire le Parlement) … Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. C’est pourquoi le CPE ne saurait être abrogé par la rue, dès lors qu’il a été adopté par la loi, selon les conditions prévues par la Constitution. En d’autres termes, personne dans notre République ne dispose d’un droit de veto ! Nulle catégorie sociale, nulle génération, nulle « section du peuple » ne peut s’ériger en pouvoir absolu. Pas même le Président de la République qui, lui seul, peut demander au Parlement une seconde délibération.
Certes, le désordre actuel ne trouvera pas de voie convenable de sortie par la seule réaffirmation du droit. Nos jeunes agités, si souvent manipulés, feraient cependant bien de se souvenir que leurs ancêtres ont parfois versé leur sang pour qu’ils puissent vivres libres dans un pays démocratique où les citoyens choisissent librement leurs représentants. Que cette loi ne leur convienne pas, je peux le comprendre. Qu’ils puissent prétendre à un droit de veto m’indigne. Si je ne me trompe, ce mot veto vient du latin et signifie « j’interdis ! ». Au nom de quoi, de quelle légitimité peuvent-ils prendre interdire le fonctionnement de nos institutions et l’application de la loi ?
Céder à la pression de la rue aboutirait à « tendre un piège à notre démocratie ».
A dire vrai, je n’ai pas d’avis tranché sur l’efficacité du CPE, je pense que c’est à l’expérience que nous pourrons mesurer s’il aide les jeunes à entrer dans la vie professionnelle. Je constate simplement qu’il n’instaure aucune précarité puisque celle-ci existe déjà. Il ne retire aucun droit puisque ceux auxquels il est destiné n’en dispose pas. En revanche, ce dont je suis sûr, c’est qu’il ne faut pas trop tirer sur la ficelle car elle pourrait céder. Et notre démocratie est un bien trop précieux pour le laisser menacer. Que chacun retrouve son calme. Rendez-vous dans 6 mois. Et les résultats tiendront lieu de juge pour savoir s’il faut conserver, retirer ou aménager.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Prenons plutôt rendez-vous pour dans 15 mois, avec une question posée à chaque candidat à la présidentielle :
"Abrogerez-vous cette loi ?"
Chacun, bien entendu, sera libre de rajouter quelques questions similaires sur les sujets qui lui seront chers.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Parfaitement d’accord avec vogre analyse.
Céder devant la rue serait une erreur mortelle pour notre Majorité.
L’heure est à l’union et au rassemblement autour du gouvernement.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Les étudiants à la pointe de la démocratie
Le formidable mouvement citoyen des étudiants nous montre combien le désir de démocratie est vif dans ce pays. Quel brillant hommage rendu aux racines gréco-islamiques de note démocratie! L’amphithéâtre devient une agora citoyenne et grâce au vote à main levée notre société reprend goût à l’esprit critique, à l’art oratoire et au débat d’idées.
L’amphithéâtre, lieu de démocratie:
Il y a peu je concluais une de mes réflexions par "La seule véritable démocratie, c’est la rue". Notre exubérante jeunesse nous démontre que l’amphithéâtre, terre de connaissance, est aussi un riche lieu de vie démocratique. Alors que dans la cité de Périclès, seuls les citoyens masculins blancs respectant scrupuleusement la religion d’Etat (comprenez le christianisme) avaient le droit de vote, dans l’amphithéâtre tout le monde peut rentrer librement, s’exprimer et voter démocratiquement(cela quelque soit nos idées, notre statut social, notre âge(1) ou notre nationalité (2)). La supériorité de la pensée estudiantine met ainsi en lumière la lépénisation de la pseudo démocratie athénienne.
Le vote à main levée, vote de maturité:
Le constat est sans appel: la démocratie par les urnes, qui donne de l’écho aux sentiments les plus haineux, est un échec, en plus d’être illégitime. La présence de Jean-Marie Lepen au second tour de l’élection présidentielle et la victoire de la droite l’ont une fois de plus démontré. Dans l’anonymat de l’isoloir, planqué, déresponsabilisé et à l’abri de l’indispensable vigilance citoyenne des élites progressistes, le votant laisse libre court à ses bas instincts et les actions irréfléchies se multiplient. Pourquoi faudrait-il se cacher pour voter alors que le vote doit être le fruit d’une réflexion basée sur la recherche du bien public, de la justice sociale et du respect de la différence? . Par opposition aux urnes, ultime refuge des lâches, le vote a main levée est un acte de courage, d’honnêteté intellectuelle et d’ouverture à la discussion citoyenne.
