La politique souffre cruellement d’un manque de ministres qui assument la politique qu’ils mènent. Nicolas Sarkozy a offert aux Français ce soir sur France 2 la plus belle leçon qui soit de responsabilité politique. J’imagine qu’il a dû beaucoup irriter car il est allé jusqu’au bout de la sincérité qu’il a, chevillée au coeur. Il a donc choqué inévitablement ceux qui ne partagent pas son avis et les bigots du « politiquement correct ». Pour ma part, je pense qu’il a participé ce soir à un acte de réhabilitation de la politique. Je lui fais confiance pour poursuivre son action et reconstruire l’ordre républicain qui doit précéder la reconstruction d’une société confiance et fraternelle. Excuse-moi Jean-Louis, mais j’ai éteint la télé ensuite, car je ne voulais pas assister au contraire de ce que je venais de voir.
Je ne suis peut-être pas objectif mais son discours sonne faux comme d’habitude !
Il s’intéresse plus à sa carrière politique qu’aux français et je ne vois pas en quoi sa prestation participe à une réhabilitation de la politique… qui en a bien besoin il est vrai!
Je compte sur le clan des "chiraquiens" pour lui savonner la planche début 2007 😉
A part ça je n’ai pas regardé la fin de l’émission (comme vous !) car ces pseudo-émissions politiques n’apportent rien (ex: France Europe Express)
Je préfère lire la presse écrite, en général, et, "Charlie Hebdo" et "Le Canard enchainé", en particulier, que de perdre mon temps…
P.S.1 A ma connaissance, vous êtes le seul élu de l’Orne ayant un blog.
P.S.2 Je compte bien réveiller le socialiste qui sommeille en vous! Il n’est jamais trop tard 😉
N’ayant pas la télé et n’étant pas non plus chez moi de toute les façons à cette heure là, je n’ai pas pu voir l’émission… d’où question… Qui est ce Jean-Louis?
Merci.
A.
NDLR : il s’agissait de Jean-Louis Borloo.
Si Jean Louis se vexe, dîtes lui que c’est la faute de NOOS 😉
Mais pourquoi donc Nicolas Sarkozy insiste-t-il tant pour faire le travail des préfets en allant sur le terrain là où les choses se passent ? Croit-on réellement aider les fonctionnaires de police et les maires en amenant la smala ministérielle là où est l’action, c’est à dire, le besoin ?
Bien entendu, j’ai souvent rêvé de voir, au moins une fois, le "patron" sortir de Paris. Mais il est aussi vrai que je crois que je ne saurais pas faire mon boulot avec un ministre dans un rayon de cinquante mètres.
Un ministre a d’autres moyens de "prouver" l’attention du gouvernement sur un sujet qu’aérer son service de protection rapprochée. Déplacer un ministère hors de Paris serait sans doute un acte d’une immense portée symbolique, et permettrait de montrer en pratique que ce que préconise le ministère (travail en réseau, emploi de l’informatique et des réseaux) s’applique également aux ministères. Mais, plus concrètement, avec les condamnations en cascade consécutives à des enquêtes bâclées qui pleuvent actuellement, il y a une belle occasion de rzelancer un chantier évoquée à tant d’occasions, qui est le suivi carcéral et post-carcéral, la prévention de la récidive, l’accompagnement des délinquants, etc…
Ha oui, me direz-vous, ça, c’est un autre ministère : le ministère dont l’administration dont les effectifs dépendant du nombre de condamnés chargé des mesures visant à réduire le nombre de condamnations : très fort, j’admire. Perben n’a pas eu de difficultés à définir une politique qui conciliait l’intérêt de son administration et le goût du public pour l’action.
Je disais donc, ne vois-je pas là un boulevard pour Nicolas Sarkozy, maintenant que Perben est parti rêver à d’autres ambitions ?
On peut être ferme sans parler populiste. Ce langage n’est pas digne d’un ministre de la République, qu’il exerce son ministère à l’Intérieur ou ailleurs. En revanche, on peut comprendre que le président de l’UMP y recourt avec persistance…
M. Sarkozy du fait de sa double casquette est au contraire très nuisible à la politique car il entretient la confusion des genres : une situation inédite en France sous la Ve si je ne m’abuse !
