Le gouvernement doit enfin siffler la fin de la partie.
Sauf à tomber dans la forfaiture, il n’a plus le choix. Son devoir est d’appliquer le droit des entreprises. Rien que le droit. Mais tout le droit. Si la SNCM est en cessation de paiement, son bilan doit être déposé. A défaut, les administrateurs ne risquent-ils pas d’engager leur propre responsabilité ? Y compris sur leurs biens personnels ? C’est cette loi d’airain qui s’applique à tous les entrepreneurs de France. Au nom de quoi l’Etat échapperait-il aux règles qu’il impose sans pitié aux autres.
Enfin, la situation de cette entreprise dégénère en bouffonnerie tragique. Les salariés ont des intérêts légitimes qu’ils ont parfaitement le droit de défendre, mais ils ne sont pas propriétaires de l’entreprise. Elle appartient aux Français, et le premier devoir du gouvernement est de défendre les intérêts des Français, de tous les Français.
Les indépendantistes en viennent à menacer les repreneurs.
Alors, soit le gouvernement impose son plan, soit il en passe par le dépôt de bilan. Tout autre solution serait, il me semble, une véritable humiliation, et une atteinte assez définitive au crédit du gouvernement. A tout le moins si je ne suis pas seul à partager ma propre opinion.
Je crois que l’on se trouve là encore dans une situation d’hypocrisie égoïste. Les salariés de la SNCM assimilent la privatisation de leur société au plan de licenciement annoncé, croyant que le premier est la source du deuxième.
Doit-on leur expliquer que la privatisation de leur entreprise est absolument incontournable, dans la mesure où elle a besoin de fonds propres nouveaux nécessaires à sa survie, et que ces fonds ne peuvent pas, en tout état de cause, être injectés par l’Etat, sous peine de ne pas respecter les normes communautaires en termes de subventions et de participation publique ? Que la SNCM est en sureffectif patent, quand son concurrent direct Corsica Ferries compte, pour une activité similaire en volume, un tiers d’effectifs en moins ?
Dans l’absolu, oui. Les dirigeants de la SNCM, l’Etat actionnaire et les responsables poilitiques et syndicaux devraient expliquer tous ces éléments. Peut-être ainsi ces gens comprendraient-ils.
je crains cependant qu’ils ne le savent déjà. Ou alors, que le syndicat CGT, tout puissant dans le milieu docker et marin, ne saisisse l’occasion du désarroi de ces salariés pour tenter un coup d’éclat, au mépris direct de l’intérêt public. Je soupçonne, même si en tant que spectateur lointain ce n’est qu’un impression, ce syndicat d’entretenir cet amalgame privatisation-précarité-licenciement.
C’est bien regrettable. Et le gouvernement, à force d’attermoiements, ne prend aucune solution ferme ou définitive. Comme vous le dites si bien, la SNCM appartient in fine aux Français, et il est du devoir du gouvernement de faire primer leur intérêt.
1) Oui, qu’on en finisse avec la SNCM. Cela n’a que trop duré. Non au mélange des genres.
2) Oui pour le droit de grève mais non au blocage : nombre de petites entreprises sont en train de mourir !
3 ) Il faudra quelqu’un de courageux à la tête de l’Etat, courageux jusqu’à être impopulaire dans les 1ers temps. La France est-elle prête à reprendre les 39 H ?
4 ) Il faut arrêter d’assister les gens. Les Français doivent se retrousser les manches. J’en entends qui se plaignent de "ne plus pouvoir aller au restaurant" ! Il y a des moments dans la vie où il faut savoir faire des sacrifices, des choix dans son budget. La vie n’est pas forcément aisée à longueur de temps ! Que les Français arrêtent d’attendre tout du gouvernement, qu’ils comptent sur eux et sur leur courage (vertu oubliée).
5) Les socialistes ont eu du temps ; mais même Mitterrand avouait parlant du chômage "on a tout fait" ; il n’avait pas trouvé le remède ! Et aujourd’hui, ils ont l’indécence de se mêler aux manifestants et de façon maladroite et malsaine de jouer sur le mal-être et le mal-vivre de certains.
