Nous avons porté, avec Didier Migaud, cette loi organique ensemble sur le fonds baptismaux, elle est le seul texte de finances publiques d’origine parlementaire qui ait été adopté depuis la révolution.
Merci à Didier du déjeuner qu’il a offert à toute l’équipe qui a travaillé à nos côtés pour rendre au Premier Ministre notre rapport sur la mise en oeuvre de notre LOLF. C’était un moment de compagnonnage sincère et particulièrement chaleureux.
Nous donnons ensemble maintenant rendez-vous à tous les amis de la LOLF, au sein du Club que nous avons créé, pour que son entrée en vigueur au 1er janvier prochaine soit réussie.
N’avez-vous vraiement rien d’autre à faire ?
Croyez-vous vraiement que vous avez ètè lu pour cela ?
Nous attendons de vous que vous pesiez de toute votre énergie en faveur d’une intervention des Forces de l’Ordre, voire de l’armée, pour mettre fin aux blocages de Marseille et de la Corse.
Ce n’est plus du Syndicalime mais de la politique à la limite du terrorisme.
Personne ne sera capapable de faire fonctionner la STCM avec 2400 salariés dont 800 à 900 en excès !
Svp : publiez les donnéers de la combine politicienne !
Un seul mot : »bravo ! »
Cool, cool, M. Lefidayle. Pourquoi voudriez-vous m’interdire de faire ce qui me plait à 22h36 (heure du billet) ? laissez donc chacun occuper ses loisirs comme il l’entend, non ? Si le contenu du présent Blog ne vous convient pas, soyez assuré qu’il n’est pas obligatoire, il y en a beaucoup d’autres et tellement meilleurs ! En revanche, je confirme aux plus tolérants que la nouvelle Constitution Budgétaire de la France (LOLF) est une vraie révolution copernicienne qui va changer totalement le fonctionnement des nos administrations. Elle est, pour la 1ère fois dans l’histoire des nos finances publiques, l’œuvre du Parlement unanime et marque donc la volonté de la représentation nationale de moderniser notre Etat. Ce texte, dans sa matière, est l’un des plus modernes du monde. De nombreux pays viennent l’examiner. Il est étudié dans les universités, dans les cours de finances. Les centaines de personnes qui ont participé de près ou de loin à cette belle aventure ont accepté de constituer le Club qui va permettre d’échanger sur les conditions de sa mise en œuvre. C’est une bonne nouvelle et franchement, je ne regrette pas de vous l’avoir à nouveau dit. Puis, c’est tellement plus sérieux que la triste pantalonnade de la SNCM sur laquelle malheureusement le Parlement, pour l’instant, n’a aucune prise. AL.
Les parlementaires rédigent et votent les lois. Certain même, consacrent leur vie et leur talent au bien de la France, de ses habitants et de leurs descendants. Ils ne sont jamais meilleurs que lorsqu’ils gravent dans le marbre les bases d’un Avenir pour notre société.
M. Lambert est l’un de ces hommes qui oeuvrent, minutieusement, assidûment, éthiquement pour l’avenir de la France et de ces enfants quand tant d’autre s’en servent pour exister.
Laissons la galerie s’amuser avec les débris de notre médiocrité et oeuvrons pour qu’un jour soit porté au commandement un homme courageux et de bon sens.
Nous avions un De Gaule, nous n’avons plus que des guignols plus vrais que nature. Nous pourrions en sourire si cette situation ne sacrifiait pas les plus faible, n’anéantissait pas les rêves des plus courageux.
Pauvre France, qu’avons nous fait de toi ? Tant de gâchis, tant de temps perdu et tant d’espoirs déçus…
Le cadre organique des lois de finances est une chose, l’exercice annuel du budget en est une autre. Ne faut-il pas suggérer au Ministre des finances de revoir sa copie cette fois-ci ?