La pensée conservatrice française est marquée par sa préférence pour la théorie plutôt que la réalité. Ne tombons pas dans ce piège. Que montrent les faits? Quand les élections traditionnelles conduisent à l’indécision et aux majorités molles, le vote à main levée célèbre la victoire du consensus et de l’unité démocratique. Qu’attendons-nous donc pour exiger que la Constitution rende le vote à main levée obligatoire pour toutes les élections?
Joël Monpère
(1) Le mouvement social des cités de novembre 2005 a montré l’étourdissante précocité d’une jeunesse qui, souvent dès 11-12 ans, a une conscience sociale et politique très développée. Au nom de quel principe devrait-on l’empêcher de s’exprimer?
(2) Rappelons qu’en 2006, dans ce pays, de nombreux citoyens français se font encore refouler des bureaux de vote au prétexte xénophobe qu’ils sont sans papiers. Il s’agit là d’un véritable racisme d’Etat institutionnalisé
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Depuis trop longtemps une minotité agissante prend plus de place que lui en donne sa représentation démocratique. Mails le plus graves, c’est que beaucoup se soumettent à ces pressions. On ne peut pas reprocher à ctte minorité de faire pression mais bien à ceux qui ont autorité d’être trop lâches pour faire respecter l’avis du plus grand nombre et la loi!
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Joêl Monpère,
Ne restez pas dans l’isoloir. Je vote à main levée pour que vous nous disiez qui vous êtes.
Pour moi la démocratie ce n’est pas la "dictature" de la rue.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Rmiste et chômeur, je suis très choqué par ces manifestations violentes et antidémocratiques de pseudo étudiants minoritaires contre le CPE. Je pense que d’autres chômeurs penseront comme moi qu’avant d’évoquer la précarité de l’emploi, il convient de lutter contre celle qu’induit le chômage.
Il m’est de ce fait encore plus insuportable de voir syndicalistes (qui sont parmi les plus difficiles et les derniers à pouvoir être licenciés dans une entreprise et donc le plus à l’abri du chômage), de faux-vrais étudiants de plus de trente ans (et donc non concernés par le CPE) mais vrais casseurs, une minorité conservatrice gauchiste non seulement protester contre une mesure qui peut, comme le CNE, donner quelque espoir pour obtenir plus facilement un emploi, mais qui plus est interdire , de façon violente et complètement antidémocratique l’entrée des facs à la majorité, c’est à dire tous ceux qui désirent étudier. Evidemment non, non et mille fois non, le gouvernement ne doit aucunement céder et en aucun cas légitimer cette violence et briser l’espoir de chômeurs comme moi qui souhaitent voir apparaître un marché du travail plus flexible et plus propice à la création d’emploi.
Mieux vaut en effet un travail à durée limitée quitte à le perdre au bout de deux ans, que le chômage. Je parle en connaissance de cause et ceux qui connaissent une situation identique se reconnaîtront je pense dans ces lignes.
Qui prend la décision d’embaucher, évidemment pas les syndicalistes, ni les gouvernants politiques mais bel et bien le chef d’entreprise : comment ne pas comprendre qu’il y regarde à deux fois et qu’une nouvelle embauche est une décision lourde de conséquences pour son entreprise lorsqu’il devra faire face, une fois le contrat signé, non seulement à de lourdes charges mais à la difficulté de séparer du salarié si la conjoncture lui est moins favorable.
Dans d’autres pays, grâce à un code du marché du travail flexible et simplifié, la décision d’embauche est beaucoup plus aisée à prendre pour le plus grand bien des chômeurs et des caisses de l’assedic. La situation française est d’un anachronisme effarant et les contestataires anti-CPE, à l’abri de la vraie précarité, égoistement engoncés dans leur privilèges, semblent bien les derniers à montrer la moindre compassion pour les chômeurs. Affigeantes aussi sont les réactions de l’UDF, de la gauche qui, bien que beaucoup de leur responsables reconnaissent en privé, la nécéssité d’une telle mesure se servent des protestaires pour reprendre pied dans le débat politique et à défaut d’avancer de nouvelles idées, surfer sur la vague de contestation et légitimer leur présence dans l’échiquier politique. Plus qu’une honte, leur attitude est insultante pour tout citoyen dont la principale préoccupation est de toucher un salaire en fin de mois pour subvenir à ses besoins.
Le CPE, le CNE ne sont pourtant que de petites mesures en attendant la naissance d’un contrat de travail unique, simplifié et plus flexible pour tous les salariés et ceux qui les embauchent. Qu’une minorité cherche à contester ces mesures (qui pourtant ne restent que de timides avancées !) , même si on peut se poser la question sur le bien fondé et l’honnêteté de leurs revendications, reste légitime. Qu’elle utilise la violence pour se faire entendre ne parvenenant pas à convaincre la majorité (Cf étudiants grévistes interdisant par les menaces et les violences, l’entrée des facs à cuex désireux d’étudier, votes à bulletins secrets annulés, ou la pitoyable invasion de la sorbonne par 80 étudiants rejoints par des casseurs) n’est aucunement légitime dans une démocratie.
