Jean-Jacques est un homme libre. Il s’exprime franchement, loyalement, sans langue de bois sur son expérience à la Présidence de la chaîne francophone TV5Monde dont il ne demandera pas le renouvellement.

Son ITW dans le Monde en dit long sur la relation entre l’Etat et ses entreprises et sur l’indigente gouvernance qui s’y exerce trop souvent. Les mots qu’il utilise résument tout : la nécessité de respect, de règles du jeu claires, de choix politiques affirmés et cohérents, l’exercice libre de la responsabilité des dirigeants, des évaluations à postériori. Il parle d’un sentiment d’abandon qu’il a parfois éprouvé. Beaucoup de ceux qui ont partagé tout ou partie de son expérience savent ce dont il parle sans animosité. Sincèrement, calmement. Pour moi, il aura été une découverte dans le gouvernement auquel j’ai appartenu avec lui et je lui voue depuis une vraie et indéfectible amitié.
Il partira pour Venise diriger le Palazzo Grassi racheté par François Pinault. Les oeuvres et les hommes vont là où l’envie, le risque et la responsabilité sont reconnues à leur juste valeur. Nous te souhaitons pleine et longue réussite Jean-Jacques.