S’il est un sujet qui ne devrait pourtant pas donner lieu à controverse c’est bien celui-là ! Après 30 années successives de déficits publics, qui pourrait croire que nous ayons pu échapper à l’accumulation d’une montagne de dette ? au surplus, attendu les alternances politiques systématiques choisies par les Français, pendant toute cette période, la responsabilité politique ne peut être que partagée. D’ailleurs, la question de cette responsabilité me semble également à méditer. Car, enfin, comment un peuple libre donc responsable et éclairé peut-il demander toujours plus de dépenses, toujours moins d’impôts, le tout avec des comptes à l’équilibre ? Même le simple bon sens se révolte face à de tels raisonnements. La seule vraie question est donc de savoir comment on sort de cette spirale infernale. Pour appartenir, comme Didier Migaud, à la Commission de la dette présidée par Michel Pébereau, nous sommes tenus à la confidentialité, et je n’ai donc pas l’intention de la violer. Et parler de chiffres, pour beaucoup, connus de tous. Ils doivent simplement être rapportés aux périmètres qu’ils couvrent, attendu le caractère totalement pulvérisé de nos comptes publics. Plus intéressante sera la question de savoir comment réveiller l’opinion publique. Comment lui présenter la situation de notre endettement comme SON problème et pas seulement celui des dirigeants politiques ? Comment appeler les générations actuelles à assumer leur responsabilité face aux générations suivantes ? Comment expliquer avec des mots de tous les jours ce que veut dire : soutenabilité de nos finances publiques ? Faudra-t-il susciter une inquiétude pour éveiller l’attention, au risque de freiner la consommation qui s’accommode mal des peurs ? Au contraire trouver les mots justes pour expliquer que la situation est difficile mais pas désespérée et que la solution dépend de la bonne volonté de l’effort de tous. Il faudra, en tous cas, ouvrir des pistes crédibles de redressement et faire en sorte, si possible, qu’elles soient admises et soutenues par tous. Qu’une forme d’adhésion collective y souscrive. J’espère qu’à l’image de la LOLF un consensus bipartisan se dégagera pour retrouver les marges de manoeuvre dont notre pays a absolument besoin pour retrouver une ambition crédible et jouer son rôle dans le concert du monde.
Pour ceux que cela intéresse voir déjà de nombreux rapports ou sites :
http://www.nirgal.com/wakeup/dette
http://www.senat.fr/rap/r01-361/r01-361.html
http://www.senat.fr/rap/r04-476/r04-476.html
http://www.assemblee-nationale.fr/europe/comparaisons/deficit2003.asp
http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/dette_etat_24/definition_perimetre_95/index.html
http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/dette_etat_24/…/qui_detient_dette_etat_163/index.html
http://www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/dette_etat_24/dette_20_questions_69/index.html
"Comment lui présenter la situation de notre endettement comme SON problème…."
Je crois que vous ne vous posez pas la bonne question, Monsieur Lambert.
30 années de déficit public ne peuvent guère être considérés par les moins de 40 ans comme "leur" affaire (même s’il est vrai que son doublement ces 5 dernières années pourrait l’être, mais encore faudrait-il pour cela commencer par admettre ce dernier constat et les conclusions immédiates qui en découlent). Dois-je pour cela argumenter sur la pyramide des âges des "décideurs", élus, haut-fonctionnaires, etc. pour étayer ce point de vue ? Alors, expliquez-moi donc comme peut-on se sentir responsable d’un phénomène sur lequel on a jamais eu aucune prise ? Par ailleurs, je vous ai entendu exprimer plusieurs fois l’opinion selon laquelle il n’était pas possible de forcer les générations montantes à assumer les dettes de leurs parents.
Par ailleurs, vous ne pouvez ignorer que, d’une certaine manière, la dette de la France est un ensemble de choses consenties par la France à ses citoyens dont ceux-ci ont tous, d’une certaine manière, profité.
Donc, s’il s’avère trop difficile de trouver un consensus (explicite ou implicite) avec les actuels et futurs retraités sur le thème de la réduction de la charge de la dette, et notamment sur son doublement ces cinq dernières années, les générations montantes devront tôt ou tard prendre des mesures radicales (par exemple, parmi diverses idées envisageables, le plafonnement des pensions, une fiscalisation sévère du partimoine des inactifs, une révision des règles d’accise de la fiscalité locale sur le patrimoine, etc.). Et si celles-ci s’avéraient inenvisageables, il serait pensable de laisser la Banque Centrale Européenne prendre les décisions qui s’imposent : après tout, une telle hypothèse est parfaitement envisageable… pour les actifs.
