Cette séance d’adoption définitive de la LOLF restera le moment le plus émouvant de mon vie parlementaire. Le texte dont nous parvenions au terme était d’une double importance. Il régénérait la démocratie en rendant au Parlement la fin pour laquelle il avait été institué. Puis il dotait enfin l’Etat d’un instrument de pilotage par la performance qui lui faisait cruellement défaut, en vue de parvenir à une meilleure efficacité de l’action publique. Et faire en sorte que les citoyens en aient pour leur argent. Cette révolution copernicienne, que constitue la LOLF, est une oeuvre collective mais les ouvriers parlementaires auront été Didier Migaud et votre serviteur et l’ensemble des collaborateurs qui nous ont accompagnés. Hommage devant être aussi rendu aux membres de l’exécutif qui nous apportèrent leur active et savante coopération. J’essaierai de mettre en ligne progressivement des images de ces moments mythiques de la vie de nos finances publiques. J’espère qu’ils pourront intéresser les étudiants nombreux qui travaillent sur ces sujets austères.

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