Le 23 août dernier, je lançais sur le présent blog, un concours de vocabulaire sur la croissance. A ma grande honte, je n’avais pas pensé au mot « social ». Pourtant, tout est social en France. Que n’y avais-je pensé !
Soyez gentils, mettez-vous à vos claviers pour proposer d’autres mots encore au gouvernement. Allez-y, c’est gratuit !
mais oui il faut des mots récurrents : les mexicains ( les partis…) de droite ou de gauche ont depuis des décennies dans leurs programmes le mot " révolution" alors " social " c’est vraiment le mini…
et le fameux "j’y ai droit" qui pompe tant dans la caisse de l’Etat et détruit la croissance depuis dix ans !!
Certes, il y a AUSSI … la croissance sociale…ou le miroir aux alouettes-électeurs des "commerçants en politique" Il existe une autre espèce de croissance qui est devenue depuis 1946, alors simple grain de beauté, une vilaine ex-croissance sur le visage de Marianne : il s’agit de la CROISSANCE SYNDICALE . Il n’est pas dans ma pensée de rejetter en bloc le mouvement syndical dont on sait le rôle éminent qu’il a joué dans l’amélioration du sort des ouvriers et des travailleurs en général au cours de notre Histoire. Mais comme dans toute institution humaine, installée dans le temps et protégée par un corpus de régles à son avantage ,où l’égoïsme individuel, la paresse, l’intérêt particulier, les avantages divers et variés qui sont octroyés finissent par avoir raison de l’idéal du départ, le mouvement syndical a crû aussi pour lui-même dans le temps même où décroissait le nombre des Français syndiqués et dont le pourcentage est inférieur à 10%. On dit ( réglementairement ) de certains syndicats qu’ils sont "représentatifs" ( appellation d’origine plus du tout contrôlée !). Mais de quelle réalité d’adhérents sont-ils représentatifs ?
Certains en France font de la politque pour leur plus grand profit personnel, d’autres font du syndicalisme pour leur seul profit . Les Français seraient sans aucun doute " ravis" de connaître avec précision le nombre exact des syndicalistes de métier, c’est à dire de ceux qui travaillent en réalité trés peu pour gagner leur vie, mais qui grâce à leur sacro-saint statut aux allures d’enflure, sont devenus de véritables parasites agrippés au corps social dont ils sucent avec délices la substantifique moëlle… financière .
A côté des" commerçants en politique", ils constituent ( avec eux ) un redoutable obstacle à la Renaissance de la France. Il suffit de les entendre pérorer, ces temps-ci, dans les médias, prêts à attiser le feu de la discorde civile pour survivre :" Pas touche à mon Code du travail.. Peu me chaut qu’il soit devenu un empêchement au redressement et à la modernisation de l’économie française dans le concert des Nations…sinon c’est la grêve, la manif partout.. le blocage des entreprises " etc…
Le Club "Courage et et Convictions", me semble-t-il, ferait oeuvre utile auprés de nos concitoyens en publiant un document en deux parties, par exemple :
1/ Le syndicalisme de nos jours en France :, son histoire ( résumée ) depuis 1946; son omniprésence chiffrée; ses sources de financement;ses liaisons avec les partis politiques; la réalité du nombre de citoyens syndiqués.
2/ Quelle réforme lui appliquer au nom du Bien commun dans l’optique d’une refondation de l’économie française pour permettre au Pays de survivre face à la nouvelle donne des relations internationales.
Merci à Alain LAMBERT de donner son avis sur le sujet que je viens d’évoquer.
A propos du dialogue social :
Voici la réponse donnée par Nicolas Sarkozy lors de la Convention Economique de mercredi dernier :
Au nombre des recettes qu’il faut réinventer, je souhaite que l’UMP ne craigne pas d’évoquer la question du dialogue social. Dans tous les discours, dans tous les débats, on entend dire : « Telle idée serait très intéressante. Mais en France, en raison de la faiblesse du dialogue social, ce n’est pas possible ». Eh bien alors, changeons le dialogue social ! Reconnaissons que nos syndicats sont trop petits, trop émiettés, que le taux de syndicalisation est trop faible, et tirons en les conséquences, en commençant par donner la liberté de présentation aux élections syndicales dès le premier tour.
Voir le site de l’UMP :
http://www.u-m-p.org/site/GrandD...