A La Réunion, hélas, nous ne bénéficions pas de la retransmission -ni en ligne ni en différé – de nombre de ces émissions. Je regrette donc de ne pas avoir entendu Sarkozy dont j’estime le courage et l’engagement politiques (j’entends tant de sottises tous le sjours sur les évènements: édredon es-tu là. confessionaux publics toujours là!)
Quant à Borloo, pour l’instant, il ne faudrait pas le produire, en effet.
Qu’il agisse en silence; je m’inquiète quand même des coûts élevés comme du rapport qualité: prix d’une politique qui s’inscrit dans l’affirmation, contre vents et marées, de l’exception et du modèle sociaux français alors que c’est là l’un des problèmes spécifiques et graves de ce pays.
D’autre part je m’interroge sur le rapport qu’il peut y avoir entre les chiffres qui nous sont donnés pour le chômage et le chiffre de O.7 de croissance pour le 3ème trim(je ne sais que trop les manips; je sais aussi que ces chiffres sont des trompe l’oeil car partie d’une d’une exclusion qui le plus souvent est le fait d’un chômage total ou partiel le plus souvent définitif. Un commissaire au Plan avait osé dire tout haut ce que nombre d’entre nous savions: la vérité des chiffres, hallucinants, de l’exclusion en France, sous ses différentes formes, qui atteignaient 7 millions d epersonnes. 7 millions. Il n’ya pas que les neuroleptiques dont les Français battent les records mondiaux de consommation – gage d’un bonheur national – il y a aussi les mensonges et tricheries politiques
j’étais un fan des débats politiques, mais maintenant j’en suis saturé, et je n’ai pas regardé ce lui ci. de plus je ne supporte pas la façon dont Chabaud mène les débats.Tous ces débats sont de bons exutoire pour ceuux qui pensent qu’ils peuvent changer quelque chose, mais il n’en est rien, du blabla pendant des heures pour rien. Depuis des années des politiques débattent à la télé, et ou en sommes nous aujourd’hui?chienli , popérérisation généralisé des classes moyennes qui deviennent de nouveaux riches imposable sur l’ISF parceque la valeur de résidence principale subit une hausse virtuelle, et en face une droite pétrifiée à l’idée de toucher à cet impôt inique.A droite un ramassi de couille moles, et à gauche un rammassi d’aristocrates arrivistes et démagos. La politique j’en ai ras le bol.
Amicalement à tous et bon courrage
"Je persiste et signe" comme Nicolas : je suis toujours avec lui et le soutiens !
Il a raison de parler VRAI.
Pour ce qui en est du Jean-Louis en question, , le peu que j’ai entendu (car moi aussi j’ai éteint la TV), c’est un langage vulgaire, des mots orduriers qui ne donnent pas un bon exemple de la langue française aux élèves. Le langage des voyous et de la racaille !
Si je ne me trompe, il est avocat de formation ??????
Heureusement, nous, nous avons Bertrand qui sait si bien dire les choses en utilisant un français correct.
Je pense comme vous que Nicolas SARKOSY a tenu un discours vrai sur les réalités des banlieues, et le jeune des cités qui s’en plaignait, imageait bien l’étendue des dégats. Pourtant ce jeune ou plus surement son petit frère, il va falloir lui donner un avenir. Je ne vois qu’une issue, l’instruire sur le sens de la citoyenneté, et lui donner un savoir faire. Mais contrairement à JOSPIN qui trouvait il y a peu que l’Education Nationale était une réussite en France, je crois qu’il est necessaire d’ouvrir des internats pour cette progéniture. En effet, ils ont besoin d’encadrement fort, cela pourrait être budgété avec les allocations et aides diverses que touchent leurs parents. Ils ont besoin d’étre otés de leur milieu géographique et culturel si l’on peut encore appeler ainsi, la solitude qui les habite. Je vous rappelle que pour certains d’entre eux ils sont livrés à eux mêmes dés l’age de huit ans, espère-t-on réellement qu’un enfant à une chance de devenir autre chose qu’une teigne dans de telles conditions? Il faut appeler un chat, un chat, et arreter de faire croire à ces gamins qu’ils ont une quelquonque chance de renverser la societe, par contre ce qui pourrait arriver à ce train, c’est que LE PEN soit élu ! Lui serait capable en six mois, de nous consummer. CHIRAC de son coté, participe à ce risque, le suppresseur du Service Militaire et de la conscription, doit partir, il s’est trompé sur tout ou presque.
