Dans une étude publiée aujourd’hui, l’Insee dresse un panorama de la France en activité. Il en ressort que les cadres sont ceux qui passent le plus de temps au travail. Plusieurs constats sur la durée du travail dans les différents secteurs de l’économie. Premier constat, les salariés du public (Etat, collectivités locales, hôpitaux, HLM et Sécurité Sociale) travaillent moins que leurs homologues du privé (entreprises privées, associations, et entreprises publiques) : 1.580 heures pour les premiers contre 1670 pour les seconds. Soit un écart de 90 heures par an. « Les salariés du public bénéficient d’une semaine et demie de congés supplémentaires », note l’INSEE.Les employés des organismes de Sécurité Sociale comptent aussi parmi ceux qui travaillent le moins.
Ceci dit, pour assurer la permanence du service public, les médecins hospitaliers (2.180 heures, les gendarmes (2.080) et les pompiers (2.070) effectuent des horaires bien plus élevés que la moyenne. Globalement, il apparaît que la durée du temps de travail est particulièrement élevée lorsque « le contact avec le client est essentiel ». Dans ce contexte les cadres de l’hôtellerie et de la restauration comptent parmi les plus gros travailleurs (2.190 heures). La durée du travail s’avère, en revanche, relativement basse dans l’action sociale, l’industrie des biens intermédiaires, l’automobile et l’énergie. Plus les entreprises sont petites, plus le temps de travail y est élevé. Un salarié d’une PME de moins de 10 salariés travaille 1.730 heurs par an quand son homologue d’une entreprise de plus de 500 salariés fait 1.620 heures.
Il me sera agréable de lire ce que cela vous inspire.
Vous pouvez accéder à l’étude sur le site de l’INSEE.
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
Il y a pire encore.
Ministre, c’est 4 heures de sommeil par nuit et des journées très chargées.
Et ne parlons pas des anciens ministres bloggeurs dont on se demande parfois quand ils dorment …
AESCHLIMANN à SARKOZY : La banalisation de la malhonnêteté ?
Comme le disait Marianne sur son commentaire, on s’habitue à la malhonnêteté des politiques, comme on s’habitue à l’horreur, on s’habitue jusque à ce que… L’élection de Charles PASQUA comme sénateur a été pour moi la goutte qui a…
AESCHLIMANN – SARKOZY : La banalisation de la malhonnêteté ?
Comme le disait Marianne sur son commentaire, on s’habitue à la malhonnêteté des politiques, comme on s’habitue à l’horreur, on s’habitue jusqu’à ce que …
L’élection de Charles PASQUA comme sénateur a été pour moi la goutte qui a fait déborder le vase. Comment être un sénateur honnête et accepter de siéger à coté d’un homme qui a prouvé que son élection n’avait d’autre but que d’échapper à une mise en examen quasi certaine ?
Je ne dis pas que les hommes politiques sont « tous pourris », je dis simplement que c’est aux hommes politiques (et aux partis) de faire le ménage chez eux, sinon qui le fera ? Dans le cas d’AESCHLIMANN, il est aujourd’hui évident que l’on a faire à un type dangereux et que nul ne peut l’ignorer, notamment les instances de l’UMP. Quel crédit puis je accorder à M. SARKOZY, ministre de l’intérieur si il tolère de tels manquements à la loi en son parti ?
Comme rien ne bouge, moi et d’autres citoyens (blogger ou non), nous avons décidé que ce n’était plus possible, et que nous restions jusqu’à ce que justice soit rendue, nous n’acceptons plus cette banalisation de l’horreur démocratique. C’est pourtant simple à comprendre …
Nous ne sommes peut être pas pour le moment beaucoup à le dire mais je sais que nous sommes beaucoup à le penser. Pour qui sait écouter et voir ce qui se passe dans le réseau, il a comme une grogne qui monte, des voix qui fédèrent les interrogations. Certains font l’autruche comme si ils n’avaient pas entendu. Il ne faudra pas qu’ils s’étonnent qu’on leur demande un jour des comptes …
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
J’aime bien les chiffres lancés comme çà… Brut de pomme.
