Si vous voulez savoir ce qui va nourrir le débat politique, les prochaines semaines, sortez la presse de l’an passé à la même date et, outre l’actualité, vous retrouverez la litanie et la liturgie des sempiternels débats de rentrée sur les difficultés sociales, l’art et la manière d’avoir plus de croissance.

 

Bien que le sujet soit sérieux et d’importance, cette fin de week-end m’inspire d’en traiter avec un peu d’humour en nous soumettant à un petit exercice de vocabulaire. Il nous servira de florilège dans les jours qui viennent.

S’agissant donc de la croissance, les plus hardis l’ordonnent et la convoquent. Ils décident. Elle obéit. Les autres, plus raisonnables, se proposent de la stimuler. D’autres encore plus poétiques suggèrent de la séduire, l’apprivoiser, l’encourager, la mériter. Certains plus physiques s’engagent à la soutenir, la consolider, la renforcer, ou la revitaliser.

Je ne doute pas que vous ayez vos idées sur la question, et je les attends avec impatience. Et la croissance elle même comment s’aime t-elle ? Forte bien sûre. Vigoureuse. Riche notamment en emplois. Soutenue. Hélas elle se sent actuellement ralentie. Décevante. En panne ?

Quoi que vous trouviez, soyez sûrs qu’elle sera, dans les jours qui viennent, de toute manière…aux premiers rangs de toutes les priorités !

Bonne reprise demain.

Alain Lambert.