Je ne suis pas toujours d’accord avec Nicolas SARKOZY, mais il faut bien reconnaitre que c’est le seul qui a l’énergie pour nous proposer quelque chose de nouveau, alors arrêtons les querelles intestines, pensons à nos enfants, et soutenons le!
Nicolas Sarkozy semble beaucoup plus efficace et sincère lorsqu’il focalise toute son attention sur ses missions de ministre de l’intérieur. J’espère que Dominique de Villepin le reconduira dans ses fonctions de ministre de l’intérieur en 2007.
C’est au pied du mur qu’on voit le maçon. La crise des banlieues est sans doute le résultat d’un faisceau de causes, vraies et fausses, dont l’inventaire prendrait la nuit…Si on met de côté le banditisme qui est une lèpre qui sape l’autorité des familles sur les enfants par l’argent facile et le mythe de la réussite, je crois que nous devons sérieusement nous interroger sur la capacité de l’Education Nationale à éduquer les jeunes dont le milieu familial est " dégradé " par le chômage et la précarité. Sujet tabou de la classe médiatico poltique de culture marxiste, mais si on accepte le parler vrai et qu’on veut apporter le bon remède, nous avons d’abord à porter un diagnostic juste. Il s’en suit l’absence de modèles adaptés ( Zidane en est un mais par trop inaccessible pour une majorité) etl’incapacité de notre modèle social à faire autre chose que de l’assistance. Comment peut-on s’intégrer sans accepter de fonder son estime de soi et son identité sur les valeurs de la société qu’on a choisi de rejoindre. Toutes les personnes que je connaît, issues de l’immigration d’Afrique du Nord ou d’Afrique Noire, qui ont réussi leur intégration l’ont fait en adoptant avant tout le mode de vie qui est le nôtre, tout en gardant quelques particularismes permettant d’assurer le lien avec les générations précédentes.Il y a une double erreur : de la part des candidats à l’immigration qui ne font pas assez pour adopter nos coûtumes et les faire adopter à leurs enfants, et de notre part pour ne pas inciter davantage ces personnes à adopter pour l’essentiel nos modes de vie. Qui n’a pas été frappé que certains de nos quartiers ressemblent davantage à ceux de l’Algérie qu’à d’autres quartiers en France. Un ethnologue a dit cette prase juste : " Lorsqu’on est à côté, si on n’est pas avec, on devient contre ". Quant à Nicolas SARKOZY, il a le mérite d’avoir cassé la langue de bois et du discours qui remplace les actes auxquels Jacques CHIRAC nous a habitué depuis trop longtemps. La décrépitude du modèle français est la conséquence directe de la politique de la Gauche marxiste dont Jacques CHIRAC continue la mise en oeuvre. Dans sa situation, un homme d’Etat digne de ce nom aurait démissionné pour donner à son pays la chance de repartir d’un élan neuf. Lui préfère s’accrochait en espèrant tenir jusqu’à 2007 et profiter des ores de son règne en faisant l’inverse de la politique pour laquelle il a été élu.
Est-ce que Nicolas SARKOZY saura lui ,éviter cette tentation qui tue notre démocratie et provoque le déclin de la France?
Je ne comprend pas comment les politiciens responsables et qui ont sans nul doute beaucoup de courage ne sont pas intervenu plus tot pour mettre fin aux dérapages de délinquants qui sont exhortés à la violence par des meneurs, des chefs de gangs, et des mafieux.