"jeune" retraité de la Gendarmerie, je suis prêt à faire le sacrifice d’un an de pension militaire pour renflouer notre dette. Je le ferai après que messieurs BEBEAR, ARNAULT, PINAULT, BRETON et consorts redistribuent leurs stocks-options, parachutes dorés, et indemnités en tout genre ( à lire : le dernier nouvel obs). Une pensée également à ces richissimes français établis hors de France pour échapper à la fiscalité nationale.
le 30 novembre 2005
Mr le ministre,
merci encore pour votre contribution à la démocratie "directe"
votre bilan 1989 2004 à alençon était un heureux prémisse…
(quand on compare avec une autre municipalité ou j’ai "osé" demander un équivalent…)
par contre il me semble utlie de surveiller les engagements "hors bilan" de la france
rappelons-nous que ce sont ces engagements "hors bilan" qui on conduit aux "difficultés"
du Crédit Lyonnais, de Vivendi, d’Enron et de WorldCom
jpp
ps par contre mes essais sur le Dossier technique de la "réindustrialisation d’alençon" donnent….
Opération Phénix : 1000 emplois en 1000 jours
Lancement de l’opération en janvier 2002 à Paris.
Le décompte des journées et des emplois nouveaux se poursuit depuis lors
Dossier technique
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J’ai vu plusieurs reportages à ce sujet et certains me paraissaient aller dans le bon sens, meme si in fine, le journaliste faisait encore une fois totalement peser la responsabilité de l’endettement sur l’Etat, j’entends le Gouvernement.
ces reportages indiquaient qu’un enfant qui nait arrive au monde avec une dette, selon les chiffres allant de 18 000 à 33 000 €.
Si l’Etat est si endetté, c’est sans doute à cause de son train de vie (nombre de fonctionnaires) mais aussi en raison de toutes ces aides, déblocages de fonds exceptionnels, doublement systématique de l’allocation de rentrée scolaire, "prime" de noel pour les chômeurs etc…
ce sont donc quand meme nous les français qui bénéficions de ces largesses et qui prélevons et prélevons encore et encore.
je pense que s’il était possible de faire le détail de ce qu’exige un francais de l’Etat dans une vie, cela éclairerait peut etre pas mal de lanternes et mettrait nos concitoyens devant leurs responsabilités.
on ferait une petit tableau revenus/charges et je pense que certains découvriraient avec stupeur ce qu’ils coutent !
J’ai malheureusement le sentiment que les français mettront énormément de temps à réaliser, puis enfin à admettre que l’énorme "surendettement" dont souffre le pays, les concerne DIRECTEMENT.
J’espère qu’il ne sera pas trop tard.
A nos hommes politiques de faire le nécessaire à cet égard, et surtout à notre gauche toujours plus gauchissante de se montrer enfin plus responsable lorsqu’il s’agit des finances publiques et du rôle de l’Etat.
Si nous sommes convaincus que l’endettement du Pays est le nôtre, je suis pour ma part non moins convaincu que tous les Citoyens ne portent pas la même responsabilité.
Il y a ceux qui paient, par leurs impôts, contributions et cotisations de toute nature.
Et il y a ceux qui dépensent et tendent toujours la sébille.
Et il y a nos Gouvernants qui ne remplissent pas correctement le, ou plus souvent les, mandats qu’ils ont brigué.
Que pensez vous, Monsieur LAMBERT, de votre éviction du Gouvernement ? Etiez-vous trop compétent ou trop curieux ? Et que pensez vous aussi de l’évolution des dépenses de l’Elysée au cours des dernières années ?
Bon courage tout de même, et essayez de nous dire la vérité.
> Car, enfin, comment un peuple libre donc responsable et éclairé peut-il
> demander toujours plus de dépenses, toujours moins d’impôts, le tout
> avec des comptes à l’équilibre
Vous avez beaucoup d’humour. Vous avez certainement recopié dans voytre cahier d’écolier "RESPONSABLE MAIS PAS COMPABLE", votre devise ?