A propos de la manifestation de mardi, bravo Bertrand pour ta vision du parcours : tu as toujours des formules pertinentes accompagnées de jugements percutants.
Et enfin OUI à votre blog, Monsieur LAMBERT : vous savez que vous êtes lu. Merci pour votre courage : vous êtes le meilleur !
Et bravo pour votre entretien télévisé au Sénat avant "les questions au gouvernement" : toujours fidèle à vous-même.
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Encore et toujours la SNCM, comme vous dites !
samedi 8 octobre 2005, 22h48
Un mouvement clandestin corse menace les futurs repreneurs de la SNCM
AJACCIO (AFP) – Le FLNC dit "du 22 octobre", l’un des deux principaux mouvements indépendantistes clandestins corses, a menacé samedi la "sécurité" des éventuels repreneurs de la SNCM présentés par l’Etat, dans une lettre authentifiée auprès d’une radio insulaire.
"L’Etat français vous a provisoirement entrouvert la porte du capital de l’entreprise, nous vous la refermons définitivement. Votre présence, ainsi que celle de vos associés est indésirable sur notre terre, oubliez votre offre, il en va de votre sécurité", lit-on dans cette lettre dont l’AFP a obtenu une copie. (…)
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La SNCM, à suivre …………..
il est évident qu’il y a faillite de la "gouvernance" à la française; il est évidente qu’il ya crime économique perpétré par les syndicats marseillais et corse.
Cela traduit exactement l’état de pays. Juppé sur son blog pose la question du concept Etat-Nation…
Je lui ai répondu forcément un peu longuement et sans être sur qu’il pubolie car notre ex Haut Fonctionnaire et Haut responsable politique censure volontiers…*
Voici ce que je pense:
Monsieur le Premier Ministre
Immense question
Ouvrir un bloc note en conviant les lecteurs à réagir est un acte public qui, normalement ne devrait pas souffrir de censure. Tel n’est pas le cas. Et je le regrette car derrière l’ivraie des mots il y a souvent du bon grain de sens.
Bon je tente encore ma chance en répondant à votre interrogation, sachant les difficultés de l’exercice ; car plus on cherche à exceller dans la synthèse plus on est sujet à l’évacuation car , n’est-ce pas, il y a des tabous…et le trait est nécessairement plus noir !
Le sujet que vous proposez à notre réflexion est, vous le savez bien, immense et, je le crains, un peu académique..
Essayons de résumer les données :
1. Jean Guitton dans Silence sur l’essentiel (Desclées de Brouwer 1972) proposait de re-dater l’Histoire : avant et après H, H étant évidemment Hiroshima. Je crois cela nécessaire en effet. H marque le saut du « macro » au « nano ». Le temps du micro n’aura duré que 40 ans environ. A l’échelle du temps ? fort peu ! Cette accélération du temps qu’annonçaient philosophes et scientifiques dépasse leurs prévisions !
2. Les Etats Nations sont des créations de la Révolution. Une manière de consolider le centralisme monarchique, colbertiste puis jacobin auquel résistaient tant les régions (cf Sédillot, Le coût de la Révolution Française –Perrin). C’est un concept qui date, donc et qui – nonobstant circonstances et modalités – correspondait à l’avènement d’une classe sociale conjointement avec un nouvel ordre.. industriel et commercial si bien analysé par Marx.
Mais c’est un concept qui s’organisera selon un processus pyramidal qui fera dire, pour la France, que c’était le pays idéal pour l’application de l’organisation industrielle de Taylor . On en voit encore ici et là dans notre paysage des restes bien vivaces (dans ce cadre là , le statut de la fonction publique, voulu et défini par les communistes…) et la création de l’ENA venaient former comme une clef de voûte….dès la fin de la seconde guerre mondiale, après H (cela montre que l’on n’avait rien compris à H et l’URSS le paiera cher). J’en ai parlé ailleurs (après tout , symboliquement, je crois que dans les pays occidentaux, la France est le seul pays qui ait un parti arborant fièrement le nom de parti communiste)
Je n’en dirai pas plus ici car ce serait entrer dans la problématique spécifiquement et dramatiquement française.
