Les conservateurs, conformistes, et autres traditionalistes de tout poil vont s’engouffrer dans la brèche du résultat des élections allemandes pour laisser croire que les Allemands – sous-entendu comme les Français demain – seraient rétifs aux réformes et surtout, qu’il vaut bien mieux, ne jamais les engager !
Ce sera une imposture !
La vérité est que les Allemands ont voté à plus de 80% pour les réformes puisque Schröder comme Angela Merkel rivalisaient sur cette thématique de l’urgence et de la nécessité des réformes de structures.
En revanche, dans les pays désenchantés de la politique, arc-boutés sur de vieux clivages partisans sans rapport avec la réalité d’aujourd’hui, le choix des électeurs n’offre plus de majorité claire et forte. Il faut dire qu’ils sont bien mal récompensés. Quand ils le font, comme en France en 2002, personne ne voit venir les réformes annoncées avant les élections !
Puis disons-le aussi franchement : les projets réformateurs doivent être portés par des personnes charismatiques capables de transcender les clivages traditionnels, de réunir une large majorité sur des objectifs ambitieux, pluri générationnels, de fortifier la fierté des peuples, le faire regarder vers les sommets, de leur éviter les vertiges de l’abîme.
Comme disait le Général de Gaulle : « Sur la pente que gravit la France (c’est vrai aussi pour l’Allemagne), ma mission est toujours de la guider vers le haut, tandis que toutes les voix d’en bas l’appellent sans cesse à redescendre. Je n’ai à lui montrer d’autre but que la cime, d’autre route que celle de l’effort ».
Allez, les réformateurs, courage, n’ayons pas peur ! Seule la force de nos convictions et notre ardeur à les défendre sortiront notre Pays et l’Europe de l’impasse. Continuons, voire, redoublons d’efforts !
Bravo pour cette foi et cette persévérence dans la réforme ! C’est courageux, car je suis convaincu que l’homme politique qui aurait le culot de faire sa campagne électorale sur le thème suivant : je m’engage à ne rien faire, à ne pas toucher à vos habitudes (bonnes ou mauvaises), à ne rien construire (ni autoroute, ni EPR…) etc. aurait une chance raisonable d’être élu ! Pour ma part, la première (et peut-être la seule) réforme à faire serait de réduire la dépense publique et d’arréter d’endetter notre pays : cela commence par arréter de distribuer de l’argent (qu’on a pas) chaque fois qu’ily a un problème : prix du pétrole… On devrait interdire les conférences de presse au premier ministre !
Réforme! Réforme! Réforme! Voilà le sésame universel. Les réformes libérales prônées par monsieur Lambert, l’homme qui démissionne de ses mandats conférés par le suffrage universel plus vite que son ombre, ne sont rien d’autre que la contre-réforme capitaliste, c’est-à-dire un mouvement réactionnaire.
M. Carel visiblement n’aime guère Alain Lambert. Il sait maintenant qu’il n’est pas censuré et qu’ici on aime la liberté ! Sincèrement.
Continue Alain ! Et dis à tes camarades de jeu du gouvernement , que si on a réussi à Alençon avec tes méthodes ils doivent faire la même chose pour l’état . Cela nécessite un peu de courage , mais les français sont à même de comprendre les réformes indispensables , même si elles sont un peu douloureuses au départ .
existe-t-il une étude socilogique des troupes progressistes libérales? Sont-ils issus du monde des ouvriers et employés?
Quant à la réforme du fonctionnement de l’état, il me semble que ceux qui sont touchés par divers imprévus se retournent bien vite vers lui et aspirent à son intervention… Exemple: monde agricole viticole.
Votent-ils "libéral"? sans doute… assument-ils l’évolution de la consommation de leur production?
Au lieu de polémiquer je suggère la lecture d’une position à mon avis intéressante d’un député du TARN ( spécialiste es ? ) parue ces jours ci dans Libération.Ce n’est pas le meme sujet mais cet article alimente la réflexion et peut etre des décisions à venir…