Le peuple éclairé n’a jamais demandé d’acheter les rafales de monsieur Dassault : 3,2 milliards de rafales commandé pendant l’été 2004 par le gouvernement de Monsieur Chirac/raffarin, de l’argent qui n’ira pas à la recherche. Le cours de dassault flambe à la bourse et ce sont les actionnaires qui on été contents.
Quand à l’élection de MONSIEUR CHARLES PASQUA COMME SENATEUR JE TROUVE CELA SCANDALEUX, TOUT COMME CELLE DE MONSIEUR DASSAULT. Le peuple éclairé n’avait pas été consulté à ce moment ? JE N’AI PAS SOUVENIR QUE VOUS OU UN SEUL SENATEUR AI MANIFESTE ?
COMMENT POUVEZ VOUS ETRE CREDIBLE ????
Alain Lambert : responsable mais pas coupable ?
Il est drôle mon nouveau voisin le sénateur Alain Lambert. Je le reprends sur son dernier post au sujet de la dette : Car, enfin, comment un peuple libre donc responsable et éclairé peut-il demander toujours plus de dépenses, toujours
Laurent, comment pouvez-vous être crédible en maniant l’amalgame, les clichés et les contre-vérités avec autant de facilité ?
Il suffit pour s’en convaincre de faire un petit "tour" sur votre blog.
Bravo au ministre Lambert pour son discours honnête et auto-critique.
Eh bien… Lire le billet, le trouver fondé et mesuré. Et puis, lire les réactions et se féliciter d’être déjà assis.
Bien sûr, "l’agent", les générations actuelles ne sont pas responsables des pratiques des trente dernières années. mais une fois les générations précédentes proprement et filialement enterrées, lesquelles devront gérer la situation ?
Pour le reste, c’est à desespérer de la démocratie directe. Parler finances publiques avec des gens qui vous répondent : "ce sera mon problème quand les patrons auront banqué", c’est rude.
Quant à Laurent, je suis désolé, mais votre raisonnement est à pleurer. Parce que Monsieur Pasqua a été élu sénateur, Monsieur Lambert ne serait pas crédible sur la dette ? Oumf, bobo la tête…
Je suis déconcertée devant certains de ces témoignages.
Quand est-ce que les gens essaieront de voir plus loin que le bout de leur nez ?!!!!
Certes, Laurent, nos hommes politiques ont fait des erreurs mais l’erreur est humaine, même pour eux. De plus, je ne pense pas que les gouvernants de droite soient les seuls à faire des dépenses inutiles, il nous suffit de regarder du côté de F. Mitterrand, assez classé dans cette catégorie !
Arrêtons ce débat inutile : c’est la faute de qui ?
Si on continue dans cette voie, on ne fera aucun progrès. Le temps est venu de dépassé nos petites querelles pour essayer d’améliorer la situation car (quoiqu’en dise M. L’agent de l’ordonnateur secondaire), si nous ne sommes pas, la jeune génération, responsables du problème, il est devenu le nôtre, que cela nous plaise ou non.
C’est aussi à nous d’agir pour que cela s’améliore ; quand allons-nous enfin comprendre quelles sont nos responsabilités ?
Merci à Laurent, d’abonder dans mon sens tel qu’ exprimé sur la responsabilité écrasante de la classe politique depuis 20 ans et plus.
Je trouve pour le moins plaisant que l’on puisse penser " que le peuple libre soit responsable et éclairé" quand on sait la trés médiocre connaissance qu’ont ( globalement considérés ) nos concitoyens de l’organisation politique et administrative de notre Pays . En un mot ,le fonctionnement de la France tricoté, une maille à droite, une maille à gauche depuis des lustres, est un tel casse-tête pour le citoyen moyen qu’il ne peut non plus être réellement responsable, car les choix électoraux proposés sont généralement du style " votez pour moi… demain on "rase gratis". Ce sont en effet les promesses ( pas toujours raisonnables ) et, en tout cas, la plupart du temps dénaturées, oubliées, non tenues, voire trahies qui ont amené la virevolte D-G avec les surenchères successives que l’on sait.
L’image peut faire sourire, mais – dans les faits – le peuple est aux Politiques ce que les enfants sont aux parents. Qui a jamais eu le courage politique de dire non au" toujours plus "induit par les promesses électorales..?. comme les parents dignes de ce nom peuvent être amenés à dire non au" toujours plus "de télé .. toujours plus d’argent de poche..toujours plus de sorties ,etc.. des enfants !