3. Le passage au nano ferme cette ère industrielle, macro, étatique…et rend la question
posée inopportune, tput à fait académique. Car c’est un monde radicalement nouveau qui a surgi en 1945.
Evidemment plus les individus ont dépendu du concept
antérieur,périmé plus leur nation doit souffrir. Car ce système pyramidal…bon inutile
d’en dire plus il suffit de lire la France…Et cette fermeture qui remonte à 60 ans est
définitive.
Il y a eu changement d’ère et donc de vocabulaire , de discours, d’actes, d‘acteurs, d’organisation, de gouvernance…L’exemple est, en France, celui de la restructuration des Groupes dans les années 70. J’en ai vécu la première expérience avec le Groupe Unipol qu’un capitaine d’industrie précurseur, Chancel, a entièrement rebâti avec des entreprises séparées par leur objet industriel et de vrais responsables avec pour coordonner le tout une petite holding de 20 personnes ! Le Groupe marseillais qui mourait est devenu très dynamique et a connu un développement considérable…jusqu’en 1981 (hélas). Au passage, le siège de la rue Roux de Brignolles où sévissait le népotisme avait été purgé de ses sureffectifs , doublement coûteux, et vendu. Je prends cette innovation comme particulièrement significative et je la connais bien pour avoir été le très responsable Directeur Financier du Groupe à…33 ans ! (Chancel devait avoir 45 ans)
4. Alors nous voilà obligés de passer de la projection plus ou moins linéaire à la
projection exponentielle et même à la prospective… Voilà Gaston Berger réhabilité !
Un entrepreneur philosophe ; un pragmatique en plein milieu d’un univers politico -administratif idéologique, apeuré, tétanisé et donc prêt à tout casser par défaut, c’est-à-dire par inertie (pon le voit actuellement à Marseille).
5. Et cela commence par oublier un passé MORT, mort avant-hier…voilà le problème et
encore plus mort aujourd’hui !
6. Et cela veut dire quoi ?
• Il y a trop de monde sur la planète et de plus en plus mal réparti (avec tant de conséquences sociales et écologiques) et de moins en moins utilisé et utilisable car impossible à former ; les différentiels de « culture » sont trop immenses. Les actions individuelles ont débordé les systèmes (qui restaient cramponnés à un modèle occidental périmé)t ceux-ci ne savent plus répondre si ce n’est par le gaspillage. Ils n’osent même plus se défendre ! Car, qu’est-ce donc qu’un Etat Nation s’il ne dispose pas de moyens de défense dissuasifs et constamment maintenus au bon niveau d’entraînement et des technologies… ? On a supprimé en France la conscription mais on n’a pas bâti une sorte de garde nationale…Ne parlons même pas du patriotisme et encore moins de la citoyenneté réelle. L’obsolescence du concept est évidente
• Le flux migratoires ne peuvent que se développer avec la bénédiction de chantres humanistes qui cherchaient le vecteur de leur vengeance personnelle et de leurs peurs comme de leur inutilité croissante alors que nous sommes malheureusement placés devant de véritables invasions barbares de la part de ceux que nous avons conquis, projetés et laissés en plan, laissés aux mains de toute sorte de prédateurs, encombrés de nos poisons. Si pour un homme « barbare » il y a ici la mort garantie et là l’espérance de vie. Que fera-t-il ? que ne cessera-t-il de faire ? Mettez vous sa place et allez à Melilla ! Et le pire est que cet homme (sans doute prêt à tuer pour vivre) vient , déborde et prêt à tout…les mains nues ; le nano humain ! Sans le savoir il vient perforer nos actes fondamentaux et en fait des faux ! Mais ces flux sont doubles pays déshérités=>pays dits riches et pays dits riches mais conservateurs =>pays riches et dynamiques. Le problème est que L’Etat Nation est déjà infiltré, qu’il n’a pas été capable de résister, d’interdire, tellement la concentration parisienne paralyse le corps entier. Ils suffit que les uns fassent leur jonction avec les autres et tout s’effondre !
