Plutôt que le retour des EMPLOIS JEUNES, à tout prendre, il faudrait mieux inventer des EMPLOIS SENIORS !
Certes notre Pays connaît l’un des taux de chômage les plus élevés au regard des taux d’activité et d’emploi des jeunes et des seniors. Mais, l’annonce de 45.000 emplois dans l’Education Nationale signe l’échec des contrats pour les jeunes inventés par le gouvernement Jospin en 1997 dans la sphère publique. Elle démontre que la sortie de ces emplois est impossible. Un emploi aidé débouche sur … un emploi aidé, et le jeune reste sans avenir. D’où la nécessité d’orienter les jeunes vers des formations en alternance avec des contrats aidés DANS L’ENTREPRISE, et non dans le secteur non marchand.
En revanche, la généralisation du maintien en emploi des plus de 55 ans nécessite une action déterminée. Si des activités d’intérêt général peuvent accueillir ceux qui ne trouvent plus leur place dans le secteur marchant, autant leur réserver. A l’issue du contrat, la question de leur offrir un avenir professionnel ne se posera plus, puisqu’ils auront atteint l’âge de la retraite.
Si la France s’obstine dans le traitement social du chômage, par la voie des emplois aidés, qu’elle cesse de créer des EMPLOIS JEUNES et passe aux EMPLOIS SENIORS. Ce sera moins contraire à l’intérêt bien compris de notre économie et des personnes concernées.
oui,d’accord Monsieur le Ministre, encore que des emplois-jeunes style TUC ou CES dans nos communes étaient un moyen efficace de sélectionner ceux qui voulaient vraiment s’investir dans la collectivité publique et a contrario de laisser repartir au terme du contrat ceux qui étaient seulement venus chercher une rémunération sans beaucoup de contrepartie.Personnellement j’ai pu faire passer 2 CES en emploi à temps plein pour l’un,à temps partiel ( providoirement )pour l’autre.En conclusion : 2 emplois dans une commune en développement crées au profit d’une jeune et d’un chomeur…
Une des dérives de ces emplois CES était que le temps prévu (et financé) pour se préparer à un futur emploi non assisté, n’a pas été utilisé comme il aurait pu l’être.
Les structures illétrisme existaient.
des Associations reconnues chargées du suivi socio -professionnel existaient.
Seulement aucune OBLIGATION. pour la personne de se former, apprendre a gérer le quotidien, comprendre les documents administratifs courants, savoir qu’ être propre et présentable fait partie de la démarche de recherche d’emploi .
Ceux qui ont accepté ce suivi s’en sont généralement bien sortis.
Siégeant en CLI, Commission Locale d’Insertion où sont étudiés les dossiers RMI, j’ai entendu un Homme fort et visiblement en bonne santé répondre : vous ne pouvez m’obliger à travailler, il n’existe en France aucune loi pour cela ……!
L’entrée en CES devait se faire en partenariat étroit avec les Assistantes Sociales, ,qui, pour la plupart, considéraient que le travail n’est pas une priorité et que l’on devait laisser chacun choisir……
Un minimum serait de faire admettre que dans la mesure où l’on est aidé, et c’est bien souvent nécessaire, en échange on peut , par exemple, apporter une contribution à la vie de sa Ville ou de son Village. Il y a tant à faire pour garder un cadre de vie agréable.