Tu iras jusqu’au bout ! Une majorité de Français sera à tes côtés.
Les Français attendent depuis 25 ans que leurs dirigeants affirment clairement que le travail est une valeur. Et qu’il n’est pas juste que celui qui travaille dur, pour une faible rémunération, ne gagne pas davantage que celui qui vit de revenus d’assistance.
Ils ne croient pas que la générosité sincère consiste à prononcer le mot « social » toutes les deux phrases. Ils savent que l’efficacité réside dans l’économie de marché reposant sur la liberté économique qui crée des richesses et des emplois, meilleur gage du vrai progrès social.
Ils n’acceptent plus que le système public leur prélève plus de 50% du fruit de leur travail pour le seul motif qu’il refuse de se réformer.
Ils sont indignés des gaspillages d’argent public, alimentés par les dirigeants politiques successifs dont la seule idée, pour faire croire à leur efficacité, consiste à annoncer puis engager des dépenses supplémentaires, sans jamais remettre en cause les dépenses inutiles.
Ils s’agacent, dans un monde ouvert, de voir leurs entreprises pénalisées par des tracasseries administratives bureaucratiques, des prélèvements décourageants, et l’absence totale de reconnaissance du mérite de ceux qui prennent le risque entreprendre.
Ils veulent l’égalité. L’égalité des chances ! Pas l’égalité de résultats ! Cet égalitarisme qui bafoue l’équité et compromet la croissance. Ils exigent que chaque enfant qui naît puisse bénéficier des mêmes chances. Et pour tendre vers cet idéal, que le système éducatif sorte de sa paupérisation pour retrouver les valeurs qui ont inspiré les enseignants de la grande époque. Ils aimeraient que les revendications corporatistes portent davantage sur le succès des élèves que sur l’augmentation incessante des moyens sans préoccupation pour les résultats.
Ils ne croient plus à ce vieux logiciel usé qu’on appelle « modèle social » et qui ne sait plus produire que du chômage et de la dette. Ils veulent en faire redémarrer un nouveau qui invente une nouvelle France, celle de la liberté, de la responsabilité individuelle, de la promotion professionnelle et personnelle. Celle du travail, du mérite, de l’effort et de l’ascension sociale pour tous ceux qui veulent se battre et réussir.
Ils veulent rester généreux pour tous ceux qui peinent et qui souffrent. Notre Pays en aura d’autant plus les moyens qu’il n’encouragera plus l’assistance et réduira le nombre d’administrations pléthoriques supposées aider la souffrance humaine et qui « l’administrent » plus qu’elles ne la soulagent.
Enfin, ils attendent que le langage de la politique ne soit plus la langue de bois, la sémantique finement démagogique. Mais l’énoncé d’engagements simples, clairs, responsables, et le choix d’orientations nouvelles, audacieuses, déterminées. Concrètes !
Pour réussir un projet de changement, de rupture, comme celui-là, il faut une personne qui le porte avec courage et obstination. Quoi qu’il lui en coûte.
Tu es prêt, nous le sommes avec toi.
Alain Lambert
Je serais derrière Nicolas avec Alain Lambert comme patron dans L’Orne. Je souhaite que la France n’offre plus le pays des feignants que le travail soit payé selon les heures travaillées. Il faut mettre fin aux 35 heures par l’article 43 de la constitution. Refuser un emploi plus deux fois = plus d’allocation. Il faudrait aussi mettre en place un contrôle des gens du voyages (voir la provenance de leur argent). Car il n’est pas normale que les bureaux d’aide sociale paye les soins à des gens qui semble avoir des revenus suffisants. Bien à toi Alain. Patrick.
Cher Alain Lambert,
Votre message a le mérite d’être aussi limpide que celui de Nicolas Sarkozy.
Les Français attendent des changements depuis 25 ans ! C’est peu de le dire.
Beaucoup se sont usés à les attendre et n’y croient plus depuis longtemps.
Non seulement la puissance publique administre la souffrance humaine plus qu’elle ne la soulage, mais pire, elle la crée par sa pesanteur, comme un boulet accroché à la patte de ceux qui créent de la richesse.
Nicolas Sarkozy veut une rupture avec le passé ? Nombreux sont ceux qui l’attendent.
Mais attention, quand on parle de revenu d’assistance, toutes les situations ne sont pas égales.
Pour illustrer mon propos, il me suffit de prendre mon exemple personnel.
Apres avoir été créateur et chef d’entreprise pendant près de 12 ans, la France, ou une certaine France dirais-je, m’a fait perdre tout ce que j’avais et peut-être plus encore.
Après bien des années difficiles, à me relever de cette situation, je me retrouve aujourd’hui en condition de survie en ASS, avec pour principal handicap, d’être en recherche d’emploi à 53 ans. Je ne savais pas jusque là que cela puisse être un handicap.
Alors dans ces conditions, je ne devrais surtout pas m’encombrer de scrupules, puisque cette situation me permet de récupérer une petite partie de l’argent que la France me doit. C’est-à-dire celui qu’elle m’a fait perdre en tant que chef d’entreprise.
Si je pouvais me permettre d’être cynique, je dirais que dans cette position d’assistance, je reprends d’une main, ce qu’on m’a volé dans l’autre.
Mais personne ne peut se satisfaire de ce genre de situation, et moi, pas d’avantage que les autres.
Alors prenons garde, quand l’UMP parle de revenu de l’assistance, de ne pas faire d’amalgame.
Gérard Fauries