• Tout le monde est partout et nulle part et va là où l’herbe est selon lui meilleure et plus abondante. Evidemment il y a plus de monde en bas qu’en haut et cela pose un gros problème, un problème grossissant comme un futur tsunami prédictible, visible cependant que l’on est immobile dans les pays de destination du solde excédentaire.
• Les médias , en sur et désinformant poussent au gonflement de tsunami humain.
• Et les problèmes que le déséquilibrage démographique et social accroit s’aggravent de l’impossibilité d’intégration de populations primaires en quête de survie, de simple survie. Rien ne peut plus les raisonner. Leur pulsion instinctive les pousse en avant comme ces troupeaux de gnous !
• Et nous pendant ce temps, qui avons contribué à mettre les « troupeaux » en marche…nous discutons du concept d’Etat Nation ! Ubuesque !
• Le Brésil est, en ce sens une préfiguration avec l’avantage que son Sud et son Nord inversés sont dans le même pays et que du Nord au Sud on y parle la même langue et l’on a vécu la même Histoire même si…
• L’individu ne relève plus d’une autorité qui elle répond à un autre ordre mondial, une autre économie, une autre culture. Il est livré à lui-même…et il a peur ! L’individu est informé maintenant par ses contacts internationaux via internet…Il faudrait simplement le rendre responsable et le revitaliser dans son rôle sociétal à la condition que ce soit dans des structures à sa mesure !
• Les concepts philosophiques du 18ème ont échoué en raison de la volonté d’une classe d’accaparer les pouvoirs et privilèges des 2 autres. Sédillot montre bien les dégâts avec le scalpel du naturaliste. Les modèles ainsi nés de violences, qui se sont développés dans la violence ne peuvent que sombrer dans la violence (‘Huxley La paix des profondeurs). C’est d’autant plus évident qu’il y avait des actions évidentes à mener mais que l’on préféré jouir de son pouvoir apparent sans voir ce qui le minait et qui éclate à la face du monde !
• Et ce n’est pas fini ! Les entreprises répondant avec une grande plasticité aux sollicitations technologiques et sociales rendent encore plus vain l’exercice conceptuel. Elles ont eu du mal mais, sauf des éclopés nationaux, elles collent maintenant au mouvement irrépressible de la science et de la technologie et leur propre adaptation agit comme un agent de corrosion d’Etats Nations de plus en plus vides de sens. Et plus les risques locaux, conceptuels, augmenteront plus les entreprises trouveront de nouveaux points de fuite pour échapper à ce qu’elles savent être des combats qui ne peuvent que leur être nuisibles. Elles trouveront toujours les serviteurs indépendants qui (Cf Reich, Dent etc. ) serviront sa survie en même temps que la leur.
• Qui irait défendre aujourd’hui des Etats Nations ? Quand on s’est évertué à en faire des moyens d’extermination humaine ? Quand ils ont systématiquement laminé les hommes car ils ne peuvent échapper à la loi de leur technocratisation centralisée.
Cet argumentaire pourrait être développé mais ces développements sortiraient du genre « blog ».
Pour ma part j’ai toujours pensé que , en retenant la France comme modèle caricatural, il y avait deux niveaux à faire sauter : celui de l’Etat tout puissant, caricature négative de l’Etat monarchique et celui du département qui est son clone local et changer d’échelle par le haut, l’Europe (mais évidemment pas celle-là dont je n’ai jamais voulu et qui a été conçue en gros selon le modèle français donc selon un modèle périmé) , et de responsabilité de proximité par le bas (deux niveaux : régions redimensionnées et groupement de communes avec un système de contrôle citoyen. Alain Peyrefitte avait bien vu la chose dans les années 70. Lire « de la France »). Au fond une Fédération (voire une confédération) , l’ancien état étant provisoirement maintenu pendant la période de transition et n’ayant plus qu’un rôle de Holding locale, purgée de ses hyper-effectifs.
Aujourd’hui la dichotomie éclate au grand jour et laisse pantois ceux qui prétendaient diriger un pays les yeux bandés et les oreilles pleines de cire. Et le passage macro=>micro=>nano s’est fait presque à leur insu ! le compactage du temps, à vrai dire et les technologies rendent à la fois vain votre questionnement et aussi vain la possibilité de réagir raisonnablement. Comment expliquer aux citoyens qu’on leur a menti (ce qu’ils savent) et que la recette est urgemment de .. et de… ? Il y a des inerties sociales, sociétales, humaines !