Cela n’aurait pas dégénéré en contagion dans tout la France et aurait sans doute pu permettre à notre belle Normandie de ne pas être atteinte comme cela fut le cas très violemment à Evreux… donc pas loin d’Alençon! Même toute l’Europe a peur avec ce qui se passe chez nous!!!!
Je ne sais pas si Sarko ou un autre c’est la solution, merci donc pour ce blog qui permet d’avoir des avis divers, sincères et argumentés. Cela pourra peut-être me faire une opinion, mais avec tout ce qui se passe, avec toutes les difficultés, avec le manque d’avenir, je ne me sens pas rassuré.
Surtout que je trouve que les politiques ne sont pas très actifs, de même que les médias en Normandie, avec tout ce qui est dit et son contraire à Paris et faubourgs, on ne sait plus trop à quel saint se vouer!
Pour une fois, qu’il y en a un qui a un « parlé vrai », et qui appelle un chat, un chat, cela change le paysage, au point d’émouvoir ceux qui sont installés dans le « consensus mou ».
Cela dérange, au point que des chaînes de télévisions publiques (celles qui sont payées par les contribuables), essaient de décrédibiliser l’action d’un Ministre de l’Intérieur, en utilisant un joueur de foot (je n’ai rien contre eux) comme référence intellectuelle et morale.
A ce stade j’hésite entre deux sentiments : soit exploser de rire, soit me dire « quelle misère ! »
Merci de la précision.
A.
Moi, j’ai regardé jean louis borloo. C’est vrai qu’il n’est pas très convaincant. Ses argumentations aboutissent nulle part. Il est un semeur de vent, comme bernard tapie, dont il avait été l’avocat d’affaires dans les années 80. Avec ses cheveux en bataille, ses costumes fripés, et ses chaussures sans lacet, je l’imagine bien finir sa carrière comme épouvantail dans un champ de maïs 🙂
Les propos de Sarkozy rapportés par la presse me laisse penser qu’il a bien parlé lors de cette émission. Au moins a-t-il pu parler plus longtemps que lors de ses malheureux propos sortis maladroitement de leur contexte par les médias et qui sont monté rapidement en épingle. Les émissions politiques ont déserté la grille des chaînes de télévision, il serait bon qu’elles fassent leur retour.
J’aime bien votre billet du jour monsieur Lambert. Pour autant, j’aimerais lancer ici un coup de gueule.
J’ai l’impression que les policiers en banlieue sont un peu laissés à eux-mêmes. J’ai eu l’impression les jours derniers qu’ils manquaient de moyens. Il me semblait qu’ils affrontaient des excités, presque face à face et je me demandais : mais où sont les canons à eau ? et pourquoi ils n’utilisent pas de filets pour capturer les assaillants ? où sont toutes les armes non létales que l’on pourrait imaginer pour faire face plus facilement à la situation ?
Et puis, aujourd’hui, j’achète le dernier No de Le Point et je lis : "Hier soir, les garçons [les policiers] ont eu des problèmes avec des casques. On a manqué de casques. Les casques sont à dotation collective. Pas individuelle. Et ils sont en nombre insuffisant! J’ai des collègues qui ont manqué de casques hier, c’est embêtant. Aujourd’hui, au jour d’aujourd’hui, ca parait logique qu’un fonctionnaire ait son casque. Je ne vous cache pas que des collègues hier soir dans l’Essonne ont eu des problèmes de désengagement. On a des grenades spécialisées dites ‘de désengagement’ très particulières, elles sont en nombre insuffisant. Et il y a des collègues qui n’ont plus été approvisionnées en grenades et qui ont relancé des cailloux sur les manifestants. Mettez-le. Dites-le pour notre hiérarchie. Et puis dites aussi qu’il s’agit le plus souvent de gosses qui ont entre 10 et 15 ans, le petit frère. Une infime minorité déscolarisée, que font les parents ? Ce qui est désolant, c’est l’impunité! On les attrape, ces incendiaires, et on les reconduit chez eux. C’est désolant! Pour le reste, le collègue, il va pas se mouiller, il va vous réciter le chapitre administratif! Hé! …"
J’espère que les policiers seront mieux traités, équipés à l’avenir. Harry Mulisch écrivait que les éboueurs, les pompiers et les policiers étaient les Saints de la ville, car si l une de ces catégories venait à manquer ou à faire grêve, la ville ne peut plus fonctionner. La ville continue sans problème son activité sans maire, mais pas sans éboueurs, pas sans pompiers ou policiers.