Il faudrait plutôt analyser en profondeur les réalités qui se "cachent" derrière.
Les PME de moins de dix salariés par exemple… Pas de représentation syndicale et/ou du personnel. Celà implique des heures supp’ souvent non-payés. L’hôtellerie en est le parfait exemple. Et l’arrivée du CPE va encore aggraver la donne avec des gens qui pourront être virés du jour au lendemain sans même une explication.
Les cadres "travaillent" plus ? Mais qui, connaissant le fonctionnement d’une entreprise de type industriel, aurait le culot de comparer le travail d’un ouvrier d’assemblage sur une chaine de montage avec celui d’un cadre ?
Allez donc "amis journalistes diffuseurs de la pensée unique" visiter une forge industrielle… Ensuite (et seulement ensuite) nous parlerons "TRAVAIL" !
Opposer les salariés du privé à ceux du publique est une rengaine médiatico-politique qui commence sérieusement à lasser. Les politiques feraient mieux de faire le travail pour lequel ils ont été élus plutôt qu’alimenter de sales sujets de polémiques.
PS : Pour info je travaille dans le privé :-))
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
La comparaison des remps de travail entre les types d’organisation ne me parle pas. Ou plutôt, j’y vois un vestige d’une approche mécaniste de l’économie et du droit issue de l’économie plannifiée de l’époque industrielle.
Comment peut on encore aujourd’hui rendre compte de la réalité du contenu et de la création de valeur à partir d’une simple mesure du temps. D’autant que mesure du temps de présence sur le lieu de travail ne rend plus compte du temps travaillé: certaines personnes travaillent en plus hors de leur bureau et d’autres sont au bureau à atendre du travail!
Pour ma part, je suis partisan d’un seul type de contrat de travail pour tous les salariés, privés et publics, et sur une déréglementation de la durée du travail au profit d’une négociation par branche et par entreprise, et que la rémunération ne soit plus imposée par l’Etat qui a fait l’erreur d’y induire une part de redistribution sociale. En effet, le SMIC est aujourd’hui un salaire social imposé aux entreprises, quellle que soit la réalité de la création de valeur liée au travail produit.
On y arrivera, mais il faudra encore que les paradigmes dépassés de l’économie plannifiée deviennet encore davantage ringards pour qu’il y ait une nouvelle approche du travail et du temps investi.
Pour mettre en place ce nouvel état d’esprit, les entreprises et les salariés ont besoin de nouer un dialogue social authentique. Non cette mascarade que l’on constate depuis les années 80 et qui ne pourra qu’empirée compte tenu de la non représentativité des syndicats.
Je propose donc de rendre l’adhésion à un syndicat obligatoire pour tous les actifs quel sue soit le métier ou le secteur : salarié du privé, salarié du public, profession libérale, entrepreneur, etc. Que la cotisation soit automatiquement déductible de l’IRPP. Que les critères de représentativité soient revus sur des bases aujourd’hui et que de nouveaux syndicats puissent apparaître selon des critères liés au nombre d’adhérents actifs et non en fonction du soutien idélogique et financier des groupuscules corportatistes et agissant émanant de partis politiques bien connus.
Ceci procède du modèle social français qui est à rebâtir après avoir été dévoyé par le marxisme dominant et laissé à l’abandon comme un vieux Clémenceau en mal de désamientage depuis 1994…par dix ans de chiraquisme démagogique succédant à quatorze ans de posture socialo trotskiste surranée.