Thierry Breton table sur une croissance de 2,25% du PIB (« entre 2 et 2,5% ») en 2006, titrait une dépêche voici quelques jours. A peine une semaine plus tard, l’INSEE publiait une note de conjoncture donnant une croissance du PIB de 1,5% sur l’ensemble de l’année 2005. La plupart des analystes prévoient une croissance inférieure à 2% l’année prochaine, soit environ 0,5 point de moins que l’hypothèse retenue par Bercy.
Toutes choses égales, la moindre croissance devrait se traduire par un manque à gagner de recettes de l’ordre de 5 milliards d’euros, soit 0,25% du PIB. Le déficit budgétaire en 2006 serait donc au-delà de l’objectif affiché de 2,9% du PIB et sans doute en excès de la limite de 3,0% établie dans le cadre du pacte de stabilité. Sachant que le projet de budget table déjà sur une légère hausse des prélèvements obligatoires (qui devraient atteindre 44% du PIB en 2006), il faudrait trouver de nouvelles économies de dépenses pour environ 5 milliards d’euros.
Le problème le plus fréquent en politique, c’est la »langue de bois », le « langage figé de la propagande politique » (Petit Robert). L’attrait du blog – vous en donnez la preuve tous les jours – est de favoriser la spontanéité et même l’honnêteté. Cela dit, du virtuel au réel, il n’y a qu’un pas…
Un petit mot pour Aloysius qui pose une question très importante. Merci de me donner l’occasion d’expliquer pourquoi je reste généralement muet sur les prévisions de croissance. Selon moi, parmi tous les fondamentaux d’un budget, le plus important, en période de déficits excessifs, est la norme de dépenses. Or, celle-ci a été arrêtée depuis 2002 à « zéro volume », dit plus simplement : en euros constants. Dès lors que cette norme est respectée, (hélas cette année, elle ne l’est pas avec sincérité), l’évolution du déficit ne résulte plus que de l’évolution des recettes. Or celles-ci sont volatiles et souvent difficiles à prévoir. L’accroissement du déficit par moins values fiscales est infiniment moins grave que celui qui résulte du dérapage des dépenses. La France souffre d’un excès de dépenses et non d’une insuffisance de recettes. De sorte que les prévisions sur ce chapitre me laissent de marbre. Elles relèvent du marketing gouvernemental. Il est vrai que le gouvernement s’honorerait à ne pas les surestimer. Mais tout à fait entre nous, et ne le répétez pas, il les exagère souvent pour laisser croire à Bruxelles (qui n’en croit d’ailleurs rien) que l’année à venir sera meilleure que la précédente ! AL.
Les moins-values fiscales peuvent sans doute être ignorées lorsqu’elles sont accidentelles, car elles jouent un rôle stabilisateur. Cependant, l’indifférence quant aux prévisions de recettes est difficilement justifiable : c’est l’un des deux éléments de l’excès des dépenses sur les recettes et donc de l’accroissement du passif de l’État. Avec une dette publique de 66% du PIB et la perspective d’une hausse des taux d’intérêt, la question mérite d’être prise au sérieux !
A Aloysius, vous avez raison, en matière budgétaire il ne faut rien négliger, et encore moins ignorer. Depuis 15 ans, je vois tellement de gens affairés sur la colonne "recettes" que j’ai renoncé à y travailler en priorité. La colonne "dépenses" a été en revanche désertée par tout le monde, sauf par la démagogie qui y règne souverainement. C’est pourquoi, je me suis tant battu en 2002 pour enfin fixer une norme de dépenses et faire en sorte que celle-ci devienne totalement indépendante de la conjoncture. En haut de cycle, les plus values fiscales doivent réduire le déficit, en bas de cycle, on laisse jouer les stabilisateurs. Bref, vous connaissez à l’évidence tout cela mieux que moi. Simplement, je vous redis combien je crois notre Pays malade de sa dépense. Et entre nous, je ne connais pas 5 personnes influentes dans le cercle des décideurs qui soient prêtes à risquer leur job pour inverser la spirale infernale. AL.
On n’a pas encore le sentiment du sénateur Charasse sur la lOLF, alors qu’il a donné celui qui a à propos de segolène Royale et sa candidature à la présidence !