Le retour aux nations , sans la capacité révolutionnaire que cela implique de la défense des frontières, et avec l’échec garanti que cela pose dans l’univers inter actif qui caractérise le monde et qui va s’accentuant, serait la pire des réactions, des rétroactions !
La manière dont l’Europe a été construite a été un non sens, à tous les points de vue et l’échec annoncé a éclaté avec une violence qui se manifeste comme les ondes sur l’eau, comme un tsunami : on le voit, on l’entend tous les jours.
Comment agir vite et « in extremis » avant le collapsus du tragique chaos refondateur ?
Avoir l’humilité de l’ignorance et de l’incompétence et aussi de l’irresponsabilité : engager tous les citoyens dans une réflexion/décision/action collective grâce justement aux technologies d’où ma proposition d’Etats Généraux des Citoyens , qui sont faciles à organiser et animer :
10/20 sages de réflexion profonde (au sens de l’appel angoissé de Paul VI dans Populorum Progressio…à lire absolument ) élaborent une proposition à partir de 10 ou 15 thèmes sociétaux. De grands éducateurs accompagnent leurs travaux et décryptent leurs propositions pour en faire des sujets de débats nationaux internétisés et médiatisés. Une synthèse est faite du plus simple au plus complexe chaque mois et un vote national réalisé. Il a force constitutionnelle. En un peu plus d’un an un nouveau consensus est établi dont l’exemplarité gagnerait les autres nations et l’Europe qui serait à refonder dans ce contexte !.
Sinon :
Homo Homine Lupus est
La raison du plus fort est toujours la meilleure (et attention à la force du nano, symboliquement de David)
Vae Victis etc…
Et le chaos qui préparera la transformation de force pour aboutir sans doute à une situation proche de Brave New World après un bain de sang et un vaste épouillage de la planète, à l’évidence surpeuplée et mal peuplée (hyper-concentrations) et sous-élevée!
Pour avoir vécu la coopération et son inéluctable et désiré échec (car elle fut souvent une honte) , pour savoir la France très partie au désastre (jusqu’aux abattages de Nanterre dans les années 60 !) je pense qu’il appartient à ma patrie de donner ce coup de talon de ludion et, enfin, de témoigner des valeurs dont elle a toujours prétendu être ses fondations !
Puissè-je être entendu ! Homme de réflexion et d’action je sais que tout est possible…il faut le vouloir et ne pas ergoter mais agir, entreprendre quoi selon la devise de Guillaume d’Orange!
Evidemment ce texte est bien long et trop chargé mais si court en fait et je suis prêt à développer ces points qui ont fondé mon propre agir et m’ont valu (mais j’étais trop neuf sans doute) bien des difficultés. En particulier, j’ai agi en 1992 chez les Jésuites, à Chantilly…à partir d’un texte de séminaire tenu par Gabriel Marc , les enjeux de la décennies 1990 (bulletin épiscopal de janvier 1991) à l’intention des évêques de France qui devaient somnoler ce jour là….
Gabriel Fradet 8 octobre 2005
PS outre ce qui se passe à Ceuta et Melilla, rappelons Mayotte et la Libye entre autres… !
Quel limes pense-t-on défendre par ces alliances défensives que l’essaie vaille que vaille de mettre en place avec des partenaires peu fiables ?
Responsabiliser les hommes donc faire d’eux des entrepreneurs et leur offrir des horizons à construire !
Utopie ? Une question de volonté et de courage, sans plus
A Gabriel Fradet : je mets en ligne par courtoisie, mais je vous supplie de faire plus court ! ces réactions sont très longues et sortent un peu du principe du blog. N’est-ce-pas la raison pour laquelle vous n’avez pas été mis en ligne sur d’autres sites ? Allez un petit effort la prochaine fois !
je suis bien d’accord mais il est de sujets qiui ne peuvent être résumés en 600 caractères! ma référence à des censures n’a rien à voir avec la longueur des contributions!
