Voilà plusieurs jours que je remarque un décalage de point de vue avec plusieurs de mes interlocuteurs. J’aimerais donc votre avis.
Nous partons tous du principe que le sort que nous réservons à la génération de nos enfants et petits- enfants est indigne ! C’est vrai, puisque nous ne finançons même pas nos dépenses courantes, notamment de santé, nous empruntons pour payer une partie des intérêts de la dette que nous avons accumulée, notre système de retraite n’est stabilisé que jusqu’en 2008, et les dépenses liées au vieillissement sont estimées à 6 % du PIB, à l’horizon 2040, soit le double du déficit admis par les critères du Pacte de stabilité.
Personne ne semble cependant envisager le scénario le plus probable : les générations futures ne paieront pas la facture !
Pourquoi voudrions-nous qu’elles acceptent une baisse de leur propre niveau de vie pour garantir le nôtre ? Alors que pendant toutes nos années de vie active nous aurons collectivement consommé plus de richesses que nous en aurons produit !
En résumé, au discours classique sur nos mauvaises manières à l’endroit des générations futures, substituons celui-suivant plus réaliste et hélas plus probable : les dettes que nous n’aurons pas remboursées, les retraites que nous n’aurons pas provisionnées, les années de dépendances liées à notre vieillissement pour lesquelles nous n’aurons pas suffisamment épargné ne seront payées par personne ! Moyennant quoi, préparons-nous à voir notre niveau de vie s’effondrer dans les dernières années de nos vies. Ce sera la sanction naturelle et méritée de notre incroyable aveuglement depuis 25 ans !
Dieu merci, en 5 ans, il serait possible d’inverser nettement la tendance. C’est affaire de volonté ! Au fait, on commence quand ?
Pour rebondir sur le budget et la réforme annoncée sur l’IR (que devront financer – ou rembourser ? – d’une façon ou d’une autre les générations à venir) :
Après avoir effectué de nombreuses simulations, l’Offfice Français des Conjonctures Economiques (OFCE) juge que la seule réforme de l’impôt sur le revenu, applicable en 2007 sur les revenus 2006, bénéficiera de manière très inégale aux foyers fiscaux. Selon les calculs de l’OFCE, cette réforme permettra de restituer aux Français 3,6 milliards d’euros. Mais sur ce montant, près de 70% iront aux 20% des foyers imposables les plus aisés.
Faux, a aussitôt répliqué le ministre délégué au Budget Jean-François Copé, qui affirme que “70% du coût de la réforme va bien aux personnes qui gagnent entre 10.000 et 40.000 euros par an”.
Le ministre délégué et porte-parole du gouvernement a sans doute raison… l’OFCE aussi… car, en y réfléchissant bien, l’un n’empêche pas l’autre !
Vous commencerez quand cette politique inspirée de l’Elysée sera terminée
… Et quand vous serez de retour au pouvoir après la gauche, en 2012. Comment votre génération qui sera alors en retraite, qui ne produira plus, aura t elle les moyens de ne pas transmettre ses dettes aux générations suivantes ?
Et pour améliorer les dépenses de l’Etat on apprend hier une augmentation des fonctionnaires qui porte l’augmentation annuelle à 1,8% ………….
Mr Lambert,
Votre avis me semble, à titre personnel, tout à fait éclairé. J’observerais cependant qu’une (très improbable) politique coordonnée à l’échelle de la zone euro de transmission de la fortune entre générations permettrait (éventuellement) d’éviter cela. Au pire, une implosion de l’euro est tout à fait envisageable et n’aurait aucune conséquence directe pour ceux qui ne possèdent rien.
Ceci dit, je vois mal les 25-40 ans abandonner leurs propres parents. Par cntre, ceux qui n’ont pas d’enfants devront compter sur la solidarité de la société civile….
La question de la misère ne saurait être dissociée de l’âge. Etre pauvre, mais jeune n’interdit pas de tenter d’émigrer, risquer sa vie, tout tenter et tant pis si on perd la vie alors qu’on ne laisse rien ou presque derrière soi. Par contre, la misère combinée à l’âge avancé résulte en une situation de dépendance absolue.