On pourrait égrener, telle une noire litanie , tous les innombrables scandales d’Etat ( de toutes sortes) dont nous avons été accablés par la classe politique et dont l’ardoise nous poursuit , nous et nos enfants.
Beaucoup de Français n’accepteront jamais de " responsabilité partagée". Ce serait quand même un peu facile de dédouaner ainsi la classe politique en invoquant la Démocratie marquée – on le sait – au coin du mythe de la souveraineté du peuple..
Elle doit commencer par faire son examen de conscience et admettre que la situation actuelle de la dette du Pays est le résultat de sa mauvaise gouvernance… puisqu’elle a toujours eu, seule, le Pouvoir de
décider, seule, les dépenses. Elle doit ensuite se réformer… mais là, il ne faut pas trop rêver, car en Démocratie, " la politique n’est-elle pas – selon le mot de Louis Latzarus- l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne" ?
Que vienne le TEMPS DES SAGES !
Le problème de la gestion de la dette est un sujet couramment abordé lors des déclarations d’intentions de nos chers politiques. Chacun y va de ses propositions pour y remédier. Nous avons tous conscience de l’urgence de la situation mais dès qu’il s’agit de mettre en oeuvre les moyens pour y remédier, chacun s’accroche à ses sacro-saints privilèges les considérant alors comme des droits acquis. Je ne blame personne ou plutôt tout le monde. Les politiques en premier.
– Construire un budget déficitaire en se basant sur une croissance hypothétique n’est pas de nature à se remettre en cause. D’autant que nous, les Français, nous ne sommes pas avares de remontrances vis à vis de nos partenaires européens alors que nous avons bien du mal à respecter les critères de convergence de Maastrich (non, non, nous ne serons pas 3% de déficit mais à 2,95% – Quelle Clairvoyance !!!).
Droite-Gauche : Meme combat !
En son temps, j’avais été scandalisé par la gestion d’un soit-disant surplus de budget alors que Monsieur Strauss-Kahn était Ministre du Budget sous le Gouvernement Jospin. La croissance étant au rendez-vous et dans des proportions que l’on vait pas prévu, La question fut de savoir quoi faire de ce "Pactole". Les lobbies de l’Education Nationale sont alors montés au créneau pour réclamer un peu plus de moyens…. Ce qui fut fait !!!
Moi, petit Français de la France d’en bas, je pensais naïvement qu’on aurait pu un peu rembourser même si ce n’était un goutte d’eau…
Les politiques sont soumis à la Vox Populi. Aucun ne souhaite pas se mettre à dos l’opinion et n’ose en conséquence mettre en place des réformes certes impopulaires mais nécessaires.
Je crois à l’intelligence des Français. Il faudrait simplement poser le problème clairement et l’expliquer au plus grand nombre avec PEDAGOGIE et COURAGE.
Je crois que la force de la Démocratie est en jeu.
Auprès de notre Créditeur, La maison France est bien côtée (AAA) car elle présente de bonnes granties mais qu’adviendrait-il si nous passions à une cotation inférieure ? Je crois que l’image de la France donneuse de leçons en pâtirait.
Tout est dit.
Il y a dette.
Comblons là tous ensemble!
Allons-y! Tous ensemble! Serrez vous la ceinture!!!
L’exemple viendra-t-il d’en haut? Merci "Pandore".
Intéressant le micro-trottoir de france inter ce matin qui présente la situation de cette jeune fonctionnaire parisienne (1200 € / mois) qui dort dans sa voiture, prend ses douches Gare de Lyon et scolarise sa fille en province chez ses parents… Et pourtant, elle appartient à la catégorie des nantis! Que faire? La licencier elle ou un autre ou ne pas réembaucher après retraite pour diminuer les effectifs?
Intéressant aussi l’interview de Patrick PELLOUX médecin urgentiste qui nous décrit un hôpital défaillant. Sachez le, l’état serre la vis aux services publics.
Le système libéral anglais nous propose en avant première ses solutions pour lutter contre la crise des retraites. ça finira mal.
Tazz,
ca finira mal ?
a l’anglaise ? vous voulez dire avec 5 % de chomeurs au lieu de 10 % ???