NE CEDEZ PAS.
Quant à la remarque précédente parlant du vote à main levée comme expression ultime de la démocratie, reste à rappeler à ce lecteur un minimum de bon sens quant aux décomptes des voix et des pressions exercées sur les votants. Je doute que la démocratie de l’athène antique avec ces esclaves, son système d’électeurs et de patriciens soit un bon exemple pour la démocratie moderne, et puisque ce lecteur semble si féru d’histoire, il sait certainement que le vote à main levée fut et reste une pratique exercée dans les dictatures communistes. Bel exemple en effet de l’expression démocratique !
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
– déléguer la souveraineté aux représentants impliquerait de renoncer à exprimer un désaccord ?
– la Loi ne donnerait pas de droits à ceux qui n’en disposent pas ? quelle serait son utilité, sinon faire mieux que les contrats entre parties ?
bizarre interprétation de la constitution et de la loi.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
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Selon l’article 3
de notre
Constitution,
la souveraineté
nationale
appartient
au peuple
qui l’exerce
par ses
représentants
(c’est à dire
le Parlement) …
Aucune section
du peuple
ni aucun individu
ne peut
s’en attribuer
l’exercice.
C’est pourquoi
le CPE ne
saurait être
abrogé par
la rue,
dès lors
qu’il a été
adopté par
la loi,
selon les
conditions
prévues par la
Constitution.
En d’autres
termes,
personne
dans notre
République
ne dispose d’
un droit
de veto !
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Ce matin sur Europe 1 on a interrogé des jeunes mais non pas etudiants en lettres, psycho ou autre filiere mentant bien évidemment à une excellente connaissance du monde de l’entreprise et de la réalité économique, mais des apprentis, des jeunes sans qualification qui etaient dsans un bureau de l’ANPE a voir si quelque chose leur était offert.
Et ils disaient quoi eux? que le CPE ils étaient preneurs car cela leur ouvrirait les portes d’une entreprise et que ca valaiut le coup d’essayer !
Ils avaient conscience de la chance de ceux qui manifestent; bloquent, cassent, de pouvoir suivre des études et ils étaient scandalisés qu’on empeche d’autres qui vuelent étudier de le faire !
C’est beau la démocratie vue par les petits enfants des trotskistes de 68; toujours aussi bourgeois et chanceux que leurs parents, toujours le meme discours dangereux et décalé de la réalité.
Pour confirmer ce que dit Alain LAMBERT sur la souveraineté du peuple, la constitution prévoit aussi que tout mandat impératif est nul.
N’en déplaise à ceux qui manipulent les gamins, c’est le Parlement qui décide et pas eux et c’est sa loi qui s’applique pas la leur.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Monsieur Lambert, votre analyse m’afflige :
1°) Avec ce gouvernement, peut-on parler de représentation nationale quand la loi se rédige à coups de 49.3 et d’ordonnances ? Quand les députés (y compris de la majorité !) ne cachent pas leur dégout des méthodes employées par le pouvoir exécutif à leur égard (Cf. le projet de loi DADVSI qui a démontré de la part de ce gouvernement un mépris à la fois du peuple et de ses représentants) ? De grâce ne venez donc pas nous faire un cours de droit constitutionnel ou alors faites en une lettre ouverte au gouvernement que vous soutenez, car il semble en avoir besoin. A propos de représentativité, puis-je vous rappeler que le Parlement était au printemps dernier quasi-unanimement favorable au Traité Constitutionnel Européen alors que les électeurs l’ont rejeté à une majorité significative ?
2°) La grève et la manifestation sont un droit et vous vous abaissez gravement en leur déniant tout droit de « réponse ». Je ne vois pas où il y a « veto ». Le gouvernement et le président de la république restent aux commandes, que je sache ? Dire que cela « menace la démocratie », come vous le faites, me semble parfaitement contraire à la réalité. Le mépris avec lequel le gouvernement a traité les représentants du peuple dans cette affaire se retourne à présent contre lui. Que cela se passe dans la rue me semble somme toute assez sain pour le désir de démocratie au sein du pays.
3°) Les jeunes sont manipulés, dites-vous ? Pourquoi les prendre pour plus c** qu’ils ne sont ? Ne croyez-vous pas que les jeunes de l’UMP pourraient eux aussi manipulés par les discours populistes de leur(s) dirigeant(s) ?
Vous montrez par ce billet le décalage profond qui existe entre les politiques et les citoyens. Et cela, vraiment, c’est affligeant.