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
l’étude est sans grand intérêt, le plus important est combien de temps veut-on travailler et remplit-on utiliement son temps? De plus, travailler beaucoup ne veut pas dire que l’on fait du bon travail , que l’on utile à quelque chose ou que l’on a une bonne qualité de vie ….. et là on attend encore les chiffres de l’insee….Dans les pays scandinaves les ministres ou les autres acteurs économiques font moins d’heure de travail qu’en FRANCE et pourtant il font du très bon travail ….. regardons les chiffres : meilleur PIB/HABITANT, meilleure répartition de la richesse, meilleur classement en terme d’éducation, de taux d’activité ….. Aux USA, les travailleurs pauvres travaillent 50, 60h par semaine pour ….. avoir juste de quoi se nourrir et se loger , un avocat sorti de HARVARD a une semaine de congé par an ….. il travaille beaucoup mais a une mauvaise qualité de vie car il ne peut en jouir ….. DONC travailler oui mais intelligement pas commes des brutes …. comme les ouviers du batiment actuellement ….. pour pas grand chose…. .NAPOLEON ne dormait que 4h par nuit ….. que de morts, il aurait du dormir un peu plus comme EINSTEIN 12,13 heures par jour.
Les politiques vont encore s’appuyer sur cette enquête pour dire le secteur public ne travaille pas assez, le privé devrait travailler plus …. mais qui en tirera les dividendes? Là est la vraie question certainement pas ceux qui travaille le plus sur les chantiers ou dans les usines de découpe de volailles …. Monsieur LAMBERT combien de temps travaillez-vous? Quel a été votre apport à la richesse nationale, au progès social du PAYS? C’est à l’aune de ces éléments qu’il faut planter le décor du temps de travail.
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
annabelle, jusqu’où iras-tu?
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
Que la durée de travail ne représente qu’imparfaitement la productivité, c’est vrai mais elle y contribue… Et on ne peut pas être riche si on ne crée pas de richesse.
Je tiens à rappeler à Tractatus que le salaire payé au salarié n’est que la moitié du salaire payé par l’entreprise. En oubliant le lien entre productivité et salaire, on risque des déboires. Ainsi les 35 h se sont traduites par l’élimination des travailleurs les moins productifs.
Quant à l’écart de productivité entre public et privé, moi qui ai connu les deux, je puis vous assurer qu’il existe : la productivité du public souffre d’une absence d’objectifs clairs et mesurables, d’un empilement de structure, d’une absence de contrôle de gestion, de l’absence de régulation sous toutes ses forme (dont la régulation concurrentielle) … Je souligne que Tony Blair a en jour déclaré que le service public en Grande Bretagne s’est surtout amélioré quand il a été mis en concurrence avec le privé.
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
A tazz : Ce sont des choix. Un ministre, lorsqu’il accepte son poste, sait à quoi s’attendre. Il n’y va pas pour avoir les 35h. Il doit avoir la capacité personnelle à gérer une situation lourde. Enfin, pour certains ministres, car je ne pense pas qu’ils aient tous une situation équivalente à gérer et un même rythme de travail.
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
Travaillant "dans le public" (à l’Anpe), j’ai choisi le temps partiel de façon à travailler moins … en étant, évidemment, ce qui est normal, payé moins. La "charge mentale" qui pèse sur les gens dont la fonction consiste (ils sont payés pour ça) à "encaisser" la misère et les angoisses, c’est pas du pipeau (pour reprendre l’expression de Mme Aubry). C’est pas du saxo non plus! C’est plutôt un staccato …
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
à Jacques Heurtault,
vous ne pouvez "mesurer" l’anxiété des 49% de français
qui risquent et payent pour les 51% de salariés "tranquilles"
cette tranquilité est payée au PRIX FORT par "la charge mentale"
que vous évoquez…
non seulement devons nous "nous faire payer sur facture"
ce qui n’est jamais garanti: longs delais de paiements, etc…
nous devons aussi faire face a la méfiance du fisc et de l’URSSAF
croyez bien que votre rémunération "SANS RISQUE" même "modeste"
est lourdement ressentie par ceux qui la payent CHAQUE JOUR au PRIX FORT
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
représenter le peuple est la mission la plus haute.
Cela nécessite une implication de tous les instants.
C’est la contrepartie de l’honneur du choix (même indirect) que la nation a fait.