Une autre raison amenant à y réfléchir à deux fois ici, c’est que la situation risque de continuer (les petits frères vont grandir, devenir peut être plus violents, et ils seront aussi remplacés par la génération suivante…) sans traitement de fond !
si le corps social (hors immigration qui de toute façon n’est intégrée -dans le meilleur des cas – à tous les points de vue qu’au bout d’un long chemin) est homogène et il ne peut que l’être, alors le poltitique représente bien ce corps tel qu’il est (âge, maladies…) et donc les "gouvernants" aussi.
En d’autres termes et globalement ce corps est vieux psychiquement et physiquement. Epuisé? La faute à ? aux Instruments de sens qui ont précipité par à coups l’épuisement collectif.
L’emission de jeudi soir a été formidable dans sa premiere partie, silence rare quand le Ministre de l’Intérieur s’exprimait, aucune réplique sérieuse en face n’a été entendue, sauf ce jeune à capuche qui a permis de démontrer la justesse de l’analyse de Nicolas Sarkozy et la pertinence de son action et de celle des forces de l’ordre dont on ne soulignera jamis assez le sens du devoir, du service de l’Etat et la maitrise en de pareilles circonstances.
Il a su raconter avec des mots compris de tous la vie des honnetes gens qui se levent le matin pour aller travailler, découvrent leur voiture brulee, pleurent car ils n’ont pas les moyens d’en achter une autre.
Que les bonnes ames qui le critiquent, que ceux qui trouvent qu’il parle trop et mal, et que tous ceux qui parlent comme lui ou qui l’approuvent, ont tort, nous donnent leurs solutions, leurs avis. Que ceux là nous démontrent ce qu’il faut faire, qu’ils nous démontrent qu’ils vont autant sur le terrains au lieu de rester assis chez eux et donner leurs lecons de morale et de savoir faire.
Ce qui est rassurant, c’est de lire et d’entendre tant de messages d’approbation et de soutien à l’action de Nicolas SARKOZY.
Il se dit que Jacques CHIRAC serait sérieusement diminué, suite à son accident cérébral, et que ce serait la raison de sa non intervention, voire qu’il y aurait un flottement à l’Elysée. Que Nicolas SARKOZY aurait ainsi décidé de maintenir le cap mais de "ménager". M. CHIRAC. Que Mme CHIRAC préparerait une initiative. Est-ce que vous confirmez?
Je n’en sais pas plus que vous, mais je ne crois rien de cette hypothèse. Tout simplement, je pense qu’il est dans la nature du Président de ne rien faire qui puisse heurter l’opinion publique. De ce point de vue, il est très conformisme. En revanche, Je suis absolument sûr que Nicolas Sarkozy a acquis, lui, la conviction absolue qu’il faut rompre avec de nombreuses politiques, et de nombreuses pratiques qui se sont sédimentées depuis 40 ans, c’est pourquoi il a utilisé le mot de "rupture" à partir duquel on l’a diabolisé.
Pour ce qui me concerne, une même conviction m’habite, le ticket démocratique des dirigeants (de gauche ou de droite) ne sera plus valable la prochaine fois en proposant des solutions classiques à des problèmes graves de notre société auxquels aucune réponse efficace n’a été donnée depuis trop longtemps.
Le temps du courage a sonné !
Bonne chance aux courageux, aidons-les !
Et surtout ne donnons aucune chance à tous ceux qui nous proposerons de continuer tranquillement comme avant.