Le CPE inconstitutionnel à plus d’un titre, par Roger-Gérard SCHWARTZENBERG
Par Roger-Gérard SCHWARTZENBERG ancien ministre, député du Val-de-Marne, président d’honneur du Parti radical de gauche (PRG).
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
C’est bien vrai… Le mouvement de protestation n’a aucune prérogative quand à l’adoption ou non de cette loi… Surtout qu’apparemment, pour beaucoup, le millitantisme devient une fin en soi…
Mais le temps serait plutôt à légiférer contre la précarité et non pas de façon à la conforter… Non ?
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
A Joel Monpere,
"La raison de celui qui crie le plus fort est toujours la meilleure".
D’une part, je ne suis pas certain, mais alors là pas du tout, que la rue soit un lieu de reflexion approfondie et de nécessaire recul.
D’autre part, la rue invite à l’immobilisme, puisque chaque réforme touche aux interets de tel ou tel lobbye, lequel descend pour demander l’abandon de la dite-réforme …
J’observe enfin l’absence de propositions de ceux qui descendent dans la rue ou qui font descendre dans la rue … Et on peut déplorer à ce jour que la Gauche, si elle dénonce le chomage, n’aie rien à proposer. En clair, elle accepte le chomage.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Et bien non la Démocratie ce n’est pas la rue, pas plus que les votes "à main levée" dans les réunions syndicales. Malgré mon indignation, je n’agis pas. Pourquoi la masse silencieuse manque-t-elle d’énergie à ce point pour faire taire et stopper ces minorités qui étranglent notre Pays. Et que proposent tous ces contestataires ? RIEN.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Que les présidents d’université menacent de reporter les cours jusque mi-juillet avec des examens en septembre, et il n’y aura plus personne dans la rue. 🙂
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Confusion de langage, la démocratie dans la rue ? C’est l’anarchie, non ?
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Vous avez totalement raison, j’ajoute que cette "chienlit" n’est pas digne de notre démocratie et que les jeunes qui manifestent se tirent une balle dans le pied.
Que voulons nous ? Baisser le chômage des jeunes, il faut donc tout essayer. Certes, le CPE n’est pas la panacée mais après 25 ans de ratage, qui peut sérieusement prétendre qu’il faut encore en rester au statu quo ?
Enfin, il conviendrait de réfléchir aux départs massifs de France des jeunes les mieux formés (1 million d’entre eux de moins de 35 nas sont déjà partis tenter leur chance ailleurs).
Il faut en finir avec cette politique de gribouille. Il faut réformer d’urgence.
Tenons bon !
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
A Bertrand.
Qui manipule qui?
étudier en lettres et manifester contre le CPE est selon vous un luxe… de jeune bourgeois qui ne craint pas réellement pour son avenir.
De fait, à distinguer entre les jeunes, vous faites un tri malsain.
Vous préférez sans doute une jeunesse bien encadreée et obéissante, enregistrée par Europe N°1 dans les locaux de l’ANPE.
Encore heureux qu’ils se révoltent, qu’ils se manifestent!
Tout n’est pas encore asptisé et inféodé.
Vous avez vu les profits des 40 entreprises du CAC?
C’est à tout ça que les jeunes disent non.
La mode étant à la nostalgie, à quand le retour de "lumières"?
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Sur la manipulation et le sens démocratique de certains, quelques liens utiles :
sosfacsbloquees.hautetfor…
sosfacsbloqueesrennes.hau…
sosfacsbloquees.hautetfor…
Un article du Monde de ce jour :
http://www.lemonde.fr/web/articl...
CPE, contestation sociales, et parlementaires
Sur le terrain politique, le recours argumentatif aux mouvements sociaux pour invoquer le retrait du CPE signifie, ni plus ni moins, que le parlement, qui a voté le texte, doit s’incliner devant une volonté incertaine exprimée hors des institutions.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Monsieur le Sénateur,
Etes-vous contre le droit au divorce?
La mesure et l’honnêteté dont vous faites preuve dans la plupart de vos prises de position est la raison de ma fréquentation de votre blog.
Sur le sujet du CPE et de la crédibilité du politique qui est censée être en jeu, je vous trouve soit hypocrite (par idéologie finalement plus conservatrice que libérale? Par solidarité avec le gouvernement? Par peur de la nécessaire remise en cause radicale des pratiques politiques françaises pour qu’enfin le pouvoir et la représentation redeviennent légitimes?) soit borné.
Vous considérez à juste titre que les "jeunes" font un tapage pour pas grand chose et qu’il suffirait que cette mesurette que constitue le CPE soit évaluée dans 6 mois pour que le débat puisse reposer sur des considérations objectives.
