Aujourd’hui, c’était la 1ère séance de questions d’actualités au Sénat après le retour de Jean-Pierre Raffarin. Malheureusement la photo que j’ai discrètement prise dans l’hémicycle n’est pas parfaite, aussi ai-je dû puiser dans ma photothèque pour en trouver une autre de l’époque où j’appartenais à son Gouvernement.
C’est l’occasion pour moi de dire que je conserve de ces deux années d’excellents souvenirs. Je lui suis reconnaissant de m’avoir toujours fait confiance. Et je pense que notre relation a toujours été vraie. Je suis sûr qu’elle le restera. C’est pourquoi je lui ai fait passer un petit mot chaleureux en séance.
Sans doute, dans les jours qui viennent, le roman de la Présidence du Sénat donnera-t-il l’apparence de nous opposer.
Or, pas de précipitation, c’est en 2008 ! Le Président Christian Poncelet n’aura que 80 ans et j’imagine qu’il n’a pas dit son dernier mot Jean-Pierre ! (Foucault bien sûr !)
Merci monsieur le ministre pour ce retour dans cette noble assemblés .Sur cette PHOTO 2 CANDITATS POUR LE FAUTEUIL DE PRESIDENT à VOUS DE TROUVEZ MON FAVORI.
PATRICK (ALENCON)
Certes il faut savoir prendre son temps en toute chose, dans les circonstances où se trouve la FRANCE . IL ne fut pas très rapide……De plus sa métode de résolution des situations : Retraites…. constitue une bonne balgue ou le principe d’Egalité entre les Français a été baoufé une fois de plus <<<<<<<;
<c’était l’occasion révée d’expliquer aux citoyens ce qu’il en était . Ce ne fut pas une réforme ce fut un renforcement des droits acquis.
Que recherchent les hommes politiques passé un certain âge : le plaisir d’être élu ? encore un peu de pouvoir ? encore un peu d’argent ?
On existe en dehors de la politique et il y a des jeunes qui attendent de présenter des idées nouvelles.
Cela ne vous paraît pas dérisoire de rechercher encore un perchoir, encore des honneurs ?
Ministre, député, sénateur, président d’un tas de choses, l’accumulation est inversement proportionnelle à l’efficacité.
Avez-vous réellement l’impression de servir la population ?
Les hommes politiques cherchent d’abord à accomplir le mandat pour lequel ils ont été élus. Ils sont sans doute critiquables. Mais il est un mérite que l’on peut difficilement leur disputer, c’est celui d’avoir fait l’effort d’aller à la rencontre des électeurs et d’avoir été choisis. Il ne me paraît pas dérisoire de souhaiter exercer les fonctions les plus élevées. Bien au contraire. Si vous avez des idées pour améliorer le fonctionnement de la société, c’est votre devoir d’essayer d’accéder aux pouvoirs qui vous permettent d’agir le plus efficacement. Pour ce qui me concerne, oui, j’ai vraiment eu l’impression de servir la population. En ayant été réélu plusieurs fois aux différents mandats que j’ai occupés, j’ai perçu le renouvellement de cette confiance des électeurs comme une approbation de leur part à la politique que je menais. AL.
Certes, mais que faites-vous de tous ceux qui n’ont aucune chance d’accéder au pouvoir et qui ont cependant des idées ?
Pourquoi ils n’accèdent pas au pouvoir ? Trop indépendants pour faire partie d’un parti, pas assez riches pour financer une campagne, pas assez charismatiques pour convaincre, un défaut physique, un nom hors des normes admises, etc.
Je ne vous connais pas et je n’ai aucune raison de douter de l’approbation de vos électeurs à vos idées. Mais, très sincèrement, comment expliquez-vous qu’un Médecin à Nice, ou, dans les vivants, un Gaston Flosse, un Bernard Tapie, un Balkany ou je ne sais quel député socialiste convaincu lui aussi de magouillages, aient été élus ? Leur mérite ? ou plutôt une certaine habitude, un certain confort intellectuel (lui, on le connait), un clientélisme, etc .
C’est cela qui dévalorise la fonction du "politique" alors qu’il devrait représenter dans l’opinion celui ou celle qui a notre confiance, à qui on remet nos clefs de la ville.
Claudius, vous parlez de Balkany. Cet individu a été condamné pour avoir volé ses concitoyens. Après avoir purgé sa peine d’inégibilté et payé son dû, il s’est représenté devant les électeurs qui l’ont réélu. C’est navrant mais ce sont les électeurs qui sont à blamer et pas la démocratie.
Bonjour,
Je découvre ce blog suite à un article paru dans Libération, aujourd’hui. Je connaissais déjà celui de M. Juppé.
Ce qui me frappe dans celui-ci (cela n’a rien à voir avec vos sujets M. Lambert), c’est la virulence avec laquelle les avis opposés aux vôtres, ou à ceux qui postent, sont exprimés. Pourquoi critiquer de manière aussi agressive ? Les propos et les idées passent mieux par la discussion et non par l’agressivité.
Ensuite, je suis originaire du Poitou-Charentes ; le retour de M. Raffarin dans la vie politique ne m’est donc pas indifférent. C’est un homme qui est profondément attaché à sa région et qui, durant toute sa vie, s’est attaché à la défendre de différente manière.
Je trouve donc normal qu’il la représente de nouveau et lui souhaite donc, moi aussi, un excellent retour.
Je ne souhaite pas ajouter à la mise en cause de JPR. Mais je souhaite rebondir sur la réaction de Leeloo.
En retrouvant son fauteuil de sénateur, JPR à t-til encore quelquechose à dire à la france ou ne sera-t-il "que "sénateur de haute vienne ?
Je ne suis pas dans l’intimité de JPR ; je ne peux donc pas dire quels sont ces projets pour la France.
Néanmoins, je ne vois pas pourquoi il n’en auraient pas.
Ceci dit, un sénateur est d’abord là pour représenter sa région et essayez de l’insérer au mieux dans, et pour le bien de, la France.
Laissons-lui au moins le temps de faire ses preuves ; pour moi, la politioque est une affaire de temps, on ne peut pas améliorer les choses du jour au lendemain mais les gens ont tendance à penser que si.