La seule solution : un plan d’action en quatre points;
1. Dire les choses telles qu’elles sont, vérifiables par tous, sans entourloupe ( ça changera des pratiques actuelles, cf les stats sur le chômage ou la Sécu)
2. Proposer un plan d’action qui demande un efort à tous les acteurs concernés, quelque soir le lieu, l’âge, la condition, en commençant par les plus favorisés, et que l’effort demandé soit de nature à créer de la valeur pour tous,
3. Apporter assistance aux plus faibles en échange d’une contribution à la collectivité,
4. Inverser la dynamique de l’assistance vers la dynamique de la contribution.
Se rappeler que la richesse est la conséquence d’un état d’esprit.
Mais ça suppose un tout autre esprit politique.
Il est temps de "jeter" les opportunistes qui pensent qu’à une chose : servir, c’est d’abord se servir…
Il est peut être nécessaire de se souvenir, que quand Mitterrand est arrivé, la dette était d’environ une centaine de milliards.
Nous en sommes à 1100 et avec les 900 des retraites des fonctionnaires, cela fait 2000.
Ils ne sont pas arrivés tout seuls !
Mais on à eu l’immense honneur de subir Mitterrand et ses compères pendant 14 ans, et comme ce n’était pas suffisant, il a fallu remettre ça avec Jospin pendant cinq ans.
D’ailleurs, le récent congrès des socialistes nous montre, si c’était nécessaire, qu’ils seraient prêts à remettre ça, avec les mêmes inepties, sinon pire.
Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.
Pour faire ce genre de gestion, il n’est pas nécessaire d’avoir fait polytechnique.
Mais, compte tenu de leur profil sociologique, il faut dire que chez eux, beaucoup en vivent très bien de la dette. C’est normal, c’est les autres qui paient !
Mais malheureusement, la droite n’est pas en reste, dans les courtes périodes ou elle à été amené à intervenir, elle n’a pas osé (ou pu ?) faire les reformes de l’état qui s’imposent.
Résultat, elle n’a rien fait d’autre que perpétuer ce système. Et comme rien ne change, on continue de s’enfoncer.
Jusqu’à quand ?
Cher Monsieur Lambert,
Avez-vous noté la bonne nouvelle de ce jour, avec la contribution d’Orange, SFR et Bougues à la résorption de la dette publique ?
Il n’y a plus qu’à s’occuper de nos FAI, maintenant …
Le constat est quelque soit le sujet malheureusement très clair la France est dans une bulle d’irréalisme et de non solidarité. Mélange détonnant qui alimente son expansion.
Balayons les questions stériles : A qui la faute et qui va payer ? Dans les deux cas la réponse est TOUS. N’affinons pas la réponse, nous perdons du temps et la bulle continue d’augmenter !
La vraie question est comment réagir. L’Histoire de France nous montre que dans des situations de crises comparables, des évolutions brutales et peu démocratiques avaient "solutionner" les problèmes.
Le dialogue, la pédagogie sont alors indispensables pour ouvrir les yeux d’une grande majorité. Poser et partager le problème sont les deux premières actions pour que de vraies solutions soient envisageables.
La première partie devrait être apolitique. Tous ensembles nos Elus nous doivent ces explications et nous nous devons de les écouter.
Pour les solutions les convictions intimes de chacun s’exprimeront. Le choix démocratique pourra valablement s’exprimer. La prochaine élection présidentielle en est le support idéal.
Force est de constater qu’aujourd’hui nous n’en prenons pas le chemin. Est il trop tard ? Encore une question inutile. Battons nous jusqu’à la dernière seconde.
> PASCONTENT!
> le peuple est aux Politiques ce que les enfants sont aux parents
100% d’accord : on nous dit que "nous avons les dirigeants que nous méritons".
Je ne mérite pas M. Pasqua, M. Mitterand, M. Dassault ou M. Chirac. Nous partageons probablement la même vision. Les politiques à trop promettre et a baffouer la démocratie (Chirac et Pasqua ont évité le mise en examen en se faisant élire) sont devenu inaudible.
A qui la faute ? Au français qui sont peureux ou à la classe politique.
Je dirais à la classe politique mais aussi et surtout au systéme politique qui ne posséde pas/plus de contre pouvoir.
Heureusement qu’Internet est là pour renouveller le débat démocratique.