Mais vous omettez que le gouvernement avait pris le même type d’engagement pour le CNE (que je soutiens) et ne l’a pas tenu.Que contrairement aux engagements, aucun dialogue social n’a été ne serait-ce que tenté au sujet du CPE. Le gouvernement a même bloqué un dialogue parlementaire qui aurait pu "sauver" cette négligence.
Vous-mêmes vous montrez constamment un farouche promoteur de l’honnêteté et de l’éthique politique.
Il me semble que vous n’avez absolument pas pris la mesure du divorce qui s’opère entre les Français et les politiques (l’article de François Fillon à ce sujet dans Libération d’aujourd’hui est intéressant…).
Les engagements pris ne sont jamais tenus. N’est-pas là aussi une des causes de la délégitimation du pouvoir et de l’exercice politique?
Osez-vous honnêtement considérer que la versatilité d’un peuple d’enfants gâtés est la seule cause de la fracture gouvernants/gouvernés?
Comme le billet de M. BLIN m’a choqué par l’unilatéralisme de sa vision (que je comprends et ne rejette pas en bloc), je suis choqué par une si grande suffisance dans l’analyse et cette absence de volonté d’écouter l’autre sans le mépriser a priori.
Je rentrerais volontiers sur le terrain constitutionnel sur lequel vous défendez la fermeté gouvernementale (la Constitution de la 5ème ne me paraît pas vraiment avoir prévu l’extrême droite -donc l’absence de débat et de majorité claire et légitime- au deuxième tour du moment vital de la démocratie ; son esprit veut qu’un Président démissionne après un échec réferendaire…), mais il ne me paraît pas à la hauteur de l’enjeu.
Oui, il en va de la crédibilité du politique qu’il ne recule pas devant la moindre manifestation d’humeur.
Il me semble toutefois bien plus grave de ne pas tenir des engagements. La voie vers l’insurrection populaire se dessine chaque jour de plus en plus précisément.
Je précise que je suis loin d’être farouchement hostile au CPE. Je suis partisan d’un assouplissement drastique du droit du licenciement. Mais les enjeux dépassent largement la question de la mesurette qu’est le CPE. Encore une fois, c’est la relation du peuple à ses représentants et l’absence de confiance qui est en jeu. Sans respect des engagements, pas de confiance.Sans la confiance, rien.
Une femme peut peut-être pardonner une fois d’être trompée. La répétition du cocufiage ne légitime-t-elle pas sa demande de divorce?
Je commence à craindre que dans votre for intérieur vous considériez que la réponse est négative.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
M. Lambert, en principe vous avez raison, mais si on regarde bien, il y a quand même un certain malaise.
Lorsqu’on fait une annexion ou une indépendance, on soumet la décision à une double majorité : celle des gens directement concerné et celle des autres. Lorsqu’on fait une loi qui ne concerne qu’une fraction de la population, il serait honnète de faire de même. Vous allez me dire (vous avez même déjà dit !) : le parlement représente tous le monde. Et bien justement : par définition, il ne représente pas les deux fractions (les jeunes d’un coté, les non-jeunes de l’autre) mais l’ensemble. Il faudrait pour cela deux parlements distinct, celui des "moins de 26 ans" et celui des "27 ans et plus", mais l’unité du peuple en prendrait un sacré coup. Le mieux, le constitutionnel, serait de faire une loi qui, d’emblée, concerne tous le monde, et pas seulement une fraction du peuple. C’est à dire … ne pas faire un CPE, réservé par définition au moins de 26 ans !
Par ailleurs, comme l’article en trackback le souligne, on peut douter de la constitutionnalité de la loi, sur un point fondamental (rupture de l’égalité en droit, discrimination par rapport à l’âge), et sur un point de forme mais non négligeable (régularité de la procédure parlementaire ; la production de la loi doit être sereine et lente, à un "train de sénateur ;-)", un premier ministre qui commettrait "excès de vitesse" et "non respect de la signalisation" ne mériterait qu’un "retrait de permis").
Dans ces conditions, on pourrait s’inquiéter pour notre république, si ces défauts (au moins hypothétiques) ne soulèvaient pas une indignation importante chez les gardiens du temple (l’université) et dans la rue. Le conseil constitutionnel va travailler (car, lui, dispose bien d’un droit de veto), il reste une institution crédible, et on verra ce qui en sortira… et si le CC censure, on ne pourra que célébrer la vitalité démocratique du pays et l’accord profond entre ses institutions et … la Rue ! Dans la cas contraire, il sera bien temps de s’indigner de la prétention des manifestants, si, mais seulement si, ils persistent.