Conséquemment, il n’y a aucune gloriole à tirer, ni louanges à dresser. L’élu du peuple, même ex, assume sa tâche avec humilité et dévouement, et le plaindre, c’est déjà se (le) fouvoyer.
Annabelle, jusqu’où iras-tu? dans la flagornerie…
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
Au contraire de certains de ceux qui m’ont précédée à répondre à ce billet, je trouve cette étude très intéressante ! Et ce, parce qu’elle confirme, par des chiffres officiels, l’impression générale… En effet, qui osait penser qu’un salarié du public se fatiguait au travail ? (étant entendu que je mets tout naturellement de côté les catégories "méritantes" que sont les corps de médecins, pompiers, gendarmes…). Je suis cadre, dans le secteur privé et je revendique un nombre d’heures de travail bien + élevé que les employés de la Sécurité Sociale !
Et pour répondre à Tractatus : certes, en soi, un nombre d’heures ne signifie rien et il faut regarder la productivité qui s’en dégage. Au demeurant, je ne pense pas que le salarié du public soit + efficace tout en travaillant – longtemps !!! Il y a partout des "tires au flanc" et sans doute même + dans le public que dans le privé (la garantie de l’emploi n’est-elle pas source de rare remise en question…)
Quant à Tazz, sachez que le point de vue d’Annabelle n’est pas isolé et je le partage pleinement.
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
Chères Stéphanie et Annabelle,
Vous avez raison, nos ministres sont des bourreaux de travail – surtout les blogueurs mais qui rédige?? – tout comme l’éboueur qui suit son camion la nuit,
tout comme l’employée du guichet de la Sécurité Sociale qui fait le maximum pour aider et qui accepterait sans doute de devenir cadre dans le secteur privé à la place de Stéphanie que je ne souhaite pas rencontrer derrière le guichet de la sécu car c’est sûr, elle ne va pas être agréable…
N’avez vous pas honte de salir ainsi les salariés du secteur public? que doit-on en faire? Au goulag? Rééducation par le travail?
Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
Cher Tazz,
Je vous remercie pour votre courtoisie à mon endroit : c’est trop d’honneur !
Quant à la honte, non, désolée, je n’ai pas eu ce sentiment. Les chiffres parlent d’eux-même et je n’ai rien inventé. Qu’on ne me fasse pas croire que le fonctionnaire Lambda est un citoyen à plaindre…
Et je vous rassure, je suis très bien à ma place et vous n’aurez pas le déplaisir de me croiser au guichet de la Sécu !
L’une est accusée de "Flagornerie", l’autre n’est "pas aimable" ? A croire que dans le public, on est macho ???
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
A STEPHANIE
QUI ECRIT "je ne pense pas que le salarié du public soit + efficace tout en travaillant – longtemps !!! Il y a partout des "tires au flanc" et sans doute même + dans le public que dans le privé (la garantie de l’emploi n’est-elle pas source de rare remise en question…) "
l’argument "je ne pense pas que" n’est vraiment pas scientifique, une bonne raison pour que l’INSEE ou la DARES s’y interesse. Sur la garantie de l’emploi: c’est moins de risque donc par exemples plus de liberté d’expression, plus d’innovation dans les relations sociales, de liberté dans la recherche scientifique. Combien d’entreprises privées auraient survécu si elles avaient fait preuve de remise en question? Quelle est la position des NOBELS d’économie (M ALLAIS), de CHIMIE et de PHYSIQUE (de GENNES, CHARPAK) fonctionnaire, et oui STEPHANIE il faut se garder d’une idéologie formatée par l’ambiance générale "le privé on n’a pas trouvé mieux". Il n’y a pas de modèle prêt à l’emploi mais des voies qui s’accordent avec le "tempérement" national et des modèles d’organisations d’excellence privée ou publique qu’il convient d’interroger en permanence.