Quand à Koz, je disais que ce dit M. Lambert sur la dette date, date de longtemps. La plupart des français le savent depuis longtemps que nous n’avons plus d’argent dans les caisse et que M. Chirac continue d’acheter les Mirages de M. Dassault.
Ce qui nous importe c’est : comment fait’on pour sortir de là.
Monsieur le Ministre,
Je crois que personne ne doute plus en France du problème que constitue la dette publique. Cependant, le débat porte actuellement sur son montant et des éclaircissements sur ce point auraient été les bienvenus (je comprends cependant votre devoir de confidentialité).
Par ailleurs, je m’étonne de votre billet alors que votre majorité vient à nouveau de consentir des baisses significatives de l’imposition, sans pour autant avoir diminué le "train de vie de l’Etat". Il est plus urgent de gouverner de façon responsable que d’alerter l’opinion publique.
Le Ministre Pascal Clément, ci-devant Garde des Sceaux, vient de présenter les " excuses de l’institution judiciaire" aprés le naufrage définitivement constaté du dossier dossier criminel dit d’Outreau…
Fera-t-il école ?
Il serait juste et courageux que les chefs des partis politiques qui gouvernent successivement depuis 20 ans, lui emboîtent le pas et présentent ensemble aux Français les "excuses des partis politiques" après cet autre naufrage définiitvement constaté des finances publiques françaises.
Ce serait aussi un moyen de redorer leur blason dans l’opinion publique!
Alairgy ci-dessus, nous fait une relation très intéressante, entre le naufrage de la justice dans l’affaire d’Outreau et le naufrage des comptes publics.
C’est un très bon exemple de la déchéance de notre système et des scandales de la gestion de l’argent des contribuables.
Dans cette affaire, j’y vois au moins quatre scandales :
-1er Scandale : Il est purement judiciaire. C’est le paroxysme de l’incompétence des intervenants dans l’affaire.
-2eme Scandale : Quatre ans d’instruction, qui ont certainement fait travailler des dizaines de personnes sur l’affaire, payées par les contribuables, pour le résultat que l’on connaît.
Sans évoquer les coûts induits en parallèle pour les détentions et les enquêtes.
Je laisse à chacun le soin d’imaginer le montant de la facture.
-3eme Scandale : Devant un tel fiasco, il faut évidemment indemniser les victimes du préjudice subit.
Celles-ci étant nombreuses, le montant en sera très important, et payé bien évidemment par les contribuables.
-4eme Scandale : La justice a fauté. L’état le reconnaît et nomme une commission d’enquête pour inventorier les déficiences du système, qui une fois de plus, va émarger largement sur l’argent du contribuable pour faire le constat de ce qui ne va pas.
La boucle est bouclée, en ayant mis en œuvre (dilapidé) des sommes faramineuses, l’état aura l’impression d’avoir fait son travail et rempli sa mission.
Un entrepreneur qui travaillerait comme ça, serait en dépôt de bilan pour ne pas avoir été à la hauteur de sa tâche, et avec des dettes personnelles pour avoir engagé ses propres biens.
Voilà un ensemble de personnes, payées par les contribuables, qui n’ont pas été à la hauteur de la tâche qui leur est confiée, et c’est les contribuables qui devraient assumer leurs erreurs ?
Dans ce type de cas, je propose que le collectif qui a fauté, indemnise sur ses propres bien le préjudice subit par leurs victimes.
Ce serait un bon début dans une meilleure gestion du bien « public » (du contribuable).
Ce serait mieux que des excuses.
La dette, encore
Hop, la semaine dernière, on apprend, via le Figaro, qui cite un futur rapport pas encore sorti (stratégie de partial disclosure désormais habituelle, mais très énervante) notant que la dette publique réelle serait non de 1.100 Mdsâ¬, mais du…
Une chronique du Monde à ce sujet expose bien mieux que moi ce que j’ai tenté d’exprimer :
http://www.lemonde.fr/web/articl...
"Après 30 années successives de déficits publics" (…) et plus tôt dans le mois, disiez-vous : "C’est la 14ème discussion à laquelle je participe".
A t’on le droit, à ce moment du discours, d’admirer l’artiste, d’applaudir des deux main, en d’ajouter, un brin perfide et rieur "CQFD" ?
La vie est une grande farce, voyez-vous, et nous en sommes les dindons, très certainement, alors il nous faut bien apprendre à rire jaune.