Je souhaite d’ailleurs que le conseil constitutionnel censure la restriction d’âge et étende le CPE à tous les salariés, sans exceptions. Ce serait une façon magnifique de restaurer l’égalité en droit (qui me semble violée de façon flagrante, mais c’est mon avis de béotien), et de résoudre bien des problèmes au passage (quelle simplification, puisque, pour le coup, l’ancien CDI disparaitrait de facto !). Resterait à traiter la fonction publique…
En attendant, la protestation actuelle d’une foule d’ignorants manipulés me choque bien moins que la proposition récente d’un ministre (et pas n’importe lequel : le garde des sceaux !) de faire une loi inconstitutionnelle ! Le ministre n’a pas été expulsé du gouvernement, il n’a pas été trainé devant la haute cour de la République pour haute trahison, alors pourquoi s’indigner du comportement de la Rue, qui sape bien moins gravement nos institutions ?
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
OUi je préfère une jeunesse obeissante au règles du travail, du mérite, de l’encouragement à une jeunesse manipulée par des trotskiste en mal de révolution qui ne trouvent de moyen de briser l’Etat que par la manipulation et le mensonge, qui profitent de la naivete de jeunes de 18 ans pour subrepticement leur inculquer la valeur de la contestation pour simplement arriver à son but et non leur assurer un meilleur avenir.
ceux qui font des profits au CAC font autre chose que manifester pendant leurs journées et leurs profits sont lesx fruits de leur travail et celui de leurs salariés.
si ces jeunes disent non à tout cela, je les plains.
Quant aux lumières auxquelles vous vous reportez sans trop expliquer ni pourquoi ni comment, je n’ai pas souvenir d’avoir lu qu’elles appelaient a autre chose que le travail, le respect mutuel et la liberté, le contraire des casseurs gauchistes !
Les syndicats étudiants la jouent « provoc »
Amors que le CPE est attendu par le patronnat, les syndicats étudiants se croient au dessus des lois… Bien emmenés à l’échaffeau par un PS avide de pouvoir et prêt à tout… même à mentir aux étudiants
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
La rue n’a effectivement en démocratie pas le droit de veto. Mais lorsque le peuple descend aussi nombreux et aussi souvent dans la rue, il semble nécessaire que la représentation nationale se pose quelques questions. Et dans la mesure où le peuple est souverain, il conserve un certain droit de parole, même quand il ne s’agit pas de voter.
Quant aux étudiants, ils sont loin d’être manipulés. Pour preuve, dans ma fac, un pique-nique anti-CPE a lieu vendredi et les syndicats n’y ont pas été invités. Le fait qu’il existe une coordination entre les étudiants et les syndicats ne siginifie en rien qu’il y a une quelquonque manipulation.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
A Amaury,
Peut on dire que ceux qui descendent dans la rue sont le peuple ? l’assimilation me paraît bien rapide.
Je l’ai dejà écrit mais je le redis : la revendication dans la rue est un acte de production, c’est à dire un investissement (la manifestation) pour obtenir un gain (l’objet de la revendication). Si l’Etat cède, alors cela démontre que le choix d’investissement est bon et donc cela attire d’autres investisseurs – c’est à dire d’autres manifestants, pour d’autres gains – pardon, pour d’autres justes revendications .
La rue est donc un marché qui appellent les entrepreneurs tant qu’il y a des bénéfices à faire. Finalement, il n’y a rien que de trés libéral dans cette histoire.
Que l’Etat cesse de céder et il y aura moins de manifestants. Peut être que le dialogue pourra alors se faire par les voies institutionnelles – et non pas sous la menace de groupes de pression -.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Joêl Monpère,
Avez-vous constaté les résultats du vote à main levée dans la rue ? Les "casseurs" et le FN sont revenus ! J’ose espérer que vous n’en faites pas partie ?
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Que font les syndicats , eux qui en prncipe sont là pour s’interesser aux problemes des travailleurs et des lois les concernant ? Ils sont absents mais par derrière manipulent tous ces jeunes qui n’ont qu’une idéee en tête : ne pas aller en cours . Ils sont dans la rue pour embêter ceux qui veulent travailler et se déplacer : si ce n’est pas du facisme dites moi ce que c’est . Le plus effarant dans tout ça c’est que ceux qui sont contre n’ont RIEN d’autres à proposer !
Et si la majorité silencieuse se réveillait !!!!!! et si on allait bloquer les facs au moment où ils travaillent ? Que se passerait-il ? Si on leur cassait ce qui est à eux ? car enfin le mobilier urbain appartient aux contribuables ! et encore une fois : on va payer . Bravo pour votre papier Mr Lambert .Il faut tenir bon : ce n’est pas la rue qui décide dans notre pays .
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
A Etienne Fillol, bis et consorts :
Je n’ajouterai pas grand chose si ce n’est vous demander de lire avec attention les propos de Lauriston !
Tout y est dit ! Et cette personne mérite un profond respect.