Le général De Gaulle a mis fin à la "polytechinito"cratie. Mettons fin à l’"ENA"rchie!. Donnons "au parlé vrai" toute sa signification. Monsieur Sarko sait parler et nous parler: "voyous, racaille"( c’est encore, à mon sens, un euphémisme), mais je comprends mieux ses propos que ceux qui ont annoncé qu’un € vaut 6,55957FF précisant tout de même que lorsque le troisième chiffre dépasse "5" on doit arrondir au chiffre supérieur….(sic). Merci Chevènement, aujourd’hui j’ai compris que ceux que vous nommiez les "sauvageons" sont des barbares. Sinon comment appeler celui qui ,dans un bus, arrose d’essence les personnes handicapées. Et puis, halte à la" discrimination positive de la répression" j’affirme que les mineurs de 10 à 17 ans méritent également l’emploi de la force, aujourd’hui légitimée par les forces de l’ordre. Il y a des femmes et des enfants, qui dans le monde portent déjà des ceintures d’explosifs!
Que rajouter à tout cela ? Moi aussi j’ai regardé Nicolas Sarkozy et je me suis surpris à applaudir tout seul devant ma télévision ! J’ai eu le courage de regarder jusqu’au bout et même les deux reportages d’ « Envoyé spécial ». Ainsi j’ai pu mieux mesurer le travail qui reste à accomplir à Nicolas Sarkozy. La climatisation devait être forte sur le plateau, et j’ai trouvé que Jean Louis Borloo faisait bien l’éolienne (bien mieux que Thierry breton !).
A chaque poussée de fièvre dans les banlieues, on semble découvrir le problème, passant ainsi à la trappe tout ce qui est fait (et bien fait) dans ces quartiers depuis plusieurs années. On oublie que pour changer ces quartiers, il faut du temps et des moyens considérables. Il faut en plus compter avec les lois et les règlements en tout genre qui empêchent les élus d’agir vite même quand la volonté politique et les moyens sont là. Quel gâchis dans ces quartiers pour tous ceux qui s’y investissent tous les jours, pour tous ceux qui ont choisi d’y rester, d’y développer leur activités professionnelles. Il y a dans ces quartiers une minorité qui ne souhaitent pas que les choses s’améliorent car cela nuirait à leurs activités criminelles. La première des actions est bien de les empêcher de nuire pour rétablir l’ordre républicain. Ensuite il faut réhabiliter la famille, cellule de base de toute société humaine, libre et démocratique. Si la famille ne remplit pas ses obligations, il faut retirer l’autorité parentale aux parents (au moins temporairement) pour protéger leurs propres enfants, et leur offrir un cadre leur donnant toutes les chances de réussir.
Il est vrai que le consensus mou en politique & le blabla de façade a assez duré. Des technocrates sortis du moule de l’ENA et qui apprennent par coeur des discours éculés, cela amuse 5 minutes, mais ce n’est plus crédible. A gauche comme à droite, il faut du parler vrai, et des mesures quantifiables et mesurables sur les belles paroles afin de pouvoir jugé des bilans.
Aidons le courage et aidons aussi les mesures dont on pourra tiré le bilan, cela semble nécéssaire pour "rhéabiliter" la politique et surtout le politique.
Les français, les Normands ne désirent plus entendrent du blabla & se voir distribuer de la poudre aux yeux…..
J’ai aussi vu Sarkozy. J’ai été terrifé de voir qu’il rajoutait de l’huile sur le feu, histoire d’être complaisant pour son électorat. Du moins je l’espère, car si ce n’est pas pour cela, cela veut dire qu’il compte sur la crise pour je ne sait quel projet sécuritaire. Sans parler de la complaisance d’Arlette Chabot!
La discrimination positive est une erreur fondamentale. J’ai étudié en Inde, ou le racisme est sévère entre les différentes castes. Constat sans appel: les brahmanes méprisent encore plus les intouchables, car ils les accusent de prendre leur place, alors que leurs résultats académiques sont moins bons. Trouver un emploi leur est plus difficile, car les recruteurs ont intégré la différence. Au final, au lieu de réconcilier la société, l’état a reconnu la différence perçue entre les hommes… L’enfer est pavé de bonnes intentions…
Pour moi c’est le mérite qui doit être la règle. La solution passe par l’augmentation des bourses au mérite et sur critères sociaux.
