Tombé par hasard sur un billet d’Axel de Tarlé dans Match (p.106) intitulé « non au CPE ? Alors, oui au chômage des jeunes ! », je vous le restitue quasi intégralement tant il résume fidèlement ma pensée, en vous invitant naturellement à acheter le journal. Voici ce qu’il dit :

« Taux de chômage des jeunes : 25 %. Mais, surtout ne rien faire ! Et ne pas s’inspirer des méthodes qui ont marché chez nos voisins. L’Espagne la Grande-Bretagne, qui ont introduit des contrats d’embauche similaires, ont vaincu le chômage. En Espagne, le taux de chômage a chuté en 10 ans de 33 % à 8,7 %. En Grande-Bretagne, il est de 5,1 % contre 9,6% en France. Mais chez nous, on refuse ce contrat en dénonçant « l’effet d’aubaine » pour les patrons. Pourquoi embaucher en CDI alors qu’un patron peut embaucher en CPE (moins contraignant) ? A croire qu’un patron embauche avec le but sournois de … virer ! «Ce n’est pas en entretenant ce discours contre vos entreprises que vous allez créer de l’emploi » a lancé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso devant les députés français, le 24 janvier à l’Assemblée Nationale. Or, les entreprises demandent de la flexibilité. Au Danemark, 1 salarié sur 4 change d’emploi chaque année, faisant tomber ainsi le taux de chômage à 5,1%. Non au CPE ? Le modèle français produit, lui, 40 % de chômage dans les banlieues et un trou de 13 milliards d’euros dans les caisses de l’assurance-chômage. Mais ne changeons rien. Ne tentons rien. Vive le conservatisme. Non au changement ! »

Axel de Tarlé dit tellement bien ce que des millions de français silencieux pensent, que je n’ai pas souhaité changer un mot de son billet. Réformistes, de baissons surtout pas les bras, l’avenir nous donnera raison.