A mon avis, vu mon expérience professionnelle avec les personnes très endettées, la meilleure des leçons pour éviter que cela recommence est de faire rembourser à ceux qui ont dépensé et emprunté le plus vite possible, sinon, c’est un message inverse que l’on fait passer : emprunter, vivez à crédit, vous pourrez vous mettre en surendettement, et on ne pourra pas vous saisir, ca sera de la faute des banques ! Ca n’est pas en favorisant la faillite personnelle comme l’a fait le plan Borloo que l’on va éduquer les dépensiers ! alors que si vous démontrez par A+B à la personne que les dettes se paient toujours un jour, une fois qu’elles sont remboursées, cette personne a bien plus le sens des réalités !
Puisque que dans notre grande générosité, nous pouvons effacer les dettes de certains pays, pourquoi ne le ferions nous pas pour nous même ?
Commencez tout de suite…
Il n’y a pas pour les générations actuelles de perpectives d’évolutions favorable.
Est ‘il normal de financer des prestations auquelles nous ne pourront jamais prétendre, prestations au contraire décroissante et financement croissant.
curieusement ,vous vous demandez si la génération future voudra bien payer nos dettes??
nous sommes programmés avec un drole d’état d’esprit: premièrement nous leur offrons des dettes, ce qui est déjà fort!! et deuxièmement, nous souhaiterions qu’ils les payent !!drole d’héritage!!
je me demande pourquoi nous faisons des écoles afin de dispenser notre savoir et nos acquis!rendons nous à l’évidence!! reflechissons et impulsons autre chose!!
Au fait….N’etiez vous pas Ministre délégué au budget et à la réforme budgetaire?????
C’est vrai aussi que vous n’avez pas dépensé plus que prévu et c’est déjà un EXPLOIT…
Vous devez savoir que l’immense majorité des dirigeants politiques ne savent pas compter..
Comme dirait Jacques Brel, (dans ces gens là) ils trichent……
La seule façon de commencer…c’est d’être ""aux manettes""
Je suis d’accord sur ce sénario mais je pose deux questions :
1) Ce "NOUS " de majesté comme on disait antérieurement, c’est qui ?
Qui a informé ,depuis les premiers déficits budgétaires ,les citoyens des conséquences financières ?
Vous allez me dire que les citoyens votent !!!!!! c’est éxact mais qu’en est-il fait de leur souhaits :UNE SAUTE D’HUMEUR!!!!!
2) En dépit du respect que je vous porte , qu’elle va être votre position lorsque le BUDGET va se trouver devant le Sénat ?
J’attends depuis trop longtemps l’Homme Politique qui osera dire : Assez de dépenses!
Arrétons les bricolages sur les impots , c’est sur le Budget qu’il faut agir .
Quelle Famille, Quelle socièté privée peut vivre en permanence avec 25 % de plus de dépenses que de recettes!!!!!
Et pour accroitre ces dépenses que font les Politiques ?
Retraites de la fonction publique, d’Edf…..adossement aux retraites du Privé sans réaménagement des conditions de retraite de leurs salariès!!!
Vous apprécié , moi pas du tout d’autant plus que cette négociation fut parait-il exemplaire , pour qui SVP?
SMC. un gouffre à caractère mafieux, relevant du laxisme des gouvernements succéssifs et qui loin d’être terminé vient de voir le dernier épisode se solder par une intervention financière de l’Etat,c’est à dire nous les contribuables.Malheureusement ce chapitre n’est pas clos nous aurons l’occasion d’en parler hélas.
Quand parlera-t-on du possible et non du souhaitable ?
Cordialement
Je n’ai plus qu’à mourir jeune.