J’apprécie aussi le courage politique de N. Sarkozy mais ce qui est épuisant, c’est d’entendre régulièrement mettre en doute qu’il ait des convictions. Il a avoué ses ambitions. Qui n’en a pas ? C’est un homme que tout intéresse. Ses livres sont peut-être moins poétiques que ceux de certains (mais plus clairs !). J.Chirac avait au début l’image d’un fonceur. Beaucoup ont été déçus par , disons pour être positif, sa crainte des conflits. Les événements récents prouvent qu’il n’a rien empêché.
Le temps des énarques formatés est révolu, nous avons besoin de courage, d’ouverture au monde, de parler vrai . Pour répondre à l’un des lecteurs de votre blog
N. Sarkozy a eu raison d’aller sur le terrain, il n’a pas "doublé" les préfets parce qu’en général ils sont très… obéissants (ex. celui de la région de Marseille qui laisse tomber Godin… au fait, Godin ne serait-il pas pour N.S. ? Non, le premier ministre ne laisserait pas faire une chose aussi mesquine sur le dos des populations doublement laborieuses (travail plus trajets à pied !)
Chacun sa parano…
Sarkozy gagne des points dans les sondages. Tant mieux pour lui !
Mais je me demande si son attitude correspond à ce que l’on est en droit d’attendre d’un homme qui est aux responsabilités. Et, de manière plus large, de quelqu’un qui voudrait diriger l’Etat.
Un homme d’Etat doit-il dire ce que la majorité de l’opinion veut entendre, ce qui définit à mon sens la démagogie ? Ou doit-il aller au-delà des facilités de langage pour proposer des solutions ?
Doit-il attiser les haines ? Diriger une France contre une autre ? Ou au contraire chercher les voies d’une réconciliation ?
Lorsque le politique est plus "ressembleur" que "rassembleur", l’Histoire nous apprend qu’on prend le risque alors de susciter, d’un côté, de faux espoirs, et de l’autre d’inutiles frustrations.
La politique des sondages est-elle la meilleure pour la France ?
sebparis.over-blog.com
La dernière réaction date de dix jours, le problème est donc réglé… Le plus déprimant est cette réaction de Sébastien, qui clôt le débat du haut de son piédestal. Il nous explique qu’un homme d’état doit dire le contraire de ce qu’attend la majorité de l’opinion (Il n’a pas dit le peuple, sans dout pense-t-il qu’il s’agisse d’un gros mot!). Pour lui la simplicité de langage est opposée à vérité, quelle drole d’idée! J’ai cotoyé de nombreux chercheurs en sciences dures dans ma jeunesse, et j’ai toujours été trés étonné de la capacité des plus reconnus à s’exprimer simplement sur des problèmes complexes.
Le problème d’une société vieillissante et stratifiée socialement, c’est qu’elle se complet dans l’adoration de ses anciens. La silence de Chirac par exemple, passe dans la tête de beaucoup, pour une forme de sagesse, alors qu’il ne s’agit que d’incapacité.
Que ceux qui aujourd’hui, pensent que le problème posé par les banlieues soit trés complexe voir insoluble, se taisent et écoutent. Non pas la télé, ou le commérage de leur proximité sociale, mais qu’ils fassen-t l’effort d’observer les comportements, qu’ils se frottent à leur congénères. Alors peut-être percevront-ils ce réel désenchantement, cette désespérance qui habite aujourd’hui nos concitoyens. Et qu’ils ne se trompent pas sur ses racines. La France, pays profondément conservateur, a poussé le bouchon trop loin. Si l’on ne veut pas tomber dans nos errements historiques, agissons! Non pas en pensant que ce que l’on va faire va révolutionner la face des choses,mais en ayant à l’esprit que l’action appelle l’action, et qu’une démocratie a le devoir d’y faire participer sa population, et non pas quelques communautés, culturelles ou intellectuelles.
Car rien n’est réglé, et à défaut de penser q’une solution géniale puisse être trouvée rapidement, je crois qu’il y a parmis les réactions de chacun sur ce blog , matière à avancer.
Tampis pour les éternels indécis, que le doute continue de les habiller longtemps à l’image de ce roi qui déambulait nu.