Lisez ses propos tout en retenant qu’il parle en connaissance de cause, étant chômeur. Ses propos ne sont pas dénaturés et sont ceux de quelqu’un qui sait de quoi il parle et qui RAISONNE, au contraire de ceux qui sont dans la rue.
Lauriston a parfaitement raison quand il écrit "Mieux vaut en effet un travail à durée limitée quitte à le perdre au bout de deux ans, que le chômage".
Supprimer le CPE, c’est faire un affront terrible à toutes ces personnes qui demandent à travailler, qui demandent à être reconnus et à acquérir de l’expérience.
Merci donc Lauriston pour votre intervention sur ce blog; même si d’aucuns ne l’apprécieront pas à sa juste valeur.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Par chance en Mai 68 le monde du travail n’a pas suivi le mouvement des étudiants trop utopistes(freudo-marxisme de Marcus).Mais cette fois ,il y a la possibité de les voir battre le pavé ensemble pour convergence d’interet.Le CPE est devenu un enjeu politique majeur. Il faut miser sur les étudiants qui ne veulent pas du blocus des Facs et qui veulent travailler.Il faut casser par la négociation "el movimiento obrero estudiantil".
CPE/CNE
A quoi sert une loi qui fait moins bien que les contrats, sans soucis de sécurité et de protection des parties défavorisées ? C’est au mieux une loi inutile, au pire une incitation aux abus, sans parler des aspects anticonstitutionnels. http…
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Mais bon sang ! Reprenez vous, Messieurs !
Je suis de droite mais une droite moderne et pragmatique .
Mr Lambert, ne faites pas preuve d’un dogmatisme de droite aussi exacerbé que le dogmatisme soviétique d’autrefois !
Soyez pragmatique !
Ce contrat, le CPE qui ne sauvera pas la France ( notre pays a besoin de croissance et d’activités, pas de contrats ) .
Je suis aussi chef d’entreprise ( toute petite ) . De quoi ai je besoin ? d’un abaissement conséquent des charges, pas d’un CPE ! Bordel ! Quand les technocrates qui nous gouvernent comprendront ils cela ?!!!!!!
Vous êtes en train de vous mettre la jeunesse à dos : n’oubliez pas que c’est la jeunesse qui a fait gagner Jacques Chirac en 1995 !
Par pitié, que la droite actuelle ne redevienne pas la droite la plus bête du monde !
Cessez de vous arc-bouter sur des réformettes car cela va mal se terminer pour nous …
Certes, la rue n’a pas le pouvoir, mais je sens que le vent tourne et la rigidité de Mr de Villepin montre qu’il n’est pas mûr pour la présidentielle de 2007 .
Mr Sarkozy devrait y réfléchir pour ne pas perdre la faveur des jeunes à cause du Premier Ministre .
<i>la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants (c’est à dire le Parlement)</i>
<b>Ou par la voie du referendum !</b>
Qu’en est-il de l’élargissement de la pratique du referendum promise par Jacques Chirac ?
Quelle ironie de la part de ceux qui s’enferment toujours plus profond dans leurs citadelles du pouvoir…
La rue ne gouvernerait pas ? Soit, c’est un fait. Mais c’est oublier que la plupart des acquis sociaux l’ont été par la rue et non par les gouvernants ou par le dialogue démocratique.
La rue ne gouvernerait pas ? Soit, c’est un fait. Mais c’est oublier le nombre de ministres, y compris de premiers, que la rue a poussés en dehors du gouvernement.
La rue ne gouvernerait pas ? Soit, c’est un fait. Mais combien de nos représentants actuels sont-ils issus des rangs de ceux qui étaient dans la rue en 68 ?
La rue ne gouvernerait pas ? Soit, c’est un fait. Mais pourquoi le gouvernement ne gouverne-t-il pas en fonction des attentes de la rue en ce cas ?
Le Parlement ? Combien de nos concitoyens sont-ils exclus, par manipulations des règles de scrutin, de toute représentation nationale y compris ceux qui ne manifestaient pas dans la rue en 68, les plus à droite ?
Le Parlement a-t-il réellement le pouvoir de voter les lois en représentant le Peuple ? Pourquoi avoir modifié la Constitution pour permettre le passage en force d’une loi et éluder sa consultation ?
Monsieur le Sénateur, votre éthique et votre honnêteté ne sauraient être remises en cause mais si en ouvrant ce blog vous avez décidé de sortir de votre citadelle, de grâce ne vous y renfermez pas dès que vous n’êtes pas d’accord avec ce qui se passe dans la rue. Ce n’est pas forcément vous faire affront que de vous rétorquer que vous n’y vivez pas. Une telle mesure, adoptée sans le dialogue adéquat et par le 49.3, sans consultation des partenaires sociaux et modifiant de façon conséquente la structure même de notre société en le sens où elle modifie les relations humaines entre les salariés et leurs employeurs, ne pouvait qu’entraîner une telle réaction au vu de la situation sociale de notre pays.