"Il faut réduire le train de vie de l’État, les dépenses publiques doivent être maîtrisées, etc…Toujours le même discours de la droite libérale, discours que l’on applique allègrement à « la France d’en bas » avec les suppressions de postes dans la fonction publique, le rognage des budgets, la fermeture de classes et de bureaux de poste, vous pouvez compléter la liste à l’avenant."
Ce discours a été maintes fois entendu.. mais qu’en est-il?
Je ne vois pas pourquoi en effet les générations futures, nos générations futures devraient payer le prix de nos carences, de nos incompétences et de nos irresponsabilités….
Plutôt continuer alors cette fuite en avant? Quitte à ensuite déposer le bilan? (il y aura peut-être des entreprises ou des Etats, bienveillants ou pas trop dégoûtés, pour nous reprendre pour un euro symbolique?)
Je ne vois pas pourquoi en effet les générations futures, nos générations futures devraient payer le prix de nos carences, de nos incompétences et de nos irresponsabilités….
Plutôt continuer alors cette fuite en avant? Quitte à ensuite déposer le bilan? (il y aura peut-être des entreprises ou des Etats, bienveillants ou pas trop dégoûtés, pour nous reprendre pour un euro symbolique?)
Les chiffres en effet sont là : "Le cap des 1 000 milliards d’euros de dette publique a été franchi en 2004, chaque Français étant aujourd’hui redevable d’un montant de 17 000 euros. La charge des intérêts de la dette absorbe aujourd’hui 14,6 % des recettes fiscales nettes de l’Etat et représente 39,8 milliards d’euros de dépenses au moment où notre pays connaît un déficit de l’ordre de 45 milliards d’euros."
La France par son "NON" au TCE, par le non-respect de ses engagements européens en matière de déficits n’apparaît plus crédible ou sérieuse.
De plus si en Allemagne, le non-respect s’explique (la réunification), elle ne peut se justifier en France (on ne réunifie rien, même pas notre région, ni on ne réunifie les niveaux de collectivités inutiles…).
Ce n’est donc pas la Turquie qu’il faut intégrer dans l’Europe, mais c’est la France!!!
Quelle politique économique demain : des pôles de compétitivité, d’excellence rurale ; effet d’annonces suranées & sans consultation exhaustive !!! Poudre aux Yeux!!! La bonne blague !!! L’attractivité? mais on la dilapide, en dilapidant les efforts effectués à droite et à gauche!!!
Certes certains investissements sont utiles, logiques : Rouen-Alençon, désensablement de la Baie, contournement Rouen-Est, les pôles d’échanges électroniques à Alençon, à Rouen. Mais à côté de cela que de lourdeurs, que de beaux discours….(chaque homme politique évoluant dans sa propre vision du monde, dans son propre discours, dans sa propre démagogie finalement….) !
Essayez donc d’essayer de mener un projet anglo-normand… il devra nécessairement passer par la mainmise d’énarques (la France se limitant pour eux au périphérique parisien) en mal d’existence et de panache!!
Quelle politique sociale demain : les marges de manœuvre sont faibles, alors comment assister, et surtout comment pratiquer la justice sociale pour les plus faibles alors que ceux qui sont les plus armés produisent et sont en compétitivité assumée… leur seul blocage étant une administration tatillonne, et qui aime traîner les choses et aime la paperasse…
"Le recours systématique à l’emprunt par l’Etat et par les collectivités territoriales ne devrait être autorisé que pour le financement des investissements, lesquels devraient eux-mêmes répondre à des objectifs de développement durable, de politiques de recherche, d’innovation d’équipements…" : Mais qu’en-est-il aujourd’hui puisque l’Etat ne fait que répondre à des attentes suscitées par l’émotion et par le "marketing" médiatique… Tout étant affaire de rassurer l’opinion, de toujours se montrer indispensable et de le préparer à "bien voter"… ("volonté, intelligence, énergie" dit Mr Villepin.. c’est bien biau!.. mais ça ne dit pas où l’on va!)
Les attentes de nos concitoyens sont (d’après sondages) : la défense de leur emploi, la protection sociale, la préservation du pouvoir d’achat, la baisse du poids de l’Etat…
Mais les réalités sont là!!! : les autres pays ne nous attendent pas, la comparaison du prix de revient du coût du travail avec l’Europe de l’Est ou la Chine et l’Inde est abyssal.. surtout que tous les secteurs sont touchés puisque ces pays aussi utilisent les nouvelles technologies… Comparez nos universités et les leurs…. Combien je vois de bac+5, +7, +8 en France, qui sont sur des voies de garage, car leur diplôme est inapte au marché du travail, l’université ne prépare pas aux joies de la réalité du travail!!! y’a-t-il des secteurs à l’abri en France, NON, aucun!
Alors la croissance, on va l’attendre d’où, du ciel? de la manne charitable de l’Etat?
Rechercher les synergies et les niches d’emplois ne se fait pas du jour au lendemain… La désillusion risque d’être grande et croissante… Ce n’est plus l’Etat-providence en France, c’est l’Etat-dilapideur et l’Etat-profiteur : la machine d’Etat profite seul, se protège, fait des effets d’annonce, essaye de séduire et de plaire, entretien un train de vie surtout pour les étatistes-parisianistes à la limite du tolérable pour beaucoup de Français : c’est un monde clos de privilégiés vivant en vase clos….
Pour ne pas vouloir remettre en cause une crise de régime, structurelle et institutionnelle, on risque non seulement la crise des urnes, mais aussi la crise générationnelle.
Mais comment peut-on croire que les Français voteront en fonction du déficit… ils voudront un discours qui va les rassurer, ou qui va leur désigner des boucs-émissaires faciles.. et surtout ils vont vouloir de belles promesses.. et les politiques vont suivre… 2007 oblige!
Etoile de Normandie,
Yuca de Taillefer
En effet, quand les générations futures devront faire un choix entre payer pour les retraites de leurs anciens et payer pour la santé de leur enfants, le choix sera vite fait. D’un point de vue générationnel, ce ne sera que justice: les générations qui ont vécu au dessus de leur moyens en subiront les conséquences. D’un point de vu social en revanche, ça s’annonce terrible: les plus faibles vont trinquer comme jamais! Beau résultat de l’Etat providence…
Deux remarques supplémentaires:
1. les jeunes qui ne veulent pas payer cette dette scandaleuse ont dèjà un moyen de le faire: quitter la France. Il le font massivement. (300 000 Français à Londres)
2. Même si les générations futures refusent de payer la facture, il n’en reste pas moins que le sort que nous leur réservons est indigne! Car elles vivront dans une France qui aura souffert d’un manque d’investissement pendant de trop longues années. L’état de délabrement de nos universités est à cet égard emblématique.
Puisqu’il est possible d’inverser la tendance en 5 ans, autant commencer tout de suite! Reste à savoir comment dégager archéo-chirac…
Cher monsieur Lambert,
Votre analyse me semble tout à fait informée. N’y aurait-il pas un certain paradoxe à se retrouver avec une population vieillissante et possédant à peu près l’ensemble du patrimoine immobilier et industriel tout en ne laissant à leurs descendants que leurs dettes et le devoir d’aligner leurs conditions d’existence sur celles des pays d’Asie du sud-est ?
Au pire, il serait bien plus aisé de laisser imploser l’euro, bien plus fragile qu’une monnaie nationale.
Je commence chaque jour. J’oblige mes enfants à ne pas gaspiller l’eau à la maison, à comprendre que chaque économie réalisée est source pour eux de richesse. Pour revenir à nos moutons je n’arrive toujours pas à comprendre les opérations de la catarate à 90 ans. Quel cout pour la sécurité sociale. IL serait aussi temps de faire comme certain pays : les cures sont totalement prises en charge par les curistes non pas par mes deniers ni sur les deniers des générations futures. Il faut bien sûr faciliter les retours à l’emploi par n’importe quel moyen car chaque personne qui travail paye des cotisations. Alors messieurs les détracteurs de toutes sortes si vous pouvez faire mieux n’hésitez pas présentez vous aux prochaines élections nous avons toujours besoin de candidats pour former les listes communales.
Bien à toi Alain
"Personne ne semble cependant envisager le scénario le plus probable : les générations futures ne paieront pas la facture !"
Comment faire ?
Et bien, nous en parlons au Forum des Jeunes UMP :
forum.jump-idf.org/
Le président Jacques Chirac a lancé un appel à la «mobilisation» pour l’emploi, en affirmant que «tout doit être mis en oeuvre pour lutter contre le chômage» : depuis 1972, nous devons en être à la 18ème déclaration de ce type par M.Chirac. Je vous propose de préparer un cocktail pour fêter la 20ème.
Ce qui ne nous empêche pas d’être conscients qu’il se refuse toujours – après 33 ans d’échec patent – d’envisager autre chose que le traitement social du chômage à la charge du contribuable, en laissant dériver le coût de fonctionnement de l’Etat, et en scrutant l’horizon pour y voir le retour de la croissance.
Qu’en pensez-vous?
Un électeur de la majorité qui en a vraiment marre d’être pris pour un c…
Noos a rétabli les images chez le sénateur Lambert. Il est en train de regarder un match de foot pendant que nous parlons de la dette. 🙂
Monsieur le Sénateur,
Je suis d’accord avec vous sur l’idée qu’il faut mieux gérer nos dépenses afin de ne pas amputer les marges de manoeuvre des générations futures. Il n’y a rien de plus stérile comme dépenses que celle qui sont liées au paiement des intérêts de la dette accumulée au fil des années. J’observe que ces intérêts absorbent chaque année entre 40 et 50 Milliards d’Euros si je ne m’abuse, au gré des "crus" budgétaires. C’est effarant ! Je crois que tous les citoyens et tous les hommes politiques de droite ou de gauche seront d’accord avec ce constat.
A ce propos, une lecture rapide du Projet de Loi de Finance 2006, exercice ardu mais nécessaire pour ne pas se contenter de l’information journalistique, me fait remarquer que la charge nette de la dette projetée pour 2005 (39 milliards d’euro) est supérieure au budget de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (20 milliards) et à la Sécurité (15 milliard) réunis !!! Plus frappant, on peut voir que l’Etat consacre un montant deux fois plus important à la charge de la dette qu’aux dépenses d’investissement (18 milliards). Ce qui augure mal de l’état des infrastructures que nous transmettrons aux générations futures.
Enfin, le parallèle entre la charge de la dette et le déficit budgétaire prévu en 2006 (47 milliards selon le gouvernement, plus vraisemblablement 50 milliards) est également édifiant !
Cherchez le problème …
AK.
Toute situation financière difficile présente bien sûr de nombreux défis, mais la faillite est rarement la meilleure issue. A moins d’une situation pathologique (type république bananière), répudier la dette publique aurait des coûts encore plus élevés que les économies réalisées sur les règlements. Comme aujourd’hui, les français des générations futures n’auront pas vraiment d’autre choix que de traîner ce boulet cahin-caha ou plutôt, espérons-le, s’en débarrasser de façon intelligente.
Vous évoquiez une excellente histoire belge voici quelques jours : « Le gouvernement belge présente un budget en équilibre pour la septième fois consécutive » (mercredi 12 octobre). C’est là une preuve que le retournement est possible. Mieux encore, la Belgique revient d’une situation bien plus catastrophique que la nôtre puisque l’encours de la dette publique y a frôlé les 140% du PIB voici 10 ou 12 ans ! Et, de surcroît, le rétablissement de l’équilibre budgétaire s’est accompagné d’une meilleure performance économique d’ensemble (la croissance belge a été supérieure à la moyenne des autres pays européens). La tâche de Guy Verhofstadt, le premier ministre belge, était pourtant encore plus ardue qu’elle ne l’est en France car les pouvoirs publics en Belgique sont morcelés à la fois sur le plan géographique (régions) et linguistique (communautés) !
Comme quoi il ne faut pas désespérer. Il nous suffirait de mobiliser les bonnes volontés, le goût de l’effort et le sens civique, le tout sous l’égide d’un leader charismatique et négociateur habile, pour commencer à mettre de l’ordre dans nos finances publiques…
C’est fait avéré ma génération (les moins de trente ans) devra, soit payer, soit renoncer. Comment peut-on croire qu’une génération acceptera de se sacrifier au profit des précédentes quand on regarde la manière dont nous considérons nos personnes âgées. Seule la contrainte obligera à s’occuper des ainés.
Ce qu’on ne dit pas en formulant que le poids de la dette reposera sur les générations futures, c’est qu’en réalité quel pourcentage d’une génération portera réellement le fardeau-dette. Seulement les producteurs de richesse, une partie des travailleurs, queques rentiers ; en somme cela ne représente guère de monde au sein d’une génération.
J’arrête ici mon propos je vais passer pour un affreux défenseur du capital, du profit et crime de lése-majesté des plus riches. En 25 ans de gestion une partie de nos richesses et leurs détenteurs se sont évaporés mais dans un autre quart de siècle, la richesse de la France sera ses pauvres.
Mieux vaut donc être socialiste car comme l’écrivait si bien J.M. Domenach : " Quiconque en france adopte la cause des pauvres et des opprimés peut tout se permettre, y compris de garder dans sa poche l’argent de la quête. "
Pourriez vous expliquer clairement et sans détour en quoi l’actuelle loi de finance recourt à des artifices pour faire croire que l’on va respecter le critère européen des 3% alors que les dépenses de l’Etat continuent d’augmenter ? La presse ne cesse de le dire et de le répéter, mais toujours avec un jargon incompréhensible et jamais assez argumenté pour le grand public. Merci d’avance !
Bonjour,
Vous avez écrit : "préparons-nous à voir notre niveau de vie s’effondrer". Rassurez-vous, j’y suis passé malgré moi, divorce, perte d’emploi : ça fait un peu mal mais on y survit. Le plus dur, c’est la précarité pour couvrir ses besoins de bases au-delà desquels vous ouvez songer à vous épanouir à travers des activités non honéreuses : lecture, randonnées et autres échanges. Alors vous savez, que les mieux lotis aient peur pour leur niveau de vie, je m’amuse à imaginer leurs angoisses, ne me soucit que très modérément. Et ne voyez pas de ressorts liés à une quelconque jalousie à travers mes propos : je pense réellement que le bonheur peut être entraperçu dès lors que je parviens à me mettre à l’abri des soucis du lendemain quant à mes besoins de bases. Pas quant à mes capacités à m’offrir des vacances sous les tropiques !
Notule sur la loi de finance 2006
Cette semaine a commencé l’examen de la loi de finance 2006. La loi de finance représente l’acte majeur de la politique, et l’enjeu principal d’une démocratie. Il s’agit en effet de mesurer le pouvoir d’intervention de l’Etat (et des autres acteurs
Il n’y a pas d’alternative au redressement des finances publiques
La perspective d’une répudiation de la dette publique par les générations futures n’offre pas une alternative crédible au rétablissement d’une situation saine des finances publiques.
Bonjour Monsieur ,
Florence m’a dit que vous aviez à nouveau accepté de nous aider pour notre invitation au musée du Sénat du 28 Janvier.
Merci, bien sincèrement: ce "blog est le moyen que j’ai trouvé pour vous remercier…
A propos: bien, le billet (si vous me permettez): je passe ma vie à répéter cela à mes camarades HEC qui partent en retraite en rangs serrés… (à 57 ans !).
Vos évolutions respectives vous ont éloignés l’un de l’autre. Dommage! Nous partagions certaine préoccupations communes: la présence à valeur ajoutée de Florence, et à présent une héritière (vous gd-père, moi encore père…au même age!): félicitations.
Bien sincèrement,
F. Chabal
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