Les interventions les plus longues sont souvent les moins lues, d’ailleurs…
J-1
Sauf possible imprévu, demain se réunira le conseil d’administration de la SNCM, susceptible de décider du dépôt de bilan de l’entreprise. Ce sera une étape déterminante mais très cert…
Oui, réactions et billets doivent être plus courts ! Selon vous quelle est la bonne longueur pour un billet ?
La bonne longueur pour un billet , Monsieur Lambert ?
Nous devrions prendre modèle sur vous tout simplement !
La SAGESSE en somme ! (Je n’ai pas dit le silence ou le blanc !)
Vos billets sont brefs, c’est bien, en général ils sont suffisants pour résumer l’idée et, comme vous dites, "allumer la mèche".
L’ennui, c’est que le sujet politique emporte souvent les passions, d’où parfois la longueur des réponses…
Je ne vous lancerai pas des fleurs pour le plaisir mais je trouve justement que vous obtenez un assez bon équilibre. Un billet comme celui-ci est d’une longueur plus qu’acceptable. Il pourrait même être un peu plus long. Peut-être même deux fois plus long.
De toutes façons, je pense aussi que cela dépend de la personne qui intervient. On accorde davantage d’attention à l’opinion d’un ancien ministre. Lorsqu’un inconnu (même aussi intelligent et brillant que je le suis, aux yeux de tous et notamment de ma mère) a déjà la présomption de rendre public son avis, il doit avoir l’humilité de reconnaître qu’on ne lui accordera pas 1/4 d’heure de lecture, sauf talent exceptionnel.
Si je me réfère aux statistiques de mon blog, une grande partie des visites ne dure pas plus de 30 secondes. Mon orgueil en prend un coup, mais c’est ainsi. Je pense que c’est notamment dû aux visiteurs qui viennent juste vérifier s’il ya du nouveau.
Si j’exclus celles-là, je pense qu’une autre grande partie ne reste pas plus de 3 minutes. Cela dit, trois minutes, c’est déjà long. Je pourrais donc, grosso modo, tabler sur un billet lisible en 2 minutes.
Cela dit, je suis mal placé pour donner un avis, puisque ma principale difficulté est de faire court. J’ai encore écrit récemment un billet sur "gouverner" dont la longueur a, je pense, dissuadé la majorité de mes visiteurs…
Mais si vous regardez le blog de Pierre Bilger (http://www.blogbilger.com/ ), certains de ses billets sont longs, mais ils sont lus.
C’est assez arbitraire de dire ça mais je pense qu’une quarantaine de vos lignes est une bonne longueur.
Gabriel Fadet : ce n’est pas un blogueur mais un écrivain !
Bonjour,
Tout de même, quel beau cadeau aux fonds de pension américains ! Quand ils auront l’obligation de revendre une partie des parts, ils le feront pour le montant de l’achat de la totalité, le reste sera tout bénéfice.
Pourquoi ne pas vendre aux français ?
Pourquoi américain ? parcque la France ne veut pas de fonds de pensions ! quant à acheter la SNCM, peut-être pouvez-vous suggérer que dans le cahier des charges on oblige à mettre 30 % de flottant ! vous pourrez acheter tout ce que vous voulez. Bon courage !
Dans aucun autre pays d’Europe la SNCM n’aurait été maintenue aussi longtemps en "perfusion" avec un continuel et colossal afflux d’argent public. Il n’y a malheureusement qu’en France que certains syndicats minoritaires sont assez puissants pour faire reculer l’Etat au moindre clignement d’oeil.
A quand enfin le dépôt de bilan ?????
Très intéressant le billet de Monsieur Gabriel FRADET ! Il faut le lire assurément, même s’il est très long.
@Contestataire
Butler, c’est un groupe Français. C’est pas parce que le gars a un nom à consonnance américaine qu’il n’a pas fait polytechnique et n’a pas eu de carrière politique ne France.
Mes deux contributions précédentes ne figurent pas ici ! Censure ?
Web-Blog : il ne peut être mis en ligne que les réactions qui parviennent sur le site. Aucune censure n’est effectuée, alors que certains textes sont franchement d’une longueur totalement excessive.