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
à noter qu’il existe une tendance avérée de nombreux services de l’état à ne pas signaler l’existence d’heures supplémentaires du fait de l’absence de budgets pour les rémunérer (même s’il est vrai que le dévouement des agents n’est pas ressorti indemne des cinq dernières années de gestion de la fonction publique, ceci conduisant à une résistance de plus en plus forte des agents à faire des heures supplémentaires non-payées et non-valorisées, ou assurer des charges ne relevant pas strictement de leurs missions de service).
Ceci dit, en considérant que les cadres du public sont payés 30% en dessous de leurs homologues du privé (et parfois moins qu’un instituteur ou un policier de terrain), on imagine aisément que l’encadrement ne fera guère pression sur les exécutants sur ce point.
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
C’est marrant comme une simple présentation factuelle dérive vers une discussion idéologique sur les mérites respectifs de la guichetierre de sécurité sociale, du ministre, de l’éboueur et de la cadre.
C’est déjà, en soi, très instructif. Notamment, ça renseigne sur la propension de certains à esquiver toute discussion objective, au profit de considérations éthérées.
Sinon, c’est le genre d’études qui enfoncent les portes ouvertes. Il n’y a pas une seule surprise dans ce travail. Une vérification des poncifs est utile de temps en temps, mais il n’y a pas de quoi en faire une "information".
A quand une étude de l’INSEE sur la productivité de la fonction publique, plutôt que sur son temps de travail ? Parce que ça, ça serait instructif et utile !
@ tractatus : désolé de vous contredire, mais dans la fonction publique il y a moins de liberté d’expression, moins d’innovation sociale et moins de découverte scientifique que dans un environnement privé.
Question liberté d’expression, est-ce que vous connaissez seulement un seul cas de fonctionnaires qui ont dénoncé, autrement que via le canard enchainé, un dysfonctionnement administratif ? Ou refuser d’obéir à un ordre manifestement illégal ? Malgré le statut protecteur et l’obligation que le statut impose !
Question innovation sociale, vraiment, évoquer ce sujet c’est nous faire crever de rire (jaune). De toute façon, l’innovation est interdite, puisqu’il faut respecter les textes, et que les changer est un parcours du combattant d’autant plus improbable que l’innovation est importante. Un exemple entre 100 : l’administration n’a même pas été capable d’appliquer les 35 h…
Quand aux découvertes scientiques, sérieusement… tout le monde sait bien que la recherche française est sinistrée par son fonctionnement en vase clos, quasi-mafieux, dont seuls quelques rares individus peuvent s’échapper. Au fait, M. Charpak a créé la société Biospace instrument … lorsque il a été mis à la retraite d’office (et non à sa demande). Et je peux vous donner une interessante une citation de Pierre Gilles de Gennes : "[nos] recherches ont contribué à des avancées importantes […] Mais, grosse erreur, nous avons omis de nous préoccuper de telles retombées en termes d’applications. A l’époque, la recherche n’avait pas de problème de financement et nous ne souciions guère de prendre des brevets…" No comment.
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
pascal: Pour le coup, je vous approuve totalement… quoi qu’il me semble que les enseignants disposent d’une bien plus grande liberté d’expression, puisque le métier consiste à parler.
Ha… si les fonctionnaires n’étaient pas tenus par le devoir de réserve…
Billet : Temps de travail : écarts entre les secteurs public et privé.
Suis cadre fonctionnaire dans le secteur hospitalier et ce genre d’enquête m’agace hautement. Il n’y a pas une fonction publique, mais des fonctions publiques, la Rolls étant Bercy !! Les salaires des cadres dans la fonction publique hospitalière sont bien inférieurs à leurs homologues du privé… La méritocratie n’existe pas dans la Fonction Publique sauf au niveau des Hauts fonctionnaires d’Etat.
Un hôpital fonctionne 24h/24… 7j/7 en ce qui me concerne c’est entre 10 et 12H par jour, des astreintes et parfois quelques heures le WE (de repos) sur mon PC pour taper, rapports, notes, diaporamas, mails !