Toujours plus d’autorité, est-ce là votre credo ?
L’an dernier j’avais analysé correctement bien avant le mois de mai l’échec du referendum, j’avais aussi prévenu aussi bien avant novembre que notre pays se trouvait en état pré-insurrectionnel… Je n’ai jamais été écouté, sauf à me faire traiter de populiste et xénophobe. Je ne suis ni de droite ni de gauche, ni partisan ni syndicaliste mais ce gouvernement agit de façon autoritaire et avec une surdité qui laisse pantois. Les citoyens de notre pays sont de plus en plus éduqués à la chose politique et les efforts de tous ceux qui s’expriment sur la Toile, comme vous, y contribuent amplement depuis que vous vous êtes aperçus, avec un train de retard, du formidable vecteur d’éducation et de communication que constituait l’Internet. Lisez ce qui s’y passe et ne vous contentez pas d’y écrire, vous verrez qu’il est le reflet de la rue. Le premier Ministre se rapproche de plus en plus de la porte.
Et pour vous prouver que je ne suis pas un leader d’opinion ou que je ne cherche pas à l’être, que je déplore autant que vous ce qui se passe mais que je le comprends et l’analyse, lisez je vous prie le dernier article sur mon blog qui propose une solution pour sortir de l’impasse politique que représente le CPE, c’est <a title="ici" target="_blank" href="campusliber.laecite.org/i…
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
100% d’accord avec
Volpone
et
José@La e-Cité
et n’oublions pas que
"le pouvoir de la rue"
avait été "entériné" en 68
par les "accords de grenelle"
préparés par un certain Jacques CHIRAC…
NOUS EN PAYONS ENCORE LES CONSEQUENCES
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
A Christian BOIS, Djiheldé et Indignation
Pourquoi répondez-vous à ce Joël MOnpère qui se répand en faussetés et mensonges ? Tout est faux de A à Z ou pur mensonge dans ce qu’il a écrit.
On ne dialogue pas avec les partisans de méthodes communistes ou nazies.
On ne discute pas avec les ennemis de la démocratie.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
A jpp :
Ce serait plutôt à Mr. Alain Lambert de te répondre (en fait, il l’a fait dans un billet plus haut) mais si je puis me permettre, ce n’était pas la peine d’en mettre deux pages 🙁 , on a compris !!!
J’ai le même pb que toi avec Firefox, mais ça marche bien avec Safari.
Ca marche aussi avec Mozilla et Netscape.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
A Alix94P,
Quelle fougue ! Votre énergie fait plaisir à voir. Ceci dit, ce blog est un lieu d’échange, Joel Monpere contribue à son animation en apportant ses idees, que je ne partage pas, comme vous l’avez compris. Mais, ma foi, il permet ainsi de faille jaillir d’autres idees et d’autres réflexions. Au final, nous y gagnons tous.
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Cher Alain Lambert,
A propos du droit de veto, puisque vous invoquez sa signification latine à l’appui de votre exposé, je me permets de signaler qu’il est apparu justement aux débuts de la République romaine, dans une période de très fortes tensions entre les plébéiens et les patriciens. Une seconde Rome a bien failli être fondée sur le Mont-Sacré où avaient fait retraite les citoyens en colère. C’est que des consuls comme Appius Claudius leur déniait toute légitimité et tout droit à la représentation supplémentaires : en fait, rien de plus que ce que Servius Tullius avait mis en place avec son cens.
Les Plébéiens reprochaient en outre aux Patriciens d’être les seuls détenteurs des arcanes du droit, et de ne vouloir en partager la connaissance avec les Plébéiens.
C’est également les dettes, et en particulier les nexi (de pauvres gens réduits à un quasi-esclavage pour avoir du s’endetter à cause des guerres, sans pour autant avoir démérité de la République) qui mirent le feu aux poudres…Des précaires de l’époque, en somme…
Les Patriciens envoyèrent un certain Menenius Agrippa pour négocier, car les Plébéiens ne renoncèrent à leur sécession que lorsque de véritables négociations s’engagèrent…
Cordialement à vous
Anaxagore
CPE – Non à un droit de veto pour les protestataires.
Oui, c’est vrai ! La politique ne se fait pas dans la rue, mais au Parlement et au gouvernement.
Mais, faut-il attendre encore un an avec toutes les conséquences désastreuses pour notre pays que cela peut comporter pour qu’on demande à nouveau leur avis aux citoyens par des élections.
En 1968, le Général de Gaulle avait su tirer la leçon des événements de mai en retournant devant les électeurs. M. CHIRAC aura